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écologie - Page 74

  • Nucléaire ou transition énergétique, il faut choisir !

    Communiqué du réseau "Sortir du nucléaire"

    Nucléaire ou transition énergétique : un choix s’impose

    Les centrales nucléaires françaises ont été conçues pour fonctionner environ 30 ans. Mais EDF veut prolonger leur fonctionnement à 50, voire 60 ans, au mépris des risques. Pour cela, EDF envisage un énorme programme de travaux qui n’empêcheront pas le vieillissement inéluctable des réacteurs.

    Un choix s’impose aujourd’hui : soit engloutir des milliards d’euros dans ce rafistolage aussi coûteux que dangereux, soit investir ces sommes dès maintenant dans une véritable transition énergétique (économies d’énergie et énergies renouvelables) et commencer par fermer dès maintenant les réacteurs les plus vieux.

    Ne laissons pas l’industrie nucléaire faire la loi sur la transition énergétique !

    Cet été, le gouvernement a présenté un projet de « loi de transition énergétique pour la croissance verte » qui est débattu au Parlement du 1er au 11 octobre 2014.

    Censé permettre une véritable transition et une réduction de la part du nucléaire, ce projet de loi, en l’état actuel, laisse les clefs de la politique énergétique française à EDF, rien n’étant prévu pour l’obliger à fermer ses centrales vieillissantes.

    Ne laissons pas EDF écrire sa loi du nucléaire !

     

    stop-rafistolage-arg.pngCe que nous exigeons :

    • -l’arrêt immédiat des réacteurs qui ont dépassé les 30 ans de fonctionnement
    • -l'arrêt définitif du programme EPR et de tout projet de renouvellement du parc nucléaire
    • -l’adoption d’un objectif impératif de réduction de 20 % de la consommation finale d’électricité à l’horizon 2025
    • - la reprise en main effective, par le Gouvernement et le Parlement, de la politique énergétique du pays et la possibilité, pour l’exécutif, de décider l'arrêt de réacteurs pour des raisons de politique énergétique

     

     

    Comme 32189 personnes, je signe

  • Salon du patrimoine à Ecordal

    Ce week-end se tenait à Ecordal le salon du patrimoine, organisé notamment par la CC des crêtes pré-ardennaises, le village d'Ecordal, Eco-territoires et l' Agence Locale de l'Energie des Ardennes, dans le cadre du programme européen Interreg.

    Ce salon avait pour but de favoriser la rencontre avec des professionnels de l’habitat ancien ou de l’habitat écologique, d'apprendre des techniques simples pour réaliser des petits travaux de rénovation ou d'isolation, d'échanger sur les possibilités de faire des économies tout en protégeant l’environnement et de découvrir des ressources locales pour isoler votre habitat...

    Le village a reçu des centaines de visiteurs en cette journée bien ensoleillée. Ils se sont répartis sur les nombreux sites proposés dans les différents secteurs du village ou au moulin à couleurs tout proche.

    Voici une rétrospective en images du salon :

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    Les terres colorées

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    L'utilisation des couleurs

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    Il a fallu ajouter des créneaux horaires pour la visite du moulin à couleurs.

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    On ne trouve pas plus naturel ...

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    Travail du fer forgé.

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    L'expo photo sur un thème nature.

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    A la découverte d'Ecordal avec un transport écologique.

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    Le travail du bois débute par le déchargement des grumes.

     

  • Les demandes du Collectif pour la transition énergétique

    Au moment où le projet de loi sur la transition énergétique est débattu à l'Assemblée Nationale, un collectif d'acteurs engagés pour la transition propose des mesures ambitieuses et indispensables aux députés.

    arton612-372f2.jpgLe Collectif pour la transition énergétique est constitué de nombreux acteurs, ONG, fédérations professionnelles, entreprises, syndicats, collectivités ... engagés dans cette démarche. Il a adressé aux parlementaires cinq préconisations destinées à rendre la transition possible :

    Territorialiser davantage la transition énergétique. Pour le Collectif il est indispensable de donner de nouveaux moyens et pouvoirs aux territoires en matière de planification, de production décentralisée, de distribution locale, de maitrise de l'énergie ou de lutte contre la précarité énergétique.

    Expérimenter le tiers financement pour la rénovation des bâtiments. Le principe est le suivant : une Société de Tiers Financement (STF) réalise par exemple l'investissement d'une rénovation énergétique avec garantie de performance. Le bénéficiaire verse à la société un « loyer », sous contrat, dont le montant est inférieur (ou égal) aux économies d'énergie engendrées par les travaux. À la fin du contrat le client bénéficie pleinement des économies.

