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L'AN VERT de Vouziers : écologie et solidarité. - Page 525

  • La centrale de Chooz condamnée pour une pollution à l'acide sulfurique

    La centrale de Chooz, située très près de la frontière est surveillée par nos voisins belges, qui craignent des conséquences négatives de l'exploitation de l'installation  pour leur population.

    Voici un article repris de la Radio Télévision belge, daté du 21 janvier 2015.

    "Le Tribunal de police de Charleville-Mézières a condamné ce matin EDF pour une fuite d’acide sulfurique dans la Meuse, survenue le 2 juillet 2013. Environ 80 litres de produit corrosif ont été accidentellement déversé dans le fleuve. EDF estime qu’il n’y a pas eu de dégâts à l’environnement. Les associations environnementales taxent l’électricien de « délinquant environnemental récidiviste » !

    Récidiviste ? Oui, car la centrale de Chooz (voisine de la Province de Namur) avait déjà été condamnée en juillet 2014 pour une première fuite survenue en 2011, beaucoup plus importante celle-là. A l’époque, ce sont des milliers de litres d’acide sulfurique qui avaient été déversés accidentellement dans la Meuse. La fuite provenait du circuit de traitement antitartre dans la tour de refroidissement du réacteur n°1.

    Poursuivi une première fois devant le Tribunal de police de Charleville-Mézières, le propriétaire de la centrale, EDF, n’avait pas nié l’incident mais s’était défendu en affirmant que la fuite n’avait pas eu d’impact sur l’environnement. Le 30 juillet 2014, la justice française donnait néanmoins raison au réseau " Sortir du nucléaire ", à l’initiative des poursuites, en condamnant EDF à une amende pour imprudence et manque de transparence.

    Entretemps, une deuxième fuite s’était produite, le 2 juillet 2013, d’une ampleur moins importante. Ce sont environ 80 litres d’acide sulfurique cette fois qui s’étaient échappés dans la Meuse. La nouvelle fuite provenait probablement d’un joint mal positionné suite à une opération de maintenance. Selon l’Autorité de sûreté nucléaire française, EDF ne s’est pas donné les moyens pour surveiller cette intervention de maintenance.

    Toujours est-il que le tribunal de Charleville-Mézières a de nouveau condamné EDF à plusieurs milliers d’euros d’amende, ainsi qu’à des dommages et intérêts au bénéfice des associations environnementales parties au procès."

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    Photo CLAUDE PAUQUET - BELGAIMAGE

  • Abandon du projet initial de barrage de Sivens : mise en garde contre un 2ème passage en force

    Communiqué commun de la Confédération paysanne, de la FNE Midi-Pyrénées et du collectif sauvegarde de la zone humide du Testet

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    19.01.2015 Suite à la remise d'un deuxième rapport d'experts très critique sur le barrage de Sivens et à la procédure d'infraction européenne, la ministre chargée de l'Ecologie a annoncé vendredi 16 janvier 2015 l'abandon du projet initial. Nos organisations se félicitent de cette décision qui confirme la pertinence des analyses et des mobilisations menées par les opposants au barrage de Sivens.

    Le projet initial était bien largement surdimensionné (2 fois trop selon les experts, plus de 3 fois selon nos analyses), bénéficiant à peu d'agriculteurs (une vingtaine sur le parcours concerné à l'amont du Tescou), illégal au regard du droit de l'environnement et de la directive européenne sur l'eau et incompatible avec les financements européens FEADER. Si les pouvoirs publics avaient entendu nos alertes citoyennes qui, dès septembre 2013, demandaient le moratoire du projet et des expertises indépendantes, les drames humains, le saccage écologique du site et le gaspillage de l'argent public auraient pu être évités. C'est une leçon que les élus locaux doivent retenir pour concevoir l'avenir du projet.

    Préserver des moyens publics pour mettre en œuvre un projet de territoire

    Nous partageons la nécessité d'une intervention publique pour assurer l'avenir de fermes nombreuses sur le bassin du Tescou mais considérons qu'un barrage destiné à une vingtaine d'irrigants n'est pas la solution la plus efficace. Nos organisations ont donc soutenu la proposition de la Ministre de définir un projet de territoire dont l'accès à l'eau n'est qu'un des moyens de soutenir l'agriculture. Renforcer les filières locales, développer l'agro-écologie (agro-foresterie, sols vivants ayant une meilleure rétention d'eau) et l'agriculture biologique, permettre de nouvelles installations font partie des actions incontournables qui vont nécessiter un appui public à travers des moyens humains et financiers. Comme le préconisent les experts, « il faut poursuivre au plan local l'écriture du projet de territoire » qui repose « sur des productions à forte valeur ajoutée et génératrices d'emploi local, et sur le renforcement des circuits de proximité ». Dans la note de 15 pages envoyée à la Ministre le 16/01/15, nos propositions sont détaillées.

