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écologie - Page 66

  • La centrale de Chooz condamnée pour une pollution à l'acide sulfurique

    La centrale de Chooz, située très près de la frontière est surveillée par nos voisins belges, qui craignent des conséquences négatives de l'exploitation de l'installation  pour leur population.

    Voici un article repris de la Radio Télévision belge, daté du 21 janvier 2015.

    "Le Tribunal de police de Charleville-Mézières a condamné ce matin EDF pour une fuite d’acide sulfurique dans la Meuse, survenue le 2 juillet 2013. Environ 80 litres de produit corrosif ont été accidentellement déversé dans le fleuve. EDF estime qu’il n’y a pas eu de dégâts à l’environnement. Les associations environnementales taxent l’électricien de « délinquant environnemental récidiviste » !

    Récidiviste ? Oui, car la centrale de Chooz (voisine de la Province de Namur) avait déjà été condamnée en juillet 2014 pour une première fuite survenue en 2011, beaucoup plus importante celle-là. A l’époque, ce sont des milliers de litres d’acide sulfurique qui avaient été déversés accidentellement dans la Meuse. La fuite provenait du circuit de traitement antitartre dans la tour de refroidissement du réacteur n°1.

    Poursuivi une première fois devant le Tribunal de police de Charleville-Mézières, le propriétaire de la centrale, EDF, n’avait pas nié l’incident mais s’était défendu en affirmant que la fuite n’avait pas eu d’impact sur l’environnement. Le 30 juillet 2014, la justice française donnait néanmoins raison au réseau " Sortir du nucléaire ", à l’initiative des poursuites, en condamnant EDF à une amende pour imprudence et manque de transparence.

    Entretemps, une deuxième fuite s’était produite, le 2 juillet 2013, d’une ampleur moins importante. Ce sont environ 80 litres d’acide sulfurique cette fois qui s’étaient échappés dans la Meuse. La nouvelle fuite provenait probablement d’un joint mal positionné suite à une opération de maintenance. Selon l’Autorité de sûreté nucléaire française, EDF ne s’est pas donné les moyens pour surveiller cette intervention de maintenance.

    Toujours est-il que le tribunal de Charleville-Mézières a de nouveau condamné EDF à plusieurs milliers d’euros d’amende, ainsi qu’à des dommages et intérêts au bénéfice des associations environnementales parties au procès."

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    Photo CLAUDE PAUQUET - BELGAIMAGE

  • "Programmer la construction d’une nouvelle génération de réacteurs" : le Réseau "Sortir du nucléaire" dénonce les propos inacceptables de Ségolène Royal

    Le Réseau "Sortir du nucléaire" dénonce la prise de position de Ségolène Royal pour sauver une filière en déroute et demande à être reçu par la ministre.

    Après avoir repoussé la fermeture de Fessenheim, laissé planer un flou artistique sur la réalité de la réduction de la part du nucléaire et la fermeture effective de réacteurs, Ségolène Royal vient de dévoiler l’ambition du gouvernement de prévoir la construction de nouveaux réacteurs nucléaires. Il est inacceptable qu’une ministre de l’écologie, membre d’un gouvernement élu sur une promesse de réduction de la part du nucléaire, propose de prolonger de plusieurs décennies l’impasse nucléaire pour la France.

    fde3dd3413a8e9e5dc35cf3bb1b34371.jpgPar quoi Ségolène Royal compte-t-elle d’ailleurs remplacer les réacteurs existants, alors que l’EPR apporte chaque jour une démonstration de fiasco économique et industriel ? Propose-t-elle de parier sur une hypothétique génération de nouveaux réacteurs qui n’existe que sur le papier ?

    Ségolène Royal taxe également d’"idéologique" la mise en place d’un âge limite pour les réacteurs. En s’asseyant sur les limites physiques des centrales (annoncées pour un fonctionnement de 30 ans à pleine puissance) et sur les mises en garde de l’Autorité de Sûreté Nucléaire elle-même, qui répète que "la prolongation au-delà de 40 ans n’est nullement acquise", c’est Ségolène Royal elle-même qui fait preuve d’un positionnement idéologique : celle de la défense envers et contre tout d’une industrie dangereuse et au bord de la banqueroute.

    Alors que le nucléaire est en déclin partout dans le monde, étranglé par ses coûts et des risques trop élevés (Voir analyse de Mycle Schneider, rédacteur du World Nuclear Industry Status Report), que le problème des déchets radioactifs reste mondialement insoluble et que l’urgence climatique impose de donner la priorité aux économies d’énergie et aux énergies renouvelables, les propos de Ségolène Royal ne sont pas seulement dangereux : ils représentent un contresens total, qui laisse douter de la capacité de la France à accueillir une conférence mondiale sur le climat.

