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L'AN VERT de Vouziers : écologie et solidarité. - Page 572

  • L'Education Nationale dans les Ardennes : du discours à la réalité.

    Le syndicat enseignant FSU vient d'envoyer une "lettre au Ministre sur la situation de la filière littéraire Givet Revin et  du réseau  des collèges ardennais"

    Le syndicat annonce dans ce courrier avoir pris connaissance récemment du rapport de  deux inspecteurs généraux sur la « situation de la filière littéraire dans les lycées Vauban de Givet et Jean Moulin de Revin et du réseau des collèges des Ardennes ». Les Ardennais et en particulier les lecteurs de l'An Vert savent que cette question a soulevé beaucoup inquiétude et a suscité de nombreux débats dans le courant de la dernière année scolaire. En juillet 2013, une réunion avec des représentants directs du cabinet du ministre avait acté l'existence de problèmes sur le terrain et avait préconisé une méthode pour en venir à bout.

    Pour la partie concernant Givet et Bazeilles, voir l'intégralité du texte par ce lien.

    Les représentants syndicaux rappellent qu'il était convenu qu' « un groupe de travail sur la carte de l’ensemble des collèges ardennais, réunissant les collectivités territoriales et les communes compétentes, les organisations syndicales d’enseignants et les fédérations de parents d’élèves » (cf. votre courrier du 5 juillet 2013…) doit être installé…,  que « cette année 2013-2014 doit pouvoir être mise à profit pour poser les bases d’une nouvelle approche de la question de l’ensemble du réseau des collèges ardennais, en tirant les leçons de l’histoire récente, en tenant compte de la dimension politique et sociale du dossier, en faisant partager une ambition collective pour l’avenir des jeunes de ce département » (cf. p.28 du rapport précité).

    Le syndicat dans son courrier s'étonne : Comment, en effet, les Conseils d’Administration des collèges multi sites Grandpré/Buzancy et Vouziers/Le Chesne ont-ils pu valider en février dernier le regroupement de tous les élèves, de toutes les classes et de tous les enseignements sur un seul des deux sites dès la rentrée 2014 alors que le « travail de réflexion et d’échanges dans les bassins avec l’ensemble des acteurs de terrain » n’a pas encore débuté (...) Comment peut-il déclarer qu’« il est nécessaire de prendre le temps pour pacifier les échanges », présenter au CDEN du jeudi 7 novembre 2013 un « calendrier de programmation » sur trois ans et attribuer au collège Vouziers/Le Chesne une DHG tellement réduite qu’elle oblige au regroupement évoqué ci-dessus dès la rentrée prochaine (sauf à avoir des classes à effectifs très lourds, rendant ainsi les conditions d’études et d’apprentissages des élèves et les conditions de travail des enseignants impossibles…), sans même que les parents d’élèves, les élus n’aient été informés de cette évolution soudaine, sans même que les questions de transport des élèves, d’impact sur les personnels (enseignants et non enseignants), de reprise du site, plus largement d’aménagement de ce territoire rural n’aient été envisagées ?

    Le ministère et ses représentants locaux font comme si les décisions prises lors de la réunion de juillet 2013 étaient toujours d'actualité, alors qu'ils agissent concrètement en ignorant complétement le calendrier et la méthode choisis.

    La lettre du syndicat note à ce sujet : " Nous insistons donc fortement pour que la proposition, qui figure dans « une note du DASEN au Recteur de l’académie de Reims, communiquée à la mission, et datée du 14 octobre 2013 », de la création d’ « un groupe de travail, émanation du Conseil Départemental de l’Éducation Nationale, composé d’un ou de plusieurs représentants des acteurs concernés : conseil général, conseil régional, des principaux des collèges, des fédérations de parents, des représentants élus des personnels, des représentants des communes », toujours pas installé ce 14 mars 2014, soit 5 mois plus tard…, soit effective dans les meilleurs délais, avant la fin de cette année scolaire… À cet égard, la réponse faite lors du CTSD du 11 mars dernier aux représentants FSU des personnels de l’éventuelle constitution d’un « petit groupe spécifique départemental, sans dimension institutionnelle » a semblé bien vague et bien évasive…"

    Tous ces faits ne constituent pas des informations nouvelles, ils confirment que le ministère garde toujours deux fers au feu : un pour la concertation mais qui reste purement de l'ordre du discours, un pour l'action au service d'une politique de rigueur dont les résultats sont déjà visibles sur le terrain.

