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Actualité vouzinoise - Page 51

  • Solidarités rurales : l'Argonne récompensée.

    Le Conseil économique social et environnemental régional ( Ceser ) est une assemblée consultative auprès des Conseils régionaux. Sa mission centrale consiste à " (...)donner aux élus régionaux l’éclairage de la société civile organisée sur toutes les affaires pouvant concerner la région." Il a aussi pour " (...)ambition de participer au débat public régional et à la gouvernance territoriale permettant un développement nouveau de la démocratie participative."

    Le CESER Grand Est a pris la succession des 3 CESER antérieurs. Celui de Champagne-Ardenne organisait chaque année le prix Gauby-Lagauche, qui s'est transformé en Prix Régional des Solidarités Rurales depuis la fusion en grande région. Ce prix est organisé sous la forme d'un concours ouvert aux associations, aux groupements, aux entreprises, aux collectivités et à leurs établissements qui, dans les communes rurales de la région Grand Est, œuvrent pour soutenir l’initiative économique, sociale ou environnementale dans le but de dynamiser les territoires ruraux et d’améliorer les conditions de vie des habitants.

    image.jpgDans le palmarès 2019, dévoilé la semaine dernière, on remarque deux associations argonnaises :

    L'association« Pays d’Argonne » aux Islettes (55) reçoit le Prix Spécial Foire de Châlons-en-Champagne(7 000 €) pour son projet Argonne 1792. Il "propose aux visiteurs de marcher sur les pas des armées prussiennes et françaises en revêtant leur uniforme pour suivre les circuits de randonnées qui retracent leurs déplacements.

    Action culturelle et festive visant à promouvoir le territoire en valorisant son Histoire et son patrimoine, Argonne 1792 est un projet de développement local global qui cherche à créer de nouvelles formes de solidarité et de coopération entre tous les acteurs du territoire."

     

     

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  • L'Harmonie municipale en grande forme.

    Laurent Bacquenois pouvait se montrer satisfait du concert donné cet après-midi par la formation musicale dont il assure la présidence depuis plusieurs années. Les voyants sont au vert pour l’association, qui anime également une école de musique. Celle-ci propose des cours de plusieurs instruments : clarinette, flûte, saxophone, trompette, trombone, tuba, percussions.

    Les jeunes (ou les moins jeunes) ainsi formés intègrent rapidement le "petit orchestre", puis deviennent le plus souvent membres de l'Harmonie. Celle-ci est présente aux manifestations patriotiques et officielles de la ville de Vouziers, et elle organise plusieurs concerts dans l'année, celui de ce jour étant donné à l'occasion de la Sainte-Cécile.  Des répétitions ont lieu tous les samedis après-midi, afin d'obtenir un ensemble cohérent et de bon niveau.

    Laurent Bacquenois a souligné l'implication des musiciens, présents nombreux aux différentes cérémonies, et dont le nombre dépassait la cinquantaine pour ce concert.

    Il pouvait également se réjouir de voir une salle des fêtes bien remplie : plus de 300 personnes avaient fait le déplacement ce samedi. Le président a souligné la présence de têtes nouvelles dans la salle, preuve que le bouche à oreille ( et les réseaux sociaux) avaient un impact positif.

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  • La Convention Internationale des Droits de l’Enfant fête ses 30 ans !

    La Convention Internationale des Droits de l’Enfant fête ses 30 ans. A cette occasion, la section vouzinoise  de la
    images?q=tbn:ANd9GcQdC07ajCx7KaSS2e32DB3SkluRKeiE7LUudCjxQcIE-OMUTTQh&s Ligue des Droits de l’homme propose de faire un point sur les multiples atteintes portées aux droits de ces enfants, alors que la France fut l’un des premiers états à ratifier la CIDE : droits à la protection, à l’éducation, à la scolarisation des enfants qu’ils soient du voyage, en situation de handicap, en grande pauvreté, mineurs non accompagnés...
    Dans ce contexte, Nicole Belloubet, Garde des sceaux, a présenté le 11 septembre 2019, le projet de « nouveau code de la justice pénale des mineurs » destiné à remplacer l’ordonnance de 1945, relative à l’enfance délinquante.

