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L'AN VERT de Vouziers : écologie et solidarité. - Page 227

  • Chasse des tourterelles des bois : le Conseil d'Etat siffle la fin de la partie !

    Suite à un recours de la LPO, le Conseil d‘État vient de suspendre avec effet immédiat la chasse des tourterelles des bois sur tout le territoire français.

    Le juge des référés du Conseil d'Etat a ordonné vendredi 11 septembre la suspension immédiate de l’arrêté du ministère de la transition écologique et solidaire publié le 28 août autorisant le prélèvement de 17 460 tourterelles des bois en France lors de la saison de chasse 2020-21 (du lendemain 29 août jusqu'au 20 février 2021).  La LPO avait attaqué l'arrêté le jour de sa publication au Journal Officiel. 

    Notre recours similaire de 2019 n’ayant pas été encore jugé sur le fond plus d'un an après, nous avions cette année ajouté une demande de référé-suspension pour avoir une chance de stopper la chasse des tourterelles avant que le quota ne soit atteint. Jeudi 10 septembre, notre président Allain Bougrain Dubourg s’est ainsi rendu à l’audience de référé pour défendre nos arguments. 

    Sans doute le gouvernement pensait-il que la suspension pour un an de la chasse à la glu allait permettre de perpétuer d'autres scandales cynégétiques français comme la destruction de près de 18 000 Tourterelles des bois, espèce mondialement menacée dont les effectifs en Europe sont en chute libre (-80% depuis 1980).  

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  • L’enfer de Moria continue : après l’incendie, 13 000 personnes sans abri

    Communiqué d'Amnesty International le 10.09.2020.

    Deux incendies, mardi et mercredi soir, ont ravagé le camp de réfugiés de Moria, sur l’île grecque de Lesbos. Les flammes ont quasiment tout détruit sur leur passage, laissant près de 13 000 personnes sans abri.

    Il ne subsiste rien, ou presque. La « jungle » comme la surnommaient les habitants du camp de Moria, n’est plus qu’un vaste champ de ruines fumant. La quasi-totalité de ses habitants se retrouvent démunis et sans abri. Il y a urgence humanitaire. Des solutions rapides doivent être trouvées.

    Sur l’île grecque de Lesbos, du jour au lendemain, près de 13 000 personnes installées dans le camp de réfugiés sordide et surpeuplé de Moria (il accueillait quatre fois plus de personnes que sa capacité) ont perdu le peu qu’elles avaient. Alors qu’elles avaient déjà dû quitter leur vie, leur foyer, et abandonner leurs bien pour chercher refuge en Europe, les incendies de mardi et mercredi derniers ont probablement détruit les derniers biens qui restaient encore en leur possession : des documents essentiels, des effets personnels et des médicaments. Quant aux abris de fortune et aux installations sanitaires du camp, tout ou presque a été réduit en cendres.

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  • La communauté de commune va passer à l'opérationnel.

    Les délégués au Conseil de communauté ont été élus en même temps que les conseillers municipaux, soit le 15 mars dernier pour la grande majorité d'entre eux. Le deuxième tour des municipales a été reporté au 28 juin, les derniers élus communautaires ont donc été connus à cette date. La situation sanitaire a repoussé également l'élection du président au 17 juillet. Lors de cette réunion, il n'y a pas eu d'accord pour l'élection des membres du bureau, cette désignation a été reportée faute de consensus entre les élus majoritaires et les élus minoritaires de Vouziers.

    La tension entre les deux listes est entretenue par l’appel au tribunal administratif. La liste conduite par Frédéric Courvoisier y conteste le résultat des élections du 15 mars. Le jugement sera rendu le 17 septembre, pourtant un accord a été trouvé entre les deux listes : sur 5 postes, 2 revenaient à la minorité et 3 à la majorité (sans tenir compte de la présence au bureau de Yann Dugard en tant que vice-président, membre de droit).

    Cet accord aurait pu permettre une élection rapide du bureau, avec un vote à main levée. Les autres "bassins de vie" (les anciens cantons) avaient réussi à désigner deux membres par secteur. C'était sans compter sur le secteur de Vouziers hors la ville elle-même : ces communes bénéficient elles aussi de deux représentants au bureau. Or, trois candidats se sont présentés : Jean-Pol Richelet, Maxime Minet et Bruno Dauphy.

    Benmoît Singlit a pris la parole pour demander à ces 3 personnes de se mettre d'accord sur 2 noms, afin de simplifier le processus électoral. Il a tempéré son argumentation en déclarant que chacun restait libre de se présenter à cette élection.

    Sous la pression, Bruno Dauphy retirait sa candidature, et le Président le remerciait pour ce geste. Mais Frédéric Mathias  prit la parole et contesta cette prise de position du Président, le maire de Boult-aux-Bois dénonçant une atteinte à la vie démocratique. Réinterrogé sur sa position, Bruno Dauphy maintenait finalement sa candidature.

