Voici un lien vers un article intéressant sur la paix possible (souhaitée ?) entre Israel et les Palestiniens.
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Voici un lien vers un article intéressant sur la paix possible (souhaitée ?) entre Israel et les Palestiniens.
Communiqué de la LDH
La LDH défend partout le droit des accusés à être normalement défendus, et le statut de réfugié. Elle appelle, avec l’association des amis de Cesare Battisti à signer massivement la pétition adressée par les amis brésiliens de Cesare au président Luis Inacio Lula da Silva, qui devrait annoncer sa décision en février 2010. Il nous reste peu de temps pour tenir l’objectif de 100 000 signatures internationales !
En janvier 2009, le ministre de la Justice du Brésil, Tarso Genro, conformément à la loi brésilienne, attribuait le refuge politique à Cesare Battisti, estimant, parmi d’autres arguments, que la peur de Battisti de retourner dans son pays était fondée, au vu de l’immense pression et de la véritable haine entretenues par le gouvernement italien depuis des années autour de son cas.
Selon la loi toujours, une décision de refuge, prise par l’éxécutif, éteint automatiquement le procès d’extradition en cours. Mais pour la première fois de son histoire, le Tribunal suprême du Brésil, pour des raisons strictement politiques - une majorité de ses membres étant opposée au président Lula - a décidé de passer outre la loi et de poursuivre le procès.
A 5 voix contre 4, le tribunal a déclaré la décision précedente de refuge “illégale” et voté pour l’extradition, laissant cependant la décision ultime au président Lula. Outre le cas particulier de Cesare, ce coup de force du pouvoir judiciaire crée un très grave précédent, qui met en péril la sécurité de tous les réfugiés. Déjà, la Colombie, l’Iran, le Pérou, Cuba, ont demandé des révisions des refuges accordés au Brésil à leurs ressortissants. C’est ainsi que le cas de Cesare Battisti, surmédiatisé par l’Italie, initie au Brésil une jurisprudence menaçante.
Pourtant il a été abondamment prouvé que le procès collectif qui condamna Battisti en son absence fut largement vicié, par l’usage de tortures, par la fabrication et l’usage de faux (procurations), par l’exploitation intensive des repentis, dont les déclarations contradictoires remplacèrent l’absence totale de preuves matérielles comme de témoignages.
Nous sommes en France singulièrement concernés. Car c’est à la suite des manquements à la parole donnée, que Battisti avait été obligé de fuir au Brésil pour éviter d’être extradé vers l’Italie. Voilà ce que déclarait la LDH le 19 mars 2007 :
« Cesare Battisti a été arrêté au Brésil. Condamné à perpétuité sans avoir été entendu par la justice italienne, il finira ses jours en prison, s’il est extradé, sans avoir pu se défendre et faire valoir ses droits. Par la voix du Président Mitterrand, la France avait donné sa parole que ceux qui avaient rompu avec la violence ne seraient pas extradés. Cesare Battisti a cessé toute action illégale depuis vingt-neuf ans et a toujours vécu paisiblement dans notre pays. Mais la France de Messieurs Sarkozy et Perben a renié sa parole, elle a voulu livrer ceux qu’elle avait accueillis. […] Quant à la justice, la LDH rappelle que Cesare Battisti n’a été condamné – sans aucune preuve matérielle ? que sur la base de deux témoignages de « repentis », qui ont acheté par leurs accusations d’importantes remises de peine pour les crimes qu’ils avaient commis. Et cela suffit à un gouvernement français pour aider à envoyer cet homme finir sa vie derrière les barreaux « sans autre forme de procès » ? La Cour européenne des droits de l’Homme, elle, a déjà répondu que refuser un vrai procès à un condamné par contumace, c’est violer la Convention européenne des droits de l’Homme. Messieurs Perben en 2004 et Sarkozy en 2007 ont fait cela en notre nom : trahir la parole donnée, refuser le droit au procès équitable en violation du droit européen des droits de l’Homme. La LDH milite pour une autre image du politique. Elle appelle les citoyens à exiger demain que les gouvernants s’attachent à dire la vérité et à respecter les droits. »
Pour signer la pétition adressée au Président Lula pour qu’il accorde l’asile politique à Cesare Battisti au Brésil Cliquez ici
Pour lire la traduction française de la pétition brésilienne Cliquez ici
Pour lire la lettre de Cesare Battisti au Président Lula Cliquez ici
Pour lire la lettre de Fred Vargas au nom de l’Association des amis de Cesare Battisti Cliquez ici
Pour lire la lettre ouverte adressée au président Lula Cliquez ici
Les autorités iraniennes sont de plus en plus débordées par les manifestations d'opposants.
L'opposition iranienne n'a pas accepté le résultat des dernières élections présidentielles qui ont vu la réelecton de Mahmoud Ahmadinejad.
