Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

L'AN VERT de Vouziers : écologie et solidarité. - Page 826

  • Déchets nucléaires : en route vers la Meuse

    Le département de la Meuse est pressenti pour accueillir le stockage souterrain des déchets nucléaires.

     

    medium_Bure.JPGLes études de terrain se sont multipliées depuis des années, et le "laboratoire" de Bure devient chaque jour plus proche de sa destination souhaitée par les tenants du nucléaire : une poubelle où seront enfouis les millions de tonnes que personne ne sait retraiter.

    Les opposants à ce projet se mobilisent depuis le début des études, mettant entre autres en avant que la durée de vie de ces déchets se chiffres en centaines de milliers d'années. Qui peut garantir la stabilité du terrain pour cette durée ?

    Le président du conseil général de la Meuse n'est pas inquiet puisque "dans mille ans, (il) ne sera plus là pour voir la suite". Avec de tels élus , on peut avoir confiance pour la gestion des territoires.

    Voici un extrait de ses réponses au Républicain Lorrain.

     

    Christian Namy, président UMP du conseil général de la Meuse, justifie la position de son département.

    D’ici 2025, la Meuse devrait abriter le seul centre français d’enfouissement des déchets nucléaires les plus dangereux. Cela ne vous gêne-t-il pas ?


    Christian NAMY : « Il y a quelques années, le conseil général a voté unanimement pour. Je ne vois pas pourquoi je contesterais ce qui a été fait par mes prédécesseurs. Je n’ai ni les moyens ni les connaissances pour contester ce qu’affirment les spécialistes de l’Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs. Par ailleurs, le comité local d’information et de suivi du laboratoire souterrain fait également vérifier le bien-fondé par des études extérieures. A priori, sur le plan du risque, toutes les précautions sont prises. »


    Vos décisions engagent des générations sur des centaines d’années. Ne vous arrive-t-il jamais de douter ?


    « La question de la gestion de ces déchets aurait dû être posée quand on a décidé de vivre sur l’électricité nucléaire. Aujourd’hui, il faut gérer le problème. L’Andra s’appuie sur un personnel de très haut niveau de technicité. Elle est mieux placée que quiconque pour les analyses et les propositions. Dans mille ans, je ne serai plus là pour voir la suite. J’espère que les physiciens auront fait suffisamment d’études pour éviter tout drame. »

     

    siteon0-d157f.jpg


  • Scandale sanitaire aux Antilles

    L'usage  d'un pesticide, le chlordécone, a été toléré très longtemps aux Antilles.

     

    Utilisé dans les plantations de bananes, les planteurs ont fait pression pour l'autorisation de son usage, malgré des rapports alarmants. Il pu être utilisé 20 ans après les alertes le concernant.

    C'est un produit qui s'élimine très peu naturellement, et des conséquences écologiques et sanitaires sont à craindre pendant de longues années.

     

    La FNE réagit sur ce sujet :

     

     

     

    La catastrophe aurait pu être évitée
    Dans un premier mouvement salutaire, le ministère de l’agriculture avait interdit l’usage de ce pesticide dès 1968, en refusant son homologation. Mais, la pression des lobbies aidant, une autorisation provisoire d’un an a été délivrée en 1972 et a couru, sous différentes formes, jusqu’à 1993 aux Antilles. Les Etats-Unis, pourtant souvent indulgents face au lobby international de l’agrochimie très bien représenté dans leur Parlement, l’ont interdit dès 1976 !

    L’amiante des Antilles ?
    Le chlordécone, considéré comme et perturbateur endocrinien a été identifié comme « bioaccumulatif » dès 1979 : il est peu ou pas éliminé par les organismes dans lesquels il s’accumule et classé comme cancérigène potentiel. Pour José Cambou pilote du réseau Santé environnement : « Les effets sanitaires dus aux produits cancérigènes peuvent mettre plus de dix ans pour se faire jour, comme dans le cas bananeraie_3.jpgdes expositions à l’amiante.». Or du fait de sa diffusion dans le milieu, comme polluant organique persistant (POP), et en particulier dans les cours d’eau et les nappes phréatiques, le chlordécone a vraisemblablement atteint l’ensemble des populations mises en contact.

    L’avenir de l’agriculture hypothéqué
    Les ravages du chlordécone ont été identifiés en 2009. L’OPCEST (1) dressait un tableau sombre dans un rapport peu suspect « d’écologisme » : « à la Martinique et en Guadeloupe, respectivement 19% et 15% des surfaces agricoles utiles sont contaminées, et 8% et 9% très contaminés, c’est-à-dire avec une concentration supérieure à 1milligramme par kilo. Elle correspond à la valeur-seuil au-dessus de laquelle la contamination des végétaux est trop importante pour permettre des cultures, notamment des légumes racines ». Le scandale est donc tout à la fois écologique et sanitaire.

