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société - Page 325

  • Vouziers : Non aux fermetures de classes

    contre-fermeture-de-classes.jpg

     

    MOBILISATION
     des élus, des parents d'élèves
    et de la population

    CONTRE LES PREVISIONS DE FERMETURES DE CLASSES

    Mardi 31 janvier 2012
    Rendez-vous à 8 h 45
    devant l'école Dodeman ou  devant l'école Taine

    puis rassemblement place Carnot.
    Venez nombreux.

  • Megaupload : Liberté d'internet ou site marchand ?


    La fermeture du site Megaupload par la justice américaine a été ressentie comme une censure grave par de nombreux utilisateurs.


    Pourtant ce site n'apparaît pas comme un défenseur clair des principes fondateurs d'internet (l'échange libre en particulier), et son principal fondateur en était aussi un important actionnaire.

    Voici ce qu'en dit Laurent Chemla dans "Politis" (extraits de l'article)

     

    "Megaupload est une hérésie d’un point de vue économique comme idéologique. Internet est à l’opposer du minitel, où une entreprise diffusait de l’information vers le public, avec une distinction entre celui qui a le droit de diffuser et celui qui ne peut que recevoir. Sur internet, tout le monde est autant auteur que consommateur. C’est le principe du « peer to peer ».

    D’un point de vue économique, le « peer to peer » ne coûte pas de bande passante, car chacun émet quelques données depuis son ordinateur. Le peu que chacun émet permet à tout le monde de recevoir beaucoup.

    Le principe de Megaupload, au contraire, est de centraliser le contenu sur un même lieu. Cela oblige à rajouter des gros tubes vers ce centre. Il faut construire de grosses autoroutes que l’opérateur doit rentabiliser en faisant payer indirectement à ses clients.

    Une logique de création de monopole se développe, à l’opposé du principe d’internet. Tout ce qui est centralisateur sur internet n’existe que pour créer des business. Il n’y a aucune autre raison. D’ailleurs Megaupload n’a jamais été, à ma connaissance, un défenseur d’un internet libre et non marchand. Ils sont dans une démarche économique tout à fait capitaliste."


    internet, megaupload,


    Sopa et Pipa repoussées

    Ce cas particulier a malgré tout permis de se rendre compte des pouvoirs que pourraient prendre la justice et l'administration dans le pays de la liberté. Des lois bien plus sévères et restrictives qu'Hadopi étaient en préparation aux Etats-Unis. Une mobilisation générale a eu lieu, à laquelle  Wikipedia, Google et Facebook ont participé. Et les projets de loi ont été retirés, au moins provisoirement.

    "France 24" écrit :

    Le succès de l'opération montre que le Web est devenu une arme efficace aux mains des géants de la Silicon Valley lorsqu’il s’agit de rivaliser avec les grands groupes de pressions traditionnels, habitués aux couloirs du pouvoir à Washington. “Le fait que les acteurs de l’Internet réussissent à s’opposer à l’un des plus puissants lobby des États-Unis est vraiment une première”, assure au New York Times Tim Wu, l’auteur de “L’ascension et le déclin des empires de l’information”.

    Ces groupes emblématiques du Web et de l’économie numérique estiment que pour lutter contre le téléchargement illégal d’œuvres protégées par des droits d’auteur, Sopa et Pipa instaurent une législation “liberticide”. Elles donneraient, selon eux, aux représentants des majors du cinéma et du disque un pouvoir quasi-discrétionnaire pour décider si un site enfreint la loi américaine sur la protection des droits d’auteur.

  • Construire « 30 000 » nouvelles places de prison est un non sens humain, économique et juridique


    Texte d’Emmaüs France et d’un collectif d’organisations, dont la LDH


    Les députés examinent du 10 au 12 janvier 2012 un projet de loi dit « de l’exécution des peines ».

    images?q=tbn:ANd9GcSgTeDbDyIc_MPTCG6mrwwuCbWVFCAF8jSW8_1SBU_lm5jXxT-f6AEmmaüs France et un collectif d’organisations d’horizons très divers, organisations de la société civile et professionnels du monde judiciaire, s’oppose fermement à ce projet de loi qui prévoit entre autres de porter à 80 000 places le nombre de places de prison.

     

    Or, construire 24 397 nouvelles places de prison n’est pas la solution miracle pour lutter ni contre l’insalubrité réelle de certains anciens établissements, ni contre la surpopulation de nos prisons.
    L’objectif réel de ce projet de loi est bien de faire de la prison la peine de référence et d’incarcérer massivement, y compris des personnes condamnées à de courtes peines. Or cette logique favorise la récidive en rompant les liens sociaux et représente un coût que les gouvernants ne peuvent ignorer !


    Cette analyse argumentée, nous l’avons accompagnée de propositions concrètes que vous pouvez découvrir dans le document ci-joint, document envoyé ce jour aux députés. Nous demandons à ces derniers de porter nos propositions, à rebours de la politique sécuritaire sous-tendue par le projet de loi et au nom des valeurs qui nous sont chères.

