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L'AN VERT de Vouziers : écologie et solidarité. - Page 257

  • La centrale de Fessenheim ferme… et après ?

    43 ans au compteur pour Fessenheim ! Comme toutes les centrales nucléaires françaises actuellement en activité, Fessenheim a été conçue initialement pour fonctionner 40 ans maximum. Au-delà, les réacteurs entrent dans une phase de vieillissement qui n’a pas été prévue par les ingénieurs et que la filière nucléaire ne maîtrise pas.

    La doyenne du parc nucléaire français a bien mérité son départ à la retraite : située en zone sismique et susceptible d’être inondée, avec des micro-fissures sur la cuve du 1er réacteur, des joints et composants obsolètes, un générateur de vapeur non conforme, des arrêts prolongés, plus de 15 incidents sur chaque réacteur jugés « précurseurs » par l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) car ils augmentent le risque d’accident, une vulnérabilité aux actes de malveillance et aux chutes d’avion.

    Même « rénovée » à grands frais, la centrale de Fessenheim n’aurait pas pu atteindre les exigences de sûreté imposées aux réacteurs plus récents comme l’EPR. Sa fermeture était absolument nécessaire pour limiter les risques accidentels pour la France mais aussi pour l’Allemagne et la Suisse, situées à quelques dizaines de kilomètres à peine.

    Mais cette fermeture n’est que le début d’un long processus. Quelles sont les prochaines étapes pour le site, la région et le parc nucléaire dans son ensemble ?

    Pourquoi faut-il démanteler la centrale de Fessenheim au plus vite ?

    Fessenheim arrête de produire de l’électricité mais le site est loin d’être définitivement fermé : il faut désormais démanteler l’installation nucléaire et évacuer du site la totalité des substances dangereuses ou radioactives. Ces opérations peuvent s’étaler sur une durée de 20 à 30 ans, ou bien plus longtemps lorsque l’industriel traîne des pieds. En 2016, EDF annonçait vouloir reporter le démantèlement des vieux réacteurs nucléaires de la génération précédente (graphite gaz) de plusieurs décennies. Ce qui signifie que les réacteurs ne seraient toujours pas complètement démantelés d’ici la fin du 21e siècle ! L’industriel évoque des problèmes techniques mais en réalité, le problème est surtout d’ordre financier : le démantèlement, c’est une opération qui coûte très cher et qui ne rapporte pas d’argent à EDF. Elle génère des volumes de déchets radioactifs importants qu’il faut ensuite stocker quelque part et qui pèsent sur le bilan de l’entreprise.

    Dans le cas de Fessenheim, EDF doit commencer par remettre un dossier sur le démantèlement à l’ASN. Cette dernière a répondu début 2020 que « le niveau de détail du plan de démantèlement remis par EDF est insuffisant ». L’exploitant doit corriger le tir au plus vite car il n’est pas bon de repousser le démantèlement à plus tard. D’abord, parce que les équipements et matériaux qui confinent les radioéléments présents dans l’enceinte vieillissent : le béton perd de son étanchéité par exemple. Ensuite, la connaissance des installations se perd au fil du temps : personne ne connaît mieux les installations nucléaires que celles et ceux qui les ont exploitées. Le temps qui passe est un ennemi de la transmission du savoir. En outre, élément très important : qui financera et pilotera les opérations de démantèlement, si elles sont reportées indéfiniment ?

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  • L'ONU dresse la liste des entreprises liées aux colonies israéliennes

    Publié le 17.02.2020 par Amnesty International.

    L’ONU vient de publier une base de données répertoriant plus de 100 entreprises impliquées dans les colonies israéliennes illégales. Un grand pas en matière de responsabilisation.

    Le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l'homme (HCDH) a publié le 12 février un rapport sur les entreprises engagées dans des activités particulières liées aux colonies israéliennes en Cisjordanie. C’est le Conseil des droits de l’homme de l’ONU qui l’avait chargé de cette mission en 2016. Ce rapport répertorie plusieurs entreprises du numérique spécialisées dans le tourisme, dont Airbnb, TripAdvisor, Expedia et Booking.com. D’après nos recherches, elles favorisent le tourisme dans les colonies et contribuent à leur existence et à leur expansion.

