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politique internationale - Page 148

  • La dette du tiers-monde

    Le comité pour l'annulation de la dette du tiers monde publie un ouvrage sur la réalité de la crise vue du côté des pays les plus pauvres. Un regard sans concession sur les rôle des États du nord et des organisme comme le FMI et la Banque Mondiale.

     

     


    Pour comprendre la crise mondiale en cours, le CADTM met à disposition un ensemble de données qui permettent de déchiffrer un des ressorts essentiels de la situation internationale envisagée du point de vue du Sud de la planète. Des années chiffres_dette-6353e.png1960 à la crise globale qui frappe la planète aujourd’hui, le réseau international CADTM n’a cessé et ne cesse de jeter un regard critique sur l’économie mondiale et les mécanismes de domination qui sont en jeu. L’analyse des différentes statistiques est un élément central afin d’identifier les véritables enjeux et de proposer des alternatives à la hauteur de ceux-ci. Mal-développement humain, inégalités, dette odieuse, transferts financiers, cours des matières premières, Banque mondiale et FMI, tous les chiffres de la dette sont passés au crible par le CADTM dans ce vademecum 2009. Loin des longs discours dominants, le vademecum du CADTM projette un éclairage cru sur les réalités chiffrées d’un monde qui vacille. Un tel éclairage alimente la réflexion pour jeter les bases d’une logique économique radicalement autre, socialement juste et écologiquement soutenable.

    Pour une analyse exhaustive reprenant ces différents chiffres, voir le livre 60 Questions 60 Réponses sur la dette, le FMI et la Banque mondiale.

  • Obama condamne la torture, pas les tortionnaires

    Sous l'administration Bush, la torture a été largement employée contre les terroristes ou supposés terroristes. Ce sont des méthodes condamnées par les lois internationales et américaines.

    La nouvelle administration, sous les directives d'Obama renonce à ces méthodes et publie des notes sur les types de tortures utilisés. Mais le Président américain veut protéger les agents qui ont utilisé ces techniques d'interrogatoire très poussé. Il y aurait des actions illégales et interdites, mais les tortionnaires n'auraient fait que leur devoir !

    Cette position est très ambiguë, et elle est condamnée par les défenseurs américains des droits de l'Homme .

    Voici l'analyse de la tribune de Genève:


    Mettre à nu le suspect, le menotter, le confiner, lui mettre une couche-culotte, exiger l’immobilité, le gifler par surprise, le projeter contre un torture-cia-prisonnier.jpgmur, le priver de sommeil jusqu’à 96 heures d’affilée (mais 180 heures au maximum), le mettre en présence d’un insecte qu’il croit dangereux, le soumettre à une simulation de noyade (waterboarding), puis remplacer ses repas par un liquide fade…

    La liste fait froid dans le dos. Ces supplices sont minutieusement détaillés dans quatre mémos secrets de la CIA, publiés jeudi par la nouvelle administration américaine. Il s’agit des techniques d’interrogatoire recommandées sous l’ère Bush pour faire parler des terroristes présumés. Ces méthodes, Barack Obama les a bien sûr dénoncées et interdites dès sa première semaine de présidence, estimant qu’elles «ont miné notre autorité morale et n’ont pas amélioré notre sécurité». Poussé par les organisations de défense de droits de l’homme, il avait promis de révéler ces documents compromettants. C’est donc chose faite.

    Pourtant, la colère gronde. Car dans le même temps, ­Barack Obama vient d’annoncer qu’il ne s’en prendrait pas aux tortionnaires de la CIA. «Ceux qui ont fait leur devoir en se basant avec bonne foi sur les conseils légaux du Département de la justice ne seront pas poursuivis.» Il ajoute même: «Nous devons protéger leur identité de façon aussi vigilante qu’ils protègent notre sécurité.» D’ores et déjà, son ministre de la Justice Eric ­Holder a précisé qu’il fournirait des défenseurs à ces personnels s’ils venaient à être interrogés par un tribunal.

  • G20 :sauver le capitalisme

    Le G20 a-t-il sauvé la planète? Ce groupe de 20 pays, dominé par les Etats-Unis a principalement tenter de sauver le capitalisme .