De nombreuses manifestations se sont déroulées depuis le scrutin, et elles se poursuivent malgré une répression sévère. Le gouvernement utilise les forces de l'ordre officielles, mais aussi les "milices populaires " qu'il contrôle.
Ce jour des manifestations importantes ont eu lieu dans plusieurs villes d'Iran. Plusieurs sources se recoupent pour annoncer la mort de plusieurs manifestants, dont certains tués par balle.
La violence de la réaction gouvernementale est manifestement un aveu de faiblesse face à l'ampleur de la mobilisation de la rue. Les manifestants paraissent très déterminés à poursuivre leur action, on se trouve donc à un point où tout peut basculer.
Un lien vers des photos du"Monde", qui montrent la violence des affrontements.
Un dissident chinois vient d'être condamné à 11 ans de prison.
Liu Xiaobo, un professeur de 53 ans est considéré comme l'un des auteurs de la charte 08 qui demande plus de démocratie dans la société chinoise. Cela suffit pour être traité comme un dangereux criminel et se retrouver accusé de subversion.
Les autorités chinoises accusent les étrangers qui s'intéressent à cette histoire de "grossière ingérence dans les affaires internes à la justice du pays".
On retrouve des méthodes bien connues, qui font que le soutien de l'extérieur devient une preuve de la subversion contre son pays. Ce régime confond volontairement les critiques contre un parti et un gouvernement antidémocratiques et une attaque contre le pays lui-même, qui devient vite une tentative de subversion.
Le gouvernement chinois se sent malgré tout obligé de justifier son comportement . Il déclare :
Cité par l'agence officielle Chine Nouvelle, le tribunal a affirmé "avoir suivi strictement la procédure judiciaire dans cette affaire et protégé pleinement les droits à la défense de Liu".
"Le procès était ouvert au public. Deux avocats ont défendu Liu et sa famille était présente", a ajouté un communiqué du tribunal, cité par Chine Nouvelle.
Les journalistes et diplomates étrangers n'ont pas pu assister au procès mercredi, ni à la lecture du verdict vendredi.
Malheureusement, dans ce pays, suivre strictement la procédure judiciaire n'est pas du tout synonyme de respect des règles du droit international.
La Chine continue de progresser à grande vitesse vers une place de géant économique, il lui reste beaucoup à faire pour atteindre un rang honorable dans le domaine du fonctionnement démocratique.
Le sommet de Copenhague s'est achevé dans la confusion.
Préparé depuis des mois par les ONG et les pays membres de l'ONU, ce sommet a été un échec sur le plan de l'organisation et de la démocratie.
C'est aussi un échec pour l'écologie, avec le risque de prendre un tel retard dans des décisions contraignantes que les populations les plus exposées n'échappent pas à la catastrophe.
La déclaration finale essaye de faire passer pour un demi-échec ce que beaucoup d'ONG considèrent comme un fiasco.
Il va falloir revoir les méthodes de travail, les processus de décision, les objectifs à atteindre et les moyens de financement. Dire que cela sera fait en 2010 relève d'un optimisme peu réaliste.
Voici l'analyse d'ATTAC sur le bilan du sommet :
Alors que sous la pression des opinions publiques, plus de cent chefs d’État ou de gouvernement étaient réunis, aucun accord digne de ce nom n’a pu être conclu. Les pays riches, en refusant de prendre des mesures qui reconnaîtraient leur responsabilité historique dans le changement climatique, ont précipité l’échec. Soumise aux lobbies du green business et enfermée dans des logiques diplomatiques héritées des périodes coloniales, la tribu des pays riches n’a pas su voir que le chaos climatique, subi déjà par nombre de pays du Sud, rendait dérisoires leurs tentatives de division. Les manipulations néocoloniales de Nicolas Sarkozy en direction de l’Afrique n’ont pas suffi !
Ils n’ont pas su voir, eux qui se pensent toujours les maîtres du monde et de la nature, qu’une nouvelle configuration des relations entre le Nord, à bout de souffle, et le Sud est en train de se dessiner et qu’on ne négocie pas avec la nature, comme le scandaient de nombreux manifestants.
Après avoir expulsé des négociations les ONG qui contestaient le fiasco en gestation, après avoir concocté des textes dans des salles obscures au mépris des règles multilatérales minimales, ils s’en prennent désormais à l’ONU, où il est vrai, la Bolivie, les pays de l’ALBA, Tuvalu, et tant d’autres peuvent s’exprimer en principe à égalité avec des pays dont la superpuissance s’avère dérisoire face aux enjeux. Pourtant le texte final a été concocté, en dehors de toute procédure onusienne, par le MEF (Major Economies Forum), équivalent du G20. Un texte qui ne mentionne pas d’objectif de réduction des émissions à court, moyen et long terme, un texte dont le principal motif est de refuser tout traité international contraignant pour les pays riches. Un texte qui met à nu la logique des intérêts privés.
