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L'AN VERT de Vouziers : écologie et solidarité. - Page 160

  • Déchets radioactifs à Bure : le feu vert complaisant de l’enquête publique

    Extraits de l'article de "Reporterre"

    Les commissaires enquêteurs ont rendu un avis favorable à la déclaration d’utilité publique de l’enfouissement des déchets radioactifs. Ils ont balayé les remarques du public, qui dénonce un avis « partial » et « inquiétant pour notre démocratie ».

    Coup dur pour les opposants à Cigéo. Leur mobilisation n’aura pas empêché les commissaires enquêteurs de rendre un avis favorable à la déclaration d’utilité publique (DUP) du projet d’enfouissement des déchets radioactifs, seulement assorti de cinq recommandations. Cet avis dithyrambique de 43 pages (assorti de 10 336 pages d’annexes), déposé sur internet par la préfecture de la Meuse lundi 20 décembre, fait suite à l’enquête publique qui s’est déroulée du 15 septembre au 23 octobre dans les onze communes  concernées par Cigéo. Le but de cette consultation était rien moins que de « valider ou ne pas valider » le projet, avait expliqué le président de la commission d’enquête Claude Bastien le 14 septembre dernier.

    (...)

    La déclaration d’utilité publique est une étape d’une importance cruciale pour l’Andra, qui travaille sur ce projet depuis le début des années 1990 : elle doit permettre à l’État d’acquérir les dernières parcelles privées nécessaires à la construction de cet ouvrage, en expropriant leurs propriétaires au besoin. D’après l’avis, sur les 665 hectares nécessaires au projet, l’agence doit encore acquérir « environ 100 hectares » (p. 31) : 20 hectares pour la zone descenderie dédiée à la réception des colis radioactifs, 20 hectares pour la liaison entre la zone descenderie et la zone puits de stockage des déchets et 60 hectares pour la voie ferrée privée de 14 kilomètres destinée à relier la zone descenderie à la ligne ferroviaire nationale et à la plateforme logistique privée de Gondrecourt-le-Château.

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  • Politis : Un hebdomadaire d’utilité publique

    La campagne actuelle d'appel à soutiens est aussi l'occasion de nous interroger sur le rôle de notre journal.

    Un journal ne peut jamais cesser de s’interroger sur son utilité sociale. Qu’apporte-il de neuf, dans ses articles, ses angles de vue, ses analyses ? À quel besoin répond-il ? Nous nous posons la question avec plus d’acuité aujourd’hui, face aux difficultés financières que nous rencontrons et face à la situation des médias de notre pays. Quel peut être le rôle de Politis dans le débat démocratique aujourd’hui ?

    Alors que 90 % des quotidiens nationaux d’information diffusés en France se trouvent entre les mains de quelques milliardaires, tout comme la moitié des télévisions et des radios, il est plus que jamais nécessaire de faire vivre des médias indépendants. À Politis, pas de conflits d’intérêts avec des acheteurs d’espaces publicitaires, et pas plus de magnat de l’armement, du luxe ou de la téléphonie pour faire pression sur les choix éditoriaux de la rédaction.

    Mais l’indépendance économique ne suffit évidemment pas à construire un projet éditorial original. Ce qui nous motive, c’est le refus têtu de nous accommoder de l’état de notre société, de notre monde. Nous assistons avec une profonde inquiétude à l’extrême-droitisation du débat public en France, à l’impossibilité croissante de traiter des questions de fond, ensevelies sous les invectives stériles. Face à la crise écologique, aux inégalités, les réponses de nos dirigeants dessinent un projet qui n’a de sens que pour les plus privilégiés, amplifiant la régression sociale et le péril environnemental. Et la réponse autoritaire et policière se banalise pour faire passer en force des « réformes » présentées comme seule voie envisageable.

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  • Une journée des droits de l’homme placée sous le signe de l’égalité

    Edito  de Cartooning for eace du Jeudi 09 décembre 2021

    Comme chaque 10 décembre, le monde célèbre les droits de l’homme par cette journée que l’ONU a cette année placée sous le signe de l’égalité et contre la pauvreté.

    La déclaration universelle des droits de l’homme s’ouvre par ce premier article : « Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits ».

    Un principe qui sonne comme une évidence et pourtant, force est de constater qu’il ne va pas de soi.

    Alors que le laboratoire sur les inégalités mondiales (World Inequality Lab) vient de publier un rapport édifiant sur les inégalités, il apparait que la pandémie de Covid-19 a creusé le fossé entre riches et pauvres : les 10 % les plus fortunés possèdent les trois quarts de la richesse mondiale. Cette tendance entraine des conséquences politiques, économiques, sociétales et environnementales très lourdes et constituent, avec la crise climatique, l’un des principaux défis de l’humanité.

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  • La centrale nucléaire de Chooz à l’arrêt pour vérifier d’éventuels défauts

    Publié le jeudi 16 décembre 2021 par rtbf.be

    Electricité de France (EDF) va arrêter par précaution, à partir de jeudi, les deux réacteurs de la centrale nucléaire de Chooz, située dans les Ardennes françaises non loin de la frontière belge, pour vérification d'éventuels défauts sur son circuit de refroidissement de secours, après la détection de défauts dans une autre centrale de même modèle.