    Le Réseau "Sortir du nucléaire" demande à être reçu par Ségolène Royal afin de lui réaffirmer l’urgence d’une sortie complète du nucléaire et d’une limitation à 30 ans de la durée de fonctionnement des réacteurs et obtenir des explications sur ces propos inacceptables.

  • Center Parc de Roybon : un projet contre la nature

    Communiqué de la FNE

    La mobilisation sur le terrain contre le projet de Center Parc dans la forêt de Chambaran à Roybon (Isère) s’est renforcée ces derniers jours.

    Alors que les premiers travaux de défrichement de la forêt viennent de commencer, l’opposition au projet s’organise à présent sur le terrain avec l’occupation du site par plusieurs centaines de personnes et une manifestation qui a rassemblé le 30 novembre 2014 entre 600 et 1 000 personnes. Par un communiqué de presse du 1er décembre 2014, la FRAPNA a demandé l'arrêt immédiat des travaux.

    Quel projet ? Ce projet de centre de vacances et de loisirs prévoit l’implantation d’un millier de cottages, d’un centre aqualudique, d’un village avec restaurants et boutiques, et plusieurs équipements entraînant la destruction et des altérations sur près de 100 ha de la zone humide de la forêt de Chambaran.


    Projet contre nature : des avis défavorables mais des travaux autorisés
    images?q=tbn:ANd9GcRopkvITGXoZ9cIA7R4gW6zleV0-abPS_X78JFxtHMxju8QSGqDIgOutre son rôle de corridor écologique et d’abri pour de nombreuses espèces animales et végétales protégées, cette zone humide constitue une sorte de château d’eau qui alimente en eau potable de nombreux territoires en Isère mais également dans la Drôme voisine.

    En raison des atteintes aux espèces protégées, le Conseil national de protection de la nature, instance chargée de rendre un avis à la ministre de l’écologie sur les demandes de déroger à ces protections a été consulté une première fois en 2010. Face aux nombreuses lacunes du dossier, le CNPN avait rendu un avis défavorable et demandé à Pierre&vacances de tout reprendre. Le CNPN a été à nouveau saisi le 11 mars 2014. L’instance a rendu à nouveau un avis défavorable en raison entre autres de l’insuffisance et de l’inadéquation des mesures compensatoires.

    L’enquête publique sur le volet Eau du dossier a recueilli un avis défavorable à l’unanimité des membres de la commission face aux nombreuses insuffisances, approximations et omissions présentées dans le dossier.

    Malgré ces avis défavorables, le préfet de l’Isère a autorisé les atteintes aux spécimens et habitats des espèces protégées et les travaux dans la zone humide.

    Alertée par la FRAPNA, FNE a apporté son soutien technique et juridique notamment lors de l’examen du dossier par le CNPN. FNE restera aux côtés de sa fédération pour contrer ce projet contre nature.

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  • Plan de Prévention et de Gestion des Déchets des Ardennes

    Le Plan de Prévention et de Gestion des Déchets Non Dangereux (PPGDND) des Ardennes est un document de planification qui a pour vocation d’orienter et de coordonner l’ensemble des actions des pouvoirs publics et des organismes privés pour la prévention et la gestion des déchets non dangereux pour les 12 ans à venir.

    Son élaboration et son suivi sont la compétence des Conseils généraux par l’application de la loi sur les libertés et responsabilités locales de 2004. Le plan actuellement en vigueur ayant été adopté en 2001, le Département a décidé d’engager sa révision.

     Ce projet arrive aujourd’hui dans sa phase finale et conformément à l’article R541-22 du Code de l’environnement, le projet de Plan et son rapport d’évaluation environnementale font l’objet d’une enquête publique qui se déroulera du 17 novembre au 19 décembre 2014 inclus.

    Pour le Vouzinois,voici les dates où il est possible de consulter le plan et d'apporter des observations :

    Mairie de Vouziers                                             Du lundi au vendredi               

    Hôtel de Ville                                                     de 9 h à 12 h

    Place Carnot - BP20                                          et de 13h 30à 17 h30

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    VOUZIERS

    Mairie de Vouziers
    Hôtel de Ville
    Place Carnot - BP20

    08400 Vouziers

    Du lundi au vendredi :

