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politique internationale - Page 149

  • Victoire pour les océans, et les pêcheurs artisans africains

    Communiqué de Greenpeace

    Début mai, le gouvernement du Sénégal a finalement annulé les autorisations de pêche qui avaient été octroyées aux 29 chalutiers pélagiques étrangers opérant dans les eaux sénégalaises.

    Cette très bonne décision va bénéficier aux pêcheurs artisans locaux, qui voyaient leurs ressources diminuer du fait de la surpêche pratiquée par ces navires étrangers.

    Il y a quelques mois, en pleine campagne présidentielle au Sénégal, Macky Sall, alors candidat, avait1292331828P%C3%AAche.gif rencontré des représentants de Greenpeace basés à Dakar. A l’issue de ce rendez-vous, il avait publiquement déclaré qu’il agirait, une fois élu, pour mettre fin au pillage des eaux sénégalaises par les bateaux étrangers. Il vient donc de tenir sa promesse.

    Cette rencontre a eu lieu alors que les équipes de Greenpeace menaient une mission à bord de l’Arctic Sunrise en mars-avril dans les eaux ouest africaines. Cette expédition a été le point d’orgue d’une campagne de terrain, menée avec la population sénégalaise et les pêcheurs artisans locaux, pour réclamer plus d’équité dans le partage des ressources halieutiques et une meilleure protection pour les océans ouest africains.

    Bon nombre des énormes chalutiers qui viennent piller les mers d’Afrique viennent d’Europe. L’Union européenne doit prendre ses responsabilités et s’inspirer de cette décision des dirigeants africains. Plutôt que d’envoyer les navires en surnombre de sa flotte pêcher dans les eaux des pays en développement, la politique commune des pêches européenne, actuellement en pleine réforme, devrait limiter le nombre de bateaux industriels de pêches et favoriser une pêche locale plus responsable, une pêche artisanale.

  • Palestine, ces prisonniers ignorés en grève de la faim

    Imaginons un instant deux mille prisonniers politiques en Chine engagés dans une grève de la faim depuis Les-detenus-palestiniens-en-greve-de-la-faim-contre-la-detention-administrative_article_main.jpgplusieurs semaines ; ou bien deux mille autres, mobilisés dans un mouvement similaire en Russie. Il y a peu de doute que les télévisions et les radios, si promptes à se mobiliser sur les atteintes aux droits humains dans de lointains pays, ouvriraient leurs bulletins d’information sur cette nouvelle, s’indigneraient de cette violation des droits élémentaires, appelleraient nos autorités à réagir et même à intervenir, à imposer des sanctions à Pékin ou à Moscou.

    Il y a bien deux mille prisonniers politiques qui font la grève de la faim, mais en Palestine. Et l’information ne semble pas intéresser grand-monde. Mais nous le savons depuis longtemps, les Palestiniens, les Arabes, les musulmans ne sont pas vraiment des êtres humains comme les autres.

     

    La suite de l'article sur "Le Monde Diplomatique"

     

     

     

    Auteur de l'article : LDH

    Deux prisonniers palestiniens dans le coma : Israël doit agir !

    Communiqué commun
    En grève de la faim depuis plus de 70 jours pour protester contre les atteintes aux droits de l’Homme dont font l’objet les prisonniers palestiniens détenus en Israël, Thaer Halahleh et Bilal Diab sont aujourd’hui dans le coma et risquent de mourir. Les organisations signataires demandent solennellement aux autorités israéliennes de répondre aux demandes des prisonniers de respecter enfin leurs droits fondamentaux.

    Faudra-t-il deux morts pour que soient prises en compte les revendications légitimes de ces prisonniers et des centaines d’autres qui se sont joints à leur mouvement de grève ? Nos organisations dénoncent la pratique de la détention administrative ainsi que les mesures punitives quotidiennement infligées aux prisonniers palestiniens, telles que l’isolement et le refus régulièrement opposé aux familles et aux avocats qui veulent visiter les prisonniers, particulièrement ceux de Gaza privés de visites familiales depuis 2007.

    images?q=tbn:ANd9GcTLl6AgWzcCPyk06ppC27OST69j63xjK9ZVYn3gLEsAmLs8pk2kThaer Halahleh et Bilal Diab, tous deux résidents de Cisjordanie, ont été placés en détention administrative après leur arrestation, le 26 juin 2010 pour le premier et le 17 août 2011 pour le second. Telle qu’elle est pratiquée en Israël, la détention administrative est une forme de détention arbitraire. Elle permet à l’armée israélienne de détenir une personne pour une période de six mois renouvelables indéfiniment si des présomptions suffisantes permettent de penser que cette personne menace la sécurité de la zone ou la sécurité publique. Le détenu administratif est emprisonné sans accusation ni jugement, le plus souvent sur la base de « preuves » qualifiées de secrètes par l’armée et qui ne sont donc accessibles ni au détenu ni à son avocat. Dans ces conditions, il est impossible au détenu de contester efficacement son placement en détention devant la justice militaire israélienne.

