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L'AN VERT de Vouziers : écologie et solidarité. - Page 388

  • Déclaration unitaire : Défendons tous les services publics ! Solidarité avec les cheminots et les cheminotes !

    Une réunion unitaire s’est tenue dans les locaux du NPA la semaine dernière. Elle a aboutit à un appel unitaire large, d’une grande partie des organisations politique du mouvement ouvrier, en soutien aux mobilisations à la SNCF et dans les services publics. Une conférence de presse se tiendra également jeudi.

    Voilà des années que les gouvernements successifs ont fait le choix de la privatisation des transports contre le climat, l'égalité et le social : sous-investissent dans le rail et  investissement massif  vers autoroutes et autocars, privatisés qui favorisent notamment l’explosion du trafic de marchandises par poids lourds.

    Depuis 1997 et la création de RFF, la SNCF est toujours plus segmentée, pour casser le corps social cheminot et poursuivre les privatisations préconisées par les « directives » européennes. Aujourd’hui Macron pousse au bout la logique, de l’éclatement de la SNCF. Partout en Europe, les recettes qu’il veut appliquer produisent la disparition de  lignes, l’explosion des prix, la vétusté des installations et des trains, la disparition du fret. C'est toute la population qui paie triplement l'addition : financièrement, par l'inégalité territoriale induite et par sa santé altérée par la pollution générée.

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  • Le printemps 2018 s'annonce silencieux dans les campagnes françaises

    Communiqué du Museum d'Histoire Naturelle le 20.03.2018

    Deux nouvelles études démontrent que les oiseaux des campagnes françaises disparaissent à une vitesse vertigineuse.

    Les derniers résultats de deux études de suivi des oiseaux, l'une menée à une échelle nationale, l'autre plus localement, viennent de sortir. Les chercheurs du Muséum national d’Histoire naturelle et du CNRS arrivent au même constat : les oiseaux des campagnes françaises disparaissent à une vitesse vertigineuse. En moyenne, leurs populations se sont réduites d’un tiers en 15 ans. Au vu de l'accélération des pertes ces deux dernières années, cette tendance est loin de s'infléchir…

    Grâce à des ornithologues amateurs et professionnels qui identifient et comptent les oiseaux sur tout le territoire métropolitain, le STOC (Suivi Temporel des Oiseaux Communs, un programme de sciences participatives porté par le Muséum national d’Histoire naturelle au sein du CESCO1), produit des indicateurs annuels sur l'abondance des espèces dans différents habitats (forêt, ville, campagne etc.). Les relevés effectués en milieu rural mettent en évidence une diminution des populations d'oiseaux vivant en milieu agricole depuis les années 1990. Les espèces spécialistes de ces milieux, comme l’alouette des champs, la fauvette grisette ou le bruant ortolan, ont perdu en moyenne un individu sur trois en quinze ans. Et les chiffres montrent que ce déclin s’est encore intensifié en 2016 et 2017.

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  • Quel coût pour la gestion à long terme des déchets radioactifs ?

    Le Conseil d'État se penchera le 19 mars sur le coût de la gestion à long terme des déchets radioactifs. En janvier 2016, Ségolène Royal avait fixé arbitrairement le coût de la gestion à long terme des déchets radioactifs de haute et moyenne activité à vie longue à 25 milliards d’euros, soit un montant inférieur à près d’un tiers à celui évalué par l’Agence nationale de gestion des déchets radioactifs (Andra). Le Réseau “Sortir du nucléaire“, France Nature Environnement, MIRABEL-Lorraine Nature Environnement et BureStop55 ontimages?q=tbn:ANd9GcRMGPqYQ7JPTiWOQs0L4oeeD9Eh-lRRBpVEop-F8TkV4JE-RDZcVw attaqué cet arrêté adopté par complaisance envers les producteurs de déchets. Alors que le Conseil d’État doit examiner l’affaire le 19 mars 2018, les associations exigent que la vérité soit dévoilée sur les coûts réels du projet Cigéo et de la gestion des déchets radioactifs.

    Le mauvais feuilleton des coûts cachés de Cigéo

    Alors que Cigéo constitue l’un des plus gros projets industriels d’Europe, pendant des années, aucune évaluation actualisée de ses coûts n’a été rendue publique par l’Andra ni par l’État. Le débat public de 2013 s’est ainsi déroulé alors que n’était versée au dossier qu’une estimation de 16,5 milliards d’euros que tout le monde savait obsolète. Dans le même temps, des travaux de la Cour des comptes laissaient supposer que le coût réel dépassait les 40 milliards d’euros.

    En janvier 2016, après avoir dû saisir la Commission d’Accès aux Documents Administratifs, le Réseau “Sortir du nucléaire“ a pu obtenir la publication d’un document de l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) commentant l’évaluation du coût de la gestion à long terme des déchets radioactifs par l’Andra. Cette dernière chiffrait ce coût à 34,5 milliards d’euro, un montant que l’ASN jugeait bien optimiste

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  • Plus d'habitants grace au PLU ?

    L'ordre du jour du Conseil municipal qui s'est réuni le 13 mars dernier comportait essentiellement un débat sur le Plan d'Aménagement et de Développement Durable. Ce PADD arrête les orientations générales concernant l’habitat, les transports et les déplacements, les communications numériques, les loisirs et le développement économique et commercial retenues pour l’ensemble de l’EPCI ou de la commune.  Ces objectifs seront repris par le Plan Local d'Urbanisme dans ses prescriptions.

