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social - Page 16

  • Face à la menace de l’extrême-droite, mobilisons-nous

    Le résultat du premier tour de l’élection présidentielle est une défaite pour le climat, et plus généralement pour l’environnement. A cette inquiétude très vive face à la crise climatique, s’ajoute celle de voir l’extrême-droite arriver au pouvoir en France, et avec elle ses idées à l’opposé non seulement des valeurs de l’écologie mais aussi de nos principes fondamentaux.

    Au lendemain du premier tour de la Présidentielle 2022, ce dur constat s’impose : ni Emmanuel Macron ni Marine Le Pen ne proposent un programme contenant les changements radicaux nécessaires pour faire face à l’urgence climatique et l’effondrement de la biodiversité. Ni l’un ni l’autre ne proposent ainsi de remettre en cause notre modèle économique alors que le dernier rapport du GIEC souligne, justement, la nécessité de réaligner l’économie avec les limites planétaires.

    Marine Le Pen, l’extrême-droite et la destruction de l’environnement

    Marine Le Pen appartient à une famille politique d’extrême-droite qui a montré dans d’autres pays à quel point elle méprise la protection de l’environnement et la sacrifie au profit des intérêts des industries polluantes : aux Etats-Unis avec Donald Trump ou au Brésil avec Jair Bolsonaro.

    Marine Le Pen passe à côté des grands enjeux structurels de la transition écologique et porte des positions absurdes et à contre-sens complet des enjeux environnementaux et climatiques. Ses annonces sur le démantèlement des éoliennes, la réduction pérenne de la TVA sur les produits énergétiques (y compris ceux les plus néfastes pour le climat), la remise en cause des limitations de vitesse, etc. en sont quelques exemples frappants.

    Le programme de la candidate du Rassemblement National sur l’environnement est dangereux pour le climat, comme le montrent notre décryptage et celui du Réseau Action Climat.

    Emmanuel Macron : cinq années perdues pour le climat

    Emmanuel Macron a pour sa part démontré pendant les cinq années de son mandat à quel point l’écologie n’appartient pas à son registre d’action. Malgré des grands discours, ces cinq années ont été perdues pour le climat et l’environnement. Son bilan sur le climat, marqué par des renoncements et des décisions néfastes, est catastrophique. Et son nouveau programme, que nous avons également passé au crible dans notre décryptage et celui du Réseau Action Climat, paraît tout aussi faible sur ces questions.

    Nous sommes aussi lucides sur la brutalité de l’action politique d’Emmanuel Macron pendant cinq ans, notamment à l’encontre de populations vulnérables comme les personnes en situation de précarité ou les migrants. Nous avons également conscience des atteintes faites à la vie démocratique, de la répression et du mépris affiché par le président vis-à-vis notamment des militants et manifestants mobilisés en opposition à ses choix politiques.

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  • Guerre en Ukraine : pour un accueil digne de toutes et tous

    Une trentaine d’organisations de la société civile française expriment leur solidarité avec les populations touchées par la guerre en Ukraine, mettant l’accent sur l’accueil indiscriminé des personnes, contre un traitement à deux vitesses vis-à-vis des personnes fuyant d’autres conflits dans le monde

    Depuis la nuit du 23 au 24 février, après que Vladimir Poutine a ordonné l’invasion de l’Ukraine, plus de 10 millions de personnes ont été déplacées de force : plus de 4,2 millions ont franchi les frontières internationales ukrainiennes, dont plus de 36 000 sont arrivées en France.

    Depuis la nuit du 23 au 24 février, après que Vladimir Poutine a ordonné l’invasion de l’Ukraine, plus de 10 millions de personnes ont été déplacées de force : plus de 4,2 millions ont franchi les frontières internationales ukrainiennes, dont plus de 36 000 sont arrivées en France.

    Les États membres de l’Union Européenne, d’habitude si peu enclins à s’accorder sur une politique d’accueil commune, se sont rassemblés le 4 mars 2022 en Conseil et ont actionné le dispositif exceptionnel de protection temporaire. La Directive 2001/55/CE – encore jamais activée, alors même que d’autres guerres ont déjà jeté des millions de personnes sur les routes de l’exil – offre une protection immédiate et collective à des personnes déplacées pour une période initiale d’un an qui peut être prolongée jusqu’à 3 ans.

