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politique internationale - Page 148

  • Syrie : les massacres continuent

    Le conseil de sécurité de l'ONU n'a toujours pas voté de résolution sur la Syrie, et la guerre civile fait chaque jour de nouvelles victimes, en particulier dans la population civile.

    Le veto de la Russie et de la Chine constitue un véritable droit de tuer pour le dictateur en place àManifestations-a-Alep-en-Syrie-le-26-mai_scalewidth_630.jpg Damas.

    Malgré cela, l'opposition semble se renforcer et les zones de combat s'étendent à tout le pays. L'armée reste fidèle à Assad, mais il existe de nombreuses défections de soldats qui rejoignent les troupes de l'opposition. Deux événements récents montrent la vulnérabilité du régime en place : la défection d'un général de l'armée syrienne et l'attentat qui a touché le coeur du dispositif de répression.

    Amnesty International s'inquiète pour la population syrienne et demande à la Russie de s'engager pour faire cesser les violations des droits humains en Syrie :

    "(..)La Russie et la Chine ont en effet opposé leur veto à une résolution du Conseil qui proposait que le plan de paix en six points négocié par l’envoyé international Kofi Annan se décline aux termes du Chapitre 7 de la Charte des Nations unies, qui autorise le Conseil à adopter des sanctions diplomatiques et économiques contre le gouvernement syrien s’il continue de pilonner les villes à l’artillerie lourde et ne retire pas ses troupes.

    C’est la troisième fois que la Russie et la Chine exercent leur droit de veto pour bloquer les résolutions du Conseil de sécurité sur la Syrie.

    Ce veto est opposé au lendemain d’une attaque qui a tué le ministre syrien de la Défense, son adjoint et l’assistant du vice-président à Damas. Selon certaines informations, d’autres hauts représentants de l’État, dont le ministre de l’Intérieur, ont été grièvement blessés.

    Ce veto va encourager de plus belle les parties au conflit qui ordonnent ou commettent des violences et des crimes en toute impunité. (...)"

    Pétition A.I.(cliquer ici)

    Le gouvernement russe doit protéger les civils en Syrie

  • Les Espagnols manifestent contre la rigueur

    Après la Grèce, le Portugal, l'Irlande, c'est au tour de l'Espagne de subir de plein fouet l'austérité.

    A chaque fois, la "crise" sert de prétexte pour imposer des mesures violentes contre les salariés les retraités et les chômeurs. Aucun d'entre eux n'est responsable de ce qui se passe dans les milieux de la4064449.jpg haute finance.Pourtant, les gouvernements de ces pays appliquent la même méthode qui vise en premier les plus faibles.

    Trop c'et trop et les Espagnols manifestent en masse contre la brutalité des mesures prises par le gouvernement de droite, pourtant récemment élu.

    Voici un extrait du compte-rendu de la manifestation par la RTBF :

    "Si tu veux gagner, lutte sans relâche", "Rajoy nous vole", "Je veux un Noël", proclamaient de petites pancartes. D'autre portaient ce seul mot "NO" illustré d'une paire de ciseaux, symbole de ces nouvelles coupes budgétaires qui ont déclenché la colère de tout le pays.

    Car le malaise des Espagnols, déjà soumis à de lourds sacrifices dans un pays en récession, étranglés par un chômage de près de 25%, est monté d'un cran face à ce nouveau tour de vis.

    Le plan annoncé le 11 juillet par le chef du gouvernement conservateur, Mariano Rajoy, pour répondre aux exigences de Bruxelles, prévoit 65 milliards d'euros d'économies jusqu'en 2014, via notamment une hausse de la TVA, la suppression cette année de la prime de Noël pour les fonctionnaires, équivalente à un mois de salaire, et une baisse des indemnités chômage.

  • Frères musulmans : victoire électorale et défaite politique ?

    Les échéancers électorales ne concernaient pas que la France ce dimanche.

    En Grèce et en Egypte des élections de grande importance ont eu lieu.

    Voici un extrait de l'analyse du Monde Diplomatique sur les présidentielles égyptiennes.

