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écologie - Page 70

  • Recyclage des équipements électriques et électroniques

    Le décret n° 2014-928 du 19 août 2014, publié au journal officiel du 22 août précise les modalités de recyclage des équipements ménagers dans les domaines électriques et électroniques.

    Ces équipements représentent un gisement important pour le recyclage, car on estime que chaque Français produit environ 20 kg de déchets d’équipements électriques et électroniques par an.

    Le dépôt en déchèterie était déjà possible, mais il ne concernait qu'un petit pourcentage de la ressource.

    Les magasins spécialisés et les grandes surface devront dès le 24 août reprendre gratuitement les objets de dimension inférieure à 25 cm et reprendre les plus gros, en cas de vente d'un produit similaire.

    Ce décret devrait améliorer le recyclage de ce type de déchet, qui contient souvent des composants à ne pas enfuir (toxiques ou rares). Il devrait aussi éviter de faire peser tout le prix du recyclage sur les particuliers ou sur les collectivités locales.

    Voici un extrait de ce décret :

    Art. R. 543-180.-I.-En cas de vente d'un équipement électrique ou électronique ménager, le distributeur, y compris en cas de vente à distance, reprend gratuitement ou fait reprendre gratuitement pour son compte les équipements électriques et électroniques usagés dont le consommateur se défait, dans la limite de la quantité et du type d'équipement vendu.
    « II.-Lorsque le distributeur dispose d'une surface de vente consacrée aux équipements électriques et électroniques d'au moins 400 m2, il reprend gratuitement sans obligation d'achat les équipements électriques et électroniques usagés de très petite dimension (dont toutes les dimensions extérieures sont inférieures à 25 cm).

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  • Le Cabaret Vert : des objectifs clairs et des des moyens adaptés

    Le Cabaret Vert a l'ambition de concilier un festival populaire et le développement durable.

    Voici en quatre chapitres, repris de son site, comment il arrive à mettre en place un rassemblement festif et écologique.

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    COMMENT LE FESTIVAL LIMITE-T-IL SON IMPACT SUR L’ENVIRONNEMENT ?

    L’équipe du Cabaret Vert a défini 4 points d’actions : assurer la gestion et la valorisation des déchets, contrôler la consommation d’énergie, préserver les ressources en eau et définir un plan de transport pour les marchandises et les festivaliers.

    Près de 100 bénévoles sont directement impliqués dans la collecte et le tri des déchets du festival. L’organisation assure le tri des matières recyclables, ainsi que la collecte des déchets organiques provenant des toilettes sèches et des stands de restauration.

    Le festival contrôle sa consommation d’énergie, du montage au démontage, et sa consommation en carburant.

    Le Cabaret Vert veille à préserver ses ressources en eau en contrôlant leur utilisation et en  utilisant des produits d’entretien éco-certifiés.

    En termes de transports, le festival  incite également ses festivaliers à venir en bus, train ou covoiturage, grâce à des offres promotionnelles et une communication adaptée.

    COMMENT LE FESTIVAL CONTRIBUE-T-IL AU DÉVELOPPEMENT D’UNE ÉCONOMIE LOCALE, DURABLE ET SOLIDAIRE ?

    Dès ses origines, le Cabaret Vert a placé l’économie et la promotion du territoire au cœur de sa réflexion développement durable.

    Le festival suit une politique d’achats responsables : prêt ou location de matériel, 100% des produits d’entretien éco-certifiés, vaisselle jetable biodégradable…

    À cette démarche s’ajoute la mise en place d’une charte de restauration durable, basée sur 4 volets : Produits alimentaires, Gestion des déchets, Maîtrise de l’eau & énergie et Fonctionnement général du stand.

    16 principes ont ainsi été identifiés pour améliorer au fur et à mesure des années l’impact économique et environnemental des buvettes et stands de restauration.

    Le Cabaret Vert a avant tout la volonté de s’impliquer dans le développement économique de la région. Le festival veille donc à s’entourer de partenaires locaux pour développer des projets fédérateurs & collaboratifs.

    COMMENT LE FESTIVAL FAVORISE-T-IL LA CRÉATION DE LIEN SOCIAL ?