     

    Premières organisations signataires
    l’AFC / l’ANJAP / Ban Public / la Cimade / la CGT des chancelleries & services judiciaires / la CGT justice PJJ / la CGT pénitentiaire / Citoyens et Justice / la Croix Rouge / Droit d’Urgence / Emmaüs France / FARAPEJ / la Fédération Protestante de France / la FNARS / le Genepi / la Ligue des droits de l’Homme / l’Observatoire International des Prisons / le Secours Catholique / le SNEPAP-FSU / le SNEPES-PJJ-FSU / le Syndicat de la Magistrature

  • Leucémies et centrales nucléaires : que dit l'étude de l'INSERM ?

    La publication d'une étude de chercheurs sur le nombre de cas de leucémies chez les enfants qui vivent près des centrales nucléaires a fait naître de nombreux commentaires.

     

    Cette étude a été menée par une équipe de l'INSERM, et peut être considérée comme sérieuse car ni la façon dont elle a été réalisée ni ses résultats ne sont contestés, que ce soit par les pro ou les anti-nucléaires.

    Inserm.jpgLes résultats ont été publiés en anglais (voir ici), et sont donc assez difficiles à étudier, d'autant qu'il ne s'agit pas d'un article "grand public".( voir la note de l'INSERM)

    Ce qui fait que beaucoup de commentaires se basent sur la dépêche de l'AFP, qui ne reprend qu'une partie du document.

    Une première lecture rapide du texte original fait apparaître que les gros titres de la presse ne reflètent pas l'essentiel  des conclusions des auteurs du travail.

    La vision que l'on a, au survol des articles de presse et des commentaires, est une augmentation des leucémies, liée aux centrales nucléaires.

    En fait, si l'on considère cette étude comme valable, il faut  voir ce qu'elle décrit vraiment.

    • Pour la période 1990-2007 qui est celle de l'étude, il n'y a pas d'augmentation des cas de leucémies près des centrales (24 cas observés, alors que dans population comparable on devrait en trouver 21 , différence trop faible pour avoir un sens).
    • Cette durée a été scindée , pour étudier deux périodes :

              -2002-2007 où il y a une augmentation

               ( 14 cas observés pour 7,4 attendus)

              -1990-2001 où il y a une diminution       

              ( 10 cas observés pour  13,6 attendus)

    L'augmentation du nombre de leucémies ne porte donc que sur une faible partie de l'étude (6 ans sur 17 ). Le nombre de cas (peu élevé) ne peut pas donner une forte certitude dans l'analyse statistique.

     

    En dehors des chiffres, les auteurs donnent leur avis sur les causes de l'augmentation des cas constatés entre 2002 et 2006. Pour eux, cette hausse n'est pas reliée aux rejets des centrales et ce pour plusieurs raisons:

    • Ils considèrent que ces rejets sont trop faibles pour avoir une incidence réelle, en particulier en fonction de la radioactivité naturelle.
    • Ils trouvent que les cas de leucémies près des centrales ne sont pas plus importants dans les zones où les rejets prédominent.

     

    Les auteurs demandent donc des études complémentaires, car ils estiment que cette augmentation doit être confirmée par des études à plus grande échelle. Ils réfutent un lien entre les leucémies observées et le rejets des centrales nucléaires.

    Cette étude pose plus de questions qu'elle n'apporte de réponses. En particulier elle n'ajoute rien à laarchive-darek-szuster.jpg recherche des causes des leucémies, qui sont probablement multiples (génétiques, environnementales, infectieuses ?,...)

    Elle ne remet pas en cause la dangerosité des centrales, en particulier en cas d'accident, et ne se penche pas sur le transports et le stockage des déchets. Elle porte sur une période de 17 ans, mais les effets génétiques des radiations peuvent apparaître bien au-delà.

    Nous sommes en présence d'un sujet qui concerne les enfants, le nucléaire, les leucémies : cet ensemble est particulièrement sensible et se prête à des présentations où le sensationnel domine le rationnel. Il semble qu'il existe assez d'arguments solides (et récents ) pour combattre le nucléaire. Il n'est pas nécessaire de monter en épingle des données qui posent des questions, mais n'apportent pas d'arguments supplémentaires pour démontrer les dangers du nucléaire.

     

  • Guantanamo : une décennie d'atteintes aux droits humains

    Le" pays des libertés" est intraitable pour tout ce qui touche à la libre entreprise.

    Pour les droits de l'Homme, les Etats-Unis sont beaucoup moins regardants, dès lors qu'ils considèrentguanta2012_orange.jpg que leur sécurité est en jeu. La création du centre de Guantanamo par l'administration Bush a généré une zone où aucune règle ne s'applique. Le candidat Obama avait promis de fermer ce centre, nous sommes à la fin de son mandat et Guantanamo héberge toujours des prisonniers qui ne bénéficient pas des droits élémentaires.