    Un accès à l'eau qui oublie les agriculteurs les plus en difficulté

    La vingtaine d'irrigants installés dans la vallée ne sont pas ceux qui nécessitent le plus un appui public visant à maintenir de nombreuses fermes sur le bassin. Ce sont les agriculteurs installés sur les coteaux et les plateaux, plutôt difficiles à valoriser, qui font face à de vrais problèmes de survie. Or, faute de temps, les experts n'ont pu étudier leurs besoins en eau. Le projet de territoire devra donc impérativement s'adresser à ces agriculteurs. Il prendra ainsi véritablement une portée d'intérêt général qui faisait défaut au projet initial. Les expertsse sont donc concentrés sur le volume de substitution pour l'irrigation de l'amont de la vallée. Ce volume fait également débat, les experts proposant 448 000 m3 soit une augmentation de 50% comparé aux prélèvements moyens des années  2009 à 2013 (294 000 m3). Ceci est contradictoire avec leur volonté affichée d'inciter les agriculteurs à l'économie de la ressource en eau. Pour tenir compte des effets du changement climatique sur le bassin Adour-Garonne, nos organisations préconisent un volume de substitution de 330 000 m3.

    Un soutien d'étiage qui sert d'alibi vert

    Les experts ont étudié les pollutions et les débits naturels qui servaient jusqu'alors de justification au soutien d'étiage. Ils constatent que ni le niveau des rejets actuels dans le Tescou ni la vie aquatique ne justifient un soutien d'étiage. Il est  donc incompréhensible qu'ils recommandent un soutien d'étiage de 180 000 m3 « pour la dilution des rejets rencontrés à partir de Salvagnac » alors qu'ils soulignent par ailleurs qu' « au vu des faibles rendements du traitement de certaines stations d'épuration [que] des améliorations sont possibles à peu de frais ». Ce soutien d'étiage superflu mais coûteux et anti-écologique apparaît alors comme un alibi vert nécessaire à l'obtention de subventions publiques. En effet, sans soutien d'étiage, l'investissement ne peut être financé à 100% par les fonds publics mais les irrigants bénéficiaires ne semblent pas prêts à investir pour avoir des volumes sécurisés. Concernant le prix du m3 facturé, les experts déduisent de leur consultation des irrigants que « l'idée de devoir payer l'eau reste peu partagée »…

    Priorité à l'optimisation des réserves d'eau existantes sous-utilisées

    Les experts ont identifié que plus de 2 300 000 m3 stockés dans des retenues collinaires privées n'étaient pas utilisés en moyenne chaque année. A l'amont du Tescou, ils ont seulement eu le temps d'identifier 7 retenues et d'estimer un potentiel de 100 000 à 200 000 m3 mobilisables à court terme. Les éléments dont nous disposons indiquent un potentiel de l'ordre de 400 000 à 500 000 m3 à terme. Pour nos organisations, et en cohérence avec le SDAGE Adour-Garonne, il est donc capital de maximiser le volume de substitution venant des retenues collinaires existantes, et de le pérenniser. Cette solution est la plus rapide (dès la saison d'irrigation 2015), la moins chère et la moins impactante pour l'environnement.

    L'urgence de restaurer la zone humide et d'approfondir les études

    Ce n'est que si les études complémentaires concluent de manière objective que l'existant sous-utilisé et les pratiques économes en eau ne sont pas suffisants qu'il faudra envisager un nouvel ouvrage. Il est prématuré de se prononcer. Nous mettons en garde le Conseil Général du Tarn de suivre ceux qui l'ont poussé à faire de mauvais choix jusqu'à présent et à tenter ainsi de vouloir imposer à nouveau un projet polémique. Afin d'éviter une nouvelle crise sur le territoire, tous les acteurs doivent être associés et les choix doivent être réalisés sur la base d'analyses rationnelles et pour servir l'intérêt général.

    Lors de la prochaine session de l'assemblée départementale, les élus ne doivent pas choisir entre les deux options soutenues par la Ministre mais bien décider de mener des études plus approfondies comme le recommandent d'ailleurs les experts. Dans notre note à la Ministre, nous recommandons plusieurs études qui éclaireront la commission locale de l'eau (CLE) qui va être mise en place par l'Etat pour élaborer un schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) du Tescou.

    Aucun scénario de travaux n'étant envisagé là où le terrassement actuel menace la survie de la zone humide, une réhabilitation de cette zone doit avoir lieu avant le printemps. Nous demandons qu'un comité technique multi-acteurs soit rapidement mis en place.

