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société - Page 197

  • Un raciste à la Maison-Blanche ?

    Communiqué de Cartooning for peace

    Une fois de plus, Donald Trump n’a pas mâché ses mots, dimanche 14 juillet, en visant quatre élues démocrates au Congrès des Etats-Unis, alors que les prochaines élections présidentielles approchent…

    Par tweets interposés, il les attaquent en direct sur leurs origines et les somme de « retourner » de là où elles viennent, « ces endroits totalement défaillants et infestés par la criminalité ».

    Surnommées parfois « The Squad » (la brigade), ces quatre femmes démocrates – Alexandria Ocasio-Cortez (New York), Ilhan Omar (Minnesota), Ayanna Pressley (Massachusetts) et Rashida Tlaib (Michigan) – occupent le devant de la scène et s’opposent sans relâche à la politique du président américain.

    Tandis que la Chambre des représentants a adopté, mardi 16 juillet, une motion condamnant des propos jugés « racistes », la côte de popularité de Donald Trump continue malgré tout de grimper auprès de ses électeurs…

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  • Argonne ardennaise : des délégués toujours aussi peu nombreux à être motivés.

    Le conseil de communauté du 3 juillet a été reporté, faute de quorum. La réunion du 10 juillet n'a pas attiré plus de délégués : ils étaient moins de 50 présents lors de ce deuxième round. Heureusement que le quorum n'était plus exigé ce soir-là.

    Toutes les explications peuvent être données, l'exemple fourni par les absents est dommageable pour la démocratie. Les délégués communautaires ont été élus pour 6 ans en 2014, pour gérer une collectivité qui voit ses compétences prendre de l'ampleur au fil des ans.

    Les prochaines élections sont fixées aux 23 et 30 mars 2020. Comment motiver les électeurs si les élus ne montrent pas plus d'enthousiasme à les représenter ?

    Les présents n'ont pas vraiment montré un grand intérêt pour les questions débattues, les votes se faisant pratiquement toujours à l'unanimité, et souvent sans débat ou questionnement. Il faut dire que certains points étaient de pure forme, ainsi les votes concernant le Plan Local d'Urbanisme de Vouziers. Le Président Signoret a pu déclarer : "Si la ville concernée l'approuve, je ne vois pas de raisons de le rejeter". Si cette remarque semble de bon sens, on ne voit pas plus de raisons d'en débattre en conseil de communauté, si ce n'est de cocher une case au contrôle de légalité.

    Quelques points à l'ordre du jour présentaient pourtant un certain intérêt :

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  • Ministère de l’Écologie : la façade écologique du gouvernement Macron s’écroule définitivement

    Communiqué de la Confédération Paysanne le 18.07.2019

    Les deux premières années du gouvernement sont un échec complet sur la transition écologique. Le départ de Nicolas Hulot, reconnaissant lui-même l'inaction de l'Etat au regard des enjeux, puis la nomination de François de Rugy dont on connait le maigre bilan et sa fin précipitée, avaient déjà plus que fissuré le semblant d'intérêt pour l'écologie du gouvernement.

    La rétrogradation du Ministère de l'Ecologie dans la hiérarchie gouvernementale ne fait que mettre au clair la réalité la plus crue: la transition écologique n'a jamais été au coeur des préoccupations de ce gouvernement. Personne de la majorité gouvernementale ne semble actuellement prêt à porter cet enjeu à la hauteur du défi.

    Comment en effet afficher défendre la transition écologique quand en parallèle les accords de libre-échange (Mercosur*, CETA, Vietnam, Japon...) sont soutenus par le président Emmanuel Macron, en pleine contradiction avec l'urgence climatique et la nécessité de relocalisation de nos systèmes alimentaires ?

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  • Les voisins de champs traités, victimes collatérales de l'épandage de pesticides

    Bientôt plus de 20 ans que le débat a lieu, 10 ans qu’une directive européenne oblige à prendre des dispositions nationales… et, enfin, on commence à voir poindre des mesures de protection pour tous les riverains des parcelles agricoles traitées. Pourtant, les deux textes censés aller dans ce sens, qui sont soumis à consultation publique depuis le 15 juillet 2019, sont bien loin de garantir une protection optimale aux riverains. Ce véritable enjeu de santé publique doit enfin être pris au sérieux par le gouvernement, c’est pourquoi France Nature Environnement et 34 associations du mouvement lancent une pétition pour une réelle protection de tous les habitants situés à proximité de parcelles agricoles.

    La sortie des pesticides passe en priorité par la protection des riverains

    Voilà bientôt un an que le mouvement des Coquelicots est lancé et que la grogne monte dans les territoires, réclamant au plus vite la sortie des pesticides. Et ça tombe bien. Cet été sont mis en consultation publique deux projets de textes réglementant les mesures minimales de protection des riverains ainsi que les chartes d’engagements d’utilisation des pesticides des agriculteurs. C’est en réalité une obligation légale : la directive européenne 2009/128 impose aux Etats-membres de veiller à ce que l’utilisation des pesticides soit restreinte ou interdite vis-à-vis des personnes régulièrement exposées.

