Dessin de Foolz pour Charlie-hebdo
L'AN VERT de Vouziers : écologie et solidarité. - Page 230
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Festivals de l'été 2020 : le choix est restreint.
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Covid-19 : un nombre affolant de décès au sein du personnel soignant au Venezuela
Publié le 21.08.2020 par Amnesty International
Alors que le nombre de cas de Covid-19 enregistrés quotidiennement au Venezuela connaît la plus forte accélération de ces dernières semaines, les autorités ne font pas le nécessaire pour protéger la population.
Pire. Les autorités vénézuéliennes emprisonnent les femmes et hommes médecins et les équipes soignantes qui dénoncent ouvertement leurs conditions de travail difficiles.
Soit les autorités sont dans le déni le plus total quant au nombre de professionnels de santé morts du Covid-19, soit elles n’ont même pas cherché à rassembler des informations précises sur la situation des hôpitaux. Dans les deux cas, le gouvernement est complètement irresponsable.
Plus que des applaudissements, des mesures sont attendues
Le gouvernement de Nicolás Maduro a demandé à la population ces dernières semaines d’applaudir les professionnels de santé. En réalité, ce dont ont besoin ces personnes, ce n’est pas d’applaudissements, mais de mesures concrètes de la part du gouvernement afin d’obtenir les ressources nécessaires pour pouvoir travailler en sécurité.
Par exemple, le personnel doit disposer d’équipement de protection individuelle (EPI). Or, selon l’ONG PROVEA, ce n’est pas le cas. Les rares personnes qui ont reçu des EPI ont été contraintes de réutiliser les masques pendant une longue période, ce qui rend cet équipement inefficace.
Mi-juillet, l’Organisation panaméricaine de la santé (PAHO) a donné 20 tonnes d’EPI pour 31 hôpitaux à travers le pays. Une contribution importante. Pourtant, dans les États où ces dons sont censés avoir été distribués, le personnel de santé a indiqué que rien n’avait changé en ce qui concerne les conditions de travail au quotidien. Des contrôles indépendants doivent être mis en place pour s’assurer que l’aide arrive là où elle est nécessaire.
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Nuit de la Chauve-Souris 2020
Les chauves-souris, ces mammifères discrets virevoltant à la tombée de la nuit, sont partout autour de nous. Toutes les espèces de chiroptères, autre nom désignant l’ordre des chauves-souris, utilisent des biotopes et des gîtes variés, et ce, sur tout le territoire. Il est donc assez aisé, pour qui sait attendre, de les observer le soir à la tombée de la nuit à la sortie de leurs gîtes. Le spectacle qu’elles offrent alors est merveilleux ! Se dirigeant avec une grande rapidité dans les airs, elles chassent tout au long de la nuit les insectes qui croisent leur passage.
Depuis 5 ans, Batlife désigne une espèce « Chauve-souris de l’année ». En 2020, toute notre attention sera portée sur la Barbastelle d'Europe, chauve-souris que l'on retrouve dans les habitations mais aussi en milieu forestier. Comme toutes les espèces de chauves-souris, elle est très sensible à son habitat, à la qualité et à la quantité de la ressource alimentaire...
Cette 24ème édition de la Nuit Internationale de la Chauve-souris est l’occasion d’en apprendre plus sur ces mammifères volants, la Barbastelle d'Europe et les 35 autres espèces présentes en métropole. Venez découvrir l’univers fascinant des chauves-souris et voyez comme il est finalement si simple de vivre en bonne intelligence avec elles !
Retrouvez des centaines d’événements (sorties nocturnes, conférences, projections...), partout en France et en Europe, et rencontrez les spécialistes, les bénévoles, les passionnés qui font vivre ce rendez-vous incontournable !
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Réfugiés sans refuge et solidarité réprimée
Alors que tous les yeux sont de nouveau rivés sur les chiffres inquiétants de la pandémie, un autre drame continue de se jouer au cœur de l’Europe. Une tribune de Cécile Coudriou, président d’Amnesty International France,publiée le 19.08.2020.
Les réfugiés ont peut-être disparu des écrans cet été, mais ces femmes, ces hommes et ces enfants qui ont tout quitté dans l’espoir d’une protection et d’une vie meilleure continuent de braver la mort sur les routes de l’exil. Et lorsqu’ils en sortent vivants, ils restent désespérément bloqués en mer sur des navires qui attendent des semaines l’autorisation d’accoster, puis dans des camps, aux portes d’une Europe devenue forteresse.
Le nombre de personnes arrivés par la Méditerranée centrale a chuté ces dernières années, passant de 181 434 en 2016 à 11 471 en 2019, puis à 9 725 entre le début de l’année et juillet 2020. Mais à quel prix ? Les États bafouent le droit d’asile et ne reculent devant rien pour empêcher les réfugiés d’atteindre leurs frontières : en 2016, l’Union européenne (UE) a signé un accord honteux avec la Turquie pour « sous-traiter » la question migratoire, transformant ainsi les réfugiés en monnaie d’échange pour Erdogan, comme il l’a démontré en mars dernier.
Puis l’UE a failli, avec plus de cynisme encore, en confiant à la Libye le contrôle des frontières. Ne nous voilons pas la face, les choix de nos dirigeants européens nous rendent complices d’atrocités, lorsque les réfugiés sont renvoyés dans ce pays, où des geôliers leur infligent torture, viol, extorsion et des trafiquants les réduisent en esclavage.
