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société - Page 139

  • Pourquoi voter le 27 juin ?

    L’abstention a sans conteste dominé le premier tour des élections de dimanche dernier. Les chiffres record de personnes n'ayant pas voté s'inscrivent dans une tendance qui semble se renforcer au fil des années. Les causes en sont multiples, et difficiles à analyser.

    Mais il ne semble pas possible de gérer un département, une région, ou un pays sans avoir recours au vote, si l'on tient à vivre en démocratie. Bien entendu, les élections telles qu'elles existent actuellement ne sont pas parfaites. Le choix des candidats, la campagne électorale, le mode de scrutin, le contrôle des élus et l'implication des électeurs après le vote, etc, pourraient être améliorés. Mais cela ne remet pas en cause le vote en lui-même qui représente  la validation par les citoyens d'une politique pour leur territoire.

    Pour les régionales les choix sont assez clairs entre une liste de droite, une d'extrême droite et une de gauche. Cette dernière réalise une union de forces de gauche et écologistes. Nous appelons à voter pour elle, ce qui ne vaut pas approbation totale de son programme et de sa démarche, mais montre un choix clair en l'absence de danger d'extrême-droite.

    Pour les départementales, une seule liste reste en présence après le retrait annoncé de Frédéric Courvoisier et  Pascale Colson Vlieghe. On peut comprendre les raisons personnelles de cette décision. Mais politiquement, il aurait été préférable de se maintenir, pour continuer à faire connaître des idées alternatives et pour laisser un choix aux électeurs du canton de Vouziers.

    Difficile dans ce contexte à motiver les électeurs, même les supporters de Yann Dugard et Anne Fraipont. Pour manifester son désaccord et marquer son opposition à la majorité départementale, le bulletin blanc reste le moyen le plus simple

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  • Affaire Mila : stop à la haine en ligne

    Communiqué LDH

    Dès qu’elle a été rendue publique, l’affaire Mila a remis sur le devant de la scène le droit à la libre critique des religions, à la liberté d’expression et elle est devenue un des éléments du débat autour de la laïcité. Dans notre pays, il n’est pas de délit de blasphème et quel que soit le jugement que l’on puisse porter sur les propos de Mila et sur ses intentions, on ne saurait tolérer la violence des dizaines de milliers de messages haineux et les menaces de mort qu’elle a reçus et continue de recevoir. Il est inadmissible qu’hier, cette jeune femme ait dû choisir entre sa scolarité et sa sécurité et qu’aujourd’hui, elle doive vivre en permanence sous la protection de gardes du corps. Mila a le droit de mener une vie normale, de sortir, d’aller et venir, de s’amuser en toute liberté, comme toutes les jeunes femmes de son âge.

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  • En Grèce, les renvois illégaux et violents sont devenus la règle

    Nous publions aujourd’hui un rapport faisant état d’actes de torture et d’arrestations violentes commis par le gouvernement grec à l’encontre de personnes réfugiées ou migrantes. Le pays systématise également les renvois forcés vers la Turquie et ce, en toute illégalité.

    Les forces grecques postées aux frontières arrêtent violemment et illégalement des groupes de personnes réfugiées ou migrantes avant de les renvoyer sommairement en Turquie. Ces agissements bafouent les obligations du pays en matière de droits humains au regard du droit de l’Union européenne (UE) et du droit international.

    Pour l’élaboration de ce rapport, nous nous sommes entretenus avec seize personnes victimes de ces renvois forcés illégaux qui ont eu lieu à la frontière délimitée par l’Evros entre juin et décembre 2020. Ces opérations illégales auraient concerné environ un millier de personnes.

    Des personnes venues chercher la sécurité en Grèce

    Ces renvois forcés et complètement illégaux ont lieu par voies terrestre et maritime. Notre rapport s’intéresse principalement aux opérations illégales menées dans la région de l’Evros, à la frontière terrestre entre la Grèce et la Turquie. 

    En février et mars 2020, la Grèce a violemment renvoyé des réfugiés et des migrants après l’ouverture unilatérale des frontières terrestres par la Turquie. Depuis lors, ces pratiques qui constituent des violations des droits humains sont devenues courantes.

    Selon Adriana Tidona, spécialiste des migrations en Europe à Amnesty International, il semble y avoir un travail de coordination entre différentes branches de l’État grec. Le résultat ? Des arrestations brutales,des centres de détention officieux, de nombreuses violences et des renvois sommaires vers la Turquie.