    9h à 12h

    et de 13h30 à 17h30

    - See more at: http://www.cg08.fr/amenagement/environnement/enquete-publique-plan-dechets#sthash.OzPo9ogz.dp
    Le Plan de Prévention et de Gestion des Déchets Non Dangereux (PPGDND) des Ardennes est un document de planification ayant pour but d’orienter et de coordonner l’ensemble des actions des pouvoirs publics et des organismes privés pour la prévention et la gestion des déchets non dangereux pour les 12 ans à venir. Son élaboration et son suivi font partis des compétences du Conseil général. Le plan actuellement en vigueur ayant été adopté en 2001, le Département a décidé d’engager sa révision.  Le projet de Plan qui arrive dans sa phase finale fait actuellement l’objet d’une enquête publique qui se déroule jusqu'au 19 décembre 2014 inclus. - See more at: http://www.cg08.fr/articles/plan-de-prevention-et-de-gestion-des-dechets-non-dangereux#sthash.6M4iSCs0.dpuf
  • Alternatiba 2015, #Coup2pouce pour le lancement de la campagne !

     Le 3 décembre, pour le lancement de la campagne de communication du Tour Alternatiba 2015, les groupes Alternatiba organisent des soirées « manger sur le pouce » dans leurs territoires.

    C'est un moyen à la fois efficace et convivial de participer au coup d'envoi de la campagne de financement participatif #Coup2pouce qui va rendre possible le Tour Alternatiba, qui parcourra 5.000 kilomètres pour le climat entre Bayonne et Paris du 5 juin au 26 septembre 2015 avec un vélo 4 places.

     Symbole d'Alternatiba, ce drôle de vélo traversera 180 territoires de 6 pays Européens, pour porter encore plus fort le message d'Alternatiba : non seulement les alternatives au dérèglement climatique existent, mais en plus, elles construisent un monde meilleur !

     Ce mercredi 3 décembre 2014 a eu lieu à Charleville-Mézières, au Comptoir paysan route du Vivier Guyon une soirée « manger sur le pouce ».

    Cette réunion permet de rassembler les réseaux collectifs locaux, acteurs des alternatives, comme Eco Territoires ou l'ALE, qui accueilleront conjointement l’équipe du Tour Alternatiba et leur vélo 4 places le 30 juillet 2015et à cette occasion présenteront leur travail et propositions actives sur le terrain.

    Les Ardennes font ainsi partie des 180 sites-étape que le Tour Alternatiba va traverser en 2015.

    Ce tour a pour objectifs :

    - d’aborder la problématique du défi climatique avec pour pivot central la présentation et la mise en valeur de toutes les solutions locales déjà en marche,

    - de proposer un temps pour solidariser tous ces collectifs et la population,

    - et, d’aborder le rendez vous incontournable de 2015 qu’est la COP 21, sommet de l’ONU regroupant tous les chefs d’états mondiaux sur la question climatique, en décembre à Paris.

    Ce Tour Alternatiba nécessite logistiquement des fonds pour exister, et dès le 3 décembre débute la campagne #Coup2Pouce qui lance l’ouverture du financement participatif du tour.

    Nous vous invitons tous et toutes à donner un #Coup2Pouce au Tour Alternatiba et au climat en vous rendant sur la page internet alternatiba.eu et en soutenant ce grand événement.

     Le défi climatique est un défi à relever collectivement.

    Alternatiba 2015, nos enfants nous remercieront.

     Contact presse : Eco-territoires (Odile Bruder Tél. 06 75 50 35 56)

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  • Un an pour donner des gages

    Alors que la troisième conférence environnementale vient de s’achever, France Nature Environnement demande au gouvernement de mettre en œuvre les engagements du président de la République avant la prochaine conférence internationale relative au climat qui se déroulera à Paris en décembre 2015.


    Plus qu’un referendum, une nouvelle démocratie participative

    Benoît Hartmann, porte-parole de FNE : « le renouveau de notre démocratie ne sera pas engagé si le chef de l’Etat ne va pas au-delà du référendum local. Comme chacun le sait, le referendum se résume souvent à une simple question qui ne permet pas toujours d’objectiver les attentes de la population. De plus, l’aménagement du territoire ne saurait être dessiné à coup de referendums locaux. La France a besoin d’une vision globale permettant de préserver nos ressources tout en offrant un environnement de qualité à l’ensemble de nos concitoyens. »

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    Sivens, un indicateur pour la suite

    Pour France Nature Environnement, la suite du dossier Sivens permettra de mesurer l’engagement du gouvernement en ce qui concerne la participation du public. Alors que l’Union européenne vient de lancer une procédure contre la France et que France Nature Environnement, FNE Midi-Pyrénées et le collectif pour la sauvegarde de la zone humide du Testet viennent de déposer une plainte contre x pour plusieurs infractions, l’issue que le gouvernement décidera de donner à ce dossier devra faire écho aux propos du président de la République.

