Il ne sera pas dit que Vouziers est à la traîne, ou que la ville manque de dynamisme. Un mois avant les élections municipales, l'assemblée vouzinoise à procédé à l'élection du maire... de la commune associée de Blaise. Pour choisir celui de Vouziers, il faudra attendre comme partout en France le résultat du scrutin de mars.
La réunion du conseil municipal de ce jeudi s'est faite en deux temps. Dans une première séance à 19 h, il a été procédé à la création de la commune déléguée de Blaise, qui reprend les limites territoriales de l'ancienne commune associée de Blaise. Celle-ci avait disparu lors de la création de la commune nouvelle de Vouziers, les textes officiels ne permettant pas son maintien dans ce cadre.
L'article 11 de la loi du 2 août 2019 stipule que " dans un délai d'un an suivant la publication de la présente loi, le conseil municipal d'une commune nouvelle créée entre le 17 décembre 2010 et le 8 novembre 2016, par la fusion de plusieurs communes dont l'une au moins était issue d'une fusion de communes (...), peut décider d'instituer des communes déléguées reprenant le nom et les limites territoriales de l'ancienne commune chef-lieu et des anciennes communes associées, en remplacement, le cas échéant, de la commune déléguée reprenant le nom et les limites territoriales de la commune qui avait été créée par leur fusion.
Cette création redonne à Blaise une identité au même niveau que Vrizy et Terron.
Le vote du conseil municipal étant favorable à cette création, cette première réunion pouvait se terminer ainsi.
Le conseil municipal étant tenu de procéder au plus tôt à l'élection du maire de la commune déléguée, une deuxième réunion était programmée à 19h30, dans la foulée de la précédente.
Le premier point à l'ordre du jour de cette séance était l'élection du maire délégué de Blaise. A l'appel de candidature, seule Martine Baudart (photo ci-dessus lors de son vote) se manifestait. Après un vote à bulletins secrets, elle était élue par 24 voix sur 28 votants.
Le conseil municipal pouvait alors continuer à dérouler son ordre du jour.
Les votes des comptes administratifs 2019 et des budgets 2020 constituaient les temps forts de cette séance.
Claude Adam, l'adjoint aux finances, étant absent pour cause de deuil, c'est Cécile Clot (photo ci-dessous), la comptable de la ville qui a présenté les chiffres. Le conseil municipal en a profité pour saluer son travail au sein de la collectivité, puisqu'elle rejoint le personnel du conseil départemental après de nombreuses années au service de la ville.
Les chiffres sont peu significatifs puisque de nombreuses dotations ne sont pas encore connues, et que l'année électorale nécessitera un nouvel examen des choix budgétaires après le scrutin de mars prochain.
On peut remarquer que le rapport du maire sur le budget n'a pas été présenté en séance, bien qu'il ait été distribué avec les documents préparatoires. Cet oubli, qu'il soit volontaire ou non est significatif du peu d'enjeu de ce vote. Cette présentation n'a d'ailleurs suscité que très peu de questions des conseillers.
Il faut cependant noter que les taux d'imposition restent inchangés, que la dette de la ville progresse suite à l'emprunt lié à la construction du pôle scolaire, et que peu de chantiers nouveaux sont programmés dès maintenant pour 2020.
Dans les autres points à l'ordre du jour, on retiendra la modification d'une convention tripartite avec la communauté de communes, la FRMJC et la ville pour la mise à disposition du coordinateur culturel. Celui-ci est missionné par la communauté de communes pour une étude sur son territoire.
Pour l'agrandissement du FJEP, le conseil a autorisé que la construction déborde sur le terrain du champ de Foire. L'entrée du futur centre social agrandi se fera de plein pied du côté du parking.
Une nouvelle consultation a été lancée pour le lot serrurerie du pôle scolaire, suite à la défaillance du titulaire qui ne donne plus signe de vie malgré les relances.
Après le vote de points plus techniques, ce dernier conseil du mandat a pu se terminer assez tôt dans la soirée malgré son ordre du jour a priori chargé.
A la fin de la séance, les conseillers ont signé non pas pour un nouveau mandat, mais pour valider les procès-verbaux antérieurs.