Communiqué de la FNE
Aujourd’hui est remis à la ministre de l’Ecologie, Ségolène Royal, le rapport de la commission Richard sur la démocratie participative en matière environnementale. Commandé suite la mort du militant Rémi Fraisseà Sivens, ce rapport était l’occasion de réfléchir à la façon d’impliquer les citoyens, le plus en amont possible des projets d’aménagement. Malheureusement les propositions restent timides.
De l’intérêt de développer la démocratie participative
Elle prendrait trop de temps selon certains acteurs, qui défendent l’allègement des procédures en particulier pour les projets privés. Le respect de l’intérêt général est-il une perte de temps ? Co-construire les projets peut au contraire permettre d’en gagner, en évitant les blocages à un stade avancé du processus.
Le taux élevé d’abstention lors des élections publiques traduit le désintérêt croissant d’une partie des citoyens à l’égard du fonctionnement de nos institutions. Le développement d’une démocratie participative peut contribuer à les impliquer de nouveau dans le débat démocratique. Ainsi, le renouveau de la démocratie participative a vocation à mieux s’articuler avec la démocratie représentative pour donner de la légitimité aux décisions prises.