Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

politique nationale - Page 289

  • Hortefeux contre Warsmann

     

     

     

    Brice Hortefeux est un des plus anciens et un des plus fidèles compagnons de Nicolas Sarkozy.


    A ce titre, il aboie tout haut ce que son président pense tout bas.

    Et toujours  avec un humour délicat et subtil, comme quand il tient des propos intolérables contre les « Auvergnats ». C’est pourquoi monsieur Brice Hortefeux, ministre de l’Intérieur, a déjà été condamné il y a peu pour injure raciste.

     

    Son ministère a produit une circulaire qui prescrivait de viser tout particulièrement les Roms dans la perspective  de détruire des campements « sauvages ». Il s’agit d’une violation grave des principes retenus tant par la France que par l’Europe. Il est logique que s’en prendre à une personne qui a commis un délit. Il est par contre aberrant de s’en prendre à un groupe entier, surtout en nommant ce groupe par rapport à son origine ethnique.

     

    La Ligue des Droits de l'Homme et le Gisti (Groupe d'information et de soutien aux immigrés) viennent de déposer une plainte suite à la publication de cette circulaire. Voici un extrait de leur communiqué :

     

    "Il a, ce faisant, cherché volontairement à faire échec à l’article 14 de la Convention européenne des droits de l’Homme, qui interdit toute discrimination raciale ou fondée sur l’origine, et a incontestablement commis une discrimination au sens de l’article 225-1 du Code pénal.

    L’attentat à la liberté individuelle est un délit puni de sept ans d’emprisonnement et de 100 000 euros d’amende (article 432-4 du Code pénal). Le fait de faire échec à l’exécution de la loi, lorsqu’il est commis par une personne dépositaire de l’autorité publique, est puni de cinq ans d’emprisonnement et de 75 000 euros d’amende (article 432-1 du Code pénal). Et toute discrimination commise par une personne dépositaire de l’autorité publique est punie des mêmes peines (article 432-7 du Code pénal).

    Aux termes de l’article 68 de la Constitution, Brice Hortefeux doit répondre de ces délits devant la Cour de justice de la République. C’est pourquoi la Ligue des droits de l’Homme et le Gisti ont demandé, ce jour, à monsieur Jean-Louis Nadal, procureur général près la Cour de cassation, de bien vouloir entamer la procédure qui doit conduire au jugement pénal du ministre de l’Intérieur. Et ces deux mêmes associations ont déposé simultanément une plainte entre les mains du procureur de la République de Paris, visant les mêmes faits, dirigée contre toute personne que déterminera son enquête, compte tenu de l’implication de divers collaborateurs de ministres dans la commission de ces infractions.

    Paris, le 17 septembre 2010"


    On risque de retrouver un multirécidiviste devant un juge, on va surement entendre le porte-parole de l’UMP, l’ineffable Frédéric Lefebvre, demander un maximum de sévérité.

     

    Différentes affaires récentes amènent le ministre de l'Intérieur à déclarer sa haine et son mépris envers les magistrats. Son idéal serait que la justice soit totalement dépendante du pouvoir politique. A la limite, il serait même souhaitable de se passer de cette institution.

    La République démocratique repose pourtant depuis toujours sur la séparation des pouvoirs. C’est bien l’équilibre entre le législatif, l’exécutif et le judiciaire qui est garant du bon fonctionnement d’une société.

    brice-hortefeux1.jpgMonsieur Hortefeux s’autorise, du fait de son amitié présidentielle, à empiéter sur le domaine de compétence de ses collègues. Il vient de se déclarer :

    « …pour l'abrogation de la disposition permettant d'aménager, en semi-liberté ou placement sous bracelet électronique, toute peine inférieure ou égale à deux ans de prison ferme. Elle a été adoptée en 2009, à l'initiative de la ministre de la Justice Michèle Alliot-Marie, dans une loi censée répondre à la crise du système pénitentiaire français, gravement surpeuplé et sujet à un nombre record de suicides. "Avoir quasiment l'assurance de ne pas effectuer sa peine de prison, quand on est condamné à moins de deux ans, est un dispositif parfaitement inadmissible pour les citoyens et totalement incompréhensible pour les policiers et les gendarmes", dit le ministre de l'Intérieur. »


    Cette loi avait effectivement pour but de désengorger les prisons françaises, gravement surpeuplées. Il se permet de qualifier ce texte voté il y a 2 ans de « totalement incompréhensible », faisant preuve d’une démagogie sans limite.

