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  • Lettre ouverte de Malik Salemkour, président de la LDH, adressée à Emmanuel Macron au sujet d’Edward Snowden

    Paris, le 16 septembre 2019

    Monsieur le Président,

    La Ligue des droits de l’Homme (LDH) vous demande de bien vouloir accorder l’asile à Edward Snowden qui vient ce jour d’en faire à nouveau la demande par voie de presse.

    Ce lanceur d’alerte qui, en 2013, a révélé au monde l’existence d’un vaste programme de surveillance américain est aujourd’hui condamné à finir sa vie en prison s’il retourne dans sa patrie, les Etats-Unis d’Amérique, ou à vivre en « semi-liberté » en Russie si toutefois le Président Poutine lui renouvelle son visa.

    Edward Snowden a sacrifié, en toute connaissance des risques, sa vie personnelle à ses principes pour dénoncer cette surveillance exercée par la National Security Agency (NSA) et le Federal Bureau of Investigation (FBI) à l’encontre des citoyens, mais aussi des institutions de l’Union européenne et même des chefs d’Etats. Ces révélations ont permis d’informer le grand public de ces dérives. Elles ont suscité de nombreuses réflexions au sein des gouvernements et conduit particulièrement à l’adoption accélérée par l’Union européenne du Règlement général sur la protection des données (RGPD).

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  • Les tumultueux galops de Rimbaud

    Alexandre Blaineau a présenté son ouvrage "Les chevaux de Rimbaud" lors d'une rencontre qui s'est déroulée à Bar-lès-Buzancy. Ce samedi, plusieurs dizaines d'auditeurs ont suivi l'auteur dans ses narrations des voyages du poète et de ses" cavalcades insensées à la mesure de son impatience". Il fallait bien ce guide pour ne pas perdre la trace de l'indomptable nomade, en particulier dans la deuxième partie de sa vie. Au cours de ses années passées en Abyssinie, Rimbaud utilisera souvent le cheval comme moyen de locomotion, monture indispensable pour franchir les grandes distances sous le rude climat local. Il est devenu commerçant, mais il reste toujours un aventurier, "baroudeur inlassable des chemins (...) du monde".

    Alexandre Blaineau est professeur d'histoire et de géographie au collège de Vouziers. Son ouvrage montre que les deux disciplines sont intimement liées. Il nous fait voyager de Londres à Chypre, de Roche à Aden, de Paris à Harrar. Il nous emmène également sur les traces de la Commune de Paris, des colonisateurs anglais ou hollandais, et aussi sur celles de ces comptoirs commerciaux lieux d'échanges exotiques et périlleux.

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  • Consultation publique : distances minimales d'épandage des pesticides

    Communiqué de la LPO le 14 09 2019

    Le gouvernement organise jusqu'au 1er octobre une consultation publique sur les conditions d’épandage des pesticides, à laquelle chacun est invité à donner son avis.

    La LPO partage l’avis de l’association "nous voulons des coquelicots" concernant la consultation sur les distances minimales d’épandage des pesticides.

    Voici un extrait de cet avis :

    "Le gouvernement organise depuis le lundi 9 septembre une consultation publique sur les conditions d’épandage des pesticides, à laquelle chacun est invité à donner son avis. Cette consultation publique est une farce, car le résultat en est d’ores et déjà annoncé: à partir de 2020, il faudra respecter une distance de 5 à 10 mètres entre les traitements chimiques et les habitations.

    Ni 5 mètres, ni 10 mètres

    Une telle décision est une insulte à la science et à notre santé, car les pesticides ne respectent pas les décrets. Ils voyagent sur des kilomètres, rejoignent les cours d’eau, montent dans l’air et les nuages, atteignent facilement le cœur des villes et jusqu’aux foetus. Ils saturent l’air et polluent les pluies. Le lobby des pesticides vient de montrer une nouvelle fois sa puissance. La seule solution scientifiquement fondée, comme le réclame le mouvement des Coquelicots depuis un an: la fin de tous les pesticides de synthèse."

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  • Appel à mobilisations pour les installations paysannes de la zad et la défense du bocage

    Cet automne, la bataille climatique se joue aussi à la lisière de la métropole !

    Avec la victoire contre le projet d’aéroport nous avons sauvé les terres de la ZAD du bétonnage annoncé. Mais cet automne une nouvelle phase s’engage dans la lutte pour que ces terres aillent à de nouvelles installations paysannes plutôt qu’à l’agrandissement d’exploitations agricoles des environs.

    Cette bataille entre en résonance directe avec celles qui ont remué les villes ce printemps et vont continuer à le faire dès septembre. A l’heure où la jeunesse, entre autre, s’insurge mondialement contre les responsables du changement climatique, ce dont il est question de nouveau à Notre Dame des Landes c’est du combat entre deux rapports au monde. Au cœur de la canicule, les dernières grandes études officielles sur l’accélération de la crise climatique ont rappelé une fois encore le rôle clé de la dégradation continue des sols, boisements et haies par l’agricole « conventionnel le ». Trêve de rapports aussi édifiants qu’inopérants, il faut maintenant agir partout autour de chez nous. A l’opposé du modèle agro-industriel et de ses déserts ruraux, ce que nous devons défendre une fois encore cet automne c’est la possibilité d’un bocage vivant et habité ! A quelques kilomètres de la métropole nantaise, la zad est un espace où il est possible de prendre au sérieux la question de l’avenir de la biodiversité et d’œuvrer au nécessaire changement radical de formes de production toxiques vers une agriculture paysanne de proximité portée par une nouvelle génération. Nous nous attachons toujours à y construire une manière d’habiter la terre en commun à même d’en prendre enfin soin. Le mouvement pour un avenir commun dans le bocage a déjà réussi, grâce à une dynamique d’installations paysannes, à se positionner sur 310 hectares de terres. Une partie est d’ores et déjà signé en baux, une autre devrait l’être dès l’obtention des dernières autorisations d’exploiter. Mais la situation est encore loin d’être stabilisée pour les installations paysannes issues de la lutte ! Des parcelles complémentaires sont nécessaires pour assurer leur viabilité et réduire au maximum les contaminations avec les intrants chimiques.

