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politique internationale - Page 89

  • France – Turquie : Visite du Président Erdogan à Paris

    Communiqué d’Euromed Droits

    euromed-20-blue-fr.png?v=1.1Ce vendredi 5 janvier, le Président Recep Tayyip Erdoğan se rend à Paris pour rencontrer le Président Macron. Selon l’Elysée, les discussions devraient porter sur les relations bilatérales entre les deux pays, les relations régionales avec un focus tout particulier sur la situation en Syrie et la question palestinienne, mais aussi les droits humains.

    A l’occasion de cette visite, le Président d’EuroMed Droits, Michel Tubiana, interpelle le Président Macron :

    « Il est primordial que la France soit solidaire avec les forces vives de la liberté, de la démocratie et de la dignité humaine en Turquie. Le Président Macron doit être ferme envers M. Erdoğan et clairement condamner la dérive totalitaire et la répression qui sévissent dans le pays.

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  • Rapport sur les inégalités mondiales 2018 : un diagnostic sans appel

    Vous trouverez ci-dessous la synthèse du rapport sur les inégalités mondiales 2018 coordonné par Facundo Alvaredo, Lucas Chancel, Thomas Piketty, Emmanuel Saez et Gabriel Zucman et réalisé par le Laboratoire sur les inégalités mondiales (WID – World Inequality Lab). A l’heure où nombre de conquêtes sociales sont attaquées, il est primordial de prendre connaissance de ce rapport. Le solide diagnostic qu’il contient permet de démentir le discours dominant.

    Le constat est cinglant, les inégalités mondiales sont en forte hausse depuis la fin des années 1970. Toujours plus enclines à favoriser les strates sociales les plus riches de la société au détriment des classes populaires, les politiques néolibérales appliquées depuis cette période n’ont fait qu’exacerber les inégalités.

     

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  • Des réfugiés somaliens renvoyés vers l’enfer

     
    Publié le 21.12.2017 par Amnesty International

    Insécurité, sécheresse, famine... les milliers de réfugiés somaliens qui ont été poussés à partir du camp de Dadaab (Kenya) pour rentrer en Somalie font de nouveau face à ces terribles fléaux.

    En mai 2016, le gouvernement Kenyan annonce son intention de fermer le camp de Dadaab, le plus grand du monde. Les renvois vers la Somalie se sont alors drastiquement accélérés.

    Les personnes qui sont rentrées, vivent dans des conditions très difficiles, dans des villes surpeuplées ou des camps pour personnes déplacées en Somalie. Beaucoup ont déclaré avoir quitté Dadaab en raison des rations alimentaires et des services qui se raréfiaient ou en raison de la peur, attisée par le gouvernement kenyan, d'être renvoyés de force sans aucune aide.

    Le camp de Dadaab, l’échec de la communauté internationale

    L'immense site de Dadaab dans l'est du Kenya accueille actuellement près de 240 000 personnes. En mai 2016, le gouvernement kenyan a annoncé qu'il allait fermer le camp, invoquant des préoccupations liées à la sécurité nationale et le soutien insuffisant de la communauté internationale.

    Un facteur clé qui incite le gouvernement kenyan à renvoyer les Somaliens est le manque de soutien de la communauté internationale. Les financements destinés à venir en aide aux réfugiés au Kenya ont nettement diminué depuis 2011, et ce beaucoup plus rapidement que le nombre de réfugiés.

    En novembre 2017, l'appel de fonds du Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) en faveur des réfugiés au Kenya était financé à hauteur de 29 % seulement. Au cours de la même période, le Programme alimentaire mondial (PAM) a également connu un sous-financement régulier et chronique, le contraignant à réduire à plusieurs reprises la valeur des rations alimentaires distribuées aux réfugiés.

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  • Conférence sur la PAC 2020 : l’urgence de changer de cap !

    Communiqué de la Confédération paysanne.

    20.12.2017 La Conférence sur la PAC* 2020 du 19 décembre n'a pas tracé de ligne d'horizon et n'a pas permis de définir des objectifs partagés face aux défis actuels : accès de tous à une alimentation de qualité, changement climatique, santé, pesticides, ressources naturelles. Les acteurs autour de la table des négociations restent les mêmes de réforme en réforme, les rapports de force et idéologies restent inchangés. Quand va-t-on enfin donner une ambition à notre agriculture ?

    Dans la conférence, aucune place n'a été donnée à l'humain : la place et le nombre de paysans, le droit des salariés n'ont pas été évoqués, pas de place non plus pour les consommateurs et la qualité de la demande alimentaire des citoyens.

