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écologie - Page 72

  • Notre-Dame-des-Landes : l'Europe sonne-t-elle la fin de parcours ?

    Communiqué de la FNE

    Désavoué pour la deuxième fois par le Conseil national de protection de la nature (CNPN) la semaine dernière, le projet d’aéroport a provoqué hier une mise en demeure adressée par la Commission européenne à la France en raison de son illégalité. Il est plus que temps que le gouvernement français renonce à ce projet.

    L’UE menace la France de la traduire en justice

    ob_520a1b_salamandre-tachetee-02-phototheque-bretagne-vivan.jpgLa commission européenne vient officiellement d’adresser à la France un courrier la mettant en demeure de se conformer au droit de l’Union européenne à propos du dossier de Notre-Dame-des-Landes. Elle estime en effet que les évaluations environnementales menées n’ont pas pris en compte les effets cumulés de l’ensemble des facettes du projet. Pour Guy Bourlès, vice-président de la LPO Loire-Atlantique, « ceci montre que le projet ne respecte pas la législation européenne, ce que nous soutenons depuis le début ». Yves Lepage, président de FNE Pays de la Loire, ajoute que « pour ne pas être condamnée, la France doit maintenant choisir entre reprendre entièrement le projet ou l’abandonner, ce qui serait bien plus raisonnable ».

     

    Un nouvel avis défavorable du CNPN

    La semaine dernière, l’aspect environnemental du projet était de nouveau mis en cause par le CNPN : celui-ci a en solidaires4.jpgeffet émis un avis défavorable à l’octroi d’une dérogation à la destruction du campagnol amphibie. « Le site de Notre-Dame-des-Landes présente une richesse écologique telle qu’il n’est pas possible d’y implanter un projet de l’ampleur de l’aéroport » rappelle Hervé Le Strat, vice-président de Bretagne Vivante. « Tous les organismes scientifiques consultés sur ce dossier ont mis en cause les insuffisances du projet. L’État doit en tirer les conséquences qui s’imposent ».

     

    L’occasion de tirer un trait sur ce projet

    Devant la conjonction de tels signaux négatifs, nos associations en appellent de nouveau à la responsabilité du gouvernement. « Ségolène Royal n’a jamais caché son scepticisme quant à ce projet, il lui appartient maintenant de faire un geste fort en faveur de l’environnement en mettant un terme définitif à ce projet » estime Denez L’Hostis, président de France Nature Environnement.

  • Affaire du viticulteur bio de Côte d’Or : la justice n’a pas tranché

    Communiqué de la FNE

    Il y a quelques semaines, l’affaire du viticulteur bio de Côte d’Or poursuivi en justice pour avoir refusé de traiter sa vigne contre la cicadelle avait défrayé la chronique. Le tribunal vient de condamner le viticulteur à 500€ d’amende. FNE regrette que la justice ne se soit pas intéressée au bien-fondé de l’arrêté préfectoral. Explication


    La lutte contre la flavescence dorée : un mal nécessaire…

    La flavescence dorée est une maladie grave qui touche la vigne. Elle est provoquée par un phytoplasme (bactérie sans paroi cellulaire), lui-même véhiculé par un insecte, une cicadelle originaire de l'Amérique du Nord. Il est indispensable de lutter contre la propagation de la flavescence dorée sous peine de mettre le vignoble en grand danger. C’est pourquoi l’arrêté ministériel de 2003, en vigueur au moment des faits, prévoit un traitement obligatoire contre la cicadelle.

    … mais sur des zones bien ciblées

    Cet arrêté ministériel prévoyait en revanche que le traitement contre la cicadelle se limite aux communes touchées par la maladie et aux communes avoisinantes. L’arrêté pris par le préfet de Côte d’Or, qui généralisait la lutte à l’ensemble du département sans le justifier par l’état de contamination constaté sur le terrain, était donc excessif. Le jugement du tribunal de Dijon n’a pas pris en compte le fait que l’arrêté préfectoral ne respecte ni la lettre ni le fond de l’arrêté ministériel.

    Pour Claudine Joly, en charge des pesticides à FNE : « S’il ne fait aucun doute que les traitements contre la cicadelle sont indispensables, ces interventions doivent impérativement être très ciblées. Et ce d’autant plus que ces traitements sont très impactants pour la faune et la flore, même ceux homologués en agriculture biologique. »

    En effet, à l’heure actuelle, le seul traitement homologué en France en viticulture biologique, est à base de molécules appelées pyréthrines. Il est classé dangereux pour les abeilles et très toxique pour les organismes aquatiques. Son usage entraîne donc un impact fort sur le milieu naturel.

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    Accélérer la recherche sur les alternatives aux pesticides

    Afin de limiter les dégâts causés par la maladie tout en préservant les insectes auxiliaires, qui aident à lutter contre les ravageurs des cultures, il est indispensable de poursuivre les expérimentations pour valider officiellement ou mettre au point des moyens de lutte alternatifs réellement efficaces contre la cicadelle.

