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société - Page 194

  • Concert final de Patrick Kabré à Bayonville le 8 décembre

    44863291_1699990100113178_7224080548866555904_n.jpg?_nc_cat=108&_nc_ht=scontent-cdt1-1.xx&oh=ee98f4394f9905f48ae659d03d8880bd&oe=5C6CC124Concert de l'artiste burkinabé Patrick Kabré, à l'issue duquel les membres de l'association Argonne Manengouba remettront un chèque pour financer un forage et la construction d'un puits à Ouagadougou.

    C'est sur un terrain aussi aride que celui montré sur la photo que Patrick souhaite faire creuser un forage. Ce terrain, que l'association de Patrick a acquis, se situe près d'un collège à la périphérie de Ouagadougou. Le puits servirait à irriguer les cultures. Le but étant de faire faire du maraîchage par les élèves du collège et leurs mamans.

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  • Les travaux du barrage de Caussade ont commencé sans autorisation.

    Nous vous avons parlé du projet de barrage dit de Caussade dans une précédente note et de la ressemblance avec le cas de Sivens, tristement célèbre.

    Malgré une autorisation préfectorale, ce projet a été bloqué par le tribunal administratif de Bordeaux le 13 novembre dernier. C'est la SEPANSO (Fédération des Sociétés pour l'Étude, la Protection et l'Aménagement de la Nature dans le Sud-Ouest) et FNE (France Nature Environnement) qui ont porté l'affaire devant le tribunal.

    La Préfecture de Région précise :

    "Didier LALLEMENT, préfet de la région Nouvelle-Aquitaine, a reçu le 15 novembre dernier une délégation conduite par Serge Bousquet-Cassagne, président de la Chambre d’Agriculture du Lot-et-Garonne. Il a rappelé l’impératif du respect de la loi et l’interdiction de poursuivre les travaux de construction de la retenue qui ne bénéficient plus d’une autorisation depuis l’arrêté préfectoral de retrait du 15 octobre 2018.

    Par ordonnance publiée le 16 novembre 2018, le juge des référés du Tribunal administratif de Bordeaux a rejeté la requête déposée par le Syndicat départemental des collectivités irrigantes de Lot-et-Garonne qui demandait la suspension de l’arrêté préfectoral de retrait d’autorisation de la retenue de Caussade."

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  • 2018 l’a montré : la crise climatique est déjà là

    Publication de Greenpeace le 1 décembre 2018 (extraits)


    L’année 2018 a rappelé au monde entier que les conséquences de la crise climatique sont déjà là. Il y a moins de deux mois, un rapport spécial du GIEC rappelait l'urgence de limiter le réchauffement climatique à 1,5°C et l'ampleur des efforts nécessaires pour relever ce défi. Dans quelques jours, les gouvernements se rendront aux négociations climatiques de la COP24 à Katowice, en Pologne. Ils doivent absolument accélérer sur la question climatique. Quels sont les enjeux de cette COP ? Où en est la France sur le climat ?
    2018 l’a montré : la crise climatique est déjà là
    L’année 2018 devrait figurer au 4ème rang des plus chaudes jamais enregistrées. Elle a été marquée par des événements météorologiques extrêmes : feux de forêts meurtriers, typhons, tornades et inondations, canicules répétées en Europe, etc. Partout dans le monde, les conséquences des changements climatiques se font déjà sentir.
    La dégradation de la Grande Barrière de Corail et la fonte de l’Antarctique qui se sont poursuivies ces dernières années sont également des rappels alarmants du péril que nous courons d’ores et déjà avec une simple hausse de la température de 1°C au-dessus des niveaux préindustriels.
    La France n’est pas épargnée : à titre d’exemple, entre 1949 et 2010, la température moyenne a augmenté de 1,2°C dans les Pyrénées, une hausse de 30% de plus que la moyenne mondiale de 0,85°C.

    De façon générale, depuis 1900, la France a déjà subi une hausse du mercure de 1,5°C. Et les conséquences sont déjà très visibles : les glaciers fondent, il y a moins de neige en moyenne montagne, le sud de la France est frappé par des inondations meurtrières, tandis que des puits d’eau douce deviennent salés et des sols de plus en plus secs, etc.
    Or, comme l’Organisation Météorologique Mondiale l’a rappelé le 29 novembre, si les tendances actuelles à la concentration des gaz à effet de serre se poursuivent, la température moyenne à la surface du globe pourrait augmenter de 3 à 5 degrés Celsius d’ici la fin du siècle. L’indignation que suscite ce décrochage et ces évènements extrêmes doit absolument se transformer en action.

    (...)

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  • Réfugiés : l’illégalité des mesures Trump

    Communiqué d'Amnesty International

    Des milliers de demandeurs d’asile se retrouvent bloqués au Mexique, menacés d’expulsion vers leur pays d’origine où ils risquent leur vie. Une gestion des frontières catastrophiques résultant de politiques illégales.

    Le danger qui pèse sur les familles désespérées attendant patiemment leur tour pour demander l’asile à la frontière est une situation d’urgence que le gouvernement américain a lui-même générée.

    L’utilisation de gaz lacrymogènes en présence de familles, d’enfants et de parents, est consternante et marque un nouveau cap pour cette administration dans son mépris pour la dignité et les droits fondamentaux de la personne humaine.