    Le syndicat termine son courrier par cette demande d'intervention : Avec les enseignants des établissements concernés, les parents d’élèves, les élèves, les élus, et toute la population qui se sent bien souvent malmenée voire maltraitée, qui voit trop souvent ses usines et ses entreprises fermer, ses services publics disparaître petit à petit, la précarité et la pauvreté augmenter, nous nous permettons de solliciter à nouveau votre intervention urgente pour que les projets évoqués ci-dessus et les décisions prises soient réexaminés avec la plus grande attention, voire suspendus, afin que puisse être menée une réelle concertation de l’ensemble des personnels, des usagers, de leurs représentants, des élus et des collectivités territoriales concernés par ces questions de restructuration du réseau des établissements, dans l’intérêt de tous.

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    Manifestation en mai 2013 (photo L'An Vert D R)

    Malgré le récent changement de ministre, il ne pas réaliste de croire que le ministère va corriger les "erreurs" des ses représentants dans le département. Les deux attitudes, celle de la concertation et celle du fait accompli ne sont que les deux faces d'une même politique. Leur apparente contradiction permet d'agir impunément, en faisant réapparaitre la face "concertation" devant toute tentative de critique.

    Le temps joue pour le ministère, et la fermeture annoncée des sites de Buzancy et de Le Chesne aura découragé suffisamment de personnes pour qu'il n'ait plus beaucoup à craindre  la réapparition d'une forte contestation sur le terrain.

  • Le droit international à la rescousse des baleines

    Communiqué de Greenpeace

    Lundi, la Cour de justice internationale de la Haye a rendu un arrêt très clair sur la chasse à la baleine japonaise dans l’océan austral : elle n’a rien de scientifique.
    En effet, comment tuer des centaines de baleines, les transformer en morceaux de viande congelée à bord d’un navire usine et ensuite les commercialiser au Japon peut-il être considéré comme une activité scientifique ?

    Pour comprendre cette aberration, il faut remonter un peu dans le temps. En 1986 un moratoire international sur la chasse commerciale à la baleine est adopté, mais le Japon va utiliser une faille dans les textes internationaux : le moratoire ne couvre pas la chasse à des fins scientifiques. Il suffisait donc tout simplement de rebaptiser une activité commerciale, à échelle industrielle, en programme scientifique et le tour était joué. Depuis cette date, tous les ans pendant l’été austral, la flotte japonaise harponnait des centaines de baleines.

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    Une décision historique : Il n’y a rien de scientifique dans cette activité.

    Aucun article ou publication scientifique digne de ce nom n’a jamais été publié et ce programme, très largement financé par les contribuables japonais, est du point de vue de la science totalement inutile.
    Cette chasse commerciale qui ne dit pas son nom appartient au passé, et les temps changent : aujourd’hui les japonais n’ont plus d’appétit pour cette viande. C’est donc non seulement une activité commerciale déguisée, mais aussi un non sens économique. Année après année les entrepôts frigorifiques se remplissent de centaines de tonnes de viande de baleine qui ne trouvent plus de débouchés commerciaux.

    Reprenant les arguments portés par de nombreuses organisations écologistes, comme Sea Shepherd ou Greenpeace ou même de gouvernements opposés à la chasse à la baleine, le gouvernement australien a demandé en 2010 à la Cour de justice internationale de statuer sur le sujet. Le 31 mars 2014 les juges de la Haye ont pris un arrêt historique : sans interdire la chasse scientifique, elle a reconnu l’illégalité des pratiques japonaises.. Le Japon doit donc mettre fin à ce programme, annuler toutes les licences et ne plus accorder aucune permission de tuer des baleines dans ce cadre.
    Cette décision ouvre enfin une voie vers la fin définitive de ce massacre industriel.

    Les baleines sont-elles sauvées ?