    Appel à l'apaisement et au débat public

    Alors qu'à travers des achats d'eau prélevée dans les réserves sous-utilisées, d'importants volumes peuvent être sécurisés dès 2015, soit un an plus tôt que le projet initial de Sivens, nos organisations appellent les partisans du barrage de Sivens à cesser toute menace ou agressions matérielles et physiques contre les défenseurs de la zone humide du Testet. Qu'ils occupent ou non le site du chantier de Sivens, les opposants ont montré la légitimité de leurs actions contre un projet désormais condamné par les autorités nationales et européennes. Nous appelons tous les acteurs à favoriser l'apaisement, le débat public et, ainsi, le retour à la sérénité sur le territoire.

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  • Finances de la ville de Vouziers : audit, oh désespoir !

    Ce n'est franchement un vent d'optimisme qui a soufflé ce soir lors de la présentation de l'audit financier de la ville de Vouziers.

    Si on s'attache à la conclusion de la note de synthèse distribuée aux participants, on retiendra : "la réalisation d'investissements nouveaux à partir de 2013/2014 semble difficile"

    C'est Frédéric Delamarre, expert-comptable spécialiste des collectivités locales ( et maire de Liart), qui a réalisé cet audit et qui l'a présenté aux Vouzinois. Une petite centaine de personnes étaient présentes dans la salle, en comptant les élus actuels du Conseil municipal et les candidats et partisans de la liste battue aux dernières élections. Ceux-ci étaient venus assez nombreux à cette réunion, où devait donc être présenté l'audit financier demandé par la nouvelle équipe peu de temps après son élection.

    D'entrée de jeu Yann Dugard précisait qu'il s'agissait d'une information sur la situation actuelle, mais sans procès d'intention. Pour lui, on pouvait ainsi faire un état des lieux permettant  de se projeter dans les années à venir.

    Frédéric Delamarre a donc présenté son travail, qui actualise l'audit qu'il avait réalisé en 2011 pour la ville.

    Il a rappelé les 4 indicateurs importants, qui permettent de juger l'état des finances d'une collectivité :

    -L'épargne brute , c'est-à-dire la différence entre les recettes réelles de fonctionnement et les dépenses réelles de fonctionnement (hors recettes exceptionnelles)

    -l'annuité de l'emprunt, qui doit être remboursée par l'épargne brute.

    -l'épargne nette qui déduit de l'épargne brute le remboursement du capital de la dette.

    -le fond de roulement qui constitue le "bas de laine" de la collectivité pour ses payements courants.

    L'audit montre une baisse de l’épargne brute et de l'épargne nette depuis 2011, malgré une baisse de l'annuité des emprunts et la vente d'actifs.

    Un emprunt de 1 million d'euros a été fait en 2012 pour permettre de maintenir un fond de roulement suffisant dans les 3 années suivantes. Ce recours à l'emprunt ne pourra être renouvelé, et il est donc nécessaire de prendre des mesures pour redresser la situation :  augmenter l'épargne brute, diminuer les investissements.

    Pour F. Delamarre, c'est là le défit pour l'équipe municipale en place : restructurer l'épargne pour pouvoir à nouveau investir.

    Cette présentation faite, un débat s'est ouvert, principalement alimenté par des interrogations d'élus de la précédente équipe municipale, à savoir Françoise Cappelle (ancienne adjointe chargée des finances) et Frédéric Courvoisier-Clément (actuel porte-parole de la minorité municipale).

    Ce débat a tourné principalement autour de deux questions :

    Qu'apporte ce nouvel audit par rapport à celui de 2011 ?

    Quels choix politiques la majorité municipale va-t-elle tirer de ses conclusions ?

    Sur le premier point, les élus de l'ancienne équipe ont insisté sur le fait que les chiffres donnés ce soir ne faisaient que reprendre et confirmer ceux de l’étude de 2011, F Courvoisier-Clément  se posant la question de l'utilité d'une telle réunion, puisque avant même l'élection de  mars 2014 les tendances étaient connues. Le Maire a répondu que tous les Vouzinois ne connaissaient pas ces chiffres, et qu'il était important d'informer la population de la réalité des finances communales.

    F. Courvoisier-Clément a maintenu son point de vue, en déclarant qu'il n'était pas convenable de ne pas dire aujourd'hui ce qui va être fait dans les années à venir. Il a insisté sur le fait que le débat sur les perspectives devait avoir lieu avec tous les élus.