    La solution aux défis environnementaux, climatiques et à la volatilité des marchés résiderait dans une financiarisation plus forte de l'agriculture : crédit carbone, assurances, innovations technologiques, etc. La bioéconomie et l'économie circulaire permettraient de faire face à la désertification des territoires. Compétitivité prix, investissement, agriculture de précision : un système économiquement dans l'impasse qui continue sa course folle droit dans le mur.

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  • Journée internationale des migrants le 18 décembre

    Article du site de l'ONU

    « Les migrations existent depuis toujours. Et elles continueront à exister, à cause des changements climatiques, de l’évolution démographique, de l’instabilité, des inégalités croissantes, des marchés du travail et de la volonté de mener une vie meilleure. La réponse passe par l’instauration d’une coopération internationale qui aidera à encadrer les migrations de sorte que les bénéfices qu’elles apportent soient plus largement répartis et que les droits fondamentaux de toutes les personnes concernées soient protégés. » — António Guterres, Secrétaire général de l'ONU

    La Journée internationale des migrants est l'occasion de dissiper les préjugés et de sensibiliser l’opinion à leurs contributions dans les domaines économique, culturel et social, au profit tant de leur pays d’origine que de leur pays de destination.

    Les migrations sont une réalité incontournable. De nombreuses raisons amènent les gens à se déplacer – que ce soit pour étudier à l’étranger, rejoindre des membres de la famille, chercher un emploi ou des moyens de subsistance, ou assurer un meilleur avenir à leurs enfants. D’autres quittent leur pays pour fuir la criminalité, la violence, les conflits, la persécution, l’insécurité, la discrimination, les catastrophes naturelles et la dégradation de l’environnement, ou encore la pauvreté.

    La plupart passent d’un pays en développement à un autre ou quittent un pays en développement pour un pays développé. Les migrations jouent un rôle essentiel pour la croissance économique et le développement, notamment en remédiant aux pénuries du marché du travail à tous les niveaux de qualification. Les migrations ont des effets majoritairement positifs, aussi bien pour les pays d’origine que pour les pays d’accueil.

    Les migrations volontaires comme les déplacements forcés ont toujours été le lot commun de l’humanité. La plupart des gens comptent probablement parmi leurs ancêtres des personnes ayant migré.

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  • Jérusalem : Une décision irresponsable

    Communiqué LDH

    En annonçant sa volonté de reconnaître Jérusalem comme capitale de l’Etat d’Israël, le président des États-Unis a pris une décision extrêmement dangereuse et la Ligue des droits de l’Homme (LDH) la considère comme radicalement contraire au droit international, elle constitue une forme de légitimation de la politique israélienne d’occupation et de colonisation.

    Depuis cinquante ans, cette politique considérée comme un crime de guerre selon le Statut de Rome créant la Cour pénale internationale, se traduit par des confiscations de terre et des expropriations et prive les Palestiniennes et les Palestiniens de leurs droits fondamentaux les plus élémentaires.

    La LDH a constamment dénoncé une politique qui cause d’immenses souffrances et humiliations au peuple palestinien, et contribue à entretenir l’instabilité dans la région. Aujourd’hui, elle condamne avec force la décision unilatérale et irresponsable du président des États-Unis.

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  • En Libye, un enfer sur terre et sur mer pour les réfugiés

    Communiqué d'Amnesty International le 12.12.2017

    Poursuivis par les garde-côtes en pleine mer, les réfugiés sont persécutés sur terre. Un enfer sans réelle échappatoire.

    Dans les centres de détention officiels, 20 000 personnes sont détenues au nom de la loi libyenne contre les migrations irrégulières. Là, les personnes sont détenues pour une durée indéfinie, sans pouvoir voir un juge.

    Des violations des droits humains sur terre

    Surtout, elles sont systématiquement maltraitées, torturées, agressées sexuellement par les gardes de ces centres de détention.

    Leurs conditions de détention constituent des traitements inhumains et dégradants, du fait du manque d’eau, de nourriture, des conditions d’hygiène et de l’absence de soins disponibles.

    Ces personnes peuvent également être tuées, ou laissées pour mortes après avoir été sévèrement battues ou torturées.

    Certaines sont revendues pour travailler de force, ou réaliser d’autres tâches pour le compte de milices, de groupes armés ou de bandes criminelles. Ce qui démontre bien la collusion entre officiels et bandes armées et criminelles.

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