    "Par mesure de précaution, EDF a pris la décision d'arrêter les deux réacteurs de la centrale de Chooz afin de procéder à titre préventif" à des contrôles sur le circuit d'injection de sécurité, un circuit de refroidissement de sauvegarde utilisé en cas d'accident, indique un communiqué de l'électricien public français mercredi soir.

    Cette décision s'accompagne de la prolongation de l'arrêt des deux réacteurs de la centrale de Civaux (centre), décidée après la détection de défauts à proximité de soudures des tuyauteries du circuit d'injection de sécurité dans ses deux réacteurs. A Civaux, l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a été informée de la détection des défauts.

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  • Code de la justice pénale des mineurs : un Observatoire pour mieux analyser ses conséquences pour les enfants

    Depuis l’annonce d’une réforme de la justice pénale des enfants par voie d’ordonnance, à la fin de l’année 2018, nos institutions et organisations, réunies au sein du Collectif Justice des Enfants, ont porté la nécessité d’un débat approfondi sur cette question, laquelle ne peut d’ailleurs être dissociée de celle de la protection de l’enfance. Nous, professionnel.le.s de l’enfance, de la justice des enfants et associations intervenant auprès des familles et des jeunes, avons revendiqué un véritable code de l’enfance, regroupant tous les textes concernant les enfants, au civil comme au pénal et non un code réduit à la justice pénale des mineurs.

    Dans cet objectif, nous avons porté des propositions communes, à toutes les étapes de l’élaboration du texte, en faveur notamment de la fixation d’un véritable seuil d’âge de responsabilité pénale, et d’une diminution des procédures rapides et des mesures coercitives, pourvoyeuses d’incarcération. Surtout, nous avons alerté le gouvernement comme les parlementaires sur les risques que comportait ce texte en termes de respect des principes à valeur constitutionnelle qui fondent la justice des enfants : la primauté de l’éducatif sur le répressif, l’atténuation de la responsabilité et la spécialisation des acteurs et de la procédure.

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  • Propositions pour un atterrissage concret des Assises de la forêt

    Publié le 16 décembre 2021 par FNE

    Ouverte depuis le mardi 19 octobre, sous la tutelle des ministères de l’Agriculture, de la Transition écologique et de l’Industrie, la première phase des Assises de la forêt se clôturera demain 17 décembre. À cette occasion, France Nature Environnement, Humanité et Biodiversité, le Comité français de l’UICN, Réserves naturelles de France, la LPO et le WWF partagent leurs propositions pour un atterrissage concret des débats.

    Les Assises, malgré un calendrier serré, ont permis un échange construit et ouvert entre un large panel d’acteurs, de l’amont à l’aval, des professionnels de la production aux ONG environnementales. Inédite, cette mobilisation de tous est nécessaire à un débat fructueux et apaisé pour accompagner les pressions fortes que subissent les forêts et trouver ensemble des solutions. En Outre-mer comme en métropole, les forêts méritent toute l’attention que la société et les politiques leur portent depuis quelques années. Nous saluons l’initiative et l’état d’esprit constructif de tous les acteurs ayant participé.

    Par la présente note de synthèse, les ONGe travaillant ensemble depuis 2019 à faire des propositions sur les sujets forestiers souhaitent :

    1. saluer l’effort de concertation initié par les Assises ;
    2. mettre en avant trois solutions, quatre chantiers et cinq décisions immédiates susceptibles de faire de ces deux mois d’échanges entre tous les acteurs un succès.

    Nos propositions

    NB : Ces propositions se basent en grande partie sur celles proposées en 2020 dans le rapport Forêts françaises en crise. Nature, climat, société.

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  • Le trafic de déchets du bâtiment mis en lumière et lourdement puni par la justice

    Le tribunal de Draguignan vient de condamner les auteurs d’un trafic de vaste ampleur de déchets du bâtiment. C’est une condamnation exemplaire et une avancée majeure dans la judiciarisation des atteintes à l’environnement. France Nature Environnement et FNE PACA étaient parties civiles. L’occasion pour les associations de protection de l’environnement de mettre en lumière la mauvaise gestion de ces déchets et les solutions pour y remédier.

    La « mafia des déchets » sanctionnée de façon exemplaire

    En juin 2020, un réseau d’entreprises de terrassement, surnommé par la presse la « mafia des déchets », était démantelé dans le Var et dans les Alpes-Maritimes. Depuis 2017, ils déversaient des déchets de chantier du bâtiment (terres, gravats, déchets de démolition, bitume, plastique, métaux…), sur des sites non déclarés principalement situés en zones naturelles et agricoles, dont certains étaient particulièrement protégés (Natura 2000, espaces boisés classés, Réserve naturelle nationale de la Plaine des Maures, zone de sensibilité majeure pour la Tortue d’Hermann).

    Des dizaines de milliers de mètres cubes de déchets et des hectares entiers de terrain sont concernés, sur 21 sites identifiés, dont certains appartenant à des particuliers devenus victimes de ce trafic.

    Les coupables ont été condamnés à des peines de prison allant jusqu’à 4 ans (dont 2 avec sursis) et les entreprises devront régler des amendes atteignant 300 000 euros. Mais surtout 13 sites devront être remis en état aux frais des délinquants, qui devront consigner au total plus de 3 millions d’euros pour ce faire. 

    Le fonctionnement de ce trafic d’ampleur a permis de mettre en lumière les dysfonctionnements du système de gestion des déchets du bâtiment.

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