    Françoise Cappelle est à nouveau revenu sur le fait que les conclusions de l'audit avaient été présentées en Conseil municipal, et que les décisions qui en découlaient (emprunt de 1 million) avaient été votées par le conseil précédent. Elle en a conclu que les candidats en mars 2014  devaient connaitre la situation.

    Elle a demandé la communication des résultats de 2014, qui semblent plutôt rassurants : le résultat positif cumulé (fonctionnement et investissement) atteindrait plus de 1,6 million d'euros.

    Frédéric Courvoisier-Clément a repris la parole pour insister sur l'importance de travailler ensemble, en particulier pour le débat d'orientations budgétaires qui doit se dérouler prochainement.

    Le Maire n'a manifestement pas voulu saisir la perche tendue, et a mis fin à la séance sans lui répondre, en signalant qu'il avait bien pris note des remarques faites et en remerciant les personnes qui avaient assisté à cette présentation.

    Cette soirée fut un peu un dialogue de sourds entre la majorité et l'opposition municipale, les habitants "de base" n'ayant pratiquement pas pris la parole de la soirée.

    Le Maire et la majorité avaient la ferme intention de limiter la soirée à une simple présentation de l'audit. L’information, même redondante, reste toujours utile. Mais en n'allant pas au-delà, la présentation de ce soir a ouvert des possibilités de critiques à l'opposition, dont le questionnement a semblé mettre  parfois en difficulté le Maire actuel :

    -Yann Dugard et son équipe découvre-t-il seulement aujourd'hui cette situation, décrite publiquement depuis 2011 ?

    -Quelles méthodes et quelles perspectives envisagent-ils pour résoudre au mieux le problème posé ?

    Il faut remarquer que, si des investissements doivent faire l'objet d'un report de deux ou trois ans, la mise à disposition des équipements correspondants se fera dans quatre à cinq années. Ce qui parait bien tardif pour relancer le dynamisme local.

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  • Nouveau report du projet de loi sur l’adaptation de la société au vieillissement : çà suffit !

    La CGT et son Union confédérale des retraités (UCR-CGT) dénoncent le énième report du projet de loi sur l’adaptation de la société au vieillissement appris par hasard. (article repris du blog de la CGT du CG 08)

    Aux dernières nouvelles, cette loi devrait maintenant s’appliquer seulement en 2016.

    Nous n’oublions pas que ce fut une promesse de campagne du candidat Sarkozy. La réforme de la dépendance est abandonnée en 2012.

    Promesse de campagne du candidat Hollande, la loi est adoptée à l’Assemblée nationale, mais le Premier ministre annonce que cette loi ne sera mise en œuvre qu’au début 2016.

    Ne peut-on craindre que cela sera la prochaine promesse d’un futur candidat en 2017 lors des prochaines élections présidentielles ?

    Le gouvernement déclare que « l’adaptation de la société au vieillissement répond à une demande forte des Français et à un besoin d’anticiper les conséquences du vieillissement de la population sur l’ensemble de la vie sociale et des politiques publiques ». Nous approuvons. Le report une nouvelle fois de la loi n’est pas acceptable !

    Alors qu’un très grand nombre de Français ont des craintes sur leur capacité à financer la perte d’autonomie, il est urgent de mettre en place une loi qui, enfin, permettra d’anticiper en repérant et combattant les facteurs de risque de la perte d’autonomie, d’adapter toutes les politiques publiques au vieillissement, en particulier celles du logement, de l’urbanisme et des transports, et accompagner en relevant les plafonds de l’allocation personnalisée d’autonomie à domicile entre autre…

    Nous nous inquiétions du manque de moyens pour les financements, maintenant nous voulons dire notre inquiétude sur le nouveau report de la loi. Nous ne pouvons accepter une loi que tout le monde estime urgente et nécessaire. Rien ne justifie ce report. Les personnes âgées concernées, les aidants, les associations d’aide à la personne ne peuvent encore attendre !

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  • Les Briquenay'sbires pour le meilleur

    Si la culture est le plus souvent citadine, Briquenay démontre une fois de plus qu'elle peut aussi être rurale.

    Dans ce petit village de l'Argonne, on pratique surtout la polyculture. Pas étonnant donc que la prestation de ce jour, au centre Les Tourelles de Vouziers, ait mêlé musique et peinture. Le plasticien invité avait écrit dans son texte de présentation "de la spontanéité peut naître une vérité claire, une vérité limpide, non feinte". Cette même vérité jaillissait de la musique des Briquenay'sbires, propulsée par des rythmes qui semblaient spontanés et par des textes d'une portée limpide.