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  • Non à la « gestion adaptative » d’oiseaux en déclin

    La LPO dénonce une manipulation pour continuer de chasser en France des espèces en mauvais état de conservation. (Publication : 13 février 2020)

    Le gouvernement vient de soumettre un projet de décret relatif à la liste des espèces soumises à gestion adaptative. Il prévoit d’établir des quotas de chasse pour 4 oiseaux pourtant menacés : la Tourterelle des bois, le Courlis cendré, la Barge à queue noire et le Grand Tétras.

    Nous publions ci-dessous l'avis défavorable de la LPO déposé sur la consultation publique en ligne ouverte par le Ministère de la transition écologique et solidaire. Nous invitons nos sympathisants à s’en inspirer pour ajouter également leur propre commentaire sur le site avant le 3 mars, en évitant cependant le copier-coller au risque qu’il ne soit pas pris en compte.

    « La LPO est a priori favorable à la gestion adaptative des espèces. A condition qu’il s’agisse bien de fixer des quotas du nombre d’individus d’une espèce à chasser afin que celle-ci conserve un bon état de conservation. Comme le Canard colvert. Ou éventuellement pour des espèces non encore inscrites sur les listes rouges de l’UICN, mais dont les effectifs sont en déclin. Comme l’Alouette des champs. Afin d’empêcher des espèces de rejoindre la liste rouge.

    Mais la gestion adaptative ne devrait pas être un prétexte pour continuer de chasser des espèces déjà en mauvais état de conservation. Ce qui est le cas des 4 espèces citées dans le projet de décret soumis à la consultation publique. Le simple principe de précaution devrait suffire à stopper la chasse des espèces inscrites en liste rouge. Qui plus est l’année où la France se vante d’accueillir le Congrès mondial de l’UICN. La chasse est un loisir. Il n’y a aucune obligation à continuer de chasser des espèces qui se portent mal. Même si pour certaines d’entre elles la chasse n’est pas le seul voire principal facteur de régression.

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  • Choquant. La FDSEA vandalise la façade de France Nature Environnement Midi-Pyrénées

    Communiqué FNE le 14.02.2020

    « Imposteurs », « per-verts », « sinon boom » … La nuit dernière en Haute-Garonne, la FDSEA 31 et les Jeunes Agriculteurs 31 s’en sont pris à France Nature Environnement Midi-Pyrénées à coups de lancers d’œufs, de poubelles, dépôt de paille et insultes. Une tentative d’intimidation qui intervient dans le cadre du « dialogue » réclamé par la FNSEA sur la mise en place de zones de non-traitement (ZNT) aux pesticides près des habitations. France Nature Environnement, qui a toujours œuvré pacifiquement à la défense du monde vivant, condamne fermement ces actes violents. C’est ce que vient également de faire Elisabeth Borne ; nous appelons les autres membres du gouvernement et la FNSEA à en faire de même et à agir pour y mettre fin.

    Des violences répétées envers les associations environnementales

    Venant de toute la Haute-Garonne, une centaine d’agriculteurs ont mené des opérations de vandalisme à Toulouse hier soir. D’abord rassemblés devant la préfecture de Toulouse, ils ont déversé de la paille et laissé des messages pour « maintenir la pression sur le gouvernement ». Ils se sont ensuite rendus devant les locaux de France Nature Environnement Midi-Pyrénées pour y jeter, paille, œufs, poubelles et messages d’insultes. Le tout sous le regard passif de la police, comme le montrent les images. « Combien de milliers de tonnes de lisiers répandus dans les rues partout en France depuis des années, combien de milliers de pneus brûlés en toute impunité toujours et encore, aucune autre profession n'a autant dégradé, pas respecté les règles, que les tenants d'une agriculture productive, intensive faisant le jeu de l'agrochimie. Il est temps de passer à une autre agriculture, respectueuse de la nature et de l'environnement », a réagi Cécile Argentin, vice-présidente de France Nature Environnement Midi-Pyrénées.

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  • A Vouziers, une femme élue maire.

    Il ne sera pas dit que Vouziers est à la traîne, ou que la ville manque de dynamisme. Un mois avant les élections municipales, l'assemblée vouzinoise à procédé à l'élection du maire... de la commune associée de Blaise. Pour choisir celui de Vouziers, il faudra attendre comme partout en France le résultat du scrutin de mars.