    Le Cabaret Vert souhaite offrir un événement culturel multidisciplinaire, de qualité et accessible à tous.

    Pour y parvenir, une Politique Tarifaire Solidaire est mise en place depuis le début du festival. Les prix exercés sont validés chaque année par le conseil d’administration de l’association, garant de l’esprit et des valeurs du Cabaret Vert.

    Le festival travaille également sur l’amélioration de l’accès au festival et au camping pour tous. Actuellement, une équipe de 18 personnes assure l’accueil des personnes en situation de handicap.

    Toujours dans cette dynamique d’échange et de partage, le Cabaret Vert valorise la création locale et accueille d’autres disciplines artistiques : les espaces Bande Dessinée, cinéma, ainsi qu’une programmation arts de rue.

    Et enfin, en 2013, plus de 1200 bénévolesde tout âge ont assuré l’accueil des festivaliers. Pour une expérience positive, constructive et enrichissante, une équipe de 20 bénévoles assure l’accueil et la bonne intégration de l’ensemble des bénévoles.

    COMMENT LE CABARET INTÈGRE-T-IL LE DÉVELOPPEMENT DURABLE DANS LE FONCTIONNEMENT DU FESTIVAL?

    Le Cabaret Vert a pour mission de communiquer de manière transparente et responsable auprès de toutes ses parties prenantes et de valoriser les actions citoyennes, de façon à permettre la bonne compréhension et la vitalité de ses engagements.

    Le Cabaret Vert cherche à impliquer les festivaliers dans sa démarche au travers des réseaux sociaux, de l’application mobiledu site internet, de l’affichage sur le site, et des supports de communication imprimés par des « imprim’vert ».

    Dans une même démarche, le village associatif accueille plus de 40 associations engagées dans les secteurs culturel, écologique et humanitaire. Ouvert durant tout le festival, il assure aussi un rôle de prévention. Une partie des associations renseignent les festivaliers sur les comportements à risque et mettent à leur disposition des préservatifs, des éthylotests, des bouchons d’oreilles, des fruits et barres de céréales…

    Durant le festival, une équipe de 10 bénévoles est en charge de la visibilité & de la bonne compréhension de la démarche développement durable : sensibiliser et informer les festivaliers et collecter des données pour établir le rapport développement durable du festival.

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  • 14 août : 18ème Nuit internationale de la chauve-souris

       Communiqué du REgroupement des Naturalistes ARDennais (Renard)

    Si vous souhaitez en apprendre plus sur ces fascinantes et méconnues créatures nocturnes, n'oubliez pas que tous les ans, au mois d'août, sont organisées des « Nuit européenne de la chauve-souris » ! N'hésitez pas à prendre contact avec nous si vous connaissez la présence d'une colonie chez vous ou dans un bâtiment, nous serons alors ravis de vous conseiller afin de mieux cohabiter avec elles et de préserver ce patrimoine naturel d'une importance capitale !

     

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    Murin à oreilles échancrées - © Tony Cargnelutti

    Jeudi 14 août : RdV 20h à l'office du tourisme des Crêtes préardennaises (Launois-sur-Vence). Inscription auprès de l'OT des Crêtes préardennaises au 03 24 35 02 69

    Venez découvrir l'univers de ces petits mammifères volants le temps d'une soirée. Après vous avoir exposé les mœurs et modes de vie des chauves-souris, nous vous emmènerons les écouter au cours d'une balade nocturne et peut-être aurez-vous le privilège de les voir virevolter au-dessus de vous !

    Places limitées, inscription obligatoire

  • Le Conseil d'État annule le classement de certaines espèces "nuisibles"

    Le Conseil d’État vient de rendre sa décision sur l’arrêté de classement des espèces « nuisibles » contre lequel France Nature Environnement et Humanité et Biodiversité avaient déposé un recours commun.

    Cet arrêté, pris en 2012 par le ministre de l’Ecologie, concerne une dizaine d’espèces (mammifères et oiseaux) et autorise leur destruction par piégeage ou par tir dans certains départements ou certaines communes.