    Voici un extrait de la déclaration d'Amnesty International.

     

    Malgré la promesse faite par le président Barack Obama de fermer le centre de détention de Guantánamo avant le 22 janvier 2010, 171 hommes y étaient toujours incarcérés à la mi-décembre 2011. Au moins 12 prisonniers transférés à Guantánamo le 11 janvier 2002 y sont toujours détenus. L’un d’entre eux purge une peine de réclusion à perpétuité après avoir été déclaré coupable par une commission militaire en 2008. Les 11 autres n’ont toujours pas été inculpés.

    Le gouvernement de Barack Obama – en fait de larges sections des trois branches du gouvernement fédéral – ont adopté le cadre de la « guerre » mondiale mis en place sous le gouvernement de George W. Bush. Le gouvernement a ainsi affirmé en janvier 2010 qu'une cinquantaine de détenus de Guantánamo ne pouvaient être ni inculpés ni libérés, mais devaient être maintenus en détention militaire pour une durée indéterminée, sans inculpation ni jugement, au titre de l’interprétation unilatérale que font les États-Unis des lois de la guerre.

    Ce centre de détention, établi quatre mois après les attentats du 11 septembre sur une base navale américaine à Cuba, est devenu un symbole de torture et de mauvais traitements.

    guantanamo,obama,ai,droits de l'homme


    Parmi les prisonniers qui y sont toujours incarcérés, certains ont été victimes aux mains des États-Unis d’actes de torture et de disparitions forcées avant d’être transférés à Guantánamo. L’obligation de rendre des comptes n’a pas ou presque été mise en œuvre pour ces crimes relevant du droit international commis dans le cadre d'un programme de détentions secrètes ayant reçu l’aval du président.  Le gouvernement américain a systématiquement bloqué les démarches d’anciens détenus visant à obtenir des réparations pour ces violations des droits humains.

  • Une « bonne naturalisation » est une naturalisation empêchée


    Communiqué LDH

    Le ministre de l’Intérieur plastronne en annonçant avoir « largement atteint ses objectifs » pour faire baisser tant l’immigration illégale que légale en France.
     

    Claude Guéant a profité de l’occasion pour faire à nouveau état de chiffres liant immigration et délinquance, chiffres une fois encore sortis d’on ne sait quel chapeau. Il faut inscrire au chapitre de ce bilan la chute de trente pour cent du nombre de naturalisations. Une situation largement due au durcissement des procédures et conditions d’octroi de la nationalité, parmi lesquelles la maîtrise de la langue et le transfert de compétences aux préfectures… Rappelons que dans les débats qui se sontdyn004_original_400_280_pjpeg_2585772_4343b66050f0d7cae7e41764d87b5697.jpg déroulés dans la dernière période sur le droit de vote des résidents non européens aux élections locales, la droite s’est répandue dans les médias pour opposer à cette mesure une « véritable citoyenneté », passant par… la naturalisation. Une orientation que Claude Guéant s’emploie à réduire comme une peau de chagrin. A moins évidemment qu’à ses yeux, les « bonnes naturalisations » soient justement celles qu’on empêche. Ces affichages martiaux, davantage destinés à l’électorat du Front national qu’à toute autre chose, ne font que souligner une double urgence démocratique. D’une part accorder, enfin et comme l’a récemment voté le Sénat, le droit de vote des résidents non européens aux élections municipales ; d’autre part, rompre avec la stratégie de stigmatisation mensongère des populations migrantes ou assimilées.

    Paris, le 10 janvier 2012.

  • Etats-Unis : Christi Cheramie enfant emprisonnée à vie pour échapper à la peine de mort



    Communiqué d'Amnesty International (Extraits, pour lire tout l'article, cliquer sur le lien précédent)

     

    La Convention des Nations unies relative aux droits de l'enfant, qui est entrée en vigueur il y a plus de vingt ans, interdit expressément les peines d’emprisonnement à perpétuité sans possibilité de libération pour les infractions – quelle que soit leur gravité – commises par des personnes âgées de moins de 18 ans.
    Tous les pays, à l’exception des États-Unis et de la Somalie, ont ratifié cette Convention.

     

    Christi_Cheramie800509.jpgEn 1994, Christi Lynn Cheramie, âgée de 16 ans, est condamnée, à l’emprisonnement à vie sans possibilité de libération conditionnelle, pour avoir plaidé coupable dans le meurtre de Mildred Turnage, grande tante de Gene Mayeux, son fiancé à l’époque. Aujourd’hui âgée de 33 ans, elle nie avoir commis le meurtre, assurant avoir plaidé coupable afin d’échapper à la peine de mort. Le fait d’avoir plaidé coupable l’empêche de faire appel directement de la déclaration de culpabilité ou de sa peine.

     

     

    Soutenez la demande de grâce de Christi Cheramie