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biodiversité - Page 10

  • Des propositions pour le prochain Plan Loup du gouvernement

    Sept associations de protection de la nature font des propositions communes pour le nouveau Plan national d’action loup et activités d’élevage (PNA 2024-2029) qui sera bientôt décidé par l’Etat.

    Depuis le retour des loups en France, les éleveurs et les bergers des filières ovines et caprines ont adapté progressivement leurs pratiques afin de protéger leurs troupeaux et permettre la coexistence entre l’élevage et la présence d’un grand prédateur. Environ 30 M€ d’aides publiques nationales et européennes ont été affectées chaque année au plan national loup et activités d’élevage (PNA). Elles ont permis la mise en place de mesures de protection des troupeaux ainsi qu’une indemnisation des dommages.

    Incontestablement, sur le terrain, la présence des grands prédateurs représente une contrainte forte pour tous les professionnels de l’élevage. Même si le nombre d’attaques rapporté aux nombre d’animaux de rente présents est modéré au regard des pertes dues aux accidents et aux maladies, les attaques de troupeaux par des loups engendrent du stress et un travail supplémentaire.

    Dans les Alpes, où les loups sont présents depuis 1992, les dommages sont en baisse depuis le début de l’actuel PNA (-22%), alors que les effectifs de loups ont doublé (+110%). Dans le même temps, le nombre de moutons est resté stable (environ 1 million depuis 10 ans). Ces résultats sont le fruit des efforts constants d’une majorité d’éleveurs et de bergers qu’il est impératif de reconnaître et de faire connaître. Les contraintes générées par la présence des grands prédateurs et le nombre encore trop important de dommages doivent inciter à améliorer les mesures existantes, notamment en remettant des moyens humains au centre de l'accompagnement.

    Le prochain PNA doit clairement viser à assurer le bon état de conservation de la population de loups - encore fragile avec moins d’un millier d’individus - dans une aire de répartition plus vaste comprenant tous les écosystèmes favorables dans lesquels les meutes exerceront pleinement leur rôle de prédateur des ongulés sauvages.

    Pour y parvenir, 7 associations (FNE, FERUS, Animal Cross, LPO, WWF, ASPAS et Humanité & Biodiversité) proposent sept objectifs majeurs déclinés en 41 propositions :

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  • Justice : l’État bientôt contraint de protéger les dauphins ?

    Article de Reporterre du 24.02.2023

    Pour protéger les dauphins, l’État pourrait être contraint de fermer des zones de pêche dans un délai de six mois. Le rapporteur public du Conseil d’État a en tout cas donné raison à Sea Sheperd et France Nature Environnement (FNE) lors d’une audience du 24 février. Les associations avaient déposé un recours contre l’État français en décembre 2021. Elles l’accusaient de ne pas prendre les mesures nécessaires pour préserver les dauphins des captures accidentelles par des engins de pêche.

    « Les 3 demandes formulées par les associations @FNEasso et @SeaShepherdFran sont fondées, selon le rapporteur public », a réagi FNE sur Twitter. La corrélation entre la pêche au bar et la surmortalité du dauphin commun est bien établie. Outre des mesures de fermetures spatiotemporelles des zones de pêche, le rapporteur estime qu’il faut imposer des dispositifs acoustiques sur les bateaux afin d’éloigner les cétacés.

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  • Journée Mondiale des zones humides 2023

    Chaque année en France, durant tout le mois de février, des actions de terrain sont organisées pour sensibiliser à la préservation des zones humides. En 2022, plus de 300 acteurs se sont impliqués sur la thématique "Agir pour les zones humides, c’est agir pour l’humanité et la nature". Pour cette nouvelle édition 2023, voici le thème retenu : « Il est urgent de restaurer les zones humides » !

    Vous avez envie d'agir ?

    Inscrivez-vous à l'action de votre choix qui s'organise peut-être près de chez vous Rejoignez la cause en famille, entre collègues, entre amis ou seul.e (on vous promet que vous rencontrerez du monde sur place !). Plus nous serons nombreux à participer, plus les zones humides seront préservées et restaurées !

    A propos des zones humides

    > Pourquoi les zones humides sont fêtées le 2 février ? Pour fêter la signature de la Convention sur les zones humides, signée dans la ville de Ramsar (en Iran) le 2 février 1971. Il s’agit du premier (et unique) traité international concernant un type particulier de milieu naturel.

