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écologie - Page 65

  • Renouveler les vieux schémas

    La politique ne se limite pas à gérer "au mieux" les conséquences sociales d'une économie libérale, c'est aussi savoir sortir des sentiers battus et proposer des solutions innovantes pour l'avenir.

    Si l'opposition au nucléaire date de plus de 30 ans, les "écolos" avec leur badge "non merci" illustré d'un soleil apparaissaient pour certains comme de doux rêveurs.

    Depuis lors, c'est le cauchemar du nucléaire qui est devenu une réalité : Tchernobyl, puis Fukushima. Et la réflexion a muri suite à ces catastrophes, en particulier au Japon. Ce pays qui était un des plus équipés en centrales nucléaires envisage une sortie totale du nucléaire, et a continué de fonctionné en fermant toutes ces centrales nucléaires.

    En France, un récent rapport de l'ADEME rend crédible une perspective d'une énergie 100 % renouvelable pour 2050, à condition de faire ce choix maintenant. Ce rapport s'appuie sur une utilisation optimisée de l'énergie, avec interconnections et stockage. Le coût estimé est à peine supérieur à celui du renouvellement des centrales nucléaires existantes, avec les dangers en moins.

    Ce rapport qui devait être rendu public est resté secret jusqu'à sa publication par le site Médiapart. (voir le rapport de l'ADEME)

    Voici ce qu'en dit le journal Politis

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  • Aides à l’agriculture biologique : FNE demande des garanties

    Les aides au maintien de l’agriculture biologique de l’année 2014 seront intégralement versées aux producteurs cet été.

    C’est ce qu’a fait savoir le ministre de l’Agriculture après avoir annoncé le 7 marsune coupe budgétaire de 25%, provoquant une large mobilisation des agriculteurs et des citoyens. FNE, qui s’est largement mobilisée aux côtés des producteurs bio, salue la réaction du ministre mais demande des garanties sur le long terme pour atteindre l’objectif gouvernemental de doubler les surfaces en bio d’ici 2017.

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  • Fessenheim peut et doit être fermée maintenant !

    Communiqué des associations alsaciennes suite à la visite de Nicolas Sarkozy à Fessenheim

    Le 12 mars 2015, presque 4 ans jours pour jour après l’accident de Fukushima, Nicolas Sarkozy s’est rendu à Fessenheim pour mettre en cause la décision de fermeture de la centrale et réaffirmer sa foi inébranlable dans le nucléaire. Réaction des associations alsaciennes.

    - Communiqué d’Alsace Nature, Comité pour la Sauvegarde de Fessenheim et de la plaine du Rhin, Les Citoyens Vigilants des environs de Fessenheim, Stop Fessenheim, Stop Transports Halte au Nucléaire.

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  • - 25% de budget pour l'agriculture biologique : une annonce à contre-courant de l'agroécologie

    Pour ceux qui ont obtenu une maitrise de lettre option langue de bois, nous publions le texte de l' arrêté du 27 février 2015 fixant pour la campagne 2014 le coefficient stabilisateur relatif au volet maintien du soutien direct à l’agriculture biologique.

    Art. 1er. – Stabilisateur pour le soutien à l’agriculture biologique - volet «maintien». Pour l’année 2014, compte tenu du dépassement du plafond budgétaire, un coefficient stabilisateur de 74,57 % est appliqué aux montants par hectare relatifs au soutien à l’agriculture biologique volet «maintien».

    Pour les autres, et il y en a probablement quelques uns parmi nos lecteurs, vous trouverez ci-dessous la traduction concrète de ce texte, fait par la FNE. On se couchera moins bête ce soir, on saura la signification d'un "coefficient stabilisateur" en langage administratif.

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  • Fukushima : 4 ans après le début de l’accident, la catastrophe continue à se déployer !

    Communiqué du réseau "Sortir du nucléaire"

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    Il y a maintenant 4 ans, une des pires accidents nucléaires jamais survenus a frappé le Japon. Loin d’appartenir au passé, la catastrophe de Fukushima ne fait que commencer, démontrant le caractère ingérable d’un accident nucléaire. En solidarité avec le peuple japonais et pour éviter qu’un tel drame se produise demain en France, informons-nous et mobilisons-nous !

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  • Notre Dame des Landes : ils se plantent, nous plantons !

    Nous, paysan-ne-s, associations, élu-e-s, occupant-e-s de la ZAD, naturalistes en luttes, réaffirmons notre détermination à mener à leur terme l'ensemble des combats que nous avons engagés contre le projet d'aéroport, que ce soit sur le plan juridique ou sur celui de la résistance sur le terrain.

    images?q=tbn:ANd9GcR9DXs3wMnDVNR8382qfsI-EKbQIFF-noWsZOYm1jDphAaUJsZjLe gouvernement s'est engagé l'an dernier à ne pas « débuter les travaux avant l'épuisement de tous les recours juridiques déposés». Son premier ministre préjuge depuis plusieurs semaines que ces recours seront perdus : il avance de manière répétée que les travaux démarreront quoi qu'il arrive au second semestre 2015. Il revient ainsi sur les engagements pris en laissant entendre qu'il n'attendra pas effectivement l'épuisement des recours, qui est pourtant censé inclure l'ensemble des appels et pas seulement le passage en premier instance. De plus des pressions continuent sur certain-e-s des plus anciens habitant-e-s de la zone comme en témoigne la nouvelle assignation au tribunal pour demander l'expulsion de la famille Herbin.