    Parmi les mesures principales, on retient les mille milliards pour la relance de l'économie, qui ne sont rien que l'addition des plans de relance déjà connus. Il n'y a pas de plan concerté, et encore moins un plan pour refonder le système capitaliste. Ce ne sont pas les paradis fiscaux qui ont provoqué la crise actuelle, mais le manque de confiance des investisseurs face aux banques engluées dans les "fonds pourris". Le FMI va disposer de crédits considérables pour éviter l'effondrement du système, on connaît les conditions qu'il met pour préter aux pays dans le besoin : moins d'état, moins de fonctionnaires, plus de rigueur....

    le capitalisme aurait été refondé en trois jours par les pays le plus riches ! Soyons sérieux, dans quel régime sommes nous? Toujours ce vieux libéralisme qui cherche à sortir d'une de ses crises à répétition, avant de repartir vers une nouvelle course folle aux profits. Voici ce que dit Clémentine Autin sur le G20, il n'y a pas grand'chose à retirer:

     

    1990-2783.main_p.jpg

    Les infos sur ce que les grands de ce monde nous concoctent sont franchement insupportables. Partout, on nous serine que le G20 a pris les choses en main, la photo de famille est censée nous rassurer et il paraît même que les mesures sont “historiques”. Une sorte de concert de l’idéologie dominante voudrait nous faire prendre des vessies pour des lanternes. Et à l’image, aux JT par exemple, ce sont les manifestants qui sont présentés comme dangereux pour l’ordre public.

    Or, les mesures ne sont absolument pas à la hauteur des enjeux. Les paradis fiscaux vont être montrés du doigt : à la bonne heure ! Mais cela clem.pngne fait pas le compte. Le FMI présidé par DSK est renfloué : mais pour faire quoi ? Les hedge fund sont ciblés mais est-ce que cela remet en cause la quête du profit maximum à court terme qui se produit par ailleurs en toute impunité ? Au fond, le G20 a ccouché de quelques mesures qui se veulent symboliquement emblématiques pour donner à voir que les aspects les plus “immoraux” du capitalisme sont dénoncés et combattus. C’est dérisoire pour lutter contre la spéculation financière. Rien ne remet fondamentalement en cause la logique du système. Je voyais hier à la télé Lula et Sarkozy bras-dessus, bras-dessous, et ça m’a fait vraiment bizarre… Car il ressort de ce G20 une atonie de la conflictualité entre différents choix politiques. Le consensus apparu alimente l’idée qu’il n’y a qu’une voie possible pour faire face à la crise. En outre, l’enjeu majeur de la consommation des pays les plus riches est passé à la trappe. Si l’on veut agir utilement, changer de modèle de développement pour combattre les crises économiques et écologiques, il est indispensable d’engager une politique drastique de transformation du modèle de production et de consommation de pays les plus riches.

  • Israël :droite ou extême-droite

    Le résultat des élections en Israël laisse planer un suspense insoutenable : Le prochain gouvernement sera-il de droite ou d'extrême droite ?

    Une chose est certaine : la "gauche" israélienne est battue, les travaillistes étant en quatrième position, avec le score le plus bas jamais réalisé .

    barak.jpgLe mot gauche mérite vraiment de guillemet, puisque le leader du parti travailliste est  E. Barak(photo ci-contre), l'actuel ministre de la défense . Il est donc directement responsable de l'offensive contre Gaza, et du comportement de l'armée israélienne lors de cette guerre . Le parti travailliste israélien fait partie de l'Internationale Socialiste : aux dernières nouvelles, il n'en a pas été exclu, son attitude n'est donc pas jugée inadmissible par les membres de l'Internationale Socialiste .

    Il semble inévitable que le prochain gouvernement soit une coalition, comprenant le parti d'extrême droite arrivé en troisième position . Son leader, Avigdor Lieberman (photo ci-dessous) s'est prononcé pour chasser les israéliens d'origine arabe d'Israël . Ceux-ci sont citoyens du pays depuis sa création, Avigdor-page.jpget risquent donc désormais d'être victimes d'une purification ethnique .

    Les alliances nécessaires pour former un gouvernement vont donc très probablement amener ce parti au pouvoir, ainsi que des partis ultra-religieux : avec tous ces partisans de la colonisation à outrance, et hostiles aux négociations avec les représentants actuels des palestiniens, on craint fortement que la paix ne soit pas pour demain .