    > Que désigne une « zone humide » ? C'est un espace de transition entre la terre et l’eau. Un lieu où l’eau peu profonde (douce ou salée) est présente de façon permanente ou temporaire, accompagnée par une végétation adaptée à ce type de sol ou à la submersion. Quelques exemples : estuaires, lagunes, marais, étangs, lacs, marais salants, baies, vasières, tourbières, prairies humides, mares, forêts humides ou encore dans les régions tropicales récifs coralliens, lagons et mangroves.

    > Quels sont les bienfaits des zones humides ? Elles sont très utiles à la survie des écosystèmes et dans la lutte contre le réchauffement climatique ! Véritables infrastructures naturelles, elles constituent, entre autres : des puits de carbone extrêmement efficaces (elles retiennent près de 30 % de tout le carbone terrestre ! soit deux fois plus que les forêts au niveau mondial), des remparts contre les effets du dérèglement climatique (érosion du littoral, inondations, sécheresses), des réservoirs d’eau potable, des filtres naturels améliorant la qualité de l’eau, des refuges pour la biodiversité.

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  • Comptage des oiseaux des jardins : bilan de 10 ans de sciences citoyennes

    Lancé en 2012, l’Observatoire des oiseaux des jardins, géré par la LPO et l’équipe Vigie-nature (Muséum national d’Histoire naturelle et Office français de la biodiversité) est aujourd’hui le plus important dispositif français de sciences participatives impliquant le grand public. Les résultats de la première décennie de ce suivi citoyen des populations d’oiseaux communs complètent et confirment les tendances observées dans la nature par les experts.

     

    Le comptage national des oiseaux des jardins est organisé deux fois par an, lors des derniers week-ends de janvier et de mai afin de disposer d’éléments de comparaison à des périodes aux particularités très différentes en termes d’effectifs et de comportements : l’hivernage et la reproduction. Il suffit alors de consacrer une heure de son temps à recenser les différentes espèces présentes chez soi puis de transmettre ses observations sur la plateforme en ligne. La prochaine édition aura lieu les 28 et 29 janvier 2023.

    La participation croît chaque année au point d’avoir été multipliée par plus de 10 depuis 2012 pour atteindre le chiffre record de 24 048 contributeurs lors du dernier comptage de janvier 2022. En 10 ans, l’opération a été effectuée au moins une fois dans près de 100 000 jardins répartis sur l’ensemble du territoire métropolitain, de Leffrinckoucke (Nord) à Cerbère (Pyrénées-Orientales) et du Conquet (Finistère) jusqu’à Furiani (Haute-Corse). Environ 6,5 millions d’oiseaux ont ainsi été comptabilisés pendant près de 115 000 heures d'observation !

    Cette base de données inédite permet aujourd’hui aux scientifiques d’étudier les dynamiques des populations d’oiseaux communs fréquentant les jardins, et de les comparer aux tendances constatées par les programmes de suivis ornithologiques menés par des experts.

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  • Comptage national Oiseaux des jardins

    Du 28 janvier 2023 au 29 janvier 2023

    Lieu : Dans votre jardin, dans un parc, sur votre balcon

    Durée : 1h

    Réservation : Non

    Prix : Gratuit

    Contact :

    oiseauxdesjardins@lpo.fr 

    • Choisissez un jour d’observation, le samedi 28 ou le dimanche 29 janvier et un créneau d’une heure, idéalement en fin de matinée ou en début d’après-midi, lorsque les oiseaux plus actifs ;
    • Trouvez un lieu d’observation, un jardin ou un balcon, en ville ou à la campagne. Un parc public peut tout à fait servir de lieu d’observation.
    • Comptez et notez durant une heure tous les oiseaux qui visitent le jardin. Pour les reconnaitre plus facilement, des fiches sont disponibles sur le site de l’Observatoire ainsi qu’une fiche d’aide pour le comptage.
    • Transmettez les données sur le site de l’Observatoire des oiseaux des jardins : oiseauxdesjardins.fr.

    Pour vous aider  

    • Pour demander de l’aide ou plus de renseignements, l’équipe de l’observatoire des oiseaux des jardins peut être contactée à l’adresse oiseauxdesjardins@lpo.fr

    Nous espérons vous voir nombreux à participer à cette nouvelle édition de ce grand comptage. 

    Rendez-vous les 28 et 29 janvier 2023 !