     

    Ces décisions faisaient suite à un rapport de Jean-Luc Warsmann, publié en 2003, texte qui avait mis 69175-jean-luc-warsmann-ump.jpgen avant ce jeune député. Rappelons que ce rapport ne préconisait pas des peines alternatives à la prison par laxisme envers les condamnés. Il partait du constat de non application correcte des peines du fait de l’engorgement du système, et recommandait donc une peine alternative, faute de mieux.

     

    Le travail de Jean-Luc Warsmann avait été reçu presque unanimement comme sérieux et débouchant sur des conclusions pratiques qui pouvaient avoir un résultat positif.

    Par visée électorale et dans la précipitation, Brice Hortefeux raye cette réflexion d’un trait de plume : dans sa recherche démagogique  et désespérée de soutien populaire, il n’hésite pas à renier le travail et la réflexion de ses propres amis.

    Il  serait  intéressant  de connaître la réaction de notre député, qui préconisait des mesures considérées maintenant comme "inadmissibles et incompréhensibles".

     

  • Un bus de Vouziers pour la journée du 7 septembre

    La mobilisation pour les retraites devrait être massive.

     

    Le 7 septembre verra le déroulement de nombreux rassemblements dans toute la France.

    Cette journée a été choisie, car elle marque le début de la discussion  du texte sur la réforme des retraites au parlement.

    jpg_retraite-soulcie-6ad48.jpgComme d'habitude le gouvernement fait preuve d'intransigeance , et les syndicats unis ont décidé de mettre la pression. Même FO s'est jointe à l'appel, bien que sa position soit un peu à part (la fédération exige le retrait du projet, elle ne veut pas négocier des modalités).

    Le gouvernement laisse entendre qu'il pourrait faire quelques concessions sur la pénibilité, mais on perçoit qu'il craint une mobilisation massive.

    Il est vrai qu'avec Eric Woerth en ministre responsable du dossier, il se trouve en position difficile. Raison de plus pour réussir une forte mobilisation, et faire comprendre à Sarkozy, Fillon et tout l'UMP que leur réforme n'est pas acceptable.

    Comme cela a déjà été proposé à d'autres occasions, un bus partira de Vouziers pour rejoindre la manifestation départementale à Charleville.

    En raison de la fête communale, le départ se fera de la place de Condé, à 8h45.

    Une participation sera demandée à ceux qui utiliseront ce transport.

  • 134 manifestations

    Pour la mobilisation du 4 septembre, le site de la LDH dénombre 134 villes participantes.

     

    De Abbeville à Vouziers, la mobilisation traverse toute la France, pour rappeler que la devise de la République est bien Liberté Egalité Fraternité.

     

    Les propos et les actes de notre gouvernement et de sa majorité UMP choquent au-delà des frontières : un réseau européen d'ONG appellent à réagir contre les récentes décisions xénophobes de la France.

    Vous trouverez ci-dessous leur appel.

    Rappelons qu'à Vouziers, vous pourrez signer la pétition samedi prochain 4 septembre lors du marché (à partir de 10 h derrière la Mairie) La pétition sera ensuite déposée en cortège à la Sous-préfecture.

     


    ENAR%20logo.jpg


     

    Suite aux récents événements en France ciblant et stigmatisant les immigrés et plus particulièrement la population Rom au nom de la sécurité et l’ordre public, le Réseau européen contre le racisme (ENAR) lance une réponse coordonnée pour protester contre les politiques xénophobes de la France. ENAR et des ONG antiracistes dans plusieurs pays de l’Union européenne sont outrés par ces événements et organiseront des manifestations devant les ambassades françaises le samedi 4 septembre afin de protester contre les politiques xénophobes mises en avant cet été par le gouvernement français et de montrer notre solidarité avec les ONG antiracistes françaises qui organisent une grande manifestation en France le même jour.