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Non au retour des néonicotinoïdes
Monsieur le Ministre,
Mercredi 5 août vous avez annoncé votre volonté d’accorder des dérogations permettant d’utiliser des insecticides néonicotinoïdes en enrobage de semences sur la culture de la betterave. Votre ministère préparerait une modification législative cet automne pour permettre explicitement - pour la campagne 2021 et le cas échéant les deux campagnes suivantes tout au plus - le recours à l’article 53 du règlement européen n°1107/2009 pour pouvoir prendre au moment des semis une dérogation de 120 jours pour les semences enrobées.
Nos organisations sont scandalisées par cette décision ministérielle qui constitue un recul important du gouvernement sur la question de ces insecticides. Cette décision est d’autant plus inacceptable que l’ANSES admettait dans un avis sur les néonicotinoïdes de 2018 qu’il n’y avait pas d’impasse technique pour cette culture.
De la même manière, pour tenter de justifier cette position, le gouvernement par la voix de la ministre de l’Écologie ainsi que de la présidente de la FNSEA, explique que la culture de la betterave étant récoltée avant floraison, cette dernière n’attirait pas les pollinisateurs et l’usage des néonicotinoïdes en enrobage de semence sur cette culture serait donc sans conséquence sur les abeilles.
C’est d’ailleurs l’argument martelé depuis plusieurs années par la Confédération générale des planteurs de betteraves (CGB) dans son lobbying forcené pour obtenir cette dérogation à l’interdiction de l’usage des néonicotinoïdes sur la culture de la betterave en France. Ainsi dans leur pétition lancée il y a 2 ans ils écrivent «[...] cette interdiction n’apparaît pas justifiée dans le cas de la betterave : cette plante étant récoltée durant la première année, avant la production de fleur et de pollen, elle n’attire pas les abeilles. De plus, dans 95% des cas, cette culture est suivie de céréales à paille qui ne sont pas non plus attractives pour les insectes pollinisateurs».
C’est cet argument de la CGB que vous mettez en avant pour justifier désormais cette dérogation. Sur ce point, la Ministre de l’Écologie, Mme Barbara Pompili, se veut rassurante en écrivant dans l'un des tweets de son thread du 10 août en réponse aux nombreux messages qui lui ont été envoyés que dans le cadre de la dérogation prévue «...il sera interdit de planter des cultures à fleurs lors de la prochaine saison pour ne pas attirer les pollinisateurs.»
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Bélarus : Les centre de détentions transformés en salle de torture pour les manifestants
Publié le 17.08.2020 par Amnesty International.
Au lendemain de la réélection très contestée du président Alexandre Louchachenko au Bélarus, les attaques contre les manifestants s’intensifient. En collaboration avec d’autres organisations locales, nous avons recueilli des témoignages très durs qui dépeignent l’horreur sur place.
Depuis plusieurs jours, le monde assiste avec effroi aux actes de la police au Bélarus, qui tire des balles en caoutchouc et des gaz lacrymogènes sur de nombreux manifestants pacifiques. Des méthodes sévères pour écraser la dissidence depuis le début du mouvement de contestation.
La campagne de torture orchestrée par les autorités bélarussiennes se généralise dangereusement. Il ne fait plus aucun doute que les scènes sanglantes qui se déroulent dans les rues au Bélarus ne sont que la partie émergée de l’iceberg.
« Nous avons tous les renseignements sur toi. Si on te revoit par ici, on te tuera. »
Devant un centre de détention à Minsk, la foule affirme qu’on peut entendre les cris des manifestants détenus, victimes de torture, depuis l’extérieur. Des affirmations confirmées par de nombreuses vidéos. Et par les récits des manifestants relâchés. Ces derniers racontent avoir été détenus, torturés ou soumis à d’autres mauvais traitements notamment déshabillés, frappés et menacés de viol. Ce sont pourtant des gens dont le seul " crime " a été de descendre dans la rue pour manifester pacifiquement.
Katsyaryna Novikava a passé 34 heures au Centre d’isolement des délinquants (aussi appelé TsIP), avec 20 femmes dans une cellule destinée à quatre personnes. Sans eau ni nourriture pendant toute la durée de leur détention. Plusieurs femmes avec qui elle était incarcérée lui ont raconté que des policiers les avaient menacées de viol. Katsyarna a vu des hommes contraints de s’allonger dans la poussière parfois entièrement nus, tandis que la police leur assénait des coups de pied et de matraque. Puis, elle a elle-même été forcée de s’agenouiller et d’écouter les cris des autres victimes. Avant de la relâcher, des policiers lui ont dit : « Nous avons tous les renseignements sur toi. Si on te revoit par ici, on te tuera. » Ses affaires, dont son passeport et les clés de son appartement, ne lui ont pas été rendues lorsqu’elle a été relâchée.
Il ne s’agit malheureusement pas d’actes isolés. Il est même fort probable que ces comportements soient cautionnés au plus haut niveau de l’État.
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Fermeture de la chasse aux papillons
Notre série consacrée aux papillons se termine.
Certains étaient plus faciles à reconnaitre que d'autres, nous vous donnerons prochainement le nom de ces insectes argonnais. Nous ne sommes pas spécialiste de ces lépidoptères, l'avis de professionnels de la nature sera le bienvenu en cas d'erreur.
Nous reprendrons nos articles locaux et généraux cette semaine. Nous n'avons pas pu rendre compte de la pollution accidentelle de l'Aisne qui a touché notre secteur cette semaine. Si vous avez des informations particulières sur ce sujet ou des remarques à faire, n'hésitez pas à les mettre en commentaire de cette note.