    Développer la mobilité durable pour un air sain. Ne pas se contenter de favoriser l'électromobilité (les véhicules électriques) mais encourager l'éco-mobilité (vélo, marche, transports en commun, auto-partage, co-voiturage ...), faciliter l'intermodalité (passage d'un mode de transport à un autre), abaisser le seuil pour la réalisation d'un Plan de Déplacement Urbain (PDU), généraliser les Plans de Déplacement Entreprise (PDE).

    Réduire la demande énergétique pour les précaires. Aller au-delà du chèque énergie, destiné à aider les ménages précaires à payer les factures, en réduisant la demande en énergie par une rénovation des logements "passoires thermiques", avec objectifs de performance.

    Anticiper et accompagner les transitions professionnelles. La transition énergétique, si elle ouvre de véritables perspectives pour l'emploi, implique également des mutations des activités et des métiers. Ces évolutions nécessitent analyse et suivi des besoins en termes d'emplois et compétences, accompagnement/conversion des industries et salariés, et concertation. Tout un dispositif à mettre en place.

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  • Salon du patimoine à Ecordal les 27 et 28 septembre

    Les 27 et 28 septembre prochains, le village d’Ecordal, l’association Eco-Territoires et les partenaires du projet "Eco-construction et Citoyens" organisent la Salon du Patrimoine

        Pendant 2 jours, venez découvrir comment rénover le patrimoine, isoler vos maisons, construire le village de demain...

        Venez rencontrer des professionnels de l’habitat ancien ou de l’habitat écologique, apprendre des techniques simples pour réaliser des petits travaux par vous-même, échanger sur les possibilités de faire des économies tout en protégeant l’environnement ou découvrir des ressources locales pour isoler votre habitat...

        Les Journées du Patrimoine et de l’Eco-Construction à Ecordal c’est :

         Samedi 27 de 14h à 22h30

        Dimanche 28 de 10h à 18h

     

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  • Calanques : cinquante ans de pollution légale de la Méditerranée ne suffisent pas…

    Avant-hier, le Parc National des Calanques à rendu un avis favorable à la demande de Altéo (anciennement Pechiney et Rio Tinto) qui souhaite continuer à rejeter des déchets toxiques au cœur du parc marin. France Nature environnement et sa Fédération régionale FNE PACA, regrettent vivement cette décision qui empêche de mettre fin à cinquante ans de pollution.

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    Des années et des années de pollution des fonds marins…

    Depuis un siècle on produit de l’aluminium à Gardanne. L’entreprise a changé de nom plusieurs fois, mais le procédé est resté le même : ajouter de la soude caustique à la bauxite pour en extraire de l’oxyde d’aluminium (alumine). Emetteur de gaz à effet de serre et très gros consommateur d’énergie, ce procédé produit également beaucoup de déchets toxiques, chargés en métaux lourds (arsenic, chrome, et mercure notamment). Depuis cinquante ans, des boues rouges, composées d’eau et de ces déchets toxiques, sont déversées par plus de 300 mètres de fond dans le canyon de Cassidaigne, au large de Cassis. Si des progrès ont été faits pour trouver des alternatives, c’est encore 60% des boues, soit 180 000 tonnes par an, qui finissent au large des calanques de Cassis. Un vallon serait déjà comblé.

    La Hongrie, une victime à grande échelle…

    La fuite d’une cuve en Hongrie en octobre 2010 avait permis de constater la toxicité de ces déchets que nous déversons dans un site naturel exceptionnel. Cinquante ans de pollution ne sont pas sans conséquence. Il en résulte une pollution chimique d’une part, qui contamine toute la biodiversité marine par bioaccumulation de métaux lourds, en particulier dans la chair des poissons positionnés en haut de la chaîne alimentaire et une pollution mécanique, d’autre part, en enfouissant et étouffant la vie profonde.

    Ils ont eu dix-neuf ans pour se préparer

    signée en 1976, la Convention de Barcelone sur la protection de la Méditerranée a imposé de mieux préserver l’environnement marin. En 1996, la France a ainsi engagé la société Pechiney (alors exploitante) dans un processus de diminution des rejets en mer… jusqu’à leur cessation au 31 décembre 2015. Ce délai de dix-neuf ans n’aura pas suffi. La société Altéo demande aujourd’hui une dérogation afin de continuer leurs rejets liquides, dont la consistance a changé…mais pas la toxicité !