    Le Conseil d’Etat a jugé que ce classement n’était pas justifié dans une vingtaine de cas et il a annulé l’arrêté en ce qui concerne :
    - la pie dans l’Aube, l’Aude, le Calvados, la Dordogne, l’Isère, la Marne, la Seine-et-Marne et le Rhône,
    - la fouine dans la Dordogne, l’Eure-et-Loir, l’Isère, la Seine-Maritime et le Rhône,
    - la martre dans le Calvados, la Dordogne, la Lozère et la Moselle,
    - la corneille dans l’Aude et les Pyrénées-Orientales,
    - le geai dans le Var,
    - la belette dans le Calvados.

    La décision du Conseil d’État est applicable dès sa publication : ces espèces ne peuvent donc plus être piégées ni détruites dans ces départements, sans qu’une modification de l’arrêté ministériel soit nécessaire.

    France Nature Environnement et Humanité et Biodiversité se félicitent de cette décision, qui sanctionne des classements abusifs. « Le concept de « nuisible » n’a pas de sens en biologie », indique Christophe Aubel, de Humanité et Biodiversité, « car toutes ces espèces jouent un rôle utile dans les écosystèmes. En particulier, les petits prédateurs (fouine, martre et belette) sont des auxiliaires précieux de l’agriculture car ils contribuent à réguler les populations de rongeurs ».

    Dominique Py, administratrice de France Nature Environnement en charge de la faune sauvage poursuit : « Au-delà de cette décision du Conseil d’État, c’est l’ensemble de la réglementation sur les « nuisibles », concept périmé, qui devrait être revu pour prendre en compte les réalités biologiques et privilégier les méthodes préventives, afin de mettre un terme aux destructions injustifiées de dizaines de milliers d’animaux sauvages chaque année ».

    France Nature Environnement et Humanité et Biodiversité poursuivront leurs actions de plaidoyer auprès du ministère en faveur d’une modernisation de cette réglementation.

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    Geai des chênes

  • Cabaret encore plus Vert

    Informations reprises du site ALE 08

    L’éco-festival rock du Cabaret Vert n’est pas seulement un évènement musical. C’est aussi l’occasion de mettre en valeur des savoir-faire du territoire et des associations, de doper l’économie locale et de faire de la pédagogie sur les questions environnementales. Cette année, les festivaliers bénéficient de nouvelles offres pour réduire l’impact transport de l’évènement.

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    La charte de développement durable du festival couvre les domaines de l’environnement, de l’économie et de la solidarité. Élu Greener festival trois étoiles en 2013, le Cabaret Vert poursuit ses efforts sur le volet environnemental notamment dans le domaine de l’énergie et des émissions de gaz à effet de serre.

    Les consommations et émissions directes sont celles nécessaires à l’activité du site. Elles sont liées au fonctionnement des groupes électrogènes pour les scènes, à l’éclairage du site, à l’animation des stands et du village associatif ...

    Les consommations indirectes sont celles induites par le festival : consommation d’énergie en amont et en aval pour la préparation et la clôture de l’évènement, déplacement des festivaliers, salariés, bénévoles, contenu énergétique des repas ...

    Sur l’alimentation, il est prévu d’établir, à terme, une charte de restauration durable avec des objectifs concernant l’origine et la saisonnalité des produits.

    Mais la plus grande marge d’amélioration se situe dans le domaine des transports. En effet, l’essentiel des émissions de gaz à effet de serre et des consommations d’énergie provient du déplacement des festivaliers pour rejoindre le site. Une enquête a permis d’établir que près des 3/4 des participants utilisent la voiture. Des efforts avaient déjà été entrepris dans les éditions précédentes pour favoriser le train par des offres promotionnelles. L’axe transport a été renforcé cette année et sera encore améliorer dans les années à venir.

    Répartition des moyens de transport utilisés par les festivaliers (Souce FLAP / CCI)



    L’accès en bus. Le Cabaret Vert et la compagnie « OnTours » propose aux festivaliers un pack comprenant le transport, le camping et l’entrée pendant 4 jours au festival. Cette offre concerne plusieurs villes de Belgique et du Nord-Est de la France.