    Pour être efficaces, ces moyens de lutte alternative doivent s’appuyer sur des démarches collectives, avec le soutien de l’administration et de la recherche. Certains vignobles comme celui de Cognac ont conduit ainsi des stratégies permettant de réduire fortement les traitements obligatoires.
    Jean-Claude Bévillard, Vice-président de FNE en charge des questions agricoles, conclut : « Certains agriculteurs utilisent, sur le terrain, des méthodes naturelles pour combattre la cicadelle. Ces méthodes doivent être expérimentées à plus grande échelle et être validées officiellement, afin de protéger les vignobles tout en contribuant aux objectifs du plan Ecophyto, qui prévoit de réduire de moitié l’usage des pesticides en France d’ici 2018. »

  • Rencontre-débat autour d'un film

     Sortir du Nucléaire 08

     présente

     “UN CLIMAT D'ESPOIR ”

     un film de Scott Ludlam et José Garcia

     

    Le dérèglement climatique est à présent reconnu comme un problème écologique majeur par la Sortir-du-nucleaire.jpgmajorité des scientifiques et des décideurs politiques. Mais l'industrie nucléaire mondiale tente d'accréditer le nucléaire comme une solution à cette crise climatique, quitte à prendre de sérieuses libertés avec les faits.

     

     

     

    Samedi 5 Avril à 17 h 30

     salle Guy Canon, Quartier Manchester

     à Charleville-Mézières

      A l’issue de la projection, un débat sera proposé.

     Entrée libre.

     Un pot sera offert à l'issue de la soirée.

    sortirdunucleaire08@orange.fr

     

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  • Chooz - Fuite d’acide sulfurique des tours aéroréfrigérantes : EDF au tribunal le 26 mars prochain.

    Le 29 décembre 2011, la centrale de Chooz a détecté une importante fuite d’acide sulfurique vers le réseau d’eaux pluviales du circuit de traitement antitartre des tours aéroréfrigérantes. Le Réseau "Sortir du nucléaire" ainsi que la FNE et "Nature et Avenir" ont déposé une citation directe à comparaître.

    La centrale de Chooz

    Le site de Chooz regroupe les réacteurs de la centrale nucléaire dite Chooz B implantée dans les Ardennes, à la pointe nord du département. Le site se trouve à moins de 10 km de la Belgique.

    Exploitée par EDF, cette centrale est constituée de deux réacteurs à eau sous pression d’une puissance de 1450 MW.

    Une importante fuite d’acide sulfurique dans la nature

    L’exploitant de la centrale de Chooz a détecté le 29 décembre 2011, au point de rejet en Meuse desChooz1_fullscreen.jpg eaux pluviales collectées sur le site, un pH anormalement faible, de l’ordre de 1,5, alors que les prescriptions applicables à ce rejet précisent que le pH de ces effluents doit être compris entre 6 et 9.

    Après investigation, l’exploitant a identifié une fuite vers le réseau d’eaux pluviales du circuit de traitement antitartre à l’acide sulfurique des tours aéroréfrigérantes (TAR).

    Le rejet a vraisemblablement débuté le 6 décembre 2011 lors du redémarrage du réacteur n° 1 et des installations de traitement des TAR. Jusqu’à sa détection, l’exploitant estime le rejet d’acide sulfurique en Meuse entre 250 et 600 litres par jour !

    Lors d’une inspection du 9 janvier 2012 pour examiner les circonstances et les conséquences de cet événement, l’ASN a constaté des négligences dans l’exploitation et la maintenance des équipements qui auraient pu permettre la prévention, la détection et la limitation du rejet...

    Le 28 août 2012, le Réseau "Sortir du nucléaire" a déposé une plainte pour pollution des eaux (voir la plainte, en document joint). Notre plainte a été classée sans suite par le Parquet de Charleville-Mézières, le 18 janvier 2013.

    Le 31 mai 2013, nous avons déposé un recours hiérarchique auprès du Procureur Général de la Cour d’appel de Reims (voir notre recours hiérarchique, en document joint). Celui-ci a finalement confirmé la décision de classement sans suite, le 14 juin 2013.

    Le 25 novembre 2013, nous avons fait citer directement EDF devant les juridictions de jugement. L’affaire sera examinée par le Tribunal de police de Charleville-Mézières, le 26 mars 2014, à 9h.

  • Arrrrrrrrrrrrgh !

    Communiqué de la FNE

    Les deux tiers de la France sont aujourd’hui en alerte de pollution aux particules fines. A Paris, on a même atteint des seuils record de 100mg/m3 d’air soit le double de la limite acceptable ! Cet épisode de pollution n’est pas le premier de l’hiver et malheureusement surement pas le dernier pour 2014. Est-ce qu’on va tous mourir demain ? Explications de France Nature Environnement


    Mais qu’est ce qui pollue notre air ?

    La pollution de l’air a plusieurs origines, qu’il faut toutes prendre en compte : les transports routiers, comme les rejets des pots d’échappement des voitures et camions, surtout diesel, les véhicules non-routiers (véhicules de chantiers par exemple, mais aussi les avions et les navires), les systèmes de chauffage, les rejets des cheminées de nos usines ou encore ceux venant de nos campagnes, à travers différentes activités agricoles. Une fois qu’on le sait, que fait-on ?

