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social - Page 16

  • Pour la déconjugalisation de l’AAH

    Le 16 septembre, des rassemblements auront lieu dans toute la France pour dire STOP À LA DÉPENDANCE FINANCIÈRE des bénéficiaires de l’allocation aux adultes handicapés (AAH).  

    Aujourd’hui, le montant de l’AAH est calculé en fonction des ressources du couple. Ainsi, 270 000 personnes en situation de handicap en couple perçoivent une AAH réduite ou en sont privées. 

    Les personnes concernées et les associations dénoncent depuis des années cette injustice. L’AAH n’est pas un minimum social comme les autres ; les personnes en situation de handicap doivent conserver leur autonomie financière lorsqu’elles ne peuvent pas travailler, condition intrinsèque du respect de leurs droits, de leur santé et de leur dignité.

    Grâce à l’implication de nombreux parlementaires et à la forte mobilisation des personnes concernées, des associations, de personnalités de la société civile, une proposition de loi permettant d’individualiser le calcul de l’AAH (c’est-à-dire sans prendre en compte les revenus du couple), a été votée en première lecture à l’Assemblée nationale en février 2020 puis au Sénat en mars 2021. Une pétition en ligne sur le site du Sénat a obtenu plus de 100 000 signatures en début d’année.

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  • 10 000 travailleurs du secteur pétrolier mènent une grève en Iran

    Communiqué publié par Bastamag le 07.07.2021

    Dénonçant des conditions de travail indigne, des milliers de salariés dans des entreprises de sous-traitance du secteur pétrolier iranien sont en grève depuis le 19 juin. Cinq organisations syndicales françaises soutiennent leurs revendications.

    Depuis le 19 juin, plus de 10 000 travailleurs d’environ 70 entreprises sous-traitantes du secteur pétrolier sont en grève dans le sud de l’Iran. Ils disposent de contrats précaires ou n’ont pas de contrat du tout.

    Les travailleurs précaires en grève refusent la création par le pouvoir de « Conseils islamiques du travail » censés les représenter et déclarent :
    « Ce sont des instruments de contrôle des travailleurs au service des patrons ». Ils ajoutent : « Comme nos collègues de sucrerie Haft-Tapeh, de l’aciérie d’Ahvaz et d’autres entreprises nous n’accepterons jamais la création des Conseils islamiques du travail ». « Le "Conseil organisateur des travailleurs de la sous-traitance dans le secteur du pétrole" est notre voix et le symbole de notre unité, celle des travailleurs »

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  • Expulsions : les pouvoirs publics doivent tout mettre en oeuvre pour éviter de nouvelles souffrances sociales

    Depuis la fin de la trêve hivernale des expulsions le 1er juin, les remontées de terrain issues des associations du Collectif des Associations Unies témoignent d’une multiplication des expulsions d’habitats informels et des risques d’expulsions locatives sans logo_CAU.svgsolutions adaptées et pérennes sur les territoires. Ces expulsions interviennent malgré les diverses mesures prises par le gouvernement pour limiter leur impact : maintien des capacités du parc d’hébergement d’urgence ouvertes pendant la crise sanitaire et l’hiver (43 000 places) a minima jusqu’à mars 2022, abondement des Fonds de Solidarité Logement et du Fonds d’indemnisation des bailleurs, instruction aux préfets visant à ne pas expulser les ménages locataires sans solution d’hébergement ou de relogement.

    Dans un contexte de fragilités sociales et économiques importantes, et à une période où les possibilités de faire valoir les demandes d’aides ou de recours ont été réduites du fait des restrictions sanitaires, impactant de fait les possibilités d’accès et de maintien dans le logement, 30 000 ménages locataires et 20 000 habitants de lieux de vie informels risquent potentiellement de perdre leur logement ou leur abri dans les semaines et mois à venir.

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  • Feuille de route grippe aviaire : la fin du plein air ?

    Le processus de concertation sur la gestion de l'influenza aviaire s’est achevé et le Ministre de l'agriculture, Julien Denormandie, doit présenter ce 8 juillet la feuille de route issue de ces travaux. Les récentes conclusions de ces travaux, si elles sont validées par le Ministre, vont mettre à mal les éleveurs et éleveuses de volailles de plein air et faire disparaître le plein air. Des décisions qui impacteront aussi les consommateurs et consommatrices qui plébiscitent ces productions pour leur qualité. C'est pourquoi à deux jours de cette réunion cruciale, la Confédération paysanne et le Modef* publient une lettre ouverte au Ministre que vous trouverez ci-joint. 

     

    Monsieur le Ministre,

     Alors que le processus de concertation que vous avez lancé depuis quelques mois s’achève, nous souhaitons partager avec vous les inquiétudes que les récentes conclusions soulèvent chez les éleveurs et éleveuses de volailles de plein-air et de qualité en France. Ce processus visait à réunir les acteurs des filières volailles et à concevoir les actions futures pour éviter une nouvelle épidémie d’influenza aviaire.  La Confédération paysanne et le Modef ont participé à cet exercice, en apportant leurs contributions aux 3 groupes de travail auxquels nous étions conviés, mais aussi de manière plus approfondie sur le sujet de l’analyse de risque et des alternatives à la claustration.

    Malheureusement les conclusions des groupes, à ce stade, ne prennent pas en compte nos propositions. Elles sont, de plus, en contradiction avec le bilan d'étape du 11 mai lors duquel vous aviez affirmé que tous les systèmes de production devaient être préservés et que des mesures de protection adaptées devraient être mises en œuvre après une analyse des risques. En outre, les groupes ont travaillé sans réellement s’appuyer sur le rapport intermédiaire de l’ANSES qui n’était pas encore sorti, ce qui pose un problème méthodologique conséquent.  

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  • Julian Assange, 50 ans, dix ans de privation de liberté !

    Communiqué de la LDH et de la Fédération internationale des Ligues des droits de l’Homme (FIDH)

    Depuis bientôt dix ans, Julian Assange est privé de liberté ! Qu’il s’agisse des sept ans passés dans l’ambassade d’Equateur à Londres où il bénéficiait du droit d’asile mais a vécu pratiquement en reclus, puis de son arrestation par la police britannique le 11 avril 2019 suite au retrait, par le président Lenin Moreno, de l’asile accordé par son prédécesseur, la vie de Julian Assange n’est depuis dix ans qu’une succession d’accusations infondées, de torture et d’injustices. Il est depuis 2019 maintenu dans une prison de haute sécurité au prix de sa santé physique et mentale, alors même qu’un tribunal britannique a refusé son extradition vers les Etats-Unis où il risque cent-soixante-quinze ans de prison en raison des risques de procès inéquitable.

    Avoir 50 ans en prison n’est souhaitable pour personne mais lorsque l’on a fait un travail de journaliste en publiant des documents classifiés dénonçant les crimes de guerre américains, notamment en Irak et en Afghanistan, cela constitue une torture dénoncée notamment par le rapporteur des Nations unies sur la torture, Nils Melzer, et une atteinte à la liberté de la presse insupportables.

    Julian Assange doit être libéré sans plus tarder, tout état démocratique (qui ne craindrait  pas des sanctions de la part des Etats-Unis) s’honorerait de lui accorder l’asile, à moins que le président des Etats-Unis décide de lever les charges qui pèsent contre lui.

    Paris, le 3 juillet 2021

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  • FJEP de Vouziers : se diviser pour multiplier les actions.

    Ce jeudi s'est tenue l'Assemblée Générale du FJEPCS-La Passerelle (on va dire FJEP) à la salle des fêtes de Vouziers. Malgré les conditions sanitaires encore en cours, une soixantaine de personnes  étaient présentes pour cette réunion statutaire.

    Ce moment fort associatif est l'occasion de faire le point sur les activités passées et d'ouvrir des perspectives sur celles à venir.

    On peut remarquer que dans les deux registres, le FJEP garde un dynamisme qui bénéficie au territoire et à ses habitants.

    L'année 2020 a été marquée par la pandémie de Covid, qui n'a pas épargné notre secteur. Les différentes actions mises en place par l'association ont bien entendu été impactées par cette situation sanitaire particulière et fluctuante au fil des mois.

    Les professionnels et les bénévoles ont su s'adapter et proposer des alternatives rendues encore plus nécessaires par le bouleversement créé par le virus.

    Ces actions ont pu se dérouler en coopération avec les collectivités (département , communes, communauté de communes, ...), avec les services de l’État, et avec d'autres associations du territoire.

    Le lien n'a pas été perdu avec ceux qui bénéficient habituellement des services du FJEP, en particulier les plus fragiles et les plus isolés.

    Pour les perspectives 2021 et les années suivantes, les projets ne manquent pas. Il s'agit de poursuivre et de renforcer tout ce qui est déjà en place, mais aussi d'ouvrir des champs nouveaux. Ainsi, un chantier d'insertion se met en place. Cette structure a pour but de proposer un accompagnement et une activité professionnelle aux personnes sans emploi rencontrant des difficultés sociales et professionnelles particulières.

    Ce chantier d'insertion fonctionne comme une entreprise du secteur concurrentiel, mais c'est le but qui diffère puisqu'ici, il n'est pas question de rentabilité financière. L'objectif est seulement (ou plutôt surtout) d'amener à un emploi durable des personnes qui en sont éloignées pour différentes raisons. (médicales, sociales, ...)

    Cette nouvelle activité nécessite de fonctionner avec un budget et des objectifs particuliers, ce qui oblige à créer deux pôles séparés au sein du FJEP. Ils seront indépendants, mais resteront complémentaires et des passerelles nombreuses existeront entre les deux.

    Deux directions sont déjà en place, et deux locaux séparés existeront. Le lieu n'est pas encore défini pour le chantier d'insertion qui s'est installé pour le moment à Condé.

    Pour le Centre Social, ce sera toujours la rue du Champ de Foire, mais avec de gros changements. Après des années d'attente, les plans et le financement de l'extension ont été validés. Si le bâtiment existant demeure pratiquement inchangé, il sera doublé sur l'arrière d'un prolongement qui donnera sur le Champ de Foire, où se situera l'entrée principale.

     

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  • Contre le sida, la lutte continue

    03.06.2021, par

    Denis Guthleben

    Il y a tout juste 40 ans, une revue américaine faisait état d'une nouvelle forme de pneumonie touchant cinq patients : il s'agit en fait de la première évocation du sida. Rappel des faits dans cette chronique de Denis Guthleben, historien des sciences au CNRS.

    5 juin 1981. La revue américaine Morbidity and Mortality Weekly Report publie une note révélant que cinq malades ont été admis depuis octobre 1980 dans trois hôpitaux de Los Angeles, et traités pour une forme de pneumonie qui n’apparaît que lorsque le système immunitaire est très affaibli. Or ces malades, dont deux sont déjà décédés, sont tous de jeunes hommes qui ne se connaissaient pas et étaient en parfaite santé jusqu’à l’apparition des premiers symptômes…

    SIDA, Sida, sida

    Difficile de ne pas être saisi aux tripes en lisant cette note, « Pneumocystis Pneumonia – Los Angeles », à quarante ans de distance. Sans le savoir encore, ses auteurs posent un jalon dans notre histoire : il s’agit de la première mention, dans la littérature scientifique, d’une maladie baptisée dans les mois suivants « syndrome d’immunodéficience acquise ». En France, l’acronyme « SIDA » se transformera peu à peu en nom propre, « le Sida », puis en nom commun, « le sida », un parcours étymologique qui est à lui seul révélateur de la place que la maladie a prise dans nos vies.

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