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  • Conseil municipal : une prolongation de 3 mois du compromis de vente de l'ex CAT de Vouziers

    La séance de ce soir du conseil municipal avait été convoquée en urgence, et ne comportait qu'un seul point à son ordre du jour.

    Après quelques informations sur la vie municipale, le Maire faisait adopter cet ordre du jour à contenu minimal.

    L'urgence se justifiait par la fin du bail consenti à Mr et Mme Sanchez pour le bâtiment situé 2 rue de l'Aisne. Comme cela  avait été précisé dans la délibération du 11 octobre 2011, il s'agissait  "d’un bail dérogatoire d’une durée ferme maximale de 24 mois commençant à courir le 1er novembre 2011 et se terminant le 31 octobre 2013 ".

    Ce bail était lié à un compromis de vente sur ce même bien, compromis dont la date d'échéance était également fixée au 31 octobre 2013.

    Claude Ancelme annonça une suspension de séance dès le début de l'étude du point en question, afin de donner la parole à Mr Sanchez, le principal concerné .

    Celui-ci a pu ainsi expliquer directement au conseil municipal sa position. Il a déclaré qu'il avait pensé pouvoir réunir les fonds nécessaires, mais qu'il avait été retardé par des travaux plus importants qu'estimés. De plus il avait investi beaucoup de temps dans un projet cinématographique, et n'avait donc pas pu se consacrer suffisamment à la recherche de capitaux. Il souhaite poursuivre ses projets concernant le bâtiment (gîte d'enfants et lieu de formation pour l’audio-visuel).

    Il a conclu sa prise de parole en remerciant les conseillers présents malgré la convocation en urgence et en souhaitant qu'ils valident une prolongation de trois mois du compromis de vente.

    Le Maire a ensuite repris le déroulement de la séance en détaillant les dispositions nouvelles proposées :

    -prolongation du compromis de trois mois

    -prix de vente porté à 163.000 € au lieu de 160.000 €, soit une augmentation correspondant à trois mois de loyer

    -Les autres conditions de vente restent inchangées.

    -Mr et Mme Sanchez sont autorisés à occuper gracieusement les lieux jusqu'au 31 janvier 2014 ( étant donné que la durée initiale était de 24 mois et qu'elle était ferme, un nouveau bail n'était pas possible, d'où cette solution d'occupation gracieuse et d’augmentation du prix de vente).

    Ces conditions énoncées, le Maire s'est tourné vers les conseillers présents pour demander s'ils avaient des questions à poser. Personne ne s'est manifesté pour des explications complémentaires, il n'y eu qu'une remarque sur" l'occupation gracieuse" des lieux.

    Claude Ancelme pouvait donc mettre au vote la délibération, adoptée à l'unanimité moins une abstention (J-Jacques Cozette).

    Ce qui mettait fin à cette séance à point unique, l'avenir du bâtiment en brique.

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    L'ancien C. A. T. rue de l'Aisne. Photo L'An Vert (D.R.)

  • Vouziers : Un conseil municipal en urgence

    Une réunion de conseil municipal en urgence est programmée le 31 octobre 2013 à 18 h 30 dans la salle ordinaire de ses séances.


    Ordre du jour  :


    • La prolongation de 3 mois du compromis de vente consenti à M. et Mme SANCHEZ pour le bâtiment situé 2 rue de l’Aisne.

     

    Le bâtiment de l'ancien C.A.T. de Vouziers a été loué dans le but de créer un gîte d'enfants. Cette location avec promesse de vente a fait l'objet d'une délibération du conseil municipal en octobre 2011, la location ayant été prévue pour 2 ans . Il est donc nécessaire de mettre à jour la situation juridique du bien. Ce sera le seul point de l'ordre du jour du conseil convoqué demain.

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    L'ancien C.A.T. (photo D.R.)

  • Les Français payeront l’addition pour les camions

    Le premier ministre a annoncé ce matin un moratoire sur la Taxe Kilométrique Poids Lourds( TKPL)) . Réaction indignée de France Nature Environnement.


    Les routes ne sont pas gratuites. Elles sont payées par les Français et usées par les camions. En outre le « tout camion » pollue et réchauffe le climat. Cette taxe, juste écologiquement et socialement, si elle n’entre pas en vigueur va entrainer une augmentation des impôts locaux pour payer l’entretien des routes passées sous l’autorité des collectivités locales. Elle est aussi un signal pour les poids lourds de toute l’Europe : venez traverser la France, c’est pas cher pour vous !

    Le cadeau fiscal ne résoudra rien et enfonce le pays dans la crise


    Le cadeau fiscal coûtera plus d’un milliard par an à l’Etat, en manque à gagner, 800 millions de plus si le contrat avec le prestataire est rompu. Par ailleurs, la crise profonde que traversent certains secteurs agricoles ne saurait trouver de solution si nous sommes incapables de favoriser une production (notamment agricole) de proximité, faiblement émettrice de gaz à effets de serre et de pollutions atmosphériques.