    Cet effort collectif des gouvernements européens, aussi inhabituel que surprenant, ne peut qu’être salué. Il est la preuve qu’une autre politique migratoire européenne et française, basée sur un accueil digne, est possible. C’est également la confirmation que les moyens existent et que promouvoir les droits fondamentaux de toute personne migrante est in fine une question de volonté politique.

    Malgré le constat de cet élan de solidarité, nos organisations s’inquiètent du traitement à deux vitesses accordé aux exilés ukrainiens d’une part, et aux non ukrainiens d’autre part. Des témoignages ont rapidement fait état d’un traitement discriminatoire réservé aux personnes non ukrainiennes qui essayaient de fuir la guerre. C’est le cas, principalement, des étudiants africains contraints de quitter l’Ukraine, aux frontières avec la Pologne ou la Hongrie mais également des personnes russes et biélorusses exilées en Ukraine.

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  • Pour l’accès de toutes et tous à des soins d’égale qualité, partout !

    Communiqué LDH le 04.04.2022.

    Par une logique de rentabilité financière poussée à l’extrême et imposée depuis plus de 20 ans, l’hôpital public se désintègre. Suppressions de lits, fermetures de services et externalisations ont conduit à une dégradation constante du service public hospitalier. Privés des moyens d’exercer pleinement leurs missions, avec un management inspiré de la gestion marchande de la santé, les personnels hospitaliers, épuisés, refusent d’être maltraitants. Beaucoup quittent leurs fonctions, ce qui détériore encore les conditions de soins et d’exercice.

    Parallèlement les pouvoirs publics nationaux et locaux n’ont pas été en capacité de mettre en place les structures publiques de santé indispensables au suivi médical de proximité sur tous les territoires, laissant perdurer des « déserts médicaux » faute de médecins en nombre suffisant. Dix millions de Français vivent ainsi dans des zones où la qualité d’accès aux soins est très dégradée.

    Les inégalités sociales en santé sont de plus en plus fortes, dans l’accès aux soins comme dans les déterminants sociaux de santé (emploi, logement, éducation, environnement…). La crise de la Covid-19 et sa gestion autoritaire ont encore creusé ces écarts.

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  • Prochain don du sang à Vouziers le 04 avril à Bellevue

    L’EFS, l’Etablissement Français du Sang appelle la population à venir donner son sang tout au long de l'année.

    Pour donner votre sang, vous devez être en bonne santé, être âgé entre 18 et 70 ans, peser plus de 50 kg et vous ne devez pas venir à jeun. L’EFS précise que vous pouvez aller donner votre sang après une injection de vaccin contre le Covid-19, sans aucun délai d’ajournement. Le Pass Vaccinal n'est pas exigé.

    Le niveau des réserves de sang est aujourd'hui en dessous du seuil de sécurité et depuis plusieurs jours. 

     

    Dans ce contexte de déficit national de réserves de sang, l'Établissement français du sang fait un large appel aux dons, expliquant que la France est confrontée à « une situation critique ».

    Il manque actuellement 30 000 poches de sang en réserve pour atteindre le seuil correct des 100 000 poches en France.

    Créé il y a 20 ans, l’EFS n’avait jamais connu pareille situation.

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  • Protection temporaire pour l’Ukraine : encore des efforts pour être à la hauteur des enjeux

    Communiqué de la CFDA le 18 mars 2022.

    Les ministres de l’Intérieur, de la Santé, du Logement et de la Citoyenneté ont diffusé une instruction conjointe en date du 10 mars 2022 sur l’application de la protection temporaire pour les personnes en provenance d’Ukraine.

    Plus de trois millions de personnes ont fui l’invasion du pays par l’armée russe. Les pays d’Europe centrale et orientale en accueillent le plus grand nombre. Parce que la France a une tradition d’asile et parce qu’elle préside le conseil de l’Union européenne pour six mois, elle doit être exemplaire dans la réponse à celles et ceux qui fuient la guerre et les persécutions.

    Concernant la protection temporaire, la Coordination française pour le droit d’asile (CFDA) qui avait demandé à plusieurs reprises son application pour les personnes fuyant la guerre civile en Irak, en Libye ou en Syrie, salue son activation pour la première fois en vingt-et-un ans, pour les ressortissant-e-s ukrainien-ne-s et les réfugié-e-s qui résidaient en Ukraine avant le 24 février 2022.