    Une situation qui ne peut que s’aggraver

    Les conditions ne peuvent que s’aggraver dans le cadre de l’accord qui a été conclu entre les deux pays et qui, s’il est mis en place, contraindra les demandeurs d’asile à rester au Mexique en attendant que leur demande soit traitée, au lieu de leur permettre d’entrer aux États-Unis.

    Le gouvernement du président Donald Trump ne fait toujours pas preuve de compassion à l’égard de ces personnes contraintes de fuir leur foyer. Surtout, il n’enregistre toujours pas leurs demandes d’asile. Au lieu de cela, le gouvernement fait le choix de militariser la frontière et de diffuser la peur et la discrimination.

    Depuis avril 2018, voire avant, les autorités américaines et mexicaines somment de manière illégale les demandeurs d’asile d’inscrire leur nom sur une liste d’attente quasi-officielle côté Tijuana au point d’entrée de San Ysidro, au lieu de les autoriser à solliciter l’asile directement à la frontière.

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  • Logement : une loi sans Elan malgré l’urgence

    Communiqué LDH le 29.11.2018

    La loi sur l’évolution du logement, de l’aménagement et du numérique (Elan) promulguée le 24 novembre 2018, est la 7e grande réforme de l’Etat en vingt ans pour tenter de relancer la construction de logements accessibles à tous, et de répondre à un mal-logement qui ne cesse de croître.

    Depuis la loi de solidarité et de renouvèlement urbain (SRU) de 2000, l’engagement national pour le logement (ENL) de 2006, le droit au logement opposable (Dalo) de 2007, la loi de mobilisation pour le logement et la lutte contre l’exclusion (Molle) de 2009, la mobilisation du foncier public en faveur du logement et le renforcement des obligations de production de logement social de 2013, la loi pour l’accès au logement et unimages?q=tbn:ANd9GcQYsjqCdEMjQThwuJJykN_Fy8XC_IM4kIH5DFOXuhB5Uxv7eEcdGA urbanisme rénové (Alur) de 2014, aucune n’a pu endiguer l’enchérissement des couts du foncier, des loyers et des habitations. Le droit au logement reste une chimère pour nombre de familles et de personnes isolées.

    Annoncé comme une forte ambition de simplification et de soutien aux plus fragiles, ce nouveau texte est au contraire un condensé de mesures techniques tout azimut qui alourdit une législation déjà complexe et réduit les garanties des locataires, les obligations environnementales des constructeurs, et maintient le logement dans une logique spéculative contraire aux objectifs affichés.

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  • Bure, cimetière du progrès

    Extraits de l’article de Nicolas Sersiron pour le CADTM

    Dans une région désertifiée par les grandes cultures céréalières et par l’implantation progressive d’une vingtaine de structures liées au nucléaire dans un rayon de 50 km, Bure est un petit village (82 habitants) perdu au milieu d’une immensité légèrement vallonnée et nue.

    Quasiment rien pour rompre la monotonie de ses immenses monocultures. A 2-3 km les constructions de Cigéo, des champignons cubiques poussés au milieu de nulle part, le lieu de la future descenderie. Des tunnels de 10 mètres de diamètre menant à 500 de profondeur aux 300 km de galeries de stockage qu’il faudra percer et en extraire les marnes avec des dizaines de milliers de camions. A l’opposé, parmi les rares tâches vertes, le Bois Lejuc de Mandres, longtemps occupé par les résistants à l’implantation de Cigéo, repris après une très violente répression. Depuis, la soldatesque et les camions de la gendarmerie le défendent jour et nuit. Des cheminées (11 m de diamètre, 500 m de profondeur) doivent y être implantées pour l’évacuation de l’air pollué, (radio éléments, hydrogène, chaleur) provenant du stockage des déchets.

    A côté du monument aux morts de Bure, sous les lampadaires au design aussi futuriste qu’improbable dans ce village de vieilles pierres, se trouve « la maison de la résistance ». Une ancienne ferme habitée par ceux et celles qui n’acceptent pas que l’on cache les déchets nucléaires à vie longue (1 000 à 100 000 ans) « sous le tapis ». Creuser dans les marnes et autres argiles pour y stocker les déchets les plus dangereux, c’est prendre le risque de ne plus pouvoir les retirer après quelques dizaines, voire une centaine d’années, à cause des mouvements de terrains ou d’un accident grave. Alors que l’on sait très bien qu’il y a de forts risques de fuites d’hydrogène, d’incendies, de mouvements de terrains avec des conséquences totalement ingérables, telles des fuites sans fin de radio éléments, s’il devient nécessaire mais impossible de reprendre les fûts de déchets.

    (...)

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  • Un projet de territoire Argonne

    En juillet 2017, l’étude de faisabilité du projet de Parc naturel régional en Argonne a été remise à la Région Grand Est. Cette étude qui constitue un état des lieux des connaissances sur l’Argonne est librement consultable sur le site internet de l’association Argonne-PNR www.argonne-pnr.fr
    Au vu de cette étude et de la mobilisation territoriale existante, la Région a souhaité initier une expérimentation en Argonne.


    Face aux nouveaux enjeux territoriaux (renforcement des métropoles, vagues successives de fusions communales et communautaires…) la Région s’interroge sur les nouvelles politiques à développer pour mieux accompagner les territoires ruraux en tenant compte de leurs enjeux spécifiques et souvent singuliers. L’hétérogénéité des espaces ruraux du Grand Est ne permet pas un modèle unique d’accompagnement.

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