    Les Briquenay'sbires jouent un blues villageois qui n'a pas honte de son terroir, tout en s’inspirant des grands classiques, pour la musique aussi bien que pour les paroles. Il ne s'agit pas de caricature, même si l'humour est présent, mais d'une réappropriation rurale et argonnaise de la culture afro-américaine. Le groupe s'est bien étoffé depuis ses débuts, et à voir la salle ultra-bondée, on constate que son public a grandi au moins aussi rapidement que lui.

    Les  derniers spectateurs arrivés ont dû occuper l'escalier, et un certain nombre est même resté dans la Concert Expo Tourelles 01.2015 031.jpgsalle située en dessous. C'est là qu'est installée l'exposition de Thomas Witte, qui constituait le deuxième temps fort de cet après-midi. Le bassiste s'est donc retrouvé plasticien pour ce vernissage, démontrant sans contexte qu'il possède plus d'une corde artistique à son arc. Dessins, peintures et sculptures étaient répartis dans la salle d'exposition des Tourelles, et ils y resteront jusqu'au 31 janvier.

    Le travail de l'artiste a manifestement été fort apprécié par les personnes présentes. Les remarques entendues allaient toutes dans ce sens, ainsi que les écrits couchés sur le livre d'or. Après une présentation de Sylvain Machinet, le président de Tourelles, Thomas Witte a prononcé quelques mots en remerciant tous ceux qui l'ont aidé à réaliser cette exposition. Quant au sens de son travail, il est clairement exprimé dans le texte qu'il avait écrit en vue de ce vernissage.

    Voici en illustration (malheureusement pas sonore) quelques clichés de ce moment très convivial et parfaitement réussi.

     

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    Les Briquenay'sbires en action

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    Un artiste qui joue aussi de la scie musicale à ses heures perdues.

    briquenay,briquenay'sbires,vouziers,musique,peinture,thomas witte

    Tourmenté, peut-être, mais lumineux.

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    Un sourire vivant, fixé à jamais.

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    Si des explications se trouvaient nécessaires.

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    Thomas Witte, un nom à retenir.

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    L'artiste devant une des ses œuvres.

  • "Programmer la construction d’une nouvelle génération de réacteurs" : le Réseau "Sortir du nucléaire" dénonce les propos inacceptables de Ségolène Royal

    Le Réseau "Sortir du nucléaire" dénonce la prise de position de Ségolène Royal pour sauver une filière en déroute et demande à être reçu par la ministre.

    Après avoir repoussé la fermeture de Fessenheim, laissé planer un flou artistique sur la réalité de la réduction de la part du nucléaire et la fermeture effective de réacteurs, Ségolène Royal vient de dévoiler l’ambition du gouvernement de prévoir la construction de nouveaux réacteurs nucléaires. Il est inacceptable qu’une ministre de l’écologie, membre d’un gouvernement élu sur une promesse de réduction de la part du nucléaire, propose de prolonger de plusieurs décennies l’impasse nucléaire pour la France.

    fde3dd3413a8e9e5dc35cf3bb1b34371.jpgPar quoi Ségolène Royal compte-t-elle d’ailleurs remplacer les réacteurs existants, alors que l’EPR apporte chaque jour une démonstration de fiasco économique et industriel ? Propose-t-elle de parier sur une hypothétique génération de nouveaux réacteurs qui n’existe que sur le papier ?

    Ségolène Royal taxe également d’"idéologique" la mise en place d’un âge limite pour les réacteurs. En s’asseyant sur les limites physiques des centrales (annoncées pour un fonctionnement de 30 ans à pleine puissance) et sur les mises en garde de l’Autorité de Sûreté Nucléaire elle-même, qui répète que "la prolongation au-delà de 40 ans n’est nullement acquise", c’est Ségolène Royal elle-même qui fait preuve d’un positionnement idéologique : celle de la défense envers et contre tout d’une industrie dangereuse et au bord de la banqueroute.

    Alors que le nucléaire est en déclin partout dans le monde, étranglé par ses coûts et des risques trop élevés (Voir analyse de Mycle Schneider, rédacteur du World Nuclear Industry Status Report), que le problème des déchets radioactifs reste mondialement insoluble et que l’urgence climatique impose de donner la priorité aux économies d’énergie et aux énergies renouvelables, les propos de Ségolène Royal ne sont pas seulement dangereux : ils représentent un contresens total, qui laisse douter de la capacité de la France à accueillir une conférence mondiale sur le climat.

    Le Réseau "Sortir du nucléaire" demande à être reçu par Ségolène Royal afin de lui réaffirmer l’urgence d’une sortie complète du nucléaire et d’une limitation à 30 ans de la durée de fonctionnement des réacteurs et obtenir des explications sur ces propos inacceptables.