    FNE : partout où la nature et les hommes ont besoin de nous
    Pour Bruno Genty, président de la fédération France Nature Environnement : « FNE, avec ses associations ultramarines membres sera très vigilante. Si une prévalence forte de cancers apparaissait dans les Antilles françaises et qu’elle était imputée à l’usage prolongé du chlordécone, FNE et ses associations pourront agir en justice pour atteinte à la nature et en soutien des victimes éventuelles. »

  • Le 4 septembre à Vouziers : appel de la LDH

    L'An Vert vous a déjà informé de la journée du 4 septembre en faveur des valeurs de la république.

    pilori-216x216.gif
    Pour signer en ligne, cliquer sur l'image



    La section de Vouziers de la Ligue des Droits de l'Homme vient de prendre une initiative pour se joindre à l'appel national. Vous en trouverez le texte ci-dessous.

    Le groupe Ecologie-Solidarité de Vouziers, qui édite l'An Vert soutient pleinement cette action et vous invite donc à vous rendre derrière la Mairie (parc Beluriez) le samedi 04 septembre, pour y signer la pétition qui sera remise en Sous-préfecture.

     

     

    logo-ldh.jpg

     

     

    Face à la xénophobie et à la politique du pilori : liberté, égalité, fraternité


    Si la lutte contre la délinquance, la conduite d’une politique assurant la meilleure sécurité possible  de tous les citoyens sont légitimes, elles doivent être conduites en respectant les principes fondamentaux de notre République laïque, démocratique et sociale.

    Les récents discours prononcés au plus haut niveau de l’Etat, la médiatisation volontaire d’actions de stigmatisation , de rejets de groupe sociaux entiers, des Roms aux gens du voyage menacent la cohésion de la société toute entière. Il s’agit non plus d’ouvrir un débat légitime en démocratie sur la manière d’assurer la sûreté  républicaine mais bien d’une volonté de désigner comme à priori dangereuses  des millions de personnes à raison de leur origine ou de leur situation sociale.

    Aucun responsable politique n’a reçu mandat de violer les principes les plus élémentaires sur lesquels la République s’est construite.


    Relayant l’appel national lancé par une quarantaine d’organisations associatives, syndicales et politiques diverses  toutes attachées aux principes fondamentaux de notre République et se référant à l’article 1er de la constitution qui « assure l’égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d’origine, de race ou de religion », la section locale de la Ligue des Droits de l’homme vous invite :

    *à venir signer la pétition nationale « Non à la politique du pilori » au point signature ldh.jpginstallé le samedi 4 septembre à partir de 10 heures dans le parc Béluriez, à Vouziers

    *à faire partie de la délégation qui, à 11h30, au départ du parc Béluriez , se rendra à la Sous-préfecture, rue Gambetta pour y déposer le texte de la pétition et les signatures recueillies.


    A l’occasion du 140ème anniversaire de la République, vous exprimerez ainsi votre opposition aux stratégies de stigmatisation, de discrimination, à toute politique de la peur ou de la haine, à toute démarche qui s’inscrit dans une logique de désintégration sociale porteuse de graves dangers, qui crée des distinctions entre les habitants de ce pays et désigne des boucs émissaires .

    Nous comptons sur votre engagement !

  • Professions libérales : 500 millions d'impôts en moins.

    Sarkozy ne compte plus tellement de supporters capables de le soutenir aux prochaines élections.

     

    C'est une bonne raison pour essayer d'en garder quelques uns dans les milieux socio-économiques qui lui sont le plus favorables.

    Ainsi pour les personnes âgées, le thème de l'insécurité est toujours bon à agiter, même si l'ex-ministre de l'intérieur ne peut présenter que des résultats bien médiocres en ce domaine. Il est vrai qu'il ne s'attaque jamais aux causes ; il est pourtant certain que l'exclusion dont est victime toute une partie de la population ne peut que favoriser la marginalité et la délinquance.

     

    Il espère aussi pouvoir compter sur les professions libérales (médecins, pharmaciens, notaires, avocats, ...) qui constituent traditionnellement un réservoir de votes pour la droite.

    Pour ces personnes, l'argument du cadeau fiscal a du apparaître pertinent à notre président. Il vient de renoncer avec son gouvernement à une rentée fiscale de 500 millions. (voir Les Echos)

    bl_111224536_px_501__w_lanouvellerepublique_.jpgIl faut savoir que lors de la réforme de la taxe professionnelle, il a été décidé de ne plus la faire reposer que sur la valeur ajoutée et la valeur locative liées à leur activité.

    Pour les professions libérales, ces deux postes sont très faibles, il était donc prévu de les taxer sur leurs recettes. Mais le Conseil Constitutionnel a censuré cette disposition au nom de l'égalité entre toutes les entreprises.

    Le gouvernement n'envisage pas de revoir sa copie, et on obtient donc une belle réduction d'impôt pour ces professions.

    Par la politique fiscale, on peut juger objectivement les choix politiques d'une équipe : bouclier fiscal, réforme de la taxe professionnelle, abandon de la taxe carbone, ... voici des mesures qui donnent une image très réaliste de l'équipe Sarkozy Fillon.

  • Le conseil de l'Europe condamne le racisme de la France

    Les récentes prises de position et décisions des autorités françaises sur les étrangers et les Roms sont l'objet de condamnations multiples.