    Les deux détenus ont entamé une grève de la faim le 29 février. Dans les semaines qui ont suivi, des centaines d’autres prisonniers palestiniens se sont joints à eux. Les prisons israéliennes comptent aujourd’hui plus de 2 000 grévistes de la faim dont plusieurs sont dans un état de santé très préoccupant. La Cour suprême israélienne vient de rejeter un recours demandant à ce que les dix prisonniers dont l’état de santé est le plus grave soient transférés dans un hôpital public mieux à même de répondre à leurs besoins que les services médicaux des prisons.

    Les signataires s’indignent de l’indifférence coupable dont font preuve les autorités israéliennes et enjoignent à la communauté internationale, dont la France, d’interpeller immédiatement le gouvernement israélien afin qu’il accède aux demandes des grévistes et mette ainsi fin au drame humain qui est en train de se jouer et qui risque d’embraser la région.

    Premiers signataires : Action des Chrétiens pour l’Abolition de la Torture, Amnesty International France, Ligue des droits de l’Homme, Plateforme des ONG pour la Palestine, Palestinian Center for Human Rights.

    Télécharger le communiqué commun.

  • Le Salaire de la Dette

    « attac08 fait son cinéma » rencontres-débats autour du cinéma alternatif et militant présente, en collaboration avec Artisans du Monde, dans le cadre de la Semaine du Commerce Equitable

     

    « Le Salaire de la Dette »
    Un documentaire de Jean-Pierre CARLON (52 minutes)
    le mardi 22 Mai 2012 à 20 h 00 au Métropolis de Charleville

     

    Pourquoi aujourd’hui des pays qui ont des ressources naturelles aussi importantes que la Républiquele-salaire-de-la-Dette-ccjpg.jpg démocratique du Congo, la République du Congo et le Mali demeurent-ils les plus pauvres de la planète ? Pourquoi une part importante de leur budget reste-elle consacrée au service de la dette ?
    A partir d’un état des lieux lucide, et grâce à l’analyse d’experts renommés, d’hommes politiques, de responsables des grandes institutions internationales, mais aussi de militants, d’hommes et de femmes sur le terrain, « Le Salaire de la Dette » explore les raisons de cette situation et décrypte les mécanismes en jeu. Aujourd’hui les plans d’austérité se succèdent dans les pays du Nord. Peut-on lier la dette des pays du Sud à la nôtre ? Les mécanismes en oeuvre sont –ils les mêmes ?

    A l’issue de la projection, un débat sera proposé avec Nicolas SERSIRON, vice-président du C.A.D.T.M.
    (Comité pour l'Annulation de la Dette du Tiers Monde)

  • Pourquoi le monde a-t-il besoin d’un traité international sur le commerce des armes ?

    Communiqué d'Amnesty international

    Plus de 1500 personnes sont tuées tous les jours à cause de la violence armée. Chaque année, le commerce mondial des armes conventionnelles a un coût humain énorme. De graves violations des droits humains sont commises à l’aide d’un large éventail d’armes, de munitions et de matériels connexes.

    875 millions d’armes à feu en libre circulation dans le monde
    Il est dénombré environ 875 millions d’armes à feu en libre circulation dans le monde (armes civiles, militaires et de maintien de l’ordre) dont près de 100 millions de Kalachnikov. Il s’agit de l’arme à feu la plus répandue dans le monde. 8 millions d’armes à feu sont produites chaque année.

    12 milliards de balles produites chaque année
    Chaque jour sont fabriquées assez de munitions pour tuer deux fois chaque individu de la planète.

    Interpellez la France : 100 jours pour adopter un traité sur le commerce des armes qui protège les droits humains Signez

    Recours aux enfants-soldats
    En 2011, il y avait au moins 14 pays en situation de conflit armé dont les parties « utilisent des enfants, tuent ou mutilent des enfants et/ou commettent des viols ou d’autres formes de violence sexuelle sur des enfants », selon le Secrétaire général des Nations unies. Leur nombre est estimé à environ 250 000.

    Déplacement forcé de populations
    On estime que dans le monde 43,3 millions de personnes ont été déplacées de force en raison d’un conflit armé et de persécutions à la fin de l’année 2010. En 2011, de nouveaux déplacements de grande ampleur se sont produits lorsque des conflits ont éclaté ou se sont aggravés en Libye, en Côte d’Ivoire, en Somalie et au Soudan.

    Les dommages causés par les armes sont synonymes de destruction des infrastructures
    En plus de tuer et de nuire aux populations, les armes occasionnent la destruction des infrastructures vitales sur lesquelles les gens s’appuient au quotidien pour assurer leur subsistance (accès à la nourriture, l'eau et à un foyer).Ces destructions peuvent entraîner des phénomènes de pauvreté.