    L’accès en train. Le Cabaret Vert propose aux festivaliers d’allier confort et économie avec le train :
    -Les festivaliers non-champardennais peuvent combiner billet d’entrée festival et billet de train avec l’offre promotionnelle « Instant V » de voyages-sncf.com.
    -Les festivaliers Champardennais peuvent profiter de 50% de réduction sur leur trajet A/R avec TER Champagne-Ardenne.
    -Les habitants du territoire des Crêtes Préardennaises peuvent bénéficier d’un aller-retour en TER gratuit, grâce à la Communauté de Communes des Crêtes Préardennaises, au départ des gares de Poix-Terron et Amagne-Lucquy.

    Le covoiturage. En plus du partenariat qu’entretien le festival avec le site blablacar.fr, le Parc Naturel Régional des Ardennes et la Communauté de Communes des Crêtes Préardennaises s’associent à la démarche de l’association FLaP (organisatrice du festival) pour développer des aires de covoiturage dans les Ardennes.
    Dans ce but, les communes de Rimogne, Revin, Poix-Terron, Attigny et Signy-l’Abbaye proposeront dès le jeudi 21 août et jusqu’à la fin du festival une zone de rencontre et de stationnement à l’attention des festivaliers souhaitant partager leur voiture. Carte des aires de covoiturage cabaret vert

    Autres. Pour les festivaliers à proximité du site, les réseaux de bus menant jusqu’au festival sont présentés sur la page « Infos pratiques » du site internet du Cabaret Vert. De plus, un parking vélo est mis à disposition des festivaliers à l’entrée du site du festival.

    Avec toutes ces possibilités, plus aucune raison de venir seul(e) en voiture !

    Enfin, pour mieux cerner les habitudes des festivaliers et améliorer son offre de transports lors des prochaines éditions, le Cabaret Vert conduira auprès de ses participants une enquête transports, pendant toute la durée du festival.

    Plus d’informations sur la page : http://cabaretvert.com/infos-pratiques/

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  • Centrales nucléaires, démantèlement impossible ?

    Les problèmes engendrés par la démolition des centrales nucléaires vieillissantes sont multiples et complexes.

    La gestion des déchets contaminés en est un exemple ; on constate en Allemagne, aux États-Unis et en France qu'aucune solution satisfaisante n'existe, alors que la question va se poser de manière de plus en plus pressante.

    Ce soir Arte diffuse un documentaire que nous n'avons pas vu, mais qui doit être regardé comme une pièce à ajouter à ce dossier préoccupant.

    Voici ce qu'en dit "Telerama" :

    Mardi 29 juillet de 20:55 à 22:05 sur Arte

    Synopsis de Centrales nucléaires, démantèlement impossible ?

    nucleaire.jpgDe la France aux Etats-Unis, en passant par l'Allemagne, les pays qui ont misé sur l'énergie nucléaire se trouvent aujourd'hui confrontés à un nouveau défi : le démantèlement de leurs centrales vieillissantes ou définitivement mises à l'arrêt. Voici quarante ans, leurs concepteurs, tout à leur enthousiasme, n'avaient pas prévu que, devenus trop vieux et donc dangereux, ces réacteurs devraient être un jour démontés, et qu'il faudrait stocker leurs déchets hautement radioactifs. Si les opérateurs et les autorités de la sûreté nucléaire assurent pouvoir maîtriser ce processus de démantèlement, la réalité est tout autre.

  • Politique agricole commune : moins de prairies, moins de haies, moins d’oiseaux et plus de CO2 dans nos campagnes !

    Communiqué de la FNE

    D’ici le premier août, la France doit notifier à la Commission européenne ses premiers arbitrages sur la mise en œuvre du verdissement de la nouvelle Politique agricole commune (PAC). Mais le Ministre de l’agriculture a déjà annoncé ses intentions. Cédant une fois de plus aux lobbys agroindustriels, l’Etat français s’apprête à tirer encore plus vers le bas le niveau d’ambition environnementale, déjà désastreux, de la réforme européenne. Les organisations signataires livrent leur analyse.