    Les réactions viennent de milieux très divers, certains internes à la majorité présidentielle (Juppé, Raffarin). Il n'est pas possible pour le gouvernement et pour l'UMP de crier au complot des forces d'opposition.

    De plus des autorités morales internationales réagissent également, pour certaines cette forme de communication est assez exceptionnelle.

     

    Voici un communiqué de l'organisme chargé des droits de l'Homme auprès du conseil de l'Europe

    La Commission européenne contre le racisme et l’intolérance (ECRI), organe indépendant dedefault_fr-Racism-racial-racist-2.jpg protection des droits de l'homme du Conseil de l'Europe, est chargée du suivi des problèmes de racisme et d’intolérance ; elle élabore des rapports et adresse des recommandations aux Etats membres dans ce domaine.

     

     

    Strasbourg, 24.08.2010 - La Commission européenne contre le racisme et l’intolérance (l’ECRI) est profondément préoccupée par le traitement dont font actuellement l’objet les Roms migrants en France.

    Dans un rapport publié en juin 2010, l’ECRI a recommandé aux autorités françaises de combattre les attitudes racistes et l’hostilité de la population majoritaire vis-à-vis de cette communauté. Ces dernières semaines, des déclarations politiques de responsables de haut rang ainsi que des actions menées par le Gouvernement ont stigmatisé les Roms migrants. Ceux-ci sont présentés collectivement comme auteurs d’infractions pénales et sont en particulier caractérisés comme seuls responsables d’abus de la réglementation européenne en matière de liberté de circulation. L’ECRI ne peut qu’exprimer sa déception face à cette évolution particulièrement négative.

     

    En 2005 l’ECRI avait déjà recommandé aux autorités françaises de respecter les droits sociaux des Roms migrants en matière de logement, de santé et d’accès à l’éducation. En 2010 encore, beaucoup de ces personnes vivent dans des conditions déplorables dans des campements très sommaires. A supposer même que les normes pertinentes en matière de droits de l’homme soient respectées, une politique fondée sur des expulsions forcées et des mesures « incitant » à quitter la France ne peut fournir une réponse durable.

     

    Alors même que la France peut, en conformité avec ses obligations internationales, imposer des contrôles en matière d’immigration, l’ECRI tient à souligner que les ressortissants de l’Union européenne ont le droit de séjourner pendant un certain temps sur le territoire français et d’y retourner. Dans ces circonstances, la France devrait chercher des solutions durables, en coopération avec des Etats et institutions partenaires.

     

    roms.jpgDe manière générale, l’ECRI considère que l’antitsiganisme, qui constitue une forme particulière du racisme, devrait être combattu de manière efficace dans tous les pays européens. Afin de lutter contre la marginalisation des Roms et l’image négative qui y est inévitablement associée, la mise en place de programmes disposant de suffisamment de ressources et capables d’atteindre les véritables groupes cibles est indispensable. Des politiques gouvernementales aussi bien que des propositions de loi qui ont pour base la discrimination fondée sur l’origine ethnique sont inadmissibles et vont à l’encontre des obligations juridiques qui pèsent sur l’ensemble des Etats membres du Conseil de l’Europe

  • Appel Citoyen : Signez l’appel en ligne !

     

     

    Vous pouvez signer cet appel en ligne.


    Pour vous joindre à cet appel, allez à l'adresse suivante: http://nonalapolitiquedupilori.org/

     

    Les plus hautes autorités de l’Etat ont fait le choix de jeter à la vindicte publique des catégories entières de population : Gens du voyage accusés comme les étrangers d’être des fauteurs de troubles, Français d’origine étrangère sur lesquels pèserait la menace d’être déchus de leur nationalité, parents d’enfants délinquants, etc. Voici que le président de la République accrédite aussi les vieux mensonges d’une immigration coûteuse et assimilée à la délinquance, et offre ainsi à la stigmatisation des millions de personnes en raison de leur origine ou de leur situation sociale.

    Ce qui est à l’œuvre dans cette démarche ne s’inscrit pas dans le débat légitime, dans une démocratie, sur la manière d’assurer la sûreté républicaine. Le nécessaire respect de l’ordre public n’a pas à être utilisé pour créer des distinctions entre les habitants de ce pays et désigner des boucs émissaires. Ni pour instituer des peines de prison automatiques, contraires aux principes fondamentaux du droit pénal, à l’indépendance de la justice et à l’individualisation des peines.

     

    La Constitution de la France, République laïque, démocratique et sociale, assure « l’égalité devant la loi 5113_vignette_liberte_egalite_fraternite_OK.jpgde tous les citoyens sans distinction d’origine, de race ou de religion ».

    Nul, pas plus les élus de la nation que quiconque, n’a le droit de fouler au pied la Constitution et les principes les plus fondamentaux de la République.

    Notre conscience nous interdit de nous taire et de laisser faire ce qui conduit à mettre en péril la paix civile.

     

    Nous appelons à une manifestation le samedi 4 septembre 2010, place de la République à Paris, à 14h00, et partout en France, afin de fêter le 140e anniversaire d’une République que nous voulons plus que jamais, libre, égale et fraternelle.