    Outre qu’il reprendrait les nombreuses mesures de plus en plus répressives qui ont modifié cette ordonnance, malgré les propos rassurants de la Garde des sceaux, le nouveau Code de justice pénale des mineurs continuerait de se référer en permanence au Code pénal et au code de procédure pénale, au détriment du volet éducatif souhaité par les représentants des personnels éducatifs et judiciaires.
    Hélène Leclerc, membre du comité central et co-responsable du groupe de travail « Jeunesse et droits des enfants » de la Ligue des Droits de l’Homme, viendra nous apporter son éclairage sur ces sujets qui donnent à notre pays un visage bien peu digne d’une république moderne et bienveillante.

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  • Des écailles et des hommes

    Guy Pleutin est venu à Vouziers ce vendredi 15 novembre pour tenir une conférence sur l'ardoise à Rimogne. ardoisière,ardoise,guy pleutin,aspv,conférence,rimogneC'est à l'invitation de l'Association pour la Sauvegarde du Patrimoine Vouzinois (ASPV), que ce spécialiste de la question a rencontré le public argonnais, plus habitué à la gaize qu'au schiste.

    Le conférencier a développé brièvement un rappel géologique et géographique, mais son propos a plus particulièrement porté sur les hommes. Scailleteux est le nom donné à l'ouvrier des ardoisières dans les Ardennes, rappelant l’écaille de pierre qu'il tire de la masse rocheuse.

    Cette extraction est très ancienne, et a connu un développement aux 18e et 19e siècles et jusqu'au début du 20e. Les encyclopédistes, avec Diderot et d'Alembert, ont consacré un article aux ardoisières, reposant en partie sur l'étude du site de Rimogne (voir ci-dessous)

    Ce rude métier s'exerçait en grande partie sous terre, avec tous les dangers liés à l'obscurité, à l'étroitesse des galeries, à la présence des poussières de schiste et à celle de l'eau qu'il fallait pomper en continu.

    Guy Pleutin a pu rencontrer les derniers survivants de ce monde particulier, qui laisse encore des traces profondes dans le paysage et dans la mémoire des hommes. Il a pu, grâce à son expérience de spéléologue, parcourir des galeries encore accessibles, avec l'autorisation des propriétaires, mais à ses risques et périls.

    L'exploitation souterraine a cessé depuis 1971, seule persiste une mine à ciel ouvert qui alimente une usine où l'ardoise est broyée pour la transformer en poudre et paillettes à l'usage de l'industrie chimique.

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  • Plan local d'urbanisme ou plan sur la comète ?

    Au cours du conseil municipal de ce mardi, c'est le débat sur le plan local d'urbanisme qui a mis un peu d'animation, au sein d'une réunion consensuelle pour l’essentiel de son ordre du jour. Plus précisément le débat portait sur "les orientations du projet d'aménagement et de développement durable du plan local d'urbanisme intercommunal".

    Avant l'étude de ce point, le maire de Vouziers a donné quelques informations.

    Un minute de silence a été demandée, suite au décès de Madame Ruch, belle-mère de Guy Deforge, ancien responsable de la police municipale, et également à la mémoire de Monsieur Journet, ancien conseiller municipal de Vrizy.

    Yann Dugard a présenté aux élus la nouvelle bibliothécaire, elle succède à Denis Tatinclaux qui a fait valoir ses droits à la retraite.

    Le maire a apporté des réponses à des questionnements antérieurs de conseillers, notamment sur les rapports des services de l'eau et de l'assainissement.

    Il a donné les résultats des élections au Comité Technique Paritaire : sur 85 votants, la CGT recueille 45 voix et la CFDT 35.

    Le prochain conseil municipal aura lieu le 10 décembre.

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  • La cérémonie du 11 novembre à Vouziers

    La loi du 28 février 2012 indique que "Le 11 novembre, jour anniversaire de l'armistice de 1918 et de commémoration annuelle de la victoire et de la Paix, il est rendu hommage à tous les morts pour la France."

    Ce ne sont donc plus uniquement les Morts pour la France de la Grande Guerre de 1914-1918 qui sont honorés ce jour, mais victimes d'autres conflits, y compris les plus récents.

