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social - Page 17

  • Centre Hospitalier de Vouziers : une proximité qui s'éloigne très vite.

    Y a-t-il un pilote à l'ARS du Grand Est ? La question se pose quand on prend connaissance du projet de fermeture la nuit des urgences de Vouziers.

    Dans notre note du 03 février dernier, nous indiquions que l'ARS (Agence Régionale de Santé) avait labellisé le Centre Hospitalier de Vouziers "Hôpital de proximité". Cette qualification permettait au CHV d'assumer des missions, avec des moyens financiers dédiés. En particulier, l'ARS soulignait que cette évolution permettait "Une offre de soins davantage structurée et des parcours de soins plus fluides pour les patients."  Et l'Agence précisait que "Leur périmètre d’action comprendra également la médecine d’urgence, des centres périnataux de proximité, des soins de suite et de réadaptation (SSR), des soins palliatifs…"

    Enfin il était bien indiqué que "leurs projets renforçant l’accès aux soins seront accompagnés par la création d’une dotation de responsabilité territoriale."

    Et voilà que l'on apprend que les urgences fermeront la nuit, et fonctionneront a minima le jour.

    Si ce projet se réalise :

    - ce sera la fermeture des URGENCES de VOUZIERS la nuit à partir de 18 h 00.

    - LES URGENCES DE VOUZIERS deviendront un service d’accueil des soins non-programmés, ouvert de 9 à 18 h.

    De 9 h à 18 h, quand le SMUR n’est pas sorti, un service d’accueil de soins non-programmés (petite traumatologie, consultations ne pouvant être différées, gens pressés…) fonctionnera, renforcé par les médecins du GHSA présents quand le SMUR sera sorti.

    Ce nouveau service ne sera plus adapté pour accueillir les patients qui doivent bénéficier d’examens approfondis ou d’une surveillance prolongée (douleur abdominale, suspicion d’IDM, d’AVC, de Fièvre inexpliquée…) et les patients devront être ré-orientés préférentiellement aux Urgences de Rethel à 40 min de route, ou être hospitalisés.

    Ce projet, déjà fort avancé, risque de devenir une réalité dans les semaines qui viennent. Il est en contradiction totale avec ce que l'on attend d'un hôpital de proximité, et il représente pour la population du Vouzinois bien plus qu'une nouvelle fermeture de service public : il met en danger la santé des habitants du secteur, déjà fragilisée par la pénurie de professionnels de santé.

    Des réactions à cette annonce ont vu rapidement le jour :

    Une pétition en ligne, que vous pouvez signer par ce lien.

    Une manifestation est prévue le 05 mars prochain à Vouziers (9 h 30, rue Gambetta devant MCD  ; voir l'appel dans la suite de cet article)

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  • Plus jamais ça !

    Dans la rue le 12 mars pour un sursaut écologique et social

    Appel des organisations membres de Plus jamais ça à rejoindre les marches pour le climat et la justice sociale.

    L’année 2022 débute sur des chiffres vertigineux : les 7 années les plus chaudes jamais mesurées ont toutes eu lieu depuis 2015, année de l’accord de Paris. La crise sanitaire a plongé des millions de personnes dans la précarité. Les multinationales, leurs dirigeants, leurs actionnaires s’enrichissent de manière toujours plus indécente. Leurs richesses ont explosé pendant la crise, en grande partie via les aides publiques et elles continuent d’alimenter un système productif destructeur pour les peuples et la planète. Dans ce contexte inédit, les débats politiques devraient se concentrer sur :

    • Les moyens de financer une transformation écologique et sociale de nos économies ;

    • Développement et amélioration des services publics à même de répondre aux besoins de la population, en particulier en matière de santé, de transports, de logement et d’éducation ;

    • Des objectifs de réductions des émissions de CO² réellement contraignants pour l’Etat et les entreprises ;

    • Un statut protecteur des salarié·e·s afin de réussir la relocalisation et la transformation de pans entiers de notre économie ;

    • Un droit à l’alimentation choisie et de qualité pour tou·tes, s’appuyant une agriculture paysanne et des circuits relocalisés ;

    • Un revenu qui permette au plus grand nombre de vivre dignement en conciliant les enjeux de fin du monde et les contraintes de fin de mois.