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  • Défense de l'Amazonie : à quand un moratoire sur les permis miniers en Guyane ?

    Lorsque l’on entend ‘forêt amazonienne’, on pense généralement ‘Brésil’. Pourtant, 8 autres Etats profitent de cet écosystème exceptionnel. Parmi eux, la France avec 8,3 millions d’hectares en Guyane française. Alors que l’État français préconisait récemment un « statut international » à l’Amazonie voué à sa préservation, sa politique minière en Guyane démontre un certain fossé entre les discours et les actes. En attendant la réforme du Code minier annoncée pour la fin de l’année, Guyane Nature Environnement et France Nature Environnement demandent un moratoire sur les titres miniers en Guyane.

    Le gouvernement continue de signer des permis d’exploration en Guyane

    Dans une tribune publiée le 25 août dernier, le Grand conseil coutumier des populations amérindiennes et bushinengués s’étonnait du positionnement de l’Etat français sur la situation brésilienne, « qui parallèlement attribue 360 000 hectares de forêt aux multinationales minières, en Guyane, en Amazonie française ». En effet, alors même que le chef de l'Etat déplorait au G7 les incendies en Amazonie liés à la déforestation, un permis d’exploration de près de 5 000 hectares, dit « permis Ratamina 2 », a été signé le 31 juillet. Depuis 2015, ce sont même une vingtaine de permis qui ont été accordés ou renouvelés en Guyane... D’autres demandes sont actuellement en cours, sans oublier la demande de renouvellement de la concession Montagne d’Or toujours d’actualité.

    « L’urgence environnementale ne doit-elle pas interroger la pertinence de cette relance minière en Guyane ? Tout comme celle de l’Hexagone, qui a suffisamment impacté le paysage français ? Une économie qui dépend d’une valeur fixée sur le marché mondial n’est-elle pas dépassée ? Ne serait-il pas l’occasion de réfléchir à nos réels besoins en métaux aux côtés de concepts porteurs comme la réparabilité, la sobriété ou encore l’éco-conception ? » questionne Ginette Vastel, pilote du réseau Risques et Impacts Industriels de France Nature Environnement.

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  • Plus que des chartes, il faut une vraie politique publique de sortie des pesticides !

    Communiqué se la confédération paysanne le 11 09 2019.

    Le gouvernement a lancé en début de semaine une consultation publique sur les textes encadrant l'utilisation des pesticides à proximité des habitations. La Confédération paysanne qui a participé comme les autres organisations syndicales aux réunions organisées avant l'été n'a, elle, pas changé de position.

    Pour nous, l'urgence est à une vraie politique publique de sortie des pesticides. A savoir : l'interdiction des produits les plus toxiques - les cancérogènes, mutagènes, reprotoxiques (CMR*) et perturbateurs endocriniens (PE) - et l'accompagnement pour une transition du modèle agricole. C'est ce qui permettra, au final, la sortie des pesticides.

    Pour la Confédération paysanne, ces chartes, fausse solution par excellence, sont d'abord là pour protéger la logique agro-industrielle face aux inquiétudes montantes de la population.

    La réalité est que ces chartes ne répondent en rien à l'enjeu sanitaire réel. La mise en place de distances d'interdiction d'utilisation de pesticides à proximité des lieux d'habitation ou de travail, quelles qu'elles soient, ne protège pas les riverain.e.s, encore moins les paysan.ne.s. Certes, dans certaines situations, cela peut limiter les risques d'intoxications aiguës. Mais les pesticides se retrouvent dans l'air, l'eau, les sols, l'alimentation et des distances n'y changeront rien.

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  • Bilan du week-end de comptage oiseaux des jardins de mai 2019

    Cette année, plus de 65 000 oiseaux ont été observés à travers l’ensemble du territoire !

    Deux fois plus de participants que l’année passée

    Cette année vous avez été 2 600 repartis dans l’ensemble des départements à vous prêter au jeu : compter les oiseaux présents pendant une heure dans votre jardin, sur votre balcon ou dans un parc public. Merci ! J Il s’agit de la plus forte participation enregistrée en mai depuis le lancement de cette opération en 2013 ! L’implication dans certains départements a même triplé en comparaison à l’année passée. C’est le cas du Maine-et-Loire.

    Moineau, mésange et merle

    En moyenne 25 oiseaux ont été observés par jardin ! Le trio de tête reste inchangé depuis plusieurs années. Moineau domestique, Mésange charbonnière et Merle noir sont encore cette année les espèces le plus fréquemment observées dans les jardins de l‘Observatoire. Rien d’étonnant puisqu’elles adorent venir nicher dans nos jardins, aussi bien dans les haies et les buissons pour le merle, que dans les nichoirs artificiels, particulièrement appréciés des Mésanges charbonnières.

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