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  • Pour une interdiction totale et définitive des néonicotinoïdes en 2023

    Communiqué de la LPO le 13 janvier 2023

    Rien ne justifie cette année la reconduite à l'identique de la dérogation pour prolonger l’utilisation par l’industrie betteravière française de ces pesticides toxiques pour la biodiversité.

    Strictement identique à ceux de 2021 et 2022, un projet d’arrêté a été soumis à la consultation publique jusqu’au 24 janvier 2023 afin de renouveler, pour une durée de 120 jours à compter de sa signature, la dérogation permettant l’emploi de semences de betteraves sucrières enrobées de la substance insecticide imidaclopride ou thiamethoxam, qui élimine les pucerons vecteurs de la jaunisse.

    Ce renouvellement correspond à l’application de la loi du 14 décembre 2020 « relative aux conditions de mise sur le marché de certains produits phytopharmaceutiques en cas de danger sanitaire pour les betteraves sucrières », à laquelle la LPO s’était alors opposée et dont les dispositions permettent aux betteraviers de déroger temporairement jusqu’au 1er juillet 2023 à l’interdiction d’utilisation des néonicotinoïdes en vigueur depuis le 1er septembre 2018 suite à la loi biodiversité du 8 août 2016.

    Pour la LPO, membre du Conseil de surveillance sur les néonicotinoïdes, il est indispensable que soit prises en compte les dernières études scientifiques réalisées dans le cadre du Plan National Recherche et Innovation (PNRI) démontrant que le risque épidémique de jaunisse de la betterave est bien moindre qu'en 2020. En effet, parmi les 264 plantes analysées par l'Institut Technique de la Betterave et l'INRAE début décembre 2022, aucune ne se révèle positive au virus de la jaunisse, et seules 16 plantes présentent un résultat« douteux », soit environ 6%. Or, pour que la maladie s'exprime, la présence d'un réservoir viral important est nécessaire en plus de l'apparition précoce de pucerons, vecteurs du virus. En outre, depuis 2020, plusieurs alternatives efficaces à l'utilisation de néonicotinoïdes ont été identifiées par un rapport de l'ANSES, ainsi que par le PNRI sur la jaunisse de la betterave, telles que l'utilisation de prédateurs naturels des pucerons (syrphes, coccinelles, chrysopes) par la plantation de bandes enherbées et fleuries ou leur relâcher; l'introduction de plantes compagnes (notamment l'avoine); l'utilisation de phéromones, la pulvérisation de produits aphicides moins toxiques pour les écosystèmes ou encore le développement de variétés de betteraves résistantes.

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  • 8 Français sur 10 réclament le dimanche sans chasse

    Publié le 2 janvier 2023 par FNE.

    78% : c’est une écrasante majorité de Françaises et de Français qui se disent favorables au dimanche sans chasse selon un sondage IFOP réalisé par sept associations de protection de la nature. Ils sont 70% à ne pas se sentir en sécurité en période de chasse, et pour cause, depuis septembre les accidents de chasse ont fait autant de victimes parmi les non-chasseurs (18 dont 1 mort) que parmi les chasseurs (17 dont 2 morts). La solution du dimanche sans chasse est plébiscitée, et ce depuis plusieurs années, 

    Avec une quinzaine d’associations, nous avions adressé en novembre une lettre ouverte au Président de la République demandant deux jours sans chasse dont le dimanche, lettre restée sans réponse à ce jour. Des annonces concernant la sécurisation de la chasse sont prévues le 9 janvier prochain : l’instauration du dimanche sans chasse serait une excellente résolution en ce début d’année 2023 !

    Voici le communiqué de presse commun à ces associations :

    Alors que le gouvernement tarde à faire ses annonces concernant la sécurisation de la chasse (maintenant prévues le 9 janvier), un sondage IFOP réalisé par sept associations de protection de la nature révèle une nouvelle fois que 78% des Français sont favorables à ce que le dimanche devienne un jour sans chasse. Face au nombre d'accidents de chasse, il est temps que le gouvernement prenne des mesures ambitieuses à la hauteur des attentes des Français.

    Depuis le mois de septembre, la chasse a fait autant de victimes chez les pratiquants que les non-pratiquants (18 victimes chez les non-chasseurs, dont 1 mort, contre 17 chez les chasseurs, dont 2 morts), et ce malgré une baisse significative du nombre de chasseurs et la parution récente du rapport sénatorial pour mieux sécuriser ce sport... C’est totalement inadmissible !

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