    Le second tour de l’élection présidentielle semble avoir donné la victoire au candidat des Frères musulmans Mohammed Morsi, qui aurait obtenu plus de 52 % des votes contre 48 % pour son rival, l’ancien général Ahmed Chafik. Cette élection infirme la plupart des prévisions que j’ai pu entendre, formulées par des journalistes ou des intellectuels libéraux, encore une fois incapables de comprendre la réalité du fait politique islamiste. Pourtant, malgré cette victoire, les Frères ne peuvent être satisfaits. Leur candidat n’aura que peu de prérogatives, l’essentiel de celles-ci restant entre les mains du Conseil suprême des forces armées (CSFA), qui ne semble pas décidé à un vrai tranfert du pouvoir vers les autorités civiles. Et l’organisation a subi de graves reculs durant ces derniers mois, dont elle est pleinement responsable : son candidat Morsi a obtenu au premier tour de la présidentielle cinq millions de voix, la moitié du score obtenu par les Frères aux élections législatives.

     

    La suite sur le Monde Diplomatique.net

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  • Salon de l'armement Eurosatory : un commerce mortel à réguler d’urgence

    Le commerce des armes reste une activité très florissante, même en temps de crise.

    Et la France est malheureusement dans le peloton de tête dans ce domaine.

    Extrait de l'article d'Amnesty International

     

    A trois semaines de l’ouverture de la conférence de l’ONU pour l’adoption d’un traité international sur le commerce des armes (TCA), les plus gros exportateurs d’armement se retrouvent du 11 au 15 juin au Salon Eurosatory près de Paris pour faire la promotion de leur matériel. Amnesty International France, le CCFD-Terre Solidaire et Oxfam France, qui ont été interdites d’accès à ce salon international, rappellent l’urgence d’un TCA.

    Nombre d’exposants sur le salon ont exporté des armes vers des destinations et dans un contexte où leurs équipements ont pu permettre de commettre ou faciliter de graves violations du droit international. Les trois organisations françaises, partenaires de la campagne internationale « Contrôlez les armes », interpellent les participants du Salon, ainsi que le COGES/GICAT, organisateur, afin qu’ils se prononcent clairement en faveur d’un TCA robuste et contraignant.
    Les trois ONG se sont vu refuser leur demande d’accréditation d’entrée à Eurosatory.

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  • Syrie : la voie étroite de sortie de crise

    La situation est tellement dramatique en Syrie, qu'il semble que l'avenir se résume à un dilemme entre guerre civile et guerre régionale.

    Voici un extrait d'un article du "Monde Diplomatique" qui veut croire à  l'existence une voie diplomatique entre ces deux écueils.

     

    (...)

    Que faire en Syrie ? Est-il vraiment nécessaire d’expliquer à quel point une intervention militaire occidentale (même si elle obtenait l’aval de l’ONU, ce qui est peu probable) serait une catastrophe, entraînant une guerre confessionnelle à l’intérieur et sur le plan régional — l’Iran, mais aussi l’Irak et sans doute le Hezbollah libanais, se rangeant aux côtés de Damas ? Une telle issue aggraverait de surcroît les tensions entre chiites et sunnites dans toute la région — ces tensions ne sont pas, comme on peut le lire ici ou là, « naturelles » : les portraits de Hassan Nasrallah ornaient toutes les boutiques du monde arabe, toutes confessions religieuses confondues, après la résistance du Hezbollah face à images?q=tbn:ANd9GcQ5sf0_E_i9urq1kXl-FuCfWr03_tMW9ls3aMApPcHBNnmvsIDVl’armée israélienne en 2006. (...)

    Alors, ne rien faire ? Peut-on être contre l’intervention militaire tout en combattant la dictature (...)

    Dans un entretien donné au quotidien Le Monde (28 mai), Robert Mood, chef de la mission de supervision des Nations unies en Syrie, explique que « seuls les Syriens ont la clé d’une issue pacifique ».