     

    Une manifestation aura également lieu devant l’Ambassade de France à Bruxelles (Boulevard du Régent 42) à 14h00 (GMT+1). ENAR entend ainsi exprimer ses préoccupations quant à l’expulsion systématique des Roms de Roumanie et Bulgarie et aux déclarations faisant un lien entre Roms/immigration et criminalité. L’utilisation par les membres du gouvernement français d’un discours populiste et discriminatoire fait des amalgames scandaleux entre les Gens du Voyage, les immigrés Rom, la migration et les crimes violents.

     

    Tant cette rhétorique que les expulsions risquent de renforcer les préjugés et perceptions discriminatoires envers ce groupe ethnique qui est déjà l’un des plus discriminés dans l’UE, ainsi qu’envers les immigrés de manière générale. En outre, la manifestation aura lieu quelques jours avant que la France n’organise le 6 septembre une réunion des ministres de l’immigration italien, allemand, britannique, espagnol, grec, belge et canadien afin de discuter de l’immigration irrégulière. Il semble que la réunion pourrait également avoir pour but de légitimer la politique de la France de regroupement et d’expulsion des Roms, et de promouvoir les idées italiennes d’expulsions automatiques des ressortissants de l’UE qui ne peuvent se prendre en charge financièrement et qui vivent des aides de l’Etat.

     

    ENAR appelle l’UE et ses Etats membres à garantir l’intégration des Roms en Europe de manière coordonnée et inclusive. Une stratégie européenne globale pour l’inclusion des Roms doit s’assurer que les Roms soient protégés contre les discriminations, aient un accès égal à l’éducation, à l’emploi, aux soins de santé et au logement, et aient la possibilité de participer à la vie civique et économique de leur pays.

  • Lapidation

    En Iran, une femme est menacée de mort par lapidation.

     

    Tuer un être humain est déjà un acte cruel, le faire mourir à coups de pierres est particulièrement inacceptable.

    Nous vous avons informé du cas de Sakineh Mohammadi Ashtiani, qui est en attente de la confirmation du jugement.

    546518_iranian-exiles-protest-possible-stoning-of-sakineh-ashtiani.jpgCar en Iran, ce sont les autorités politiques et religieuses qui sont au-dessus des autorités juridiques. Les mêmes possèdent la vérité, étant les dépositaires directs de leur dieu, accaparent tous les pouvoirs politiques et contrôlent la justice. Dans ce contexte, il ne faut pas espérer voir se développer une opposition réelle, les courageux qui montent au créneau sont vite neutralisés.

     

    Malgré les dérives actuelles, on est très loin de cela en France.

    Pourtant dans un récent entretien, Eric Woerth se dit victime d'une" lapidation médiatique". Cette formule serait juste ridicule et négligeable, si elle ne faisait écho à cette réelle condamnation où une femme risque sa vie.

    Eric Woerth fait l'objet de nombreux articles de presse, dont l'essentiel du contenu repose sur des faits : un ministre du budget qui a été en même temps trésorier de l'UMP, le principal responsable des finances publics dont l'épouse gère la fortune de la plus grande fortune de France, pour ne parler que de ces deux points pour le moins litigieux.

    Pense-t-il vraiment que la presse ne doive pas s'interroger sur ces sujets?

    Estime-t-il réellement qu'il soit déjà condamné et que sa mise à mort soit décidée?

    A force de vouloir jouer les victimes comme principal argument de défense, il est allé beaucoup trop loin.

    Ses propos marquent une inconscience de la réalité, et un mépris inexcusable pour ceux et celles qui risquent réellement leur vie, en Iran et ailleurs.