    17 candidats pour 16 places, un vote à bulletins secrets devenait nécessaire. Avec une centaine de votants et un dépouillement compliqué du fait du nombre de noms à pointer, la procédure a été longue, d'autant qu'il a fallu imprimer en urgence les bulletins de vote. Dans l’attente de l'imprimante, les vice-présidents ont présenté les commissions dont ils auront la charge (nous y reviendrons dans cette note).

    Voici les candidats :

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    Finalement, tous auront obtenu plus de 50% des voix, mais Maxime Minet ne sera pas au bureau car c'est lui qui a obtenu le moins de suffrages. Notons que le secteur du Chesne n'a qu'un poste, étant déjà représenté par le Président et par Danielle Andrey qui y siège en tant que vice-présidente.

    Les autres points à l'ordre du jour étaient également liés à la mise en place des instances communautaires.

     

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  • Les poursuites contre Julian Assange sont une menace pour la liberté de la presse

    Écrit par Julia Hall

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  • Balade historique au bord de l'eau le dimanche 20 septembre 2020

    Balade historique au bord de l’eau : du parvis de l’église Saint-Maurille jusqu’à l’Aisne à Condé

    Départ à 15heures du parvis de l’église Saint-Maurille.

     

    Le pont et Albert Caquot puis les bords de l’Aisne et l’évocation du quartier du port, les gares, le port, le barrage et le moulin Saint-Paul, l’écluse et  le canal des Ardennes et enfin l’Aisne à Condé.

    Des voitures seront stationnées préalablement à Condé pour assurer le retour à Vouziers des personnes fragiles ou/et ayant des difficultés de déplacement.

    Le port du masque sera nécessaire. Cette balade en plein air pourra être annulée en cas de forte pluie ou d’intempéries météorologiques.

    Animation gratuite ouverte à tous.

    Organisation : Association de Sauvegarde du Patrimoine Vouzinois

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  • L'abattage de 1430 renards stoppé en Seine-Maritime

    Communiqué de la LPO le 07.09.2020

    Le tribunal administratif de Rouen a suspendu l'arrêté préfectoral autorisant l’abattage de 1430 renards en Seine-Maritime. Le résultat d'une forte mobilisation de la part des associations et des citoyens.

    Le 20 juillet 2020, le préfet de Seine-Maritime signait un arrêté autorisant l'abattage nocturne par des lieutenants de louveterie de 1430 renards sur son territoire. Cet arrêté en prolongeait en fait un autre datant de février qui portait sur la régulation de 850 renards au 1ersemestre 2020, déjà attaqué par la LPO France. Le confinement les ayant épargné, la préfecture est revenue à la charge en augmentant le nombre d'individus à tuer au second semestre. Suite à cette décision, plusieurs associations de protection animale, dont la LPO Normandie, avaient déposé en août un recours en référé pour demander sa suspension en urgence, ce que vient d'ordonner le tribunal administratif de Rouen ce vendredi 4 septembre.

    Lire l'ordonnance du tribunal

    Aucun motif ne permettait de justifier l’organisation de battues administratives en plus de la chasse au renard déjà autorisée. Au titre de son classement (contesté) comme « espèce susceptible d’occasionner des dégâts », les renards font en effet l’objet d’une régulation avec la possibilité d’installer des pièges et de les déterrer toute l’année, de pratiquer des tirs d’été et de les chasser pendant les périodes réglementaires. 

    Selon le code de l’environnement, les opérations de destruction administrative de spécimens d'espèces non domestiques doivent répondre à l'un des motifs suivants : dans l'intérêt de la protection de la faune et de la flore sauvages et de la conservation des habitats naturels ; pour prévenir les dommages importants, notamment aux cultures, à l'élevage, aux forêts, aux pêcheries, aux eaux et à d'autres formes de propriétés ; dans l'intérêt de la santé et de la sécurité publiques.

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  • Plan de relance : l’enjeu agricole et alimentaire trop sous-estimé

    Au regard des enseignements de la crise et de l'explosion de la précarité alimentaire, l'enjeu agricole et alimentaire aurait nécessité plus qu'un aussi maigre pourcentage sur l'enveloppe des 100 milliards d'euros et exigé la refonte des politiques agricoles et alimentaires.

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    Ce plan de relance était une opportunité pour réorienter les systèmes agricoles et alimentaires, secteurs indispensables au bon fonctionnement de nos sociétés. Au lieu de cela, la transition agricole et alimentaire ne bénéficiera que de saupoudrage, via des appels à projet, sans réelle impulsion sociale et écologique. Si les grands objectifs comme la souveraineté alimentaire ou l'installation-transmission sont bien cités, une politique de soutien et d'accompagnement massif des paysan.ne.s pour faire évoluer en profondeur notre agriculture fait défaut.

    L'insuffisance des moyens et la logique d'appels à projet ne constitueront que des coups de pouces épars. Ce qui ne fait pas une politique publique à la hauteur de l'urgence sociale et écologique.

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