    Il note toutefois :

    « A plusieurs endroits, nous avons enregistré des progrès au niveau local. Nous avons réussi à établir des liens entre les entités locales du gouvernement et de l’opposition, à faire respecter des cessez-le-feu et à résoudre des litiges entre les deux parties, notamment par des échanges de détenus. »

    Mais il précise :

    « En clair, l’outil politique que la mission des Nations unies représente dépend totalement de la bonne volonté de tous les acteurs syriens à cesser toute violence et à évoluer vers un dialogue politique. Ce qui ne semble pas se matérialiser pour l’instant. »

    Et c’est là où il faut que les grandes puissances, pas seulement celles qui sont membres du Conseil de sécurité de l’ONU, mais aussi des pays comme le Brésil ou l’Inde (qui ont maintenu leurs relations diplomatiques avec le régime), puissent agir pour obtenir non seulement l’extension de la mission, mais aussi l’amorce d’un processus politique sans lequel il n’y a pas de sortie de crise possible. C’est une voie très étroite, mais toutes les autres précipiteraient le peuple syrien, et la région, vers l’abîme.

  • Montréal : la grève estudiantine « a basculé » dans un printemps québécois

    Extrait de "politis".fr

     

    Le Québec vit la plus grande grève estudiantine de son histoire, entachée depuis quelques jours de violences à cause d’une loi « spéciale » votée pour casser la mobilisation. Le récit de Martine Desjardins, présidente d’une association étudiante, à la veille d’une grande manifestation.

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    (...)

    Certains parlent d’un « printemps érable », que pensez-vous de cette expression ?

    C’est un qualificatif qu’on utilise, comme un clin d’œil à l’ouverture de notre mouvement. La grève a été lancée par les organisations étudiantes contre l’augmentation des frais d’inscription. Mais nous sentons un ras-le-bol plus général contre le gouvernement libéral actuel, qui fait peser le fardeau sur les individus plutôt que sur la collectivité. Nous sommes face à un gouvernement qui présente des budgets ultralibéraux sans aucune concertation. Il poursuit l’objectif d’un déficit zéro en s’en prenant au système de santé : une taxe de 200 dollars annuels pour tous les citoyens sans distinction a été récemment instaurée.

    Les gens de tout horizon nous ont rejoints pour demander un changement de politique. Ce n’est plus aujourd’hui la question des frais de scolarité qui se pose, mais celle d’un choix de société.

    Il y a aussi depuis vendredi une importante mobilisation contre la loi spéciale. Une requête en nullité a été déposée, avec l’aide spontanée de près de 500 avocats. Une pétition a recueilli 170 000 signatures sur le net en l’espace de 48 h et beaucoup de gens outrés nous ont rejoints dans les rues contre ce texte liberticide.

    La suite de l'article sur le site du journal

  • Victoire pour les océans, et les pêcheurs artisans africains

    Communiqué de Greenpeace

    Début mai, le gouvernement du Sénégal a finalement annulé les autorisations de pêche qui avaient été octroyées aux 29 chalutiers pélagiques étrangers opérant dans les eaux sénégalaises.

    Cette très bonne décision va bénéficier aux pêcheurs artisans locaux, qui voyaient leurs ressources diminuer du fait de la surpêche pratiquée par ces navires étrangers.

    Il y a quelques mois, en pleine campagne présidentielle au Sénégal, Macky Sall, alors candidat, avait1292331828P%C3%AAche.gif rencontré des représentants de Greenpeace basés à Dakar. A l’issue de ce rendez-vous, il avait publiquement déclaré qu’il agirait, une fois élu, pour mettre fin au pillage des eaux sénégalaises par les bateaux étrangers. Il vient donc de tenir sa promesse.

    Cette rencontre a eu lieu alors que les équipes de Greenpeace menaient une mission à bord de l’Arctic Sunrise en mars-avril dans les eaux ouest africaines. Cette expédition a été le point d’orgue d’une campagne de terrain, menée avec la population sénégalaise et les pêcheurs artisans locaux, pour réclamer plus d’équité dans le partage des ressources halieutiques et une meilleure protection pour les océans ouest africains.

    Bon nombre des énormes chalutiers qui viennent piller les mers d’Afrique viennent d’Europe. L’Union européenne doit prendre ses responsabilités et s’inspirer de cette décision des dirigeants africains. Plutôt que d’envoyer les navires en surnombre de sa flotte pêcher dans les eaux des pays en développement, la politique commune des pêches européenne, actuellement en pleine réforme, devrait limiter le nombre de bateaux industriels de pêches et favoriser une pêche locale plus responsable, une pêche artisanale.