  • Le 4 septembre à Vouziers : appel de la LDH

    L'An Vert vous a déjà informé de la journée du 4 septembre en faveur des valeurs de la république.

    pilori-216x216.gif
    Pour signer en ligne, cliquer sur l'image



    La section de Vouziers de la Ligue des Droits de l'Homme vient de prendre une initiative pour se joindre à l'appel national. Vous en trouverez le texte ci-dessous.

    Le groupe Ecologie-Solidarité de Vouziers, qui édite l'An Vert soutient pleinement cette action et vous invite donc à vous rendre derrière la Mairie (parc Beluriez) le samedi 04 septembre, pour y signer la pétition qui sera remise en Sous-préfecture.

     

     

    logo-ldh.jpg

     

     

    Face à la xénophobie et à la politique du pilori : liberté, égalité, fraternité


    Si la lutte contre la délinquance, la conduite d’une politique assurant la meilleure sécurité possible  de tous les citoyens sont légitimes, elles doivent être conduites en respectant les principes fondamentaux de notre République laïque, démocratique et sociale.

    Les récents discours prononcés au plus haut niveau de l’Etat, la médiatisation volontaire d’actions de stigmatisation , de rejets de groupe sociaux entiers, des Roms aux gens du voyage menacent la cohésion de la société toute entière. Il s’agit non plus d’ouvrir un débat légitime en démocratie sur la manière d’assurer la sûreté  républicaine mais bien d’une volonté de désigner comme à priori dangereuses  des millions de personnes à raison de leur origine ou de leur situation sociale.

    Aucun responsable politique n’a reçu mandat de violer les principes les plus élémentaires sur lesquels la République s’est construite.


    Relayant l’appel national lancé par une quarantaine d’organisations associatives, syndicales et politiques diverses  toutes attachées aux principes fondamentaux de notre République et se référant à l’article 1er de la constitution qui « assure l’égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d’origine, de race ou de religion », la section locale de la Ligue des Droits de l’homme vous invite :

    *à venir signer la pétition nationale « Non à la politique du pilori » au point signature ldh.jpginstallé le samedi 4 septembre à partir de 10 heures dans le parc Béluriez, à Vouziers

    *à faire partie de la délégation qui, à 11h30, au départ du parc Béluriez , se rendra à la Sous-préfecture, rue Gambetta pour y déposer le texte de la pétition et les signatures recueillies.


    A l’occasion du 140ème anniversaire de la République, vous exprimerez ainsi votre opposition aux stratégies de stigmatisation, de discrimination, à toute politique de la peur ou de la haine, à toute démarche qui s’inscrit dans une logique de désintégration sociale porteuse de graves dangers, qui crée des distinctions entre les habitants de ce pays et désigne des boucs émissaires .

    Nous comptons sur votre engagement !

  • Professions libérales : 500 millions d'impôts en moins.

    Sarkozy ne compte plus tellement de supporters capables de le soutenir aux prochaines élections.

     

    C'est une bonne raison pour essayer d'en garder quelques uns dans les milieux socio-économiques qui lui sont le plus favorables.

    Ainsi pour les personnes âgées, le thème de l'insécurité est toujours bon à agiter, même si l'ex-ministre de l'intérieur ne peut présenter que des résultats bien médiocres en ce domaine. Il est vrai qu'il ne s'attaque jamais aux causes ; il est pourtant certain que l'exclusion dont est victime toute une partie de la population ne peut que favoriser la marginalité et la délinquance.

     

    Il espère aussi pouvoir compter sur les professions libérales (médecins, pharmaciens, notaires, avocats, ...) qui constituent traditionnellement un réservoir de votes pour la droite.

    Pour ces personnes, l'argument du cadeau fiscal a du apparaître pertinent à notre président. Il vient de renoncer avec son gouvernement à une rentée fiscale de 500 millions. (voir Les Echos)

    bl_111224536_px_501__w_lanouvellerepublique_.jpgIl faut savoir que lors de la réforme de la taxe professionnelle, il a été décidé de ne plus la faire reposer que sur la valeur ajoutée et la valeur locative liées à leur activité.