    La réunion du conseil municipal de ce jeudi s'est faite en deux temps. Dans une première séance à 19 h, il a été procédé à la création de la commune déléguée de Blaise, qui reprend les limites territoriales de l'ancienne commune associée de Blaise. Celle-ci avait disparu lors de la création de la commune nouvelle de Vouziers, les textes officiels ne permettant pas son maintien dans ce cadre.

    L'article 11 de la loi du 2 août 2019 stipule que " dans un délai d'un an suivant la publication de la présente loi, le conseil municipal d'une commune nouvelle créée entre le 17 décembre 2010 et le 8 novembre 2016, par la fusion de plusieurs communes dont l'une au moins était issue d'une fusion de communes (...), peut décider d'instituer des communes déléguées reprenant le nom et les limites territoriales de l'ancienne commune chef-lieu et des anciennes communes associées, en remplacement, le cas échéant, de la commune déléguée reprenant le nom et les limites territoriales de la commune qui avait été créée par leur fusion.

    Cette création redonne à Blaise une identité au même niveau que Vrizy et Terron.

    Le vote du conseil municipal étant favorable à cette création, cette première réunion pouvait se terminer2023422451.2.JPG ainsi.

    Le conseil municipal étant tenu de procéder au plus tôt à l'élection du maire de la commune déléguée, une deuxième réunion était programmée à 19h30, dans la foulée de la précédente.

    Le premier point à l'ordre du jour de cette séance était l'élection du maire délégué de Blaise. A l'appel de candidature, seule Martine Baudart (photo ci-dessus lors de son vote) se manifestait. Après un vote à bulletins secrets, elle était élue par 24 voix sur 28 votants.

     

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  • Sortir de la répression d’une jeunesse inquiète

    Communiqué LDH le 13.02.2020

    Ces derniers jours, à l’occasion d’épreuves communes de contrôle continu (E3C) du nouveau baccalauréat, des lycéens ont participé à des actions de blocage de leur établissement pour contester, notamment, la réforme du baccalauréat. Dans différentes villes, la police est intervenue, sur ordre des pouvoirs publics, pour faire cesser ces actions sans ménagement.

    Des lycéennes et lycéens, dont beaucoup de mineurs, sont ici mis en garde à vue au commissariat durant trente heures, là prennent des coups de matraque et des gaz lacrymogènes, ailleurs entrent en examen entre deux rangs de policiers, ailleurs encore, des lycéens qualifiés de « meneurs » ne sont pas autorisés à se rendre à l’épreuve de rattrapage…

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  • Le 14 mars, la veille des élections municipales, réclamons le droit à notre avenir.

    Communiqué d'Alternatiba le 12.02.2020.

    Les élections municipales vont renouveler les maires des 35000 communes de France, les 15 et 22 mars 2020. Un an après les marches historiques du 15 et 16 mars pendant lesquelles nous étions plus de 550 000 dans la rue partout en France, nous marcherons pour le climat le samedi 14 mars à la veille des municipales. Car face à l’inaction et aux reculs, nous ne n’attendrons plus. Nous devons et nous pouvons transformer nos territoires dès maintenant.

    En 2018, par dizaine de milliers dans la rue, nous avons tiré la sonnette d’alarme. Jeunes, familles, habitant·es des quartiers populaires, gilets jaunes, syndicalistes, femmes, nous avons manifesté et agi pour dire haut et fort notre volonté de changer le système et pas le climat. 

    En 2019, plus que jamais nous avons vu avec nos yeux les effets dramatiques du changement climatique : inondations et sécheresse en France, l’Amazonie ravagée par la main de l’homme, l’Australie et sa biodiversité sombrer dans les flammes. Mais en plus de l’aggravation du dérèglement, nous avons vu aussi à quel point l’Etat peut être cynique face à la souffrance de nos millions de concitoyen·nes vivant les catastrophes écologiques causées par des décennies d’industrialisation aveugle sur le dos des plus démunis. De la catastrophe de Lubrizol aux écroulements d’immeubles à Marseille, en passant par la pollution de l’air qui s’élève à première cause de mortalité dans notre pays, nous voyons bien que le système est à bout de souffle et celleux qui ont gouverné jusqu’ici sont impuissant·es voire méprisant·es vis à vis du danger qui pèse sur nos vies. 

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