    Les prémices d’une véritable transition énergétique

    Pour France Nature Environnement, le projet de loi relatif à la transition énergétique n’est pas assez ambitieux. Des objectifs sont affichés mais il manque les moyens pour les atteindre. En annonçant que « La France supprimera tous les crédits exports dans le soutien aux pays en développement dès lors qu’il y a utilisation du charbon » et en rappelant que les hydrocarbures étaient importés pour un montant de 65 milliards, soit le déficit de notre balance commercial, le président de la République a, semble-t-il, compris que la politique énergétique était le principal levier de la lutte contre le dérèglement climatique.

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    La conversion peu convaincante du Premier ministre

    Le discours du Premier ministre nous laisse sur notre faim. Celui qui a présenté les agriculteurs comme les véritables écologistes a tout à prouver en matière d’environnement. Si Manuel Valls a reconnu que le choix du diesel était une erreur, il n’a pas formalisé d’annonce concrète pour accélérer la mutation du parc automobile français. Pour faire écho au président de la République, le Premier ministre a déclaré que le gouvernement « était à la disposition des Régions pour avancer avec elles » en ce qui concerne l’expérimentation de l’Ecotaxe. Une annonce bien timide…

    Denez L’Hostis, président de FNE : « L’année qui nous sépare de la conférence internationale sur le climat à Paris en décembre 2015 ne sera pas de trop pour redorer le blason vert de ce gouvernement. Comme toujours, nous nous mobiliserons pour que les actes s'accordent avec les discours. »

  • Centrale nucléaire de Chooz : EDF de nouveau devant le Tribunal pour un déversement d'acide sulfurique dans l'environnement

    Communiqué du réseau "Sortir du nucléaire"

    Le 2 juillet 2013, l’exploitant de la centrale de Chooz a détecté une fuite d’acide sulfurique sur le circuit de traitement antitartre à l’acide sulfurique de la tour aéroréfrigérante du réacteur n° 1.

    Une telle fuite était déjà survenue en décembre 2011. Le Réseau "Sortir du nucléaire" a déposé une citation directe à l’encontre d’EDF.

    La centrale de Chooz B

    Le site de Chooz regroupe notamment les réacteurs de la centrale nucléaire dite Chooz B implantée dans les Ardennes, à la pointe nord du département. Le site se trouve à moins de 10 km de la Belgique.

    Exploitée par EDF, cette centrale est constituée de deux réacteurs à eau sous pression d’une puissance de 1450 MW. Ces réacteurs ont été mis en service en 1996 et 1997. Les réacteurs de Chooz B font partie de la dernière génération (palier N4) de réacteurs à eau sous pression construits en France. Le réacteur n° 1 constitue l’installation nucléaire de base (INB) n° 139, et le réacteur n° 2, l’INB n° 144.

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    Une nouvelle fuite d’acide sulfurique dans la Meuse

    EDF a détecté le 2 juillet 2013, au point de rejet en Meuse des eaux pluviales collectées sur le site, un pH anormalement faible, compris entre 2,2 et 2,8, alors que les prescriptions applicables à ce rejet précisent que le pH de ces effluents doit être compris entre 6 et 9. L’exploitant a identifié l’origine de cette fuite sur le circuit de traitement antitartre à l’acide sulfurique de la tour aéroréfrigérante du réacteur n° 1.

    La fuite identifiée provient du mauvais positionnement d’un joint sur un organe de robinetterie du circuit d’injection d’acide sulfurique lors d’une intervention de maintenance au cours du dernier arrêt pour rechargement du réacteur n° 1 (février 2013). L’ASN a pu constater que les dispositions prises par l’exploitant pour surveiller cette intervention de maintenance et remettre en service l’installation étaient insuffisantes.

    La fuite a duré environ 8 heures pendant lesquelles environ 80 litres d’acide sulfurique ont été rejetés directement dans la Meuse...

    Une fuite similaire était déjà survenue en décembre 2011 sur le site de la centrale de Chooz B. Entre 250 et 600 litres d’acide sulfurique par jour avaient alors été déversés dans la Meuse, pendant 23 jours. Le Réseau "Sortir du nucléaire" a déposé une plainte à l’encontre de l’exploitant pour ces faits en août 2012 et EDF a été condamnée : http://www.sortirdunucleaire.org/ChoozB-fuite-acide.

    Face à cette nouvelle pollution de l’environnement dues à des négligences caractérisées de l’exploitant, le Réseau "Sortir du nucléaire" a porté plainte le 19 septembre 2013 (voir la plainte, en document joint). Cette plainte ayant été classée sans suite par le Parquet, nous avons fait délivrer une citation directe à EDF le 1er juillet 2014 . L’affaire sera examinée par le Tribunal de police de Charleville-Mézières le 26 novembre 2014, à 9h.