Après avoir tenté de criminaliser les multiples mouvements sociaux présents à Copenhague par des techniques policières d’arrestation de masse, ils ne sont pas venus à bout d’un mouvement pacifique, déterminé, massif et imaginatif, un mouvement international, porteur d’un nouvel espoir et conscient de ses responsabilités. Desmond Tutu a déclaré : « il est préférable de ne pas avoir d’accord plutôt qu’un mauvais accord. » Nous y sommes. Et Copenhague n’est qu’une étape pour que la déclaration des peuples, issue du forum alternatif et lue dans l’enceinte de l’ONU, devienne la base d’un accord entre les peuples.
À Copenhague, une convergence inédite entre mouvements sociaux, mouvements écologistes, mouvements de solidarité internationale a fait naître un nouvel espoir et constitue un tournant du mouvement altermondialiste. Plus que jamais, nous avons à poursuivre partout sa construction, à nous engager dans des initiatives locales, à faire pression sur les élus, et nous serons présents aux prochains rendez-vous jusqu’à Mexico, fin 2010. C’est leur échec, ce n’est pas le nôtre !
Attac France,
le 19 décembre 2009
Communiqué D'Amnesty International
Bonne nouvelle
Nous apprenons que le 17 décembre les autorités marocaines se sont engagées à rendre le passeport d'Aminatou Haidar et l'autorisent à rentrer chez elle. Amnesty International reste vigilante afin de' s'assurer complètement qu'elle ne sera pas inquiétée à son retour au Sahara occidental. Nous remercions toutes celles et ceux qui ont participé à notre pétition.
Aminatou Haidar, en grève de la faim dans l'aéroport de Lanzarote en Espagne depuis le 16 novembre, a été hospitalisée en soins intensifs le jeudi 17 décembre au matin. La défenseure sahraouie proteste toujours contre son expulsion et la confiscation par les autorités marocaines de son passeport alors qu'elle revenait des Etats-Unis où elle a reçu un prix des droits de l'homme le 14 novembre.
Pour plus de détails, voir la note du blog du 15/12.
Note reprise du site d'Amnesty International
Les faits
Présidente du Collectif des défenseurs sahraouis des droits de l'homme (CODESA), Aminatou Haidar a été interceptée par des responsables de la sécurité à son arrivée à l'aéroport de Laayoune le 13 novembre 2009, alors qu'elle rentrait d'un voyage d'un mois à l'étranger, notamment aux Etats-Unis.
Ces agents de la sécurité se sont offensés de ce qu'elle ait indiqué sur sa carte de débarquement «Sahara occidental» et non «Sahara marocain» comme lieu de résidence, et qu'elle n'ait pas fait mention de sa nationalité marocaine.
Agée de 42 ans et mère de deux enfants, elle a reçu de nombreuses récompenses prestigieuses pour son inlassable action pour la défense des droits humains.
Elle vient de recevoir le prix du courage civil 2009, octroyé par la "John Train Fondation" américaine.
Elle a également reçu en 2008, le prix de la fondation Robert Kennedy , le prix Silver Rose de Solidar, une alliance internationale indépendante, (Autriche, 2007), le prix Juan Maria Bandres Humain Rights (Espagne, 2006).
Elle a également reçu le prix Andreï Sakharov pour les droits de l'homme, de la part du Parlement européen et le prix Ginetta Sagan Fund de Amnesty International (section Etats unis).
Elle a été proposée pour le prix Nobel de la Paix.
Sa situation actuelle
Le 14 novembre 2009, elle était placée dans un avion à destination de Lanzarote, aux Canaries, où elle se trouve actuellement.
D’après les autorités marocaines, Aminatou Haidar a en fait «renoncé» à sa nationalité marocaine.
Depuis son arrivée à Lanzarote, Aminatou Haidar n’a pas quitté l’aéroport et demande à pouvoir rentrer à Laayoune.
Elle a entamé une grève de la faim le 15 novembre 2009 à minuit pour protester contre son expulsion forcée.
Elle souffre d’anémie, d’un ulcère et de troubles oculaires.
Recommandations d'Amnesty International
Amnesty International demande instamment aux autorités marocaines de s'acquitter de ses obligations internationales au titre de l'article 12.4 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques (PIDCP).
Celui-ci précise que « Nul ne peut être arbitrairement privé du droit d'entrer dans son propre pays ».
Le Maroc a ratifié le PIDCP.
Aminatou Haidar doit être autorisée à regagner Laayoune immédiatement sans condition et les autorités marocaines doivent lui restituer ses documents de voyage et papiers d'identité.