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  • Réaction d’ATD Quart Monde au rapport de la Cour des comptes sur l’évaluation du RSA

    Communiqué de presse – 14 janvier 2022

    La Cour des comptes a publié ce jeudi 13 janvier un rapport sur l’évaluation du Revenu de solidarité active (RSA). Sollicité par la Cour pour participer à cette évaluation, ATD Quart Monde a livré un rapport en janvier 2021, rendu public ce jour. Construit avec les premiers concernés, il fait état de l’expérience de vie d’allocataires du RSA et est assorti de préconisations.

    ATD Quart Monde partage en grande partie les constats dressés par la Cour des comptes qui établit que le RSA ne permet pas, pour la très grande majorité des personnes, de sortir de la pauvreté ni d’accéder à une activité génératrice de revenus. Tout comme sont partagés les constats des dysfonctionnements majeurs de l’accompagnement social et professionnel des allocataires par les départements et Pôle Emploi. Les préconisations de ce rapport sont pour l’essentiel, et avec raison, en faveur d’une amélioration de la prise en compte des besoins des personnes, avec des droits et devoirs explicitement réciproques. ATD Quart Monde salue notamment la formulation de recommandations qui ouvrent enfin la voie à la reconnaissance d’un droit à l’accompagnement opposable (recommandation 11).

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  • Une journée des droits de l’homme placée sous le signe de l’égalité

    Edito  de Cartooning for eace du Jeudi 09 décembre 2021

    Comme chaque 10 décembre, le monde célèbre les droits de l’homme par cette journée que l’ONU a cette année placée sous le signe de l’égalité et contre la pauvreté.

    La déclaration universelle des droits de l’homme s’ouvre par ce premier article : « Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits ».

    Un principe qui sonne comme une évidence et pourtant, force est de constater qu’il ne va pas de soi.

    Alors que le laboratoire sur les inégalités mondiales (World Inequality Lab) vient de publier un rapport édifiant sur les inégalités, il apparait que la pandémie de Covid-19 a creusé le fossé entre riches et pauvres : les 10 % les plus fortunés possèdent les trois quarts de la richesse mondiale. Cette tendance entraine des conséquences politiques, économiques, sociétales et environnementales très lourdes et constituent, avec la crise climatique, l’un des principaux défis de l’humanité.

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  • Appel de "Politis" : Nous avons besoin de vous !

    Sans un soutien massif et rapide, Politis va disparaître. Pour l’éviter, il nous faut rassembler 500 000 euros avant fin 2021.

    Chère lectrice, cher lecteur,

    Vous le savez, depuis trente-trois ans, la vie de notre journal n’est pas un long fleuve tranquille. Comme beaucoup de titres de presse, notamment imprimés, Politis connaît des difficultés financières structurelles. Il est aujourd’hui indispensable pour nous d’opérer des changements radicaux dans notre modèle économique, d’accroître le nombre de nos abonné·es et de gagner une plus grande visibilité dans l’espace médiatique. Nous travaillons ardemment à réinventer Politis. Mais, pour cela, nous avons besoin de temps et d’argent, et nous en manquons.

    Nous n’avons pas choisi la facilité : produire chaque semaine un journal quasiment sans publicité, sans le soutien d’un actionnaire milliardaire renflouant les caisses à volonté – en contrepartie de violents plans sociaux ou d’ingérences éditoriales. C’est le prix de notre indépendance. Malgré des hauts et des bas, Politis a tenu bon. Mais l’année 2021 a été marquée par une diminution du nombre d’abonné·es qui nous met aujourd’hui en péril. En juin, nous avons dû nous résoudre à abandonner provisoirement la diffusion en kiosques, devenue inaccessible pour des médias à l’économie sobre comme le nôtre. Nous sommes actuellement en alerte avec notre imprimeur, car le prix du papier flambe et la pénurie guette. L’annulation de nombreux événements, qui permettent de faire connaître le journal et de recruter des abonné·es, a également eu un impact.