    Le moins disant environnemental et social, payant le plus mal ses salariés et polluant le plus, continue d’être l’alpha et l’oméga d’un dogme productiviste qui saigne nos territoires et notre économie. Tant pis pour les conséquences tant que le prix est le plus bas possible et qu’on ne paye pas pour son outil de travail (la route)…

    Nous n’aurons pas les moyens de la transition écologique

    Pour mémoire, rappelons que le gouvernement avait promis que la baisse du budget du ministère de l’écologie de 7% serait compensée par la TKPL. Sans elle qui le financera ?...

    On ne peut continuer à faire comme avant en espérant que ça change. La transition écologique nécessite des investissements et il nous semble naturel que ceux qui sont les principaux responsables de la crise écologique soient aussi ceux qui financent prioritairement la sortie de crise au profit de tous ceux (dont de nombreuses entreprises, exploitants agricoles…) qui essayent de construire la France de demain. A moins de remettre en cause le principe pollueur-payeur et d’assumer un état de fait : aujourd’hui c’est pollué-payeur !

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  • Mont des 4 Faux : le plus grand parc éolien de France !

    On n'entend plus beaucoup parler du projet éolien prévu sur le territoire des communautés de communes du Sud Ardenne (Juniville et Vouziers).

    Un blocage était constaté depuis des mois, suite à l'avis négatif de l'armée : les éoliennes risquaient de perturber les radars de surveillance du ciel français. Pour palier à cet inconvénient, un radar spécifique sera installé près des éoliennes, aux frais du porteur de projet (la société belge Windvision)

    Voici une information tirée du site de l'Agence Locale de l'Energie, mise à jour en octobre 2013.

    La société Windvision étudie l’implantation d’un vaste parc qui pourrait atteindre 450 MW de puissance, à cheval sur les communautés de communes du Junivillois et de l’Argonne Ardennaise. Sept communes différentes au moins sont concernées par les implantations.

    L’espace potentiel étudié globalement par un même développeur, permet de rechercher la création d’une véritable trame régulière, mettant à profit l’immensité des plaines du sud des Ardennes.

    Les machines envisagées sont à l’échelle du paysage : des éoliennes Enercon E126 de 7,5 MW de puissance unitaire ; 200 mètres de haut en tout (mât de 135 m et rotor de 127 m de diamètre) ; sur une trame paysagère de 750 mètres sur 800 m.

    Le projet comprend une première tranche de 33 machines acceptée en juin 2013, pour une puissance totale de 247,5 MW. 6 autres machines pourraient être rapidement validées. Ces implantations d’éoliennes nécessitent la mise en place d’un radar de surveillance militaire au milieu du parc, financé par la société d’exploitation. La suite du parc est conditionnée au résultat d’une étude de suivi de l’éfficacité du radar supplémentaire.

    La phase de construction pourrait démarrer en 2014, un centre de mise en service est déjà implanté à Juniville.

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  • Festival ciné d'ATTAC.08 du 15 au 17 Novembre 2013

    Le festival ciné d'attac08, c'est pour bientôt ! Il a lieu le Vendredi 15, Samedi 16 et Dimanche 17 Novembre au cinéma Métropolis de Charleville-Mézières.


    3 jours et 5 films au programme ! (tarifs ---> 1 film : 5 € - 3 films : 13 € - 5 films : 20 €)

    On débutera le festival avec la projection le Vendredi à 20h de "Mémoire d'un saccage. Argentine, le hold-up du siècle".

    Ce documentaire de Pino Solanas porte sur l'histoire récente de l'Argentine. On y démonte les mécanismes qui ont causé la faillite d'un pays prospère, où la population gagnait bien sa vie et bénéficiait de services publics de qualité : la nationalisation de dettes privées et l'explosion d'autres dettes odieuses, les privatisations et la corruption politico-financière qui vient avec, suivies de la détérioration des services, le libre-échange dont le pays sort perdant, la promotion par les médias du rôle du privé au détriment de celui du public, l'impunité, la répression, les plans d'austérité.

    Cela ne vous rappelle pas quelque chose ?

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    A la suite du film, nous aurons l'occasion de débattre avec Chloé Etsi et Yiorgos Vassalos de l’Initiative Grecque à Bruxelles.

    Voici la suite du programme de ces trois journées :

     

    Le Samedi 16 : Transition énergétique

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    A 15 h : projection de “Héritage Fight”. Puis débat avec Eugénie Dumont, la réalisatrice.

    A 20 h : projection de “Promised Land”. Puis débat avec Antoine Guilleux d'Enercoop Ardennes.

