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église catholique

  • La même loi pour toutes et tous

    Communiqué LDH

    Le 6 octobre dernier, Mgr Eric de Moulins-Beaufort, président de la Conférence des évêques de France, a affirmé au micro de la radio France Info que le secret de la confession dépassait les lois de la République. Cette prise de position est intervenue après la publication du rapport « Sauvé » qui chiffre à 330 000 les agressions sexuelles commises au sein de l’Eglise catholique de France depuis 1950. L’Eglise catholique dévoile ainsi l’ampleur de ce fléau en son sein.

    Indépendamment du débat juridique sur la responsabilité pénale des prêtres qui n’auraient pas dénoncés des crimes et délits commis sur des mineurs, ces propos révèlent deux problèmes fondamentaux.

    D’abord, celui des violences sexuelles systémiques, quelle que soit l’institution qui les produit, dès lors que des auteurs d’infractions sexuelles sont structurellement protégés et que l’absence de prise de conscience par l’institution de ces violences empêche de prendre les mesures de prévention plus que nécessaires visant à les éviter.

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  • L'archevêque de Recife soutenu

    On aurait pu croire que l'archevêque de Recife avait pris une position qui n'engageait que lui, en condamnant l'avortement d'une fillette de 9 ans violée par son beau-père. Dans ce cas précis, la grossesse(des jumeaux) mettait gravement en péril la vie de la petite fille (35 Kg ), et au-delà de considérations théologiques sur le début de la vie, la protection de son existence est une évidence . Pas pour l'archevêque de Recife, qui l'excommunie, avec sa mère et l'équipe médicale qui les a pris en charge .

    Dans le très catholique Brésil, l'avortement est légal quand il y a eu viol, ou que la vie de la mère est en danger : les deux circonstances étaient réunies. Mais pour l'archevêque, "les lois divines sont au-dessus des lois humaines". Quelle belle négation de la démocratie, et une porte ouverte à tous les intégrismes .

    Au Vatican, la hiérarchie approuve la position de l'archevêque.Voici rapportée par "Libération" les déclarations du préfet de la congrégation des évêques :

    «C’est un triste cas, mais le vrai problème est que les jumeaux conçus étaient deux personnes innocentes, qui avaient le droit de vivre et qui ne 2911.jpgpouvaient pas être supprimées», a déclaré Mgr Re(photo ci-contre), qui est également président de la Commission pontificale pour l’Amérique latine. «Il faut toujours protéger la vie, l’attaque contre l’Eglise brésilienne est injustifiée.»

    «L’excommunication pour ceux qui ont provoqué l’avortement est juste», car cette opération constitue «toujours la suppression d’une vie innocente», a commenté le préfet de la congrégation pour les évêques, notamment compétent pour élire des évêques.

     

    Voilà un homme qui sait reconnaître les vrais problèmes . On comprend qu'à l'inverse, le viol de la fillette et le risque pour sa vie n'étaient que des faux problèmes .