    Cependant, les personnes qui ont demandé asile en Ukraine sont exclues de son bénéfice et invitées à solliciter l’asile dans le premier pays européen où leurs empreintes sont relevées, en raison de l’application du règlement Dublin. Quant aux résident-e-s étranger-e-s en Ukraine, la décision du Conseil de l’Union européenne du 4 mars 2022 conditionne l’application de la protection temporaire à l’impossibilité de « retour dans des conditions sûres et durables » dans le pays d’origine. Cette notion, qui n’a pas été clairement définie, est laissée à l’appréciation au cas par cas des préfectures, ce qui fait craindre un traitement inégalitaire des situations d’un département à l’autre. Pour la CFDA, cette notion ne doit pas être restreinte aux seuls risques pour la vie et pour la liberté mais tenir compte de la possibilité ou non de mener une « existence normale », notamment celle possibilité de travailler ou d’étudier1.

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  • Droits des femmes : un combat universel

    La Ligue des droits de l’Homme (LDH) appelle à manifester le 8 mars pour l’universalité des droits des femmes dans le monde. Nous manifesterons également notre opposition, ferme, à l’antiféminisme totalement décomplexé des populismes masculinistes. Car nous le constatons : la montée des partis d’extrême droite, en particulier en Europe et en France, ou « populistes » (Etats-Unis, Brésil, etc.), le triomphe de régimes totalitaires (Syrie, Afghanistan), l’écrasement des mouvements démocratiques (Algérie…) et le recours à la guerre sont des phénomènes politiques marqués par l’affirmation de valeurs virilistes et sexistes. Les idéologies totalitaires, intégristes religieuses ou nationalistes sont par nature guerrières, et ont toutes pour corollaires le déni des crimes commis contre les femmes, parce que femmes, et la négation des inégalités qui les frappent.

    Or, ces inégalités se creusent. Avec la pandémie mondiale, le Forum économique mondial estimait en 2021 que le temps nécessaire pour combler ces inégalités dans le monde était passé de 99,5 ans en 2020 à 135,6 ans, faisant reculer d’une génération supplémentaire l’atteinte de l’égalité. En France, un rapport du Cese a souligné que la crise sanitaire avait, sur bien des plans, accentué les inégalités de genre. Un tableau très partiel montre que dans de nombreux pays, les indicateurs sont encore au rouge : mariages précoces des petites filles (encore 16 % : selon l’Unicef, 650 millions de filles et de femmes en vie actuellement ont été mariées pendant leur enfance), remise en cause aux Etats-Unis et dans certains pays d’Europe du droit à l’avortement, violences conjugales (une femme sur trois dans le monde), inégalités professionnelles dans tous les pays mais aussi, dans la moitié des pays, interdiction de certains métiers aux femmes. Dans 24 pays, les femmes sont encore des mineures à vie,  soumises au mari ou à des tuteurs.

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  • 300 organisations signent un Manifeste pour un service public plus humain et ouvert à ses administré·es

    22 février 2022

    La dématérialisation des démarches administratives, si elle peut les simplifier pour de nombreuses personnes, peut aussi être une source majeure d’entrave à l’accès aux droits pour d’autres : La Cimade et 300 organisations agissant en solidarité avec les personnes, françaises ou étrangères, en situation de précarité, co-signataires du Manifeste pour un service public plus humain et ouvert à ses administréEs, dénoncent cette dérive.

    La fermeture de trop nombreuses administrations pendant le confinement du printemps 2020 a amplifié la dématérialisation des démarches, sans considération sérieuse de l’impact pour les personnes précaires. L’administration s’éloigne ainsi du public et plus particulièrement de celles et ceux qui en ont le plus besoin : défaut d’alternative physique, absence de dialogue, insuffisance des dispositifs d’accompagnement et de conseil, interface web complexe ou incomplète, absence de recours dès lors que les démarches en ligne ne peuvent aboutir, souvent en raison de l’insuffisance de moyens humains et de leurs choix d’affectation, comme le montrent par exemple les modalités d’accès aux services « étrangers » des préfectures ou aux caisses de protection maladie ou d’allocations familiales.

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