    Les Vouzinois ont à nouveau répondu présent lors de la cérémonie qui s'est déroulée place Carnot ce jour. Elle succédait aux différents hommages rendus dans la matinée à Blaise, Condé, Chestres et Terron.

    Comme habituellement des délégations étrangères étaient présentes, en particulier de la République tchèque et de la République slovaque. Ces deux pays ont succédé à la Tchécoslovaquie, dont les volontaires ont combattu en 1918 à Chestres, Vandy et Terron.

    C'est Jean-Pierre Daumont qui a lu le message de l'UNC des Ardennes, en voici la conclusion :P1470198.JPG

    "Les anciens combattants aiment leur patrie, mais le patriotisme s'accompagne du rapprochement des autres pays, avec ses anciens ennemis dans un désir de construire une paix durable. Leur patriotisme se traduit par un humanisme généreux qui conserve un caractère national.

    Vive la Paix.

    Vive la France"

    Le message officiel de Geneviève Darrieussecq, secrétaire d’État auprès de la ministre des Armées, a été lu par Cyrille Lefeuvre, le nouveau Sous-préfet de Vouziers. En voici un extrait :

    "C’était il y a un siècle.

    Un an après la fin des combats de la Grande Guerre, le 11 novembre 1919 fut le premier de la paix retrouvée.

    Désormais, le silence domine là où l’orage d’acier a tonné avec fureur. Il règne sur d’innombrables champs de batailles qui ont charrié un si long cortège de morts, de mutilés, de blessés et de traumatisés.

    Les traités sont signés, l’allégresse de la Victoire s’est déployée dans une ampleur incomparable le 14 juillet 1919P1470213.JPG, l’état de siège vient d’être levé, la vie sociale et politique reprend ses droits, la démobilisation poursuit sa lente progression. Les Poilus retrouvent leur foyer, leur famille et leur commune. Ils découvrent une vie bouleversée, une France transformée par une épreuve de quatre années et par de profondes séquelles. Partout, le pays est traversé par la sourde évidence que rien ne sera plus jamais comme avant, que le retour à l’avant-guerre est impossible."

    Le Sous-préfet a procédé à l'appel aux Morts en opération extérieure lors de l'année 2019.

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  • Paris la blanche

    Lidia Leber Terki met beaucoup d'elle-même dans ce premier long-métrage qui nous fait traverser la Méditerranée, comme tous ces immigrés qui passent d'Algérie en France. Le film relate le voyage de Rekia qui quitte sa Kabylie pour tenter de retrouver son mari. Celui-ci est parti depuis de très longues années en France pour travailler dans le bâtiment. Mais depuis sa retraite, il ne donne plus de nouvelles. Et Rekia veut le revoir pour le convaincre de revenir au pays.

    La réalisatrice explique dans "Allocine" son parcours personnel qui résonne avec celui de ces migrants de générations successives. "Je venais de perdre mon père et, même si ces pages ne racontaient pas son histoire, cela m'a renvoyée à ses origines, et donc aux miennes. Algérien, né en Kabylie, sous la colonisation, mon père a épousé ma mère française à la fin des années 50. Elle a vécu en Algérie durant dix ans par amour. Je suis née là-bas. Nous sommes venus en France quand j'avais trois ans. Je suis sûrement le parfait produit de ce qu'on appelle une intégration réussie, celle de mon père, jusqu’à en oublier mes propres origines. Ma grand-mère kabyle, que j’ai peu connue, se prénommait Rekia, et c’est terrible, car je l’ai appris très récemment ; alors j’ai donné son prénom au personnage principal du film."

     

    Paris-la-Blanche-3-827x465.jpg

    Lidia Leber Terki ajoute a propos de son film :  "L’amour est assez rare dans les films qui traitent de l’immigration algérienne en France. Quand j’ai lu ces pages, cela a été évident pour moi qu’il fallait que je développe et m’approprie cette histoire. On ne parlait pas encore autant des Syriens. Les arrivées en Italie commençaient à peine. Je me suis dit : "C’est la même histoire qui se répète". J'ai toujours voulu faire un film qui englobe toutes les immigrations."

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