    Hausse des dépenses militaires et importance des transferts d’armes
    Le total des dépenses militaires mondiales en 2009 est estimé à 1 531 milliards de dollars, soit une augmentation de 6 % par rapport à 2008 et de 49 % depuis 2000. En 2010, le volume mondial des exportations d’armes représente 70 milliards d’euros.

    Un commerce des bananes et des iPods plus régulé que celui des armes !
    Les faiblesses et lacunes des mécanismes de contrôle existants, tant au niveau national, régional que multilatéral, ont permis aux Etats et autres acteurs de continuer leur commerce irresponsable en toute impunité. Un traité est à portée de main.


    Des Etats face à leur responsabilité
    Tous les Etats doivent se mobiliser en faveur d’un traité organisant un commerce responsable des armes et en particulier les plus gros exportateurs. Ces dernières années, les cinq pays membres permanents du Conseil de sécurité - Chine, États-Unis, France, Royaume Uni et Russie –  ainsi que l’Allemagne ont réalisé près de 80% du commerce mondial des armes.

    armoured_vehicle_.jpgUne occasion de changer la situation pour sauver des milliers de vies
    Du 2 au 27 juillet 2012, les Etats membres des Nations unies sont invités à participer à la conférence diplomatique des Nations Unies pour négocier un traité sur le commerce des armes (TCA). Il est maintenant temps de s’assurer que le traité contiendra le plus haut niveau de normes communes pour l’importation, l’exportation et le transfert des armes conventionnelles.

    Une règle d’or impérative dans le TCA
    Le traité doit prévoir que les Etats s’assurent, sur la base du cas par cas, qu’un transfert d’armes international ne puisse être autorisé s’il existe un risque substantiel que les armes soient utilisées pour commettre ou faciliter de graves violations des droits humains ou du droit international humanitaire.
     
    Une campagne pour mettre fin au commerce irresponsable des armes
    Amnesty International a lancé le 26 mars un appel mondial comme point de départ de la campagne de 100 jours exhortant les gouvernements du monde entier à soutenir un traité fort protégeant les droits humains.

    Le rôle de la France, 4ème exportateur d’armements au monde
    Depuis 2005, la France a pris position en faveur d’un traité fort et efficace, elle doit aujourd’hui maintenir son niveau d’engagement et peser auprès des grands pays exportateurs. Pour l’y encourager, mobilisez-vous dès maintenant en signant la pétition adressée au Président de la République française.

  • Corée du Nord : les autorités nient les camps, un survivant parle

    Alors que les autorités nient l’existence de ces véritables camps de concentration, Amnesty France reçoit Kim Tae-Jin, ancien prisonnier, pour alerter sur le sort de 200 000 prisonniers oubliés du monde.

    YODOK.jpgLe 15 avril 2012, "Jour du Soleil", la Corée du Nord célèbrera en grande pompe le centième anniversaire de la naissance de Kim II-Sung, fondateur de la République démocratique et populaire de Corée et grand-père de l’actuel dirigeant Kim Jong-Un.
    A cette occasion, AI France recevra Kim Tae-Jin, survivant du camp de prisonniers politiques de Yodok et directeur de l'organisation sud-coréenne "Free the NK Gulag", composée de survivants des camps.
    Kim Tae-Jin témoignera pour la première fois en France du régime d'oppression et de terreur généralisé de la population nord-coréenne, dont les camps sont la pierre angulaire et l'expression la plus inhumaine.

    Lire le témoignage de Kim Tae-Jin et comprendre ce que vivent 200 000 prisonniers

    L’existence de ces camps, connus sous le nom de Kwanliso, est niée par les autorités nord-coréennes. Des images satellites rendues publiques et analysées par AI ainsi que les témoignages des survivants exilés ont révélé au grand jour cette réalité: environ 200 000 hommes, femmes et enfants vivent enfermés dans au moins six camps de prisonniers politiques. A Yodok, 50 000 personnes sont actuellement détenus sans jugement ou à la suite de procès iniques.

    Corée du Nord : pour la fermeture immédiate des camps de prisonniers politiques

    AI a lancé en mai 2011 une campagne internationale visant à faire connaître à l’opinion publique internationale les atrocités perpétuées dans ces camps de concentration au 21ème siècle.
    AI et Free the NK Gulag demandent aux autorités nord-coréennes :

    -la reconnaissance officielle de l’existence de ces camps

    -leur fermeture et la libération immédiate de tous les prisonniers politiques et de leurs familles 

    -des détails précis sur le sort de détenus identifiés.

     

    Lisez la suite sur le site d'Amnesty International

  • Mali : les agences humanitaires doivent avoir accès en toute sécurité au nord du pays

    Communiqué d'Amnesty International

     

    Le Nord du Mali est au bord d’un désastre humanitaire majeur et les agences humanitaires doivent avoir immédiatement accès à cette région pour éviter de