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    La pollution : plusieurs sources, plusieurs solutions.

    Il en existe beaucoup et on doit toutes les utiliser, comme autant d’outil pour parvenir à respirer un air plus sain. Dans ces solutions il y a celles que l’on prend dans l’urgence (baisse de la vitesse sur les routes, déviation des poids lourds, interdiction des feux de cheminée…), mais il y a aussi celles, sur le long terme, qui permettent de traiter le problème tout au long de l’année et éviter les pics comme celui que nous connaissons actuellement (mise en place de plans de déplacements en entreprises ou inter entreprises, le covoiturage, l’auto partage, la création de zones à faibles émissions dans les cœurs de ville, la rénovation énergétique des bâtiments, et plein d’autres encore). Pas de solution magique, mais un bouquet de solutions que l’on connait bien et qui fonctionne très bien dans d’autres pays européens.

    Si les solutions existent pourquoi ne les applique-t on pas ?

    Concours national d’apnée, respiration 1 fois sur 2, masques à gaz… Avez-vous mieux à nous proposer ?! C’est le moment de poser cette question aux candidats aux élections municipales de votre ville et le moment d’interpeller les futurs eurodéputés. Un peu de courage politique, une vraie prise en compte de ce fléau qui touche la France et coûte très cher à tout le monde, en année de vie et en frais de santé notamment. Nous ne sommes pas tous condamnés à devenir malade de notre air !

    FNE perd patience et demande une mobilisation nationale ! Selon José Cambou, pilote du réseau santé environnement : « Nous n’attendrons pas que le vent dissipe les polluants et que tout redevienne normal. Nous demandons des explications et réactions fortes de nos décideurs. Futurs élus, que proposez-vous ? »
  • Atelier terre-paille près de chez vous

    Un atelier terre-paille est organisé à Vouziers à l’association "C’est arrivé près de chez vous". Un moment pour découvrir cette pratique peu onéreuse et tellement agréable à mettre en œuvre ! Rendez-vous le week-end du 22 et 23 mars de 10h à 17h. Peut-être de quoi vous donner envie de partager vos expériences et pourquoi pas devenir ambassadeur de l’éco-contruction...

    « Envie de vous imprégner de paille et de terre durant un weekend ?
    Les ambassadeurs Dorothée et Manu vous invitent à découvrir la paille et la terre lors d’une petite éco-construction qu’ils sont en train de réaliser.
    Rejoignez-les pour un atelier, avec présence de la formatrice Isabelle Melchior, sur la construction des murs faits de terre et de paille le weekend du 22 et 23 mars 2014. »

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  • Porcheries industrielles : la justice tranchera

    Communiqué de la FNE

    Entre les fêtes de Noël et du 1er de l'an, le gouvernement a assoupli considérablement les procédures d'autorisation des porcheries industrielles. En relevant le seuil d'autorisation de 450 à 2000 places de porcs, un décret du 27 décembre 2013 dispense en effet la création, l’extension ou le regroupement de ces élevages intensifs de la réalisation d'une étude d'impact sur l'environnement, d'une enquête publique et de l'avis des services de l'État en charge de la santé publique et de l'environnement. Aujourd’hui plus de 90 % des élevages porcins sont dispensés de ces procédures de base du code de l’environnement.


    Pour Jean-François Piquot, porte parole d'Eau & Rivières de Bretagne « ce recul réglementaire est inacceptable, alors même que les zones vulnérables à la pollution par les nitrates continuent d'augmenter en France et que les marées vertes ne cessent de gagner du terrain ! ».

    Ce cadeau fait au lobby de l’agro-industrie, pour lui permettre d’agrandir les exploitations et d’accélérer encore la concentration industrielle de la filière porcine, est d'autant plus mal perçu par les associations qu'il s'est accompagné dans le même temps d'une révision à la baisse des prescriptions techniques encadrant les conditions d'implantation et d'exploitation des élevages industriels porcins, bovins et de volailles…

    D'ailleurs, la commission européenne a immédiatement adressé, début janvier, une demandeporcherie1.jpg?w=240&h=171 d'explications à la France sur ces décisions. La France, déjà condamnée le 13 juin 2013 par la Cour de Justice de l'Union Européenne, devrait être à nouveau sanctionnée dans les mois à venir pour la mauvaise application de la directive nitrates du 12 décembre 1991.

    « On ne peut pas faire avancer l’agriculture en faisant ainsi reculer le droit de l’environnement. Puisque le gouvernement s'assoit sur la protection de l'environnement, nous demandons à la Justice d'arbitrer » indique Florence Denier-Pasquier, vice-Présidente de France Nature Environnement et rapporteure de l’avis du CESE sur la gestion et l’usage de l’eau en agriculture.

    Un recours en annulation du décret porcheries a été déposé ce jour au Conseil d'État par les associations Eau & Rivières de Bretagne, France Nature Environnement et France Nature Environnement Pays de Loire. L'Ouest est en effet particulièrement concerné par la concentration des élevages porcins : 70 % de la production française y sont produits sur 15 % de la surface agricole utile du pays !