     

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  • Pesticides : Ecophyto 2, le plan de la « dernière chance »

    Communiqué de la FNE le 28 janvier 2015

    Le Ministre de l’agriculture dévoilera vendredi les bases du nouveau plan Ecophyto, suite au rapport remis au Premier Ministre par le député Dominique Potier le 23 décembre 2014. Pour France Nature Environnement (FNE) ce nouveau plan constitue la dernière chance pour réduire l’usage des pesticides, dont les agriculteurs sont les premières victimes, et engager enfin l’agriculture française dans l’agro-écologie.


    Agriculteurs : premiers utilisateurs, premières victimes

    Premiers utilisateurs de pesticides, les agriculteurs le paient tout d’abord par leur santé. Dans son expertise collective publiée en juin 2013, l’INSERM avait bien pointé du doigt « une association positive entre exposition professionnelle à des pesticides et certaines pathologies chez l’adulte », notamment la maladie de Parkinson et le cancer de la prostate.

    Le fait que des agriculteurs victimes de pesticides se soient regroupés au sein d’une association appelée Phyto-Victimes témoigne bien de l’ampleur du problème.

    Pour José Cambou, secrétaire nationale de FNE : « Les maladies professionnelles liées à l’exposition aux pesticides sont davantage reconnues aujourd’hui, grâce à l’engagement des mutuelles agricoles et des lanceurs d’alerte. Des données chiffrées commencent à être disponibles ; par exemple, en Midi-Pyrénées il y a une surreprésentation des assurés du régime agricole parmi les malades de Parkinson (20%)1 . Nous attendons beaucoup des nouveaux dispositifs de phytovigilance confiés à l'ANSES par la récente loi d'avenir agricole, qui permettront de mieux analyser les impacts sanitaires des pesticides. »

    Une utilisation qui ne baisse pas

    Issu du Grenelle de l’environnement, le premier plan Ecophyto, adopté en 2008, avait pour objectif de réduire de moitié l’utilisation des pesticides en France en 10 ans. Aujourd’hui, malgré des dizaines de millions d’euros dépensés2 et la mise en place de nombreuses actions (formations, recherche, fermes de démonstration), c’est un constat d’échec : l’usage des pesticides, loin de diminuer, a même augmenté de 5% en zones agricoles 2009 et 20133 .

    Pour Claudine Joly, en charge du dossier à FNE : « Il ne s’agit pas de jeter le bébé avec l’eau du bain. Le plan Ecophyto était de qualité. Mais face à l’absence de résultats, il faut renforcer les actions et activer tous les leviers qui permettront de réduire l’utilisation des pesticides par les agriculteurs : la formation, bien sûr, mais aussi l’évolution des aides de la PAC, la fiscalité, la réglementation. »

    Marie-Catherine Schulz-Vannaxay, chargée de mission agriculture, ajoute : « Il faut aussi impliquer l’amont et l’aval. Les agriculteurs ne sont pas seuls responsables. Ils traitent aussi parce qu’ils sont conseillés par des coopératives qui vendent des pesticides, ou parce que les entreprises agro-alimentaires et la grande distribution exigent des produits standardisés. Cela doit changer. Le choix du consommateur sera déterminant aussi. »

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    Ecophyto, pilier de l’agro-écologie

    Réduire de moitié l’usage des pesticides nécessite de revoir en profondeur les systèmes de production : choisir des variétés résistantes aux ravageurs et aux maladies, mettre en place une rotation des cultures sur les parcelles agricoles, combattre les ravageurs en laissant faire les prédateurs naturels qui trouvent refuge les haies, les bosquets, les mares… Il existe donc un lien indissociable entre le plan Ecophyto et l’agro-écologie, qui consiste à produire de l’alimentation en utilisant la nature comme une alliée et non comme une contrainte. De nombreux agriculteurs sont déjà engagés dans cette voie, ce qui montre que c’est possible.

    Jean-Claude Bévillard, Vice-Président de FNE en charge des questions agricoles, conclut : « Dans son rapport, Dominique Potier a intégré la réduction de l’usage des pesticides dans le projet agro-écologique du Ministre de l’agriculture. Nous attendons du Ministre qu’il reprenne, en les renforçant, les préconisations du député pour engager résolument l’ensemble des agriculteurs français dans cette nouvelle manière de produire qu’est l’agro-écologie. »