  • Gaza/Israël : rendre des comptes

    Amnesty International a  envoyé des chercheurs à Gaza et dans le sud d'Israël . Suite à leurs constatations, AI affirme que des crimes de guerres ont été commis dans la région "par toutes les parties au conflit"logo.gif

    AI demande une enquête internationale, et si des preuves existent, demande l'ouverture d'un procès contre les personnes soupçonnées de crimes au regard du droit international .

    Vous pouvez signer une pétition au président du conseil de sécurité de l'ONU par ce lien : accès à la pétition en ligne d'AI

  • Davos sommet des coupables

    A Davos en Suisse se tient tous les ans un sommet des responsables économiques et politiques, qui aiment bien échanger entre eux dans cette dyn003_original_605_437_pjpeg_2585772_bc02fa051d8ab785884a4a6333050e79.jpgcharmante station de ski pour millionnaires .

    Dans ces temps de crise, ils n'hésitent à maintenir leur rencontre : Sont-ils là en tant que responsables, et alors quel culot de parader !

    Et s'ils ne sont pas responsables de ce qui se passe dans le monde politico-financier, on se demande encore plus ce qui justifie leur présence (le bon air Suisse ?) .

    Ce sommet réunit de grands démocrates (dirigeants russes, chinois, israeliens, ....), et leur présence n'est pas un trouble à l'ordre public aux yeux des autorités suisses .

    Par contre, les quelques centaines de manifestants rassemblés à Genève représentait story05703ff48630c9a961b912252be7ad70_320x240.jpgprobablement un grave danger pour la Suisse : la manifestation a été interdite . Voyez comment elle a été réprimée dès sa formation, et la disproportion de l'usage de la violence par la police suisse :

    Lien vers la video

  • une commission d'enquête pour Gaza

    Crise à Gaza : la France doit demander une commission internationale d’enquête indépendante sur les violations des droits humains
    Communiqué commun Amnesty International France, la Plateforme des ONG françaises pour la Palestine, la FIDH et la LDH


    Choquées par l’absence de réaction adéquate au piétinement des conventions internationales relatives aux droits de l’Homme et au droit international humanitaire dans le contexte du conflit entre Israël et le Hamas, les organisations Amnesty International France, la Plateforme Infos_Gaza_-_345_-.bmpdes ONG françaises pour la Palestine, la Fédération internationale des Ligues des droits de l’Homme et son affiliée française, la Ligue des Droits de l’Homme, appellent la France à demander la mise en place d’une commission internationale d’enquête indépendante sur les graves violations de ces droits dans le cadre de cette crise.

    Les violations graves des conventions internationales relatives aux droits de l’Homme et au droit international humanitaire dans le contexte de la crise actuelle à Gaza, dont la communauté internationale a été témoin depuis trois semaines, pourraient constituer des crimes de guerre, voire des crimes contre l’humanité.

    Le 9 janvier dernier, le Conseil des droits de l’Homme a mandaté une commission internationale d’enquête, mais les Européens – dont la France – se sont abstenus de voter la résolution proposée, que le Canada a rejetée. Il est donc essentiel que le Conseil de sécurité agisse dès maintenant en faveur des victimes du conflit et fasse jouer son autorité morale ainsi que sa dimension incriminante.

    Partie à la IVe Convention de Genève, la France a l’obligation juridique de s’assurer que toute violation grave du droit international humanitaire est dûment documentée et ses auteurs poursuivis.

    photo_1232458978879-1-original.jpgMembre permanent du Conseil de sécurité, dont elle assume en ce mois de janvier la Présidence, la France a également l’influence internationale nécessaire pour s’assurer que les demandes d’enquête se traduisent en actions concrètes – comme l’ont notamment demandé le Secrétaire général des Nations unies, suite aux bombardements des bâtiments des Nations unies, mais également des organisations israéliennes et palestiniennes de défense des droits humains.

    La France, par l’intermédiaire de son ambassadeur au Conseil de sécurité, rappelait cette semaine encore son attachement à la « responsabilité de protéger » les populations civiles, ainsi qu’à la lutte contre l’impunité des auteurs des crimes les plus graves.

    Face à l’horreur et l’inhumanité des attaques commises sous nos yeux, au delà des déclarations, elle doit faire en sorte que le Conseil de sécurité agisse immédiatement sur le retour de l’Etat de droit.

    Paris, 20 janvier 2009