    La Communauté de communes possède désormais la compétence en ce domaine, il faudra donc que la 2C2A intègrent ces données dans son futur PLUI (I pour Intercommunal).

    C'est le cabinet Dumay de Sedan qui a été chargé de ce travail, et qui a présenté aux élus sa première version. La rédactrice de l'étude a insisté sur le fait qu'il s'agissait d'une ébauche qui devait servir à alimenter le débat entre les conseillers.

    Pour son adoption, plusieurs étapes sont effectivement prévues par les textes réglementaires et législatifs ;

    • une première ébauche de PADD écrite par les élus ou tout au moins exprimée avec l’aide du bureau d’études ou du service technique retenu. Ces principes permettent d’orienter et de cadrer le diagnostic en fixant les sujets à approfondir et les questions supplémentaires à se poser…

    • après consolidation des enjeux, une décision politique est esquissée, et une réécriture du PADD peut être affinée avec un professionnel de l’urbanisme. Après le débat en Conseil municipal sur le PADD (au minimum 2 mois avant l’arrêt du projet) et suite aux discussions dans le cadre de la concertation, le PADD peut être complété ou amendé dans certaines proportions.

    • le PADD est ensuite arrêté, avec l'ensemble du dossier de PLU, par l'organe délibérant de l' EPCI ou de la commune.

    • il peut enfin faire l'objet d'une mise au point après l’enquête publique pour prendre en compte les observations du public et du commissaire-enquêteur.

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  • Le CPIE de Meuse vous propose un stage d’initiation à la botanique

    Le CPIE de Meuse vous propose un stage d’initiation à la botanique, adapté à toute personne (débutante ou confirmée) désireuse d’apprendre à identifier les plantes de nos campagnes.

    La journée commencera par une partie théorique, se poursuivra par une sortie sur le terrain et se terminera par une session d’identification des plantes récoltées à l’aide de matériel prêté par le CPIE.

    Un repas est prévu à midi afin de favoriser les échanges conviviaux entre tous les stagiaires.
    La formation sera assurée par François Vernier, botaniste expérimenté, président de l’association Floraine, et auteur d’ouvrages sur la flore régionale.

    Alors n’hésitez pas, et passez le message !
    Une autre session sera prévue au cours de l’année afin de renforcer les connaissances acquises durant le stage, et d’appréhender les techniques permettant de réaliser un inventaire botanique.

    Le tarif (repas compris) est fixé à 14 € pour les adhérents au CPIE, 28 € pour les non adhérents.

    Inscription obligatoire auprès d’Arnaud LESTAGE :

    Par téléphone : 03.29.87.36.65
    Par mail :           arnaud.lestage@cpie-meuse.fr

    Arnaud LESTAGE
    Responsable de projet Biodiversité

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  • Maintien de l’ordre : pour la justice, contre les violences policières

    Communiqué LDH le 15.03.2018

     

    La Journée internationale de lutte contre les violences policières du 15 mars s’inscrit encore, cette année, dans un contexte de mobilisation très forte des forces de l’ordre sur le terrain.

    La Ligue des droits de l’Homme n’a cessé de le réaffirmer au ministre de l’Intérieur, au Défenseur des droits – chargé de la déontologie des forces de l’ordre – et à l’IGPN* : si la sécurité des citoyens est essentielle, il est fondamental d’assurer leur sûreté en s’appuyant sur une police totalement respectueuse de leurs droits.

    C’est pourquoi elle considère hautement problématique la disproportion croissante qui caractérise les déploiements répressifs dans la dernière période. Rappelons que certains se sont soldés par des morts. Cette situation est d’autant plus préoccupante que la justice semble en banaliser les manifestations. Trop de victimes et de familles sont ainsi laissées dans un désarroi judiciaire. Trop de non-lieux ont été rendus, maintenant un sentiment d’injustice, comme pour Ali Ziri, en 2016, retraité algérien de 69 ans décédé suite à une garde à vue en 2009, ou en janvier dernier pour Rémi Fraisse, mortellement atteint par l’explosion d’une grenade offensive sans qu’aucune responsabilité, ni administrative ni politique, n’ait été prononcée.

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  • Les pieds sur terre

    Au cœur de Notre-Dame-des-Landes, le Liminbout, hameau d’une dizaine d’habitants tient le haut du pavé. Agriculteur historique, paysans syndicalistes, locataires sur-endettés venus chercher une autre vie, squatteurs plus ou moins confirmés y apprennent à vivre et à lutter ensemble au quotidien. « Ici, disent-ils, on ne fait pas de la politique : on la vit. » Loin des représentations habituelles de la ZAD, le film est une immersion dans le huis-clos de ce village devenu au fil des années symbole de la lutte contre l’aéroport et son monde.

    Après la destruction de nombreux squats par les forces de l’ordre, Sarah et son bébé trouvent refuge dans le hameau du Liminbout, situé au cœur de la zone où doit être installé l'aéroport de Notre-Dame-Des-Landes. Elle est accueillie par Claude, et la famille Thébaud, couple d’agriculteurs leader de la lutte contre l’aéroport.
    Derrière le combat bien connu contre l’aéroport se cache une autre lutte, celle de l’émergence d’une micro-société alternative mettant en scène des modes de vie et de pensées très différents.

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