    Pour Michel Dubromel, président de France Nature Environnement : « L’impact des pesticides sur la santé des personnes vivant à proximité des champs agricoles n’est plus à prouver, il y a urgence ! L’Etat a également été enjoint à agir par le Conseil d’Etat dans une récente décision pour prendre toutes les mesures nécessaires pour protéger les riverains fortement exposés aux pesticides sur le long terme. L’Etat doit saisir cette opportunité en appliquant le principe de précaution. Le gouvernement ne peut pas ignorer cet enjeu sanitaire majeur ».

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  • Bidonvilles et squats : en se rangeant du côté des propriétaires, la Cour de cassation se renie

    Communiqué commun LDH, Gisti, CNDH Romeurope

    Par un arrêt rendu le 4 juillet 2019, la Cour de cassation refuse de mettre en balance le droit de propriété avec le droit à la protection du domicile des occupants de terrains ou de squats.

    La Cour juge que “l’expulsion étant la seule mesure de nature à permettre au propriétaire de recouvrer la plénitude de son droit sur le bien occupé illicitement, l’ingérence qui en résulte dans le droit au respect du domicile de l’occupant, protégé par l’article 8 de la Convention de sauvegarde des droits de l’Homme et des libertés fondamentales, ne saurait être disproportionnée eu égard à la gravité de l’atteinte portée au droit de propriété.”

    Elle renie ainsi sa propre jurisprudence et s’oppose frontalement à la Cour européenne des droits de l’Homme. Les personnes vulnérables  contraintes de vivre en bidonville ou en squats  – et parmi elles nombre d’étrangers et étrangères – feront les frais de cette volte-face rétrograde qui, aveugle à toute autre considération, entend rétablir une prééminence absolue du droit de propriété.

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  • Nouvelle action de ANV-Cop 21 Ardennes

    Lettre ouverte à l’attention de Monsieur Régis Depaix, Maire de Montcornet


    Monsieur le Maire,


    En tant que collectif citoyen d’Action Non-Violente ANV-COP21 Ardennes, nous réquisitionnons ce mardi 9 juillet le portrait officiel du président Emmanuel Macron dans la salle du conseil de votre mairie. Cela s’inscrit dans le cadre d’une mobilisation nationale «Décrochons Macron».
    Par cette lettre, nous souhaitons vous transmettre sereinement les objectifs de cette action symbolique.
    Tout d’abord, le collectif vous confirme qu’il s’agit d’une réquisition temporaire, car nous nous engageons à ramener le tableau du Président de la République - qui, étonnamment, n’est pas un symbole de la République, mais relève d’une tradition républicaine - lorsque le gouvernement aura amorcé une véritable politique à la hauteur de l’urgence climatique et en accord avec les engagements pris lors de la COP 21. Il s’agit de décrocher et de sortir le portrait du Président des mairies, pour dénoncer de manière symbolique l’inaction du gouvernement face au dérèglement climatique et à la crise sociale.
    Trahir les engagements de la COP 21 revient à commettre un crime contre les générations futures. Les citoyen·ne·s ne s’inquiètent pas du mur vide qui est laissé aujourd’hui dans votre mairie après cette réquisition, mais de l’inaction politique face au dérèglement climatique qui nous menace tou·te·s. C’est aussi ce que pensent les deux millions de personnes qui soutiennent L’Affaire du Siècle, l’action en justice contre l’État français pour inaction face au dérèglement climatique. Cette action vient appuyer ce recours en justice, puisque l’État a souhaité ignorer ces citoyen·ne·s inquiet·e·s pour l’avenir de notre société.

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  • Le Yémen et les ventes d’armes françaises

    Mesdames et Messieurs les député-e-s,

    Ce mercredi 10 juillet, la ministre des Armées Florence Parly sera auditionnée par la Commission de la défense nationale et des forces armées de l’Assemblée nationale pour y présenter son rapport au Parlement sur les exportations d’armement.

    A cette occasion, nous, représentant-e-s d’ONG humanitaires et de défense des droits humains, vous appelons solennellement à exercer votre devoir de contrôle de l’action gouvernementale en vous assurant que la France ne viole pas ses engagements internationaux en continuant à exporter des armes à l’Arabie saoudite et aux Emirats arabes unis.

    Ces deux pays sont à la tête d’une coalition militaire responsable de violations graves et systématiques du droit international humanitaire contre les civils yéménites. Le rapport au Parlement, publié le 4 juin, indique que l’Arabie saoudite était le premier client de l’industrie d’armement française en 2018, en augmentation de 50% par rapport à l’année précédente. Les Émirats arabes unis étaient, quant à eux, le 5ème client de la France en 2018 et se hissent au 4ème rang sur les dix dernières années.

    Les Nations Unies et nos ONG ont largement documenté les graves violations commises par l’ensemble des parties au conflit depuis 2014, dont certaines constituent des crimes de guerre. Les forces houthies sont notamment responsables d’attaques indiscriminées, d’utilisation de mines anti-personnel et d’autres armes explosives en zones peuplées, de recrutement d’enfants-soldats, de disparitions forcées et torture, d’entraves à l’aide humanitaire. La coalition dirigée par l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis a notamment mené des frappes aériennes répétées visant des hôpitaux, des écoles, des marchés, des funérailles et même un bus scolaire rempli d’enfants. Le blocus mis en place par la coalition a exacerbé une crise humanitaire de grande ampleur aux conséquences dramatiques sur la population yéménite.

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