Il y a 4 mois, Mahsa Amini était tuée par la police des mœurs. Depuis, l’Iran vit au rythme de la contestation populaire et de sa violente répression. La colère, d’abord des femmes puis de tous les citoyens opposés au régime, se cristallise autour de la figure de l’ayatollah Ali Khamenei. Un rejet illustré en France par le numéro de Charlie Hebdo du 4 janvier 2023 consacré à des caricatures internationales du guide suprême.
Depuis le début du soulèvement, 20 000 personnes ont été arrêtées, 17 ont été condamnées à mort et 109 attendent un verdict du même acabit (selon les chiffres officiels relevés par le collectif Iran Justice).
Les manifestants ont droit à des simulacres de procès expéditifs dont les sanctions sont appliquées immédiatement. La pendaison est devenue un outil de répression et de propagande désespérée du régime des mollahs, qui a rarement été aussi cruel.
La situation dramatique de l’Iran fait le tour du monde mais la communauté internationale ne semble pas vouloir intervenir, quand bien même l’ONU dénonce des « meurtres d’État ».
Les dessinateurs et dessinatrices de Cartooning for Peace, mobilisés depuis le mois de septembre, continuent de soutenir l’insoumission iranienne