    Le gouvernement japonais a annoncé qu’il reconnaissait cette décision de justice. Mais le pays a déjà contourné le droit international une fois … il n’est à ce stade pas exclu qu’il tente de le bafouer à nouveau en place un nouveau programme sur des bases un peu plus scientifiques, ou qui du moins en aurait l’apparence. C’est pourquoi aujourd’hui, la vigilance reste de mise.

    Il faut enfin ranger la chasse commerciale à la baleine – quelles qu’en soient les justifications, scientifique ou autre – dans les placards de l’histoire. La disparition des principales espèces de baleines par la chasse n’a été évitée que grâce au moratoire adopté en 1986, à un moment ou cette économie était déjà en déclin. Il est aujourd’hui trop prématuré pour dire que toute chasse commerciale est dorénavant impossible et il est du devoir de la justice internationale mais aussi des organisations non gouvernementales de rester mobilisées, afin que la science ne soit pas à nouveau utilisée comme prétexte.

    Il reste des menaces bien présentes pour les baleines

    Enfin, n’oublions pas que ne s’estimant pas tenue par le moratoire international de 1986 auquel elles ont formellement objecté, la Norvège et l’Islande sont les deux seuls pays au monde à encore pratiquer la chasse commerciale à la baleine, Oslo et Reykjavik jugeant la population des espèces chassées suffisamment abondante.

    D’autres menaces pèsent aujourd’hui sur les baleines comme sur l’ensemble des écosystèmes marins : conséquences des dérèglements climatiques et acidification des océans, conséquences de la pollution, ou encore du développement des activités maritimes.
    L’arrêt définitif du programme japonais pourrait d’ailleurs avoir un autre effet salutaire : il permettrait de débloquer la situation au niveau de la Commission baleinière internationale, de mener une vraie collaboration scientifique avec le Japon, et d’adopter des mesures de protections face à ces nouvelles menaces.

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  • Manuel Valls quitte son ministère en laissant une circulaire pour renvoyer davantage de réfugiés.

    Communiqué

    d'Amnesty Internationalamnesty_logo.png

    en date du 01.04.2014

     

     

     

    La circulaire du ministre de l’Intérieur est claire : il faut éloigner davantage d’étrangers; y compris certains demandeurs d’asile avant la fin de leur procédure. Ce rappel aux préfets est conforme à la loi, mais celle-ci ne respecte ni le droit international ni le droit européen. Un problème qui met en danger plusieurs milliers de personnes chaque année.

    Extrait de la circulaire du 11 mars 2014  de Manuel Valls  aux préfets :

    Je vous invite donc à vous assurer que des Obligations de Quitter le Territoire Français soient  prises dès le refus opposé par l'Office français de protection des réfugiés et apatrides (OFPRA) en cas d'examen de la demande selon la procédure prioritaire
    »

    La circulaire est disponible à cette adresse

     

    Amnesty International France et l’ACAT-France avait demandé à Monsieur Valls,  avant qu'il ne quitte son ministère, d’abroger cette circulaire pour quatre raisons :

    1 - La loi française est défaillante et dangereuse pour les réfugiés.

    La loi française autorise le renvoi de certains demandeurs d’asile dès le rejet de leur demande par l’Office français de protection des réfugiés et apatrides.

    Même si ces personnes demandent à la Cour nationale du droit d’asile de réviser cette décision, les préfets peuvent les renvoyer dans leur pays.

    Or, sur la totalité des personnes réfugiées en France, près de la moitié le sont grâce à l’intervention de la Cour. Pourtant, la circulaire du ministre de l’Intérieur incite à mieux utiliser cette procédure accélérée et donc à renvoyer effectivement hors du territoire ces demandeurs d’asile.

    En 2013, plus de 13.200 personnes étaient concernées par cette procédure accélérée.

    Depuis plusieurs années, AI France et l’ACAT-France poursuive un plaidoyer inlassable pour que la France modifie sa législation et cesse de prendre le risque de renvoyer des personnes, avant la fin de leur procédure, dans des pays où elles pourraient être persécutées.

    2- Une mesure à contre-courant des engagements de François Hollande

    Cette consigne donnée aux préfets entre en contradiction flagrante avec les engagements pris par Françoise Hollande lorsqu’il était candidat à l’élection présidentielle. Ce dernier s’était engagé à reconnaître un recours suspensif pour tous les demandeurs d’asile.