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  • Surveillance et torture en Egypte et en Libye – des dirigeants d’Amesys et Nexa Technologies mis en examen

    Communiqué commun LDH et FIDH

    Les 16 et 17 juin dernier, quatre dirigeants des entreprises Amesys et Nexa Technologies ont été mis en examen par des juges d’instruction du pôle crimes contre l’humanité, crimes et délits de guerre du Tribunal judiciaire de Paris, respectivement pour complicité de tortures pour le volet libyen de l’enquête, et complicité de tortures et disparitions forcées pour le volet égyptien. Les deux entreprises sont mises en cause pour avoir fourni une technologie de surveillance à des régimes autoritaires en Libye et en Egypte. L’information judiciaire a par ailleurs été étendue à des faits de vente de technologie de surveillance à l’Arabie saoudite. 

    Ces mises en examen font suite à deux plaintes distinctes déposées par la Fédération internationale pour les droits humains (FIDH) et la Ligue des droits de l’Homme (LDH), qui visaient ces entreprises en raison de la vente de technologies de surveillance aux régimes libyen de Mouammar Kadhafi (en 2007) et égyptien d’Abdel Fattah al-Sissi (en 2014). 

    « C’est une formidable avancée, qui signifie que ce que nous constatons tous les jours sur le terrain, à savoir les liens entre l’activité de ces entreprises de surveillance et les violations des droits humains, peut recevoir une qualification pénale et donner lieu à des inculpations pour complicité, marquant ainsi un recul de l’impunité » ont déclaré Patrick Baudouin et Clémence Bectarte, avocats de la FIDH. 

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  • PAC : l’État renonce à la production de fruits et légumes en France

    Communiqué de la Confédération Paysanne le 16.06.2021

    Alors que le « manger frais et local » est devenu le maître-mot du ministre de l'Agriculture depuis la crise sanitaire, cette ambition s'est envolée s'agissant des fruits et légumes. Ces productions, en proie à un effondrement lié aux distorsions de concurrence organisées par le Marché Unique Européen, sont parmi les plus en difficulté dans notre pays. Pourtant, le ministère de l'Agriculture s'obstine à refuser la création d'une aide couplée dédiée aux fruits et légumes dans le cadre de la future PAC*. Ce choix de l'État est celui du renoncement à maintenir ces productions sur notre territoire. C'est le choix de « déléguer à d'autres la production de notre alimentation », pourtant qualifié de « folie » par le Président de la République.

    En lieu et place d'une telle aide couplée, le Ministère a présenté ce mardi aux organisations professionnelles agricoles une bien étrange « aide couplée au petit maraîchage et petits fruits », qui semble avant tout viser à dissimuler ce renoncement.

    Le montant dérisoire de cette aide, 10 millions d'euros, soit 0,11% de la PAC*, amène évidemment le Ministère à définir un ciblage drastique, au point que cette aide n'est ni une aide couplée au maraîchage, ni une aide aux petites fermes.

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  • « Conférence citoyenne » de l'Andra : pour un vrai débat sur Cigéo

    L’Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (Andra), vient de communiquer qu’elle organise une « conférence de citoyens » consacrée à la « phase industrielle pilote » du projet Cigéo d’enfouissement des déchets les plus radioactifs en couche géologique profonde, sur le site de Bure dans la Meuse. Vendredi et samedi derniers, ces citoyens ont visité le laboratoire sur place. Sollicitées pour intervenir lors de cette conférence, nos organisations, France Nature Environnement, Global Chance, Greenpeace et le Groupement de scientifiques pour l’information sur l’énergie nucléaire, ont répondu qu’elles n’y participeraient pas. Explications.

    Une concertation qui n’a pas de sens

    Nos organisations, France Nature Environnement, Global Chance, Greenpeace et le Groupement de scientifiques pour l’information sur l’énergie nucléaire ont participé pendant plusieurs mois aux travaux de la Commission orientations du Plan national de gestion des matières et déchets nucléaires (PNGMDR) et certains de nos membres ont été sollicités pour être intervenants lors de cette conférence.

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  • Fuite sur l’un des réacteurs nucléaires EPR de la centrale de Taishan

    Communiqué du réseau "Sortir su nucléaire" du 14.06.2021.

    Un problème d’une gravité encore indéterminée s’est produit à la centrale nucléaire chinoise de Taishan, conçue par EDF et exploitée conjointement par China General Nuclear et EDF. Nous restons en alerte pour essayer d’analyser la situation.

    Malgré l’implication d’exploitants nucléaires français (EDF et Framatome), les informations les plus détaillées viennent étrangement des États-Unis. Selon CNN, la filiale américaine de Framatome aurait communiqué le 8 juin au Department of Energy une note avertissant d’une "menace radiologique imminente pour le site et le public" nécessitant une intervention pour un retour à un "fonctionnement normal". Selon les éléments cités par CNN, l’autorité de sûreté nucléaire chinoise aurait déjà relevé le seuil de rejets radioactifs tolérables à l’extérieur à plus du double du seuil initial afin que le réacteur puisse rester autorisé à fonctionner.

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