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biodiversité - Page 7

  • Fête des mares 2023 : découvrez leur richesse

    Chaque année, le printemps est l’occasion de célébrer les mares et toute leur biodiversité ! Pourquoi ces écosystèmes sont-ils si importants ? Comment les préserver ? Quel rôle jouent-ils dans nos vies ? Profitez de la 8e édition de la Fête des mares pour le découvrir !

    Les mares sont les alliées du vivant !

    De mini zones humides qui hébergent une riche biodiversité

    affiche-officielle-fete-des-mares-2023-bandeau_0.jpg.webp?itok=MP-K1V7ILe sol humide qui entoure les mares convient à de nombreux végétaux : des arbres comme les saules, des roseaux ou la belle Iris des marais. Dans l’eau, on trouve des algues, des lentilles d’eau, des nénuphars… Une faune diversifiée y vit et s’y reproduit : grenouilles, tritons, crapauds et salamandres, mais aussi de nombreux insectes aquatiques, comme les odonates, famille qui regroupent les libellules et les demoiselles (plus petites et plus fines). Et n’oublions pas la petite faune qui y vit en permanence : les dytiques, les notonectes, ou encore le zooplancton ! Dans cet écosystème, de nombreux oiseaux viennent nicher ou se nourrir. C’est aussi un point d’eau pour les mammifères, dont on découvre les traces sur le sol !

    Des espaces pleins de vie qui nous rendent de nombreux services

    En plus d’être des abreuvoirs pour la faune sauvage ou le bétail, les mares et leur environnement immédiat constituent des refuges lors de fortes sécheresses et créent des îlots de fraîcheur pendant les canicules. Au même titre que les autres zones humides, elles épurent l’eau, amortissent les inondations, et peuvent participer au stockage du carbone !

    Et si tout cela ne suffisait pas, elles sont si jolies dans le paysage ! Elles constituent également de parfaits supports pédagogiques pour sensibiliser à l’environnement, et observer les interactions au sein d’un écosystème pour mieux comprendre le vivant. 

    Des écosystèmes menacés

    90% des mares ont disparu au cours du siècle dernier. Avec l’arrivée de l’eau courante dans les maisons, elles ont perdu leur rôle de stock d’eau à usage domestique. La transformation des campagnes et de l’activité agricole a continué cet effacement progressif : les mares naturelles ont été peu à peu comblées ou remplacées par des plans d’eau artificialisés .

    Aujourd’hui, les services qu’elles nous rendent et le support de biodiversité qu’elles constituent sont plus importants que jamais. C’est pourquoi il est crucial de protéger, d’entretenir et de restaurer les mares qui sont encore là… ou même d’en créer de nouvelles !

    Chaque mare est unique. Aussi, pour créer une mare en bonne santé, il est important de prendre en compte de nombreux paramètres : la nature du terrain, la topographie, l’ombre et la lumière, les espèces déjà présentes ou à introduire… Une fois toutes ces questions résolues, c’est la fête à la grenouille !

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  • Les 27 et 28 mai 2023, c’est le Comptage national des oiseaux des jardins

    Rendez-vous dans votre jardin, sur votre balcon, dans le parc de votre choix pour y compter les oiseaux.

    Ces données, récoltées lors de cette opération de sciences participatives, permettent aux scientifiques d'en savoir plus sur les oiseaux qui viennent visiter les jardins durant leur période de reproduction.

    En effet, grâce la compilation des données récoltées sur ces 10 dernières années à l’occasion de ce comptage et de celui de fin janvier, qui a lieu également tous les ans, nous avons désormais la preuve que la population de certaines espèces a tendance à diminuer durant cette période.

    C’est le cas notamment du Verdier d’Europe, du Merle noir, des Hirondelles rustiques et de fenêtre ou encore de l’Accenteur mouchet. Qu’en sera-t-il pour les années à venir ? Aidez les scientifiques, participez à ce nouveau comptage !

    Pour participer, pas besoin d’être un expert. Il suffit de choisir 1h, d'aimer regarder ce qu'il se passe dans son jardin et de savoir compter. Facile !
    Et pas de panique, des fiches espèces sont disponibles pour vous aider à reconnaitre les principales espèces qui visitent les jardins https://www.oiseauxdesjardins.fr/index.php?m_id=20112

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  • Des propositions pour le prochain Plan Loup du gouvernement

    Sept associations de protection de la nature font des propositions communes pour le nouveau Plan national d’action loup et activités d’élevage (PNA 2024-2029) qui sera bientôt décidé par l’Etat.

