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politique internationale - Page 87

  • Rallye Dakar en Arabie Saoudite : la course ne doit pas occulter la situation désastreuse des droits humains dans le pays

    Communiqué commun

    Paris, le 3 janvier 2020. Alors que le prochain rallye Dakar se déroulera du 5 au 17 janvier en Arabie Saoudite, la FIDH et ses trois organisations membres dans le Golfe, en Arabie Saoudite et en France – le Gulf Center for Human Rights (GCHR), ALQST et la Ligue des droits de l’Homme (LDH), craignent que la médiatisation de cet événement ne soit utilisée pour dissimuler le bilan des droits humains calamiteux du pays. Elles appellent les organisateurs du Rallye et les concurrents à évoquer publiquement cette situation et à faire pression sur les autorités saoudiennes pour qu’elles libèrent et abandonnent les poursuites contre les défenseur.e.s des droits humains dans le pays.

    Ces dernières années, en complément de son programme de réformes économiques et de modernisation du pays « vision 2030 », l’Arabie Saoudite n’a pas ménagé les campagnes de communication de grande ampleur et les efforts afin d’améliorer son image, largement ternie par son engagement au Yémen et la répression féroce qui s’abat sur toutes les formes de dissidences dans le pays.

    Elle s’est notamment lancée dans une vaste campagne d’achats et de financements d’événements culturelsimages?q=tbn:ANd9GcQDQYh8WUKTPfNC9hF5sz6ofJbTcftFcG8F3Cn_CJJYK3xFYAedFQ&s et sportifs. Depuis le meurtre du journaliste et dissident Jamal Khashoggi, cette tendance s’est accélérée. La France, partenaire stratégique, diplomatique et militaire, fait figure de cible de choix dans cette stratégie d’achats d’événements et de mise en place de partenariats.

    Ces moyens considérables déployés par le régime saoudien ne doivent pas faire oublier la désastreuse situation des droits humains dans le pays, qui doit être rappelée à l’occasion du Rallye Dakar.

    Le royaume continue d’appliquer largement la peine capitale (plus de 180 exécutions en 2019 ; 150 en 2018). Le 23 avril 2019, soit deux jours avant la conférence de presse organisée à Al-Qiddiya pour annoncer le programme du rallye Dakar, 37 détenus étaient exécutés, dont des personnes mineures lors de leurs arrestations. Les méthodes d’exécution sont particulièrement brutales : décapitation, lapidation en cas d’adultère.

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  • De Grozny à Idlib, dire non à la stratégie de Poutine de l’écrasement des civils sous les bombes

    En cette fin d’année 2019, il n’y a pas de trêve pour la population civile d’Idlib qui subit des bombardements intensifs des aviations russe et syrienne, faisant chaque jour des morts. Avec l’arrivée au large des cotes syriennes du croiseur russe Admiral Grigorovich des attaques massives par missiles de croisière mer-sol sont à redouter.
    Au lendemain du veto de Moscou et Pékin jugé « honteux » par les Etats Unis, à un projet de résolution concernant l’aide humanitaire transfrontalière de l’ONU, les ONG ont mis en garde contre une probable catastrophe humanitaire.

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  • Pétition : Liberté pour Julian Assange !

    Le sort de Julian Assange dépend de toutes et tous. Le monde de la culture et les citoyens de France répondent à l’appel de Julian.

    Aujourd’hui, à Londres, Julian Assange est enfermé depuis sept mois dans l’isolement le plus cruel, sous médicaments, à Belmarsh, une prison de haute sécurité créée en 2001 pour enfermer les plus dangereux terroristes.

    Parce que les juges lui refusent ses droits les plus élémentaires, Julian Assange est mis au secret, dans des conditions inhumaines, oublié des grands médias, presque sans contact avec ses avocats, sans outils pour pouvoir préparer sa défense. Il ne peut sortir de sa cellule qu’une demi-heure par jour.

    Selon Nils Melzer, rapporteur spécial à l’ONU, il y est « soumis à une torture psychologique aux lourdes conséquences physiques, qui met sa vie en danger immédiat ».

    Auparavant, Julian Assange a vécu six ans dans une pièce de l’ambassade d’Équateur à Londres, un refuge dérisoire d’où il pouvait encore au moins faire dignement face aux campagnes de calomnies orchestrées contre lui. Cela fait donc plus de sept ans qu’il est privé de liberté.

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  • Iran : Des milliers de victimes de la répression post-contestation

    Publié le 19.12.2019 par Amnesty International.