    Face à ces difficultés, nous avons fait évoluer nos offres d’abonnement et nous avons expérimenté de nouvelles méthodes pour atteindre un nouveau lectorat. Nous avons aussi lancé d’importants travaux, dont vous verrez bientôt les résultats, pour transformer notre site web et notre hebdo. Cette mobilisation commence à porter ses fruits car, pour la première fois depuis des années, le nombre d’abonnements repart à la hausse. Mais encore trop timidement pour que nous puissions faire face durablement.

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  • Airbnb partout, logement nulle part !!

    Communiqué de "Droit au logement"

    Airbnb & compagnie s’enrichissent au détriment des locations à l’année, et donc des habitants, ceux qui vivent là, et qui font tourner l’économie locale, assurent l’entretien de la ville, l’accueil des touristes, etc …
    Airbnb & compagnie attisent la cupidité des petits et grands spéculateurs qui amassent des fortunes sans effort. Avec l’accès facile et à bas coût de l’argent, conséquence des politiques des banques centrales, les investisseurs gagnent 3 à 4 fois plus sur les locations à court terme, amortissent plus rapidement leur investissement et se constituent ainsi un patrimoine immobilier.

    La hausse des perspectives de rentabilité et des transactions dans les secteurs attractifs font monter les prix de l’immobilier et nourrissent le logement cher, lequel produit massivement la crise du logement et l’épuration sociale des quartiers populaires.

    Les effets sont immédiats dans les quartiers centraux des villes touristiques, comme à Paris,  ou sur le littoral tel à St Malo, ou sur la côte basque, où les habitants s’organisent pour ne pas être chassés. Aujourd’hui, la “lèpre Airbnb” ronge des secteurs jusqu’alors épargnés, notamment les régions du tourisme vert.
    Nous avons constaté aussi des locations dans les banlieues populaires, où des bailleurs louent des chambres en courte durée et à des prix exorbitants, pour des personnes en galère de logement.
    Le remplacement des locations à l’année par les locations à la journée renforce la pénurie de logements accessibles aux petits salariés et aux ménages modestes, aux jeunes, aux étudiants, aux migrants … 

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  • Migrant'scène 2021, le festival de la CIMADE, dans les Ardennes.

    Le festival Migrant’scène de La Cimade est de retour cette année du 13 novembre au 5 décembre, après une année 2020 sans événements « en vrai ». Depuis plus de 20 ans, Migrant’scène est un lieu de rencontres et d’échanges. Convivialité, créativité, croisement des regards et des imaginaires…sont autant d’atouts pour favoriser le dépassement de nos préjugés sur les migrations et les personnes étrangères.

    Cette année encore, le festival Migrant’scène est au diapason de la thématique « Résistance(s) » : pendant 3 semaines, des projections de films, des conférences, des animations, des expositions, des pièces de théâtre, des concerts sont proposés à toutes et à tous, pour résister aux amalgames, voir les migrations autrement et mieux comprendre ce sujet complexe.

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    Face au regain des discours de haine et à des politiques migratoires dites « pragmatiques », alors qu’elles sont aussi absurdes qu’inhumaines, La Cimade mise plus que jamais sur les actions de sensibilisation comme le festival Migrant’scène. Des actions qu’elle mène comment autant d’actes de résistance à la banalisation des discours xénophobes et à la violation des droits humains.

    Fanélie Carrey-Conte, secrétaire générale de La Cimade, souligne l’engagement et l’énergie déployés pour organiser le festival : « Migrant’scène est le résultat d’un travail collectif qui s’étale souvent sur plusieurs mois et qui mobilise sur de nombreux territoires beaucoup de bénévoles, qui vont chercher à associer des partenaires et acteurs locaux, des personnes accompagnées dans nos permanences… C’est un moment fort de notre association, qui permet, à travers la force de l’action culturelle, de visibiliser certains de nos combats et de donner la parole aux personnes étrangères ».

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