    Depuis le retour des loups en France, les éleveurs et les bergers des filières ovines et caprines ont adapté progressivement leurs pratiques afin de protéger leurs troupeaux et permettre la coexistence entre l’élevage et la présence d’un grand prédateur. Environ 30 M€ d’aides publiques nationales et européennes ont été affectées chaque année au plan national loup et activités d’élevage (PNA). Elles ont permis la mise en place de mesures de protection des troupeaux ainsi qu’une indemnisation des dommages.

    Incontestablement, sur le terrain, la présence des grands prédateurs représente une contrainte forte pour tous les professionnels de l’élevage. Même si le nombre d’attaques rapporté aux nombre d’animaux de rente présents est modéré au regard des pertes dues aux accidents et aux maladies, les attaques de troupeaux par des loups engendrent du stress et un travail supplémentaire.

    Dans les Alpes, où les loups sont présents depuis 1992, les dommages sont en baisse depuis le début de l’actuel PNA (-22%), alors que les effectifs de loups ont doublé (+110%). Dans le même temps, le nombre de moutons est resté stable (environ 1 million depuis 10 ans). Ces résultats sont le fruit des efforts constants d’une majorité d’éleveurs et de bergers qu’il est impératif de reconnaître et de faire connaître. Les contraintes générées par la présence des grands prédateurs et le nombre encore trop important de dommages doivent inciter à améliorer les mesures existantes, notamment en remettant des moyens humains au centre de l'accompagnement.

    Le prochain PNA doit clairement viser à assurer le bon état de conservation de la population de loups - encore fragile avec moins d’un millier d’individus - dans une aire de répartition plus vaste comprenant tous les écosystèmes favorables dans lesquels les meutes exerceront pleinement leur rôle de prédateur des ongulés sauvages.

    Pour y parvenir, 7 associations (FNE, FERUS, Animal Cross, LPO, WWF, ASPAS et Humanité & Biodiversité) proposent sept objectifs majeurs déclinés en 41 propositions :

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  • Justice : l’État bientôt contraint de protéger les dauphins ?

    Article de Reporterre du 24.02.2023

    Pour protéger les dauphins, l’État pourrait être contraint de fermer des zones de pêche dans un délai de six mois. Le rapporteur public du Conseil d’État a en tout cas donné raison à Sea Sheperd et France Nature Environnement (FNE) lors d’une audience du 24 février. Les associations avaient déposé un recours contre l’État français en décembre 2021. Elles l’accusaient de ne pas prendre les mesures nécessaires pour préserver les dauphins des captures accidentelles par des engins de pêche.

    « Les 3 demandes formulées par les associations @FNEasso et @SeaShepherdFran sont fondées, selon le rapporteur public », a réagi FNE sur Twitter. La corrélation entre la pêche au bar et la surmortalité du dauphin commun est bien établie. Outre des mesures de fermetures spatiotemporelles des zones de pêche, le rapporteur estime qu’il faut imposer des dispositifs acoustiques sur les bateaux afin d’éloigner les cétacés.

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  • Journée Mondiale des zones humides 2023

    Chaque année en France, durant tout le mois de février, des actions de terrain sont organisées pour sensibiliser à la préservation des zones humides. En 2022, plus de 300 acteurs se sont impliqués sur la thématique "Agir pour les zones humides, c’est agir pour l’humanité et la nature". Pour cette nouvelle édition 2023, voici le thème retenu : « Il est urgent de restaurer les zones humides » !

    Vous avez envie d'agir ?

    Inscrivez-vous à l'action de votre choix qui s'organise peut-être près de chez vous Rejoignez la cause en famille, entre collègues, entre amis ou seul.e (on vous promet que vous rencontrerez du monde sur place !). Plus nous serons nombreux à participer, plus les zones humides seront préservées et restaurées !

    A propos des zones humides

    > Pourquoi les zones humides sont fêtées le 2 février ? Pour fêter la signature de la Convention sur les zones humides, signée dans la ville de Ramsar (en Iran) le 2 février 1971. Il s’agit du premier (et unique) traité international concernant un type particulier de milieu naturel.