    Pour les professions libérales, ces deux postes sont très faibles, il était donc prévu de les taxer sur leurs recettes. Mais le Conseil Constitutionnel a censuré cette disposition au nom de l'égalité entre toutes les entreprises.

    Le gouvernement n'envisage pas de revoir sa copie, et on obtient donc une belle réduction d'impôt pour ces professions.

    Par la politique fiscale, on peut juger objectivement les choix politiques d'une équipe : bouclier fiscal, réforme de la taxe professionnelle, abandon de la taxe carbone, ... voici des mesures qui donnent une image très réaliste de l'équipe Sarkozy Fillon.

  • Le conseil de l'Europe condamne le racisme de la France

    Les récentes prises de position et décisions des autorités françaises sur les étrangers et les Roms sont l'objet de condamnations multiples.


    Les réactions viennent de milieux très divers, certains internes à la majorité présidentielle (Juppé, Raffarin). Il n'est pas possible pour le gouvernement et pour l'UMP de crier au complot des forces d'opposition.

    De plus des autorités morales internationales réagissent également, pour certaines cette forme de communication est assez exceptionnelle.

     

    Voici un communiqué de l'organisme chargé des droits de l'Homme auprès du conseil de l'Europe

    La Commission européenne contre le racisme et l’intolérance (ECRI), organe indépendant dedefault_fr-Racism-racial-racist-2.jpg protection des droits de l'homme du Conseil de l'Europe, est chargée du suivi des problèmes de racisme et d’intolérance ; elle élabore des rapports et adresse des recommandations aux Etats membres dans ce domaine.

     

     

    Strasbourg, 24.08.2010 - La Commission européenne contre le racisme et l’intolérance (l’ECRI) est profondément préoccupée par le traitement dont font actuellement l’objet les Roms migrants en France.

    Dans un rapport publié en juin 2010, l’ECRI a recommandé aux autorités françaises de combattre les attitudes racistes et l’hostilité de la population majoritaire vis-à-vis de cette communauté. Ces dernières semaines, des déclarations politiques de responsables de haut rang ainsi que des actions menées par le Gouvernement ont stigmatisé les Roms migrants. Ceux-ci sont présentés collectivement comme auteurs d’infractions pénales et sont en particulier caractérisés comme seuls responsables d’abus de la réglementation européenne en matière de liberté de circulation. L’ECRI ne peut qu’exprimer sa déception face à cette évolution particulièrement négative.

     

    En 2005 l’ECRI avait déjà recommandé aux autorités françaises de respecter les droits sociaux des Roms migrants en matière de logement, de santé et d’accès à l’éducation. En 2010 encore, beaucoup de ces personnes vivent dans des conditions déplorables dans des campements très sommaires. A supposer même que les normes pertinentes en matière de droits de l’homme soient respectées, une politique fondée sur des expulsions forcées et des mesures « incitant » à quitter la France ne peut fournir une réponse durable.

     

    Alors même que la France peut, en conformité avec ses obligations internationales, imposer des contrôles en matière d’immigration, l’ECRI tient à souligner que les ressortissants de l’Union européenne ont le droit de séjourner pendant un certain temps sur le territoire français et d’y retourner. Dans ces circonstances, la France devrait chercher des solutions durables, en coopération avec des Etats et institutions partenaires.

     

    roms.jpgDe manière générale, l’ECRI considère que l’antitsiganisme, qui constitue une forme particulière du racisme, devrait être combattu de manière efficace dans tous les pays européens. Afin de lutter contre la marginalisation des Roms et l’image négative qui y est inévitablement associée, la mise en place de programmes disposant de suffisamment de ressources et capables d’atteindre les véritables groupes cibles est indispensable. Des politiques gouvernementales aussi bien que des propositions de loi qui ont pour base la discrimination fondée sur l’origine ethnique sont inadmissibles et vont à l’encontre des obligations juridiques qui pèsent sur l’ensemble des Etats membres du Conseil de l’Europe