    Un avis décevant

    L'avis favorable du Parc des Calanques, tout en émettant de sérieuses réserves, laisse la porte ouverte à la poursuite de la pollution… FNE rappelle qu’il est incompréhensible que dans une zone cœur de parc national on demande des mesures dérogatoires au droit commun, surtout venant d’une entreprise qui se targue d’avoir un objectif de « zéro déchet » en 2015 !

    Denez L’Hostis, président de FNE, se félicite de la décision de Ségolène Royal , ministre de l’Ecologie, qui a annoncé hier matin qu’elle n’accorderait pas la dérogation : « Certaines entreprises, quoi qu’elles en disent, n’ont toujours pas effectué le virage de la responsabilité environnementale.»

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  • L'ACIPA solidaire des militants opposés au projet de barrage du Testet

    De Notre Dame des Landes au Testet, non aux projets inutiles, oui à la préservation des zones humides.

    Communiqué de presse du mercredi 3 septembre 2014

    L'ACIPA apporte son total soutien aux défenseurs de la zone humide du Testet dans le Tarn, sur laquelle est prévue la construction d'un barrage.

    De très nombreuses similitudes sont en effet évidentes entre ce projet de barrage et le projet de Notre Dame des Landes : projet inutile, destruction de zone humide, pas de concertation possible, répression des opposants, etc....

     

     Ces derniers jours ont vu le démarrage de travaux de déboisement sous haute protection policière et la résistance pacifique des opposants a été violemment réprimée. Une grève de la faim a aussi été commencée.

    L'ACIPA en appelle aux autorités et les enjoint à geler les travaux jusqu'à l'issue des recours juridiques en cours, sur le modèle de ce qui se passe à Notre-Dame-des-Landes, avancée arrachée aux politique locaux à l'issue d'une longue grève de la faim de 28 jours. Faudra-t-il une attente aussi intolérable au Testet où les grévistes entament leur 2ème semaine ?

     L'ACIPA appelle ses adhérents, sympathisants et comités de soutien qui le peuvent, à apporter leur soutien à la lutte du Testet.

    Pour en savoir plus sur la lutte du Testet

     

     

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  • 9 ans de retard en prévision pour l’EPR finlandais

    Extrait du communiqué de "Sortir du Nucléaire"

    Le 1er septembre 2014, Areva a annoncé dans un communiqué un énième retard pour le chantier du réacteur nucléaire EPR en construction à Olkiluoto (Finlande). La mise en service serait précédée d’une longue "phase d’essais" qui laisse déjà anticiper de nombreux problèmes non réglés. En attendant, le gâchis financier et humain se poursuit

    L’EPR d’Olkiluoto ne sera pas mis en service avant 2018

    Selon le calendrier actualisé élaboré par Areva, la construction de l’EPR d’Olkiluoto pourrait prendre fin à la mi-2016, avec une mise en service prévue en 2018 suite à plusieurs essais. Avec cette longue période d’essai, Areva prévoit donc déjà que tout ne sera pas au point et qu’il faudra du temps pour régler de nombreux bugs. Au vu des retards récurrents sur ce chantier, on peut raisonnablement s’attendre à ce que cette période "d’essais" s’étale encore sur quelques années supplémentaires…

    Pour rappel, lorsque la construction avait démarré en 2005, l’EPR était censé produire ses premiers mégawatts dès le printemps 2009.

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    Pourquoi ce retard ?

    Officiellement, "l’approbation du contrôle-commande de la centrale est le facteur principal à l’origine des retards enregistrés dernièrement par le projet". Cela fait en effet 5 ans que ce mécanisme crucial pour la sûreté du réacteur pose problème : en 2009, les autorités de sûreté nucléaire françaises, anglaises et finlandaises avaient exprimé leurs inquiétudes devant les insuffisances de sa conception. Récemment validé quant à sa conception théorique, ce mécanisme complexe reste encore à construire.

    Toutefois, la complexité du réacteur n’est pas seule en cause. Les bisbilles entre Areva et TVO, l’opérateur finlandais, ont largement contribué au retard. En février 2014, le quotidien finlandais Kauppalehti avait révélé que le chantier était au point mort suite à ces différends, les deux parties s’accusant mutuellement des retards et surcoûts et se réclamant plusieurs milliards d’euros de compensation.

    La situation ne semble pas apaisée, Areva indiquant que "le calendrier actualisé repose sur des hypothèses et des engagements qui requièrent l’implication de TVO". Une manière bien facile de se décharger en imputant la responsabilité de retards supplémentaires à la mauvaise volonté de l’opérateur finlandais...