    3- Une décision contraire aux règles européennes

    Le 2 février 2012, la France a été condamnée par la Cour européenne des droits de l’homme. Dans valls_toulouse_2012.jpgcette affaire, la Cour a jugé que le risque pour un demandeur d’asile d’être éloigné sans pouvoir bénéficier d’un « recours effectif » devant une juridiction, violait la Convention européenne des droits de l’homme.

    Plus clairement encore, un texte européen, adopté le 23 juin 2013, indique que « les Etats membres autorisent les demandeurs à rester sur leur territoire jusqu’à l’expiration du délai prévu pour l’exercice de leur droit à un recours effectif et, si ce droit a été exercé dans le délai prévu, dans l’attente de l’issue du recours ». Cette directive relative aux procédures d’asile doit d’ailleurs être transposée par la France.

    4- La réforme du droit d’asile : une occasion pour assainir la procédure d’asile

    A l’occasion des débats sur le projet de loi relatif à l’asile, dont la publication est prévue d’ici quelques semaines, AI France demandera aux parlementaires de renforcer la protection des réfugiés en France en modifiant sur ce point crucial du « droit au recours effectif » la législation française.

  • Rencontre-débat autour d'un film

     Sortir du Nucléaire 08

     présente

     “UN CLIMAT D'ESPOIR ”

     un film de Scott Ludlam et José Garcia

     

    Le dérèglement climatique est à présent reconnu comme un problème écologique majeur par la Sortir-du-nucleaire.jpgmajorité des scientifiques et des décideurs politiques. Mais l'industrie nucléaire mondiale tente d'accréditer le nucléaire comme une solution à cette crise climatique, quitte à prendre de sérieuses libertés avec les faits.

     

     

     

    Samedi 5 Avril à 17 h 30

     salle Guy Canon, Quartier Manchester

     à Charleville-Mézières

      A l’issue de la projection, un débat sera proposé.

     Entrée libre.

     Un pot sera offert à l'issue de la soirée.

    sortirdunucleaire08@orange.fr

     

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  • Une politique sanctionnée trois fois en une semaine.

    Les élections municipales de ce mois de mars constituent plus qu'une lourde défaite pour le part socialiste et François Hollande.

    Avec 150 villes de plus de 10.000 habitants  perdues, le désaveu est évident et massif. On a pu ainsi échapper aux traditionnels débats d'après vote au cours desquels tout le monde se considère comme gagnant.

    Mais le revers subi va bien au delà des pertes des villes naguère dirigées par la gauche. Le pouvoir dans le "bloc municipal", qui comprend les communes et les intercommunalités, va de plus en plus vers ces deuxièmes. Elles drainent des dotations en augmentation constante, au détriment des communes. Or dans beaucoup d'endroits, si la ville principale reste au PS, l'intercommunalité risque fort de lui échapper. Ce peut être le cas à Lyon et à Paris pour citer deux des villes les plus peuplées.

    Ensuite, ces pertes vont jouer automatiquement sur d'autre élections, en particulier les sénatoriales. Les sénateurs sont en effet élus par un collège de grands électeurs, où les conseillers municipaux ont un grand poids.

    Au niveau des députés, les élus socialistes viennent souvent du vivier des maires des grandes villes. Si ce vivier se tarit, il sera difficile pour le PS d’affronter des élections législatives en position de force.

    Si cette défaite est cinglante, elle aurait pu s'expliquer par la mise en place d'une politique dont les résultats justifient des sacrifices. Mais deux autres défaites ont encadré ce triste dimanche de mars.

    En premier lieu, la publication des chiffres du chômage, que nous avons reproduits dans notre note datée du 26 mars. Ils sont mauvais et presque deux ans après l'élection de Hollande, l'argument de l'héritage devient largement insuffisant. Beaucoup de Français jugent que la politique menée ne donne pas de résultat satisfaisant en ce domaine.

    valls.jpgLa troisième défaite est celle de la réduction des déficits publics. C'est sur la nécessité d'atteindre les 3% de déficit que le budget du pays est construit par l'équipe en place. Le gouvernement s'était donné un objectif intermédiaire de 4,1% pour 2013, il n'est pas réalisé. Ce sera 4,3 %, et ce décalage rend irréaliste le retour promis aux 3 % dans les deux ans à venir.