    > Que désigne une « zone humide » ? C'est un espace de transition entre la terre et l’eau. Un lieu où l’eau peu profonde (douce ou salée) est présente de façon permanente ou temporaire, accompagnée par une végétation adaptée à ce type de sol ou à la submersion. Quelques exemples : estuaires, lagunes, marais, étangs, lacs, marais salants, baies, vasières, tourbières, prairies humides, mares, forêts humides ou encore dans les régions tropicales récifs coralliens, lagons et mangroves.

    > Quels sont les bienfaits des zones humides ? Elles sont très utiles à la survie des écosystèmes et dans la lutte contre le réchauffement climatique ! Véritables infrastructures naturelles, elles constituent, entre autres : des puits de carbone extrêmement efficaces (elles retiennent près de 30 % de tout le carbone terrestre ! soit deux fois plus que les forêts au niveau mondial), des remparts contre les effets du dérèglement climatique (érosion du littoral, inondations, sécheresses), des réservoirs d’eau potable, des filtres naturels améliorant la qualité de l’eau, des refuges pour la biodiversité.

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  • Comptage des oiseaux des jardins : bilan de 10 ans de sciences citoyennes

    Lancé en 2012, l’Observatoire des oiseaux des jardins, géré par la LPO et l’équipe Vigie-nature (Muséum national d’Histoire naturelle et Office français de la biodiversité) est aujourd’hui le plus important dispositif français de sciences participatives impliquant le grand public. Les résultats de la première décennie de ce suivi citoyen des populations d’oiseaux communs complètent et confirment les tendances observées dans la nature par les experts.

     

    Le comptage national des oiseaux des jardins est organisé deux fois par an, lors des derniers week-ends de janvier et de mai afin de disposer d’éléments de comparaison à des périodes aux particularités très différentes en termes d’effectifs et de comportements : l’hivernage et la reproduction. Il suffit alors de consacrer une heure de son temps à recenser les différentes espèces présentes chez soi puis de transmettre ses observations sur la plateforme en ligne. La prochaine édition aura lieu les 28 et 29 janvier 2023.

    La participation croît chaque année au point d’avoir été multipliée par plus de 10 depuis 2012 pour atteindre le chiffre record de 24 048 contributeurs lors du dernier comptage de janvier 2022. En 10 ans, l’opération a été effectuée au moins une fois dans près de 100 000 jardins répartis sur l’ensemble du territoire métropolitain, de Leffrinckoucke (Nord) à Cerbère (Pyrénées-Orientales) et du Conquet (Finistère) jusqu’à Furiani (Haute-Corse). Environ 6,5 millions d’oiseaux ont ainsi été comptabilisés pendant près de 115 000 heures d'observation !

    Cette base de données inédite permet aujourd’hui aux scientifiques d’étudier les dynamiques des populations d’oiseaux communs fréquentant les jardins, et de les comparer aux tendances constatées par les programmes de suivis ornithologiques menés par des experts.

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  • Comptage national Oiseaux des jardins

    Du 28 janvier 2023 au 29 janvier 2023

    Lieu : Dans votre jardin, dans un parc, sur votre balcon

    Durée : 1h

    Réservation : Non

    Prix : Gratuit

    Contact :

    oiseauxdesjardins@lpo.fr 

    • Choisissez un jour d’observation, le samedi 28 ou le dimanche 29 janvier et un créneau d’une heure, idéalement en fin de matinée ou en début d’après-midi, lorsque les oiseaux plus actifs ;
    • Trouvez un lieu d’observation, un jardin ou un balcon, en ville ou à la campagne. Un parc public peut tout à fait servir de lieu d’observation.
    • Comptez et notez durant une heure tous les oiseaux qui visitent le jardin. Pour les reconnaitre plus facilement, des fiches sont disponibles sur le site de l’Observatoire ainsi qu’une fiche d’aide pour le comptage.
    • Transmettez les données sur le site de l’Observatoire des oiseaux des jardins : oiseauxdesjardins.fr.

    Pour vous aider  

    • Pour demander de l’aide ou plus de renseignements, l’équipe de l’observatoire des oiseaux des jardins peut être contactée à l’adresse oiseauxdesjardins@lpo.fr

    Nous espérons vous voir nombreux à participer à cette nouvelle édition de ce grand comptage. 

    Rendez-vous les 28 et 29 janvier 2023 !

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