    Un verdissement de façade
    Pour justifier le budget considérable alloué à la PAC, l’Union européenne a mis en place un « verdissement » : 30% des aides directes aux agriculteurs sont désormais liées à des pratiques environnementales et climatiques (diversification des cultures, maintien des prairies permanentes et mise en place de 5% de surfaces d’intérêt écologique sur l’exploitation agricole). Déjà très peu ambitieuse - malgré les apparences - la réforme laissait aux Etats membres des marges de manœuvre pour son application. Mais au lieu de les utiliser à bon escient, la France s’apprête à affaiblir toute leur portée potentielle !

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    Diversification des cultures… sauf pour la monoculture de maïs !
    Avec la diversification des cultures sur les exploitations agricoles, l’objectif est d’encourager la rotation, qui est l’un des principes de base de l’agronomie. Mais, sous la pression des lobbys, la France a déjà demandé à la Commission Européenne d’exonérer la monoculture de maïs de cette obligation. Ce cadeau aux maïsiculteurs conduira à l’aggravation de la banalisation des paysages, du déclin de la faune et de la flore, et fait perdre toute crédibilité à la réforme.

    Surfaces d’intérêt écologiques… avec des cultures et des pesticides !
    5% de l’espace agricole doit être consacré à des surfaces d’intérêt écologique. Ces surfaces devraient être constituées de haies, de bosquets, de mares… abritant des oiseaux et des insectes participant à la lutte contre les parasites des cultures. Au lieu de cela, la France permettra que ces espaces soient réservés à des cultures qui recevront des engrais chimiques et des pesticides évidemment destructeurs de la biodiversité. Comment dans ces conditions, peut-on encore parler de surfaces d’intérêt écologique ?

    Prairies permanentes… déclin annoncé !
    Les prairies permanentes représentent un patrimoine en termes de paysages, de biodiversité, de qualité de l’eau, mais aussi de lutte contre les changements climatiques grâce au stockage de carbone. Leur surface diminue de manière inquiétante en France notamment au profit des céréales.
    Dans le cadre du verdissement, les Etats doivent veiller à ce que la surface des prairies permanentes ne diminue pas. Au lieu d’organiser une veille précise, au plus près du terrain, la France s’apprête à opter pour un système d’observation au niveau national aussi approximatif qu’inefficace qui aboutira à une inévitable régression des prairies.

    Changement climatique : tout faux !
    De plus, la France qui dit vouloir faire preuve d'exemplarité en vue de la grande conférence sur le climat qu'elle accueillera en 2015, s'apprête à prendre deux mesures qui vont mettre à mal cette prétendue exemplarité : le retournement annoncé des prairies permanentes au profit des céréales ne fera que relâcher plus de CO2 dans l’atmosphère et l’encouragement de la monoculture de maïs, culture très gourmande en eau, fragilisera la situation des agriculteurs face aux événements climatiques extrêmes. Or ces mesures sont pourtant essentielles pour favoriser l’adaptation au changement climatique ainsi que l’atténuation des émissions de gaz à effet de serre !

    Une analyse plus détaillée se situe en annexe

    Pour Samuel Féret, coordinateur de la plateforme Pour Une Autre PAC, « Autoriser des pesticides sur des cultures admissibles aux surfaces dites d'intérêt écologique irait clairement à l'encontre de l'agenda agro-écologique fixé par le ministre de l'agriculture. Une telle incohérence, non seulement démobiliserait les agriculteurs les plus vertueux, mais décrédibiliserait la réforme de la PAC pourtant annoncée comme plus verte ».

    Jean-Claude Bévillard, vice-président de FNE en charge des questions agricoles, conclut : « Le Ministre de l’agriculture doit prendre la mesure des conséquences graves des arbitrages qu’il s’apprête à rendre à la Commission européenne sur la PAC. Si les mesures de la PAC ne servent pas l’intérêt général, le citoyen-contribuable n’acceptera plus de verser des sommes aussi importantes aux agriculteurs. »

    ecologie,pac,politique agricole commune,fne

    Prairie près de Savigny sur Aisne (photo L'An Vert DR )