     

    - Le Dimanche 17 : Bilan et perspective.

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    A 14h30 : projection de “Le revenu de base”. Puis débat avec Jean-Marc Scattolin, responsable local Meurthe et Moselle du mouvement français pour le revenu de base.

  • Fraude sociale : des préjugés à la réalité

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  • Arabie Saoudite : La « société » ne peut plus servir d’excuse aux autorités pour expliquer l'interdiction de conduire imposée aux femmes

    Eman Al Nafjan (@Saudiwoman) est une blogueuse saoudienne qui se mobilise contre l’interdiction de conduire imposée aux femmes dans son pays. Elle a été arrêtée par la police ce mois-ci alors qu’elle filmait une conductrice en train de braver cette interdiction.  

     

    S’il y avait un seul mot pour décrire la vie d'une femme en Arabie saoudite, ce serait le mot « condescendance ». Peu importe votre âge, vous restez mineure aux yeux du gouvernement.

    En Arabie saoudite, l’influence du patriarcat est extrême. Le fait que notre culture, comme beaucoup d’autres dans le monde, soit dominée par les hommes n’est pas la principale difficulté. Le vrai problème, c'est que le gouvernement a permis au système patriarcal de dicter la manière dont les citoyens sont traités. Les citoyennes se voient assigner un tuteur légal masculin faisant partie de leur famille proche. Ce tuteur peut en toute légalité forcer sa charge mineure à épouser un homme ayant des dizaines d’années de plus qu’elle. Il peut facilement et tout à fait légalement l’empêcher d'étudier, de travailler et de se marier. Il doit officiellement approuver à l’avance tout déplacement à l’étranger. Étant donné que l’école est gratuite et que tous les élèves du public ont droit à une bourse du gouvernement pour faire des études supérieures, la plupart des tuteurs préfèrent envoyer leurs filles à l’école. Cependant, dans les cas où le tuteur choisit d’enfermer la jeune fille en question à la maison, il est quasiment impossible pour celle-ci de sortir de cette situation en se tournant vers la justice.

    Une société patriarcale construite d’interdictions

    L’interdiction de conduire imposée aux femmes est l’un des principaux facteurs perpétuant ce patriarcat gouvernemental. Le pays n’est actuellement pas doté d’un système de transports publics. On ne peut pas marcher jusqu’au coin de la rue et prendre un bus ou le métro, sauf à la Mecque. Pour qu'une femme puisse se rendre du point A au point B, elle doit non seulement acheter une voiture, mais en outre convaincre un homme de sa famille de la conduire ou employer un homme originaire d’Asie du Sud-Est comme chauffeur. Cet obstacle quotidien s’est avéré avoir un effet dissuasif démoralisant sur de nombreuses femmes, qui sont ainsi privées d’éducation, de carrière professionnelle, voire de la possibilité de rester en bonne santé.

    Lorsqu’on interroge les responsables gouvernementaux à propos de l'interdiction de conduire, ils répondent qu’elle n’a aucun fondement juridique et qu’elle est uniquement maintenue par la société. Le roi lui-même l’a déclaré. Le ministre de la Justice, le responsable de la Commission pour la promotion de la vertu et la prévention du vice et le chef des agents de la circulation figurent parmi les autres figures influentes ayant fait des déclarations similaires. Pourtant, lorsqu'une femme se met au volant de sa voiture, ce n'est pas la société qui l'arrête, mais la police. Dans de nombreux cas, cette femme est alors emmenée au poste de police le plus proche et son tuteur est contacté. Cette femme et son tuteur doivent tous deux signer un document selon lequel ils s’engagent à ce que la conductrice ne prenne plus le volant.

    Des mobilisations pour abolir l’interdiction qui n’aboutissent pas

     Depuis 1990, il y a eu plusieurs tentatives visant à obtenir la levée de l’interdiction. En particulier, Mohammad Al Zulfa et Abdullah Al Alami ont présenté des propositions en ce sens au Conseil consultatif, en 2006 et 2012 respectivement. Ces deux propositions n'ont même pas été soumises au Conseil pour examen. Plusieurs pétitions et requêtes ont par ailleurs été adressées au palais royal, mais sont en grande partie restées lettre morte. Des campagnes ont également été menées afin d’encourager les femmes à sortir et conduire. Et là aussi, c’est le gouvernement qui y a réagi, bien plus que la société.

    En 1990, quand 47 femmes ont pris le volant de leur voiture, le gouvernement a répliqué en leur interdisant de voyager et en obtenant la suspension de celles qui étaient salariées. En juin 2011, Manal Al Sharif a publié sur Youtube une vidéo dans laquelle elle demandait aux femmes de se joindre à elle et de conduire leur propre voiture. Cela lui a valu une semaine de prison.

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