    Voici donc le PS face à une défaite d'une ampleur exceptionnelle, et avec des indicateurs socio-économiques qui restent désespérément négatifs. La réalité des chiffres ne permet pas de justifier les sacrifices demandés à l'ensemble des Français.

    Heureusement Manuel Valls arrive.

  • Installation du nouveau conseil municipal de Vouziers

    Elu la semaine dernière, le conseil municipal de Vouziers s'est réuni ce dimanche matin pour sa première séance.

    Cette réunion est importante, car elle voit se dérouler l'élection du Maire et de ses adjoints qui vont diriger la ville dans les six ans à venir. Elle reste malgré tout très formelle,  et aucune surprise n'était à attendre tant le mode de scrutin favorise une nette majorité pour la liste arrivée en tête.

    C'est Claude Ancelme qui a ouvert la séance, restant le premier magistrat de la ville tant que son successeur n'a pas été élu. Il a fait une brève déclaration dans laquelle il a rappelé les trois dossiers pour lesquels il s'est beaucoup investi : l'usine et le bâtiment d'AMI, l'EHPAD public et les travaux concernant les eaux usées.

    Il a déclaré ne rien regretter de son action et a ajouté qu'il avait entendu beaucoup de sectarisme et de mensonges lors de la campagne électorale. Il a été très applaudi par une partie du public présent, ses supporters ayant fait le déplacement en nombre notable dans la  grande salle de la Mairie.

    C'est ensuite que le doyen d'âge a mis en place l'élection du Maire à bulletins secrets. Yann Dugard, seul candidat, a été élu sans surprise avec toutes les voix de ses colistiers. Les élus de l'opposition ont réussi à amener un petit moment de détente, en votant pour Jean-Pierre Daumont, qui n’était pas candidat. Il ne pouvait d'ailleurs pas l'être n'étant pas élu au sein du conseil. Frédéric Courvoisier-Clément a annoncé avec le plus grand sérieux ces votes qui étaient manifestement des votes nuls. Mais comme personne n'a pas signalé le fait, il a pu le faire à cinq reprises. Ce vote montre que les élus de la nouvelle opposition n'ont pas perdu le sens de l'humour malgré leur défaite inattendue.

    Yann Dugard a ensuite reçu l'écharpe tricolore, et a pris la direction de la séance, une grande première pour lui.

    Il a pris la parole pour souligner l'importance de ce 30 mars, qu'il a qualifié d'événement majeur.

    Il a rappelé son engagement total, avec les services municipaux, avec le soutient de la population pour fédérer les forces en présence. Iol a déclaré qu'il serait le Maire de tous les Vouzinois, au plus près des citoyens

    Il a ajouté que toute son action  sera faite dans l'intérêt de tous, et a remercié l'équipe qui a travaillé avec lui.

    L'élection du Maire délégué de Blaise a vu se reproduire le petit gag du vote pour Jean-Pierre Daumont, avec également un vote pour P Cosson. Mais c'est Martine Baudart qui a été élue avec toutes les voix de la majorité.

    Le conseil a continué par l'élection des adjoints : seule la majorité a déposée une liste, et elle a bien entendu été élue. Seront donc adjoints : Patricia Lesueur, Claude Adam, Françoise Payen, Dominique Carpentier et Magali Roger.

    Après le vote des délégations permanentes au Maire, celui-ci a invité les présents à partager le verre de l'amitié.

    Voici quelques photos de ce conseil municipal :

    Vouziers

    Le futur ancien Maire lit sa déclaration sous le regard du futur nouveau Maire

    Vouziers

    Pas de deuxième tour à Vouziers, l'urne sert déjà pour "troisième" tour

    Vouziers

    Yann Dugard reçoit l'écharpe, insigne officiel de sa nouvelle fonction.

    Vouziers

    Le premier discours du nouveau Maire de Vouziers

    Vouziers

    Les nouveaux élus en charge de la ville

    Vouziers

    Pour la photo devant le monument aux morts et le dépôt de gerbe, seuls les élus de la majorité étaient présents.