    Entre le 15 et le 18 novembre, au moins 304 personnes ont été tuées et des milliers ont été blessées lors de la répression meurtrière des manifestations en Iran.

    Les autorités iraniennes ont poursuivi leur répression féroce en arrêtant des milliers de manifestants, ainsi que des journalistes, des défenseurs des droits humains et des étudiants.

    Nous avons mené des entretiens avec des dizaines de personnes en Iran. Ces récits poignants de témoins laissent à penser qu’après avoir massacré des centaines de participants aux manifestations nationales, les autorités ont orchestré une répression à travers tout le pays en plaçant des personnes en détention au secret, en recourant aux disparitions forcées, à des actes de tortures et autres mauvais traitement. L’objectif :  instiller la peur et dissuader les citoyens de raconter ce qui s’est passé.

    Une vague d’arrestations massives

    Le 17 novembre, troisième jour des manifestations, les médias officiels ont annoncé que plus de 1 000 manifestants avaient été interpellés. Selon plusieurs sources indépendantes, les forces de sécurité ont effectué des rafles à travers le pays pour arrêter des citoyens à leur domicile ou sur leur lieu de travail. Certaines prisons et centres de détention seraient surpeuplés. Les personnes arrêtées sont également enfermées dans des écoles et des casernes militaires.

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  • Non, le nucléaire n’est pas un atout dans la lutte contre le changement climatique !

    Sommet européen sur la neutralité carbone : le Réseau “Sortir du nucléaire“ dénonce l’attitude de la France pour promouvoir le nucléaire comme énergie "verte"

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    Communiqué du 17 décembre 2019

    Les 12 et 13 décembre, à l’occasion du Conseil Européen sur le climat, la France, après avoir depuis plusieurs semaines fait la promotion du nucléaire, a soutenu les propositions de la République Tchèque, de la Hongrie et de la Pologne pour que le nucléaire soit reconnu comme un moyen d’atteindre la neutralité carbone d’ici 2050.

    Dans l’espoir d’ouvrir des possibilités de financement ultérieures pour le nucléaire par le biais du label "finance verte" en discussion au niveau européen, la France, qui se présente volontiers comme le « bon élève » dans la lutte contre le changement climatique, n’a pas hésité à s’allier avec un pays comme la Pologne, qui compte parmi les pires pollueurs de l’Union Européenne et dont les émissions de gaz à effet de serre augmentent, quitte à provoquer un blocage des négociations

     

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  • Dégage

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    Dessin de Dilem (Algérie)

     

    12 décembre : les algériens sont appelés à voter pour des élections présidentielles anticipées. Neuf mois après la démission d’Abdelaziz Bouteflika suite à une mobilisation inédite de la population (mouvement Hirak), une majorité des algériens contestent une élection qu’ils perçoivent comme un piège : le pouvoir militaire (incarné par le général Gaïd Salah, chef d’État-major depuis 15 ans), omniprésent, est accusé de perpétuer un système dont les algériens ne veulent plus

  • La France renonce à la livraison de bateaux à la Libye

    La France renonce à la livraison de bateaux à la Libye, une victoire qui doit marquer un tournant dans la coopération sur la politique migratoire !

    Communiqué commun

    Dans le cadre du recours introduit par nos associations devant la cour administrative d’appel de Paris, la ministre des Armées, Florence Parly, vient d’annoncer qu’elle renonçait à la livraison de six bateaux au profit des garde-côtes libyens, livraison que nous contestions. Nous nous félicitons de l’abandon de cette initiative qui aurait fait de la France la complice officielle des crimes commis sur les personnes migrantes et réfugiées en Libye.

    Nous avions, en avril dernier, engagé une action en justice afin d’empêcher la livraison, annoncée en février 2019 par la ministre des Armées, de six bateaux au profit des garde-côtes libyens. Nous dénonçons, depuis plusieurs années, les conséquences de la coopération entre les pays de l’Union européenne et la Libye pour les personnes migrantes et réfugiées piégées dans un véritable enfer.

    Ces pressions juridiques et publiques ont fait céder le gouvernement : il ne donnera pas suite à cette promesse de coopération qui aurait octroyé aux garde-côtes les moyens logistiques de ramener les migrants dans ce pays où ils sont soumis aux pires sévices. Ce renoncement est avant tout une victoire pour des hommes, femmes et enfants que ces bateaux auraient reconduits vers un pays où ils couraient le risque d’être à nouveau détenus, torturés, violés.

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