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société - Page 142

  • Pologne : depuis un an, l’avortement presque totalement interdit

    Depuis quelques années, la Pologne durcit ses lois en matière d’accès à l’avortement. Dernier exemple en date : il y a tout juste un an, le tribunal constitutionnel polonais restreignait encore ce droit, en interdisant l’avortement en cas de malformation du fœtus. Les femmes et toutes les personnes enceintes sont aujourd’hui confrontées à de nombreux obstacles pour accéder à un avortement sûr et sécurisé dans le pays.

    Restrictions sur restrictions

    Depuis 2015, le gouvernement polonais a pris plusieurs mesures pour restreindre les droits sexuels et reproductifs, et notamment le droit à l’avortement. En limitant l’accès à ce droit humain fondamental, la Pologne limite également le droit à la santé de millions de personnes. L’avortement n’étant pas légal en toutes circonstances, les avortements sont clandestins, donc dangereux, voire mortels.

    Rappelez-vous : le 22 octobre 2020, le tribunal constitutionnel polonais jugeait anticonstitutionnel le fait d’avorter en cas de « malformation grave et irréversible du fœtus ou de maladie incurable qui menace la vie du fœtus », avant que cette décision n’entre en vigueur le 27 janvier 2021. Or, c’était encore l’un des rares motifs légaux pour recourir à l’avortement en Pologne. Il représentait d’ailleurs plus de 90 % des quelque 1 000 avortements légaux pratiqués chaque année dans le pays.

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  • 5 organisations dénoncent le modèle agricole promu par le Varenne de l'eau

    Ce mercredi 20 octobre a lieu la réunion à mi-parcours des travaux du Varenne agricole de l’eau et du climat. A l’occasion de cet exercice de communication du ministre de l’Agriculture, nous, la Confédération paysanne, la Fédération nationale d’agriculture biologique, l’UFC-Que Choisir, France Nature Environnement et le Réseau Action Climat alertons sur la tournure que prend cette séquence qui se révèle n’être qu’une parodie de consultation. De nombreuses parties prenantes ont été délibérément écartées des groupes de travail, notamment des syndicats agricoles, les syndicats professionnels représentant l’agriculture biologique, plusieurs organisations environnementales et les associations de consommateurs, le débat s’en trouvant totalement déséquilibré au bénéfice des irrigants et de la vision la plus intensive de l’agriculture.

    Le devenir des agriculteurs et agricultrices ainsi que notre sécurité alimentaire méritent mieux que ce Varenne agricole de l’eau et du climat, tribune offerte aux fausses solutions en matière d’accès à l’eau et d’adaptation au changement climatique. Le maintien d’un modèle agricole fortement dépendant de l’irrigation bénéficiant de financements publics disproportionnés pour des cultures inadaptées à l’évolution climatique conduiront dans le mur notre système de production alimentaire. L’irrigation telle qu’elle est discutée dans le cadre de ce Varenne est un obstacle à la souveraineté alimentaire de la France. Le maintien sous perfusion de systèmes de production dépendant de l’irrigation continuera d'accroître la vulnérabilité aux aléas climatiques des agriculteurs et des citoyens.

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  • Crise de la dette : Un sommet du G20 pour rien

    Publié le 15 octobre par CADTM International (extraits)

    Comme il est de coutume à la veille des assemblées annuelles du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale, un sommet du G20 s’est tenu ce 13 octobre 2021 à Washington (États-Unis).

    Ce qui en ressort, sans surprise, c’est que les puissances industrielles du Nord et les institutions internationales s’inquiètent davantage de la stabilité financière, de la viabilité budgétaire et des chaînes d’approvisionnement que des conditions d’existence de la majorité de la population mondiale. Le G20, l’OMC, la Banque mondiale et le FMI refusent de répondre positivement aux revendications pour la levée des brevets, pour une vaccination universelle gratuite associée à des investissements massifs dans les systèmes de santé publique. Et pourtant, à ce jour, la situation sociale et sanitaire des couches populaires les plus affectées par la crise provoquée par la pandémie se détériore terriblement. La crise de la dette des pays du Sud, notamment les pays à revenu moyen et faible, aggrave davantage leur dépendance économique, alimentaire, politique, etc. Les salarié·es et les petit.es producteurs et productrices, ainsi que les personnes qui effectuent des activités de soin aux autres, payent directement la facture de la dette.

    (...)

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  • Il y a un an, Samuel Paty…

    Éditorial de Cartooning for Peace  du Jeudi 14 octobre 2021

    Il y a un an, l’assassinat de Samuel Paty, professeur d’histoire-géographie au collège du Bois d’Aulne (Conflans Sainte-Honorine), survenu le 16 octobre 2020, avait une fois de plus endeuillé la France.

    Ce jour-là, c’est non seulement la liberté d’expression mais aussi la liberté d’enseigner que l’on attaquait. Le terrorisme, inadmissible en soi, l’est à plus forte raison lorsqu’il atteint l’école républicaine, où la laïcité garantit nos libertés, notre diversité culturelle et notre cohésion sociale.

    Un an après, nous n’oublions pas Samuel Paty et, avec lui, tous les enseignants qui œuvrent chaque jour à ouvrir l’esprit des jeunes générations.

    Depuis lors, Cartooning for Peace ne cesse de renforcer ses actions pédagogiques dans les écoles en accompagnant tout particulièrement les professionnels de l’éducation dans la sensibilisation à la liberté d’expression, à travers le programme « Pédagogie par le dessin de presse et libertés fondamentales« .

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  • Stocamine : la justice annule le confinement des déchets toxiques

    Extraits de l'article de Reporterre

    Les juges ont suspendu l’autorisation des travaux de confinement définitif des déchets industriels de Stocamine, en Alsace. Les opposants au projet parlent de victoire. Et réclament le déstockage des 42 000 tonnes de déchets toxiques, afin de préserver l’une des plus grandes nappes phréatiques d’Europe.

    « On est sous le choc. C’est une grande nouvelle, on peut parler d’une victoire, pour les habitants du coin, pour tous les Alsaciens, et pour notre eau potable », s’exclame Yann Flory, du collectif Destocamine. Un peu après 14 h, vendredi 15 octobre, les juges de la cour d’appel administrative de Nancy (Meurthe-et-Moselle) ont publié leur décision : ils suspendent les travaux de confinement de 42 000 tonnes de déchets toxiques menés par Stocamine. Dans une ancienne mine de potasse de Wittelsheim, près de Mulhouse (Haut-Rhin), l’entreprise prévoit de construire un sarcophage de béton pour sceller dans le sol ces déchets industriels ultimes, contaminés à l’arsenic, au cyanure ou encore à l’amiante. Et cela sous la nappe phréatique d’Alsace, l’une des plus grandes d’Europe.

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  • Emmanuel Macron rétablit les chasses traditionnelles

    Communiqué de la LPO le 15.10.2021

    Les arrêtés ministériels ré-autorisant certaines pratiques de piégeage traditionnel d’oiseaux sauvages ont été publiés aujourd’hui au Journal Officiel.

    Dès ce week-end, il sera à nouveau possible en France, et nulle part ailleurs en Europe, de capturer et de tuer « légalement » des dizaines de milliers d’alouettes, ainsi que des vanneaux, des pluviers, des merles et des grives, sans oublier toutes les espèces non autorisées et souvent protégées susceptibles d’être prises aux pièges. Seul le piégeage à la glu demeure interdit mais l’utilisation de pantes, de matoles ou la tenderie, pratiques moins connues mais tout aussi cruelles, sont désormais permises dans plusieurs départements français.

     La LPO va bien évidemment déposer dès aujourd’hui un recours auprès du Conseil d’État pour demander à nouveau la suspension puis l’annulation de ces arrêtés illégaux au regard du droit européen. Mais ces chasses traditionnelles vont hélas pouvoir reprendre le temps de la procédure, d’autant plus que comme à son habitude, l’État s’est arrangé pour publier les arrêtés à la veille de leur application (et toujours un vendredi..) pour laisser quelques semaines aux chasseurs avant que la justice ne puisse se prononcer sur leur légalité et les interdire. Cette fois il a encore rendu la chose plus complexe en prenant autant d’arrêtés que de techniques de piégeage et de départements afin de nous compliquer la tâche. 

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  • Jugement final de l’Affaire du Siècle

    Climat : le(s) prochain(s) quinquennat(s) sous la contrainte judiciaire

    Le tribunal administratif de Paris a donné raison à l’Affaire du Siècle : les gouvernements successifs sont désormais obligés de faire leurs preuves et de respecter strictement les engagements climatiques de la France. L’État français est également sommé de réparer les dommages causés à l’environnement par son inaction, avant le 31 décembre 2022. Ce jugement inédit oblige le gouvernement actuel, mais aussi le ou la futur·e locataire de l’Élysée. Cette décision marque une nouvelle ère pour les politiques climatiques de la France : plus aucun·e Président.e ne pourra s’exonérer d’agir pour le climat sous peine de mettre l’État hors la loi.

    La justice climatique s’impose à l’agenda politique

    Pour les organisations de l’Affaire du Siècle : “Désormais, le-la Président-e qui ne respecterait pas les engagements climatiques de la France la condamnerait deux fois : d’abord en exposant sa population aux impacts de plus en plus dévastateurs et coûteux du changement climatiques, ensuite en l’exposant à une nouvelle condamnation par les juges.

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