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social - Page 20

  • Communiqué commun concernant les arrêtés municipaux anti-précaires

    Si aujourd’hui la politique communale conduite dans certains points du territoire tend à écarter les personnes sans-domicile – pratiquant ou non la mendicité – des quartiers centraux les plus fréquentés, cette volonté est renforcée à l’approche de la période estivale, comme à celle de forts afflux touristiques, afin de préserver la tranquillité des touristes, des commerçants et l’image d’une ville. 

    En effet, de nombreux maires usent de leurs pouvoirs de police pour prendre des arrêtés qui ne sanctionnent plus seulement le trouble à l’ordre public, mais les comportements que peuvent adopter les personnes en situation de précarité sociale et économique dans l’espace public : l’occupation prolongée du domaine public, la sollicitation des passants, la station assise ou allongée, la consommation d’alcool, la présence de chiens, pour ne citer que les plus courants.

    Malgré la multiplication de recours juridiques ces dernières années pour faire annuler ces mesures, et les victoires judiciaires pour condamner les villes en question, le phénomène ne faiblit pas.

    Ces arrêtés sont le fruit de politiques fondées sur des stéréotypes qui tendent à exclure la pauvreté, sans la résorber, du siège social que constitue la rue.

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  • Crise à l’hôpital : de nombreux services d’urgences obligés de fermer avant l’été

    Si la fermeture totale des urgences de Vouziers la nuit semble évitée, la crise qui frappe l'hôpital public touche un grand nombre d'établissements. Vous trouverez ci-dessous des extraits d'un article de Bastamag. 

     Ce printemps, la crise de notre système de santé va atteindre son paroxysme à travers la faillite incontrôlée du fonctionnement des services d’urgence qui laisse présager, dès cet été, un véritable désastre ». Le syndicat Samu-Urgences de France alerte en ces mots, dans une lettre ouverte du 22 mai, la toute nouvelle ministre de la Santé, Brigitte Bourguignon.

    Le message est clair : les hôpitaux français vont de plus en plus mal, chaque année est pire que la précédente. Les services d’urgences sont, dans de très nombreux endroits, au bord de l’implosion. « Tous, soignants, directeurs d’établissements, centre hospitaliers et CHU, confirment que cette crise, est d’une ampleur inégalée, qu’elle n’atteint pas que les structures d’urgence mais que cette faillite de cette première ligne aura des répercussions désastreuses sur l’ensemble de l’hôpital et du système de santé français », poursuit le syndicat.

    Selon les données de Samu-Urgences de France, plus d’une centaine de services d’urgences, de toutes tailles, « sont déjà en difficulté majeure avec des fermetures d’activité, partielles ou totales ». Par exemple, à l’hôpital Montmorillon, près de Poitiers, les urgences ont dû fermer plusieurs jours en mai et le devront aussi en juin, par manque de médecins urgentistes. Le 12 mai, des centaines de personnes se sont réunis, dans cette petite ville de 6000 habitants, pour protester contre ces fermetures de leurs services d’urgence. À Chinon, en Indre-et-Loire (8000 habitants), les urgences sont fermées depuis le 18 mai, en raison d’une avalanche d’arrêts maladie au sein de son équipe paramédicale. L’hôpital ne peut plus non plus réaliser d’accouchements.

    Les plus grandes villes sont également concernées. À Cherbourg, et même au CHU de Bordeaux, les entrées aux urgences doivent être filtrées depuis mai, la nuit à Bordeaux, dès l’après-midi à Cherbourg. Seules les urgences vitales sont prises en charge

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  • Rencontre avec les candidats NUPES de la 3e circonscription (Sedan-Vouziers)

    Les candidats de la NUPES aux prochaines législatives seront à Boult aux Bois le vendredi 3 juin à 19h30. Voici leur invitation à cette soirée.

    Nous vous invitons à venir voir la projection du film "Debout les Femmes" de François Ruffin, vendredi 3 juin 2022 à 19h30, après le marché de la MARS à Boult-aux-Bois. Le film donne la parole aux femmes qui subissent pour beaucoup des situations précaires. Elles assurent pourtant la garde des enfants, de nos aïeuls et de nos malades, dans leur quotidien et dans des métiers peu valorisés et peu rémunérés.

    Ce film montre aussi la difficulté qu'ont eue jusqu'ici les députés d'opposition de gauche à s'imposer face la à majorité présidentielle malgré un travail acharné.

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  • Appel au rapatriement des enfants français et de leurs mères détenus dans les camps du nord-est syrien

    Depuis plus de trois ans désormais, 200 enfants français et leurs mères sont détenus dans le nord-est syrien par les autorités régionales kurdes dans les camps Roj et Al Hol. La plupart de ces enfants avait 2 ou 3 ans en entrant dans ces camps, et certains y sont nés. Depuis lors, ils grandissent entourés de barbelés, dans la boue ou la poussière, et dorment sous des tentes de fortune été comme hiver. Les conditions de vie dans ces camps sont désastreuses : les enfants manquent de soins adaptés, ne bénéficient d’aucun soutien psychologique, et ne sont pas scolarisés. Selon les Nations unies, des centaines de personnes détenues à al-Hol et Roj -dont au moins la moitié sont des enfants- sont déjà mortes ces trois dernières années, notamment en raison du manque de soins médicaux, de l’insalubrité, d’accidents comme des incendies de tentes et de l’insécurité grandissante.

    Le 8 février 2021, une vingtaine d’experts indépendants des droits de l’homme des Nations Unies ont exhorté 57 pays, dont la France, à rapatrier les enfants et les femmes bloqués dans « les camps sordides » du nord-est syrien. « Les conditions humanitaires désastreuses des camps mettent en évidence la nécessité d’une action collective, soutenue et immédiate pour prévenir des dommages irréparables aux personnes en situation vulnérable qui y sont détenues » estimaient les experts. Nombre de ces experts ont réitéré ces appels depuis, de même que le Haute-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, Michelle Bachelet.

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  • Le FJEP garde la tête sur les épaules.

    Un pôle, puis deux pôles, et bientôt trois pôles, le FJEPCS de Vouziers n'en finit pas de grandir.

    L'an dernier a vu l'arrivée du pôle insertion, qui va s’installer rue de Condé, et déjà un troisième pôle se monte, avec l'Espace de Vie Sociale (EVS) qui va rayonner en Argonne ardennaise autour d'"A plus dans le bus". Les chiffres des professionnels employés par l’association, et ceux de son budget prennent une dimension impressionnante. Malgré tout, l'équipe dirigeante garde les pieds sur terre et la tête sur les épaules : la gouvernance se renforce et les finances restent bien maitrisées.

    L'assemblée générale de mardi dernier a permis de donner toutes les explications nécessaires sur ce développement, et de faire le bilan de l'année passée. Les travaux d'extension du local de la rue du Champ de Foire avancent conformément aux prévisions, ils devraient se terminer cet été. Les nouvelles surfaces disponibles permettront de bénéficier d'un outil à la hauteur des nouvelles ambitions de l'association.

    Ces différents points ont été exposés dans le rapport moral de la présidente, alors que le comptable et le commissaire aux comptes confirmaient que les finances étaient saines et permettaient la montée en puissance.

    Les personnalités présentes ont toutes souligné le rôle majeur du FJEPCS sur le territoire, et la bonne entente avec les différentes collectivités. Françoise Payen représentait le maire de Vouziers, Benoît Singlit était là en tant que président de la Communauté de Commune, et le sénateur Marc Laménie représentait l'échelon parlementaire.

    A la fin de l'assemblée, un hommage particulier a été rendu à Christiane Defrain pour sa longue implication, professionnelle puis bénévole, au sein de l'association.

    Cette AG a été précédée d'un temps de présentation des différentes sections actives toute l'année, avec la mise en avant des bénévoles qui les animent. Les bénévoles et les usagers totalisent plusieurs centaines de personnes qui adhèrent au FJEPPCS. Ils en représentent le socle sur lequel repose toute la structure. Ils en sont aussi les utilisateurs et les bénéficiaires, que ce soit dans l'un ou l'autre pôle qui sont interdépendants et complémentaires pour les habitants du territoire.

    Voici quelques clichés pris lors de cette assemblée générale, probablement la dernière à se tenir à la salle des fêtes.

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  • Concert Rétina "Mille Chœurs pour un regard" avec la chorale Cécilia

    LOGO-1000ch%C5%93urs-193x300.gif« Mille chœurs pour un regard » est devenu le premier événement choral dans notre pays. Il permet au plus grand nombre de chorales et de chœurs, seuls ou rassemblés, de chanter bénévolement leur répertoire lyrique, sacré, populaire ou classique à l’occasion de concerts donnés dans toute la France au profit de RETINA FRANCE. Ces concerts permettent de financer des programmes et bourses de recherche et de mieux faire connaître au public les maladies de la vue.

    Placé sous le haut patronage des Ministres de la Culture, de la Santé et de l’Education Nationale, Mille chœurs pour un regard réunit de nombreuses chorales qui, dans toutes les régions de France, se regroupent chaque année pour donner des centaines de concerts entre le 1er mars et le 31 mai.

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  • Manifestation pour les Urgences de Vouziers : comme un air de victoire.

    Angélique Bourguignon, responsable de la section UNSA du GHSA, a pris la parole la première lors du rassemblement sur le site de l'entreprise MCD, avant le départ de la manifestation prévue ce jour.

    Le ton était vite donné, avec l'annonce du report de la fermeture à 20h 30 (au lieu de 18 h) et l'existence d’accueil de nuit avec une infirmière qui aura plusieurs options en fonction de la situation. L'urgentiste sera sollicité s'il n'est pas sorti avec le SMUR, sinon le recours au médecin libéral de garde sera possible, ou l'attente du retour de l'urgentiste ou encore le transfert du patient si nécessaire.

    Ce résultat ne donne pas satisfaction à 100 % à la responsable syndicale, mais il représente une avancée importante par rapport au projet de la direction, et il est conforme aux propositions de compromis présentées par le syndicat UNSA.

    Jean-Luc Warsmann a ensuite pris la parole pour rendre compte des avancées actées ce jour, et ce en 5 points :

    • Les urgences de Vouziers verront leur site restructuré et modernisé, pour une somme de 300 000 €, dont le financement sera assuré à 100 % par le Conseil Régional Grand Est, avec des fonds européens.
    • Un automate d'analyses biologiques sera installé à Vouziers, il évitera le transfert des échantillons à Rethel pour les demandes les plus courantes, et fera gagner beaucoup de temps de ce fait.
    • Le service radiologie va être doté de matériel moderne, utilisé aussi bien pour les urgences que pour les actes prescrits par les médecins libéraux. Le budget se monte à 484 000 €, financé également par le Conseil Régional (avec une petite réserve sur la validation finale qui n'est pas encore actée)
    • Un mammographe sera installé à Vouziers, permettant un dépistage plus aisé du cancer du sein pour les habitantes du territoire. L'équipement revient à 200 000 €, le financement est validé par l'ARS.
    • Enfin, le député a confirmé les annonces sur les Urgences. Il s'est réjoui de l'augmentation du créneau d'ouverture, et du fait que le portail du site de Vouziers ne sera jamais fermé pour un patient.

    Jean-Luc Warsmann a remercié tous les partenaires impliqués dans le processus, en soulignant que le personnel du GHSA a su être à la fois combatif et constructif.

    Il a conclu son intervention par cette citation : " nous ne savions pas que c'était impossible, c'est pourquoi nous l'avons fait"

    Cette manifestation débutant par des informations plutôt positives, elle pouvait prendre un air de fête et de victoire. Plusieurs centaines de personnes, probablement moins que lors du précédent rassemblement, ont parcouru les rues de la ville avant de revenir au point de départ rue Gambetta.

    A noter la présence d'élus de territoire, dont des maires et des adjoints, qui ont pris la tête du cortège. Par contre, l'absence du maire de Vouziers, qui assure la présidence du conseil de surveillance du GHSA, interroge quant à sa position sur le dossier. Plusieurs de ses adjointes étaient présentes, mais n'ont pas pris la parole.

    Vous trouverez dans la suite de cette note un reportage photographique sur cette manifestation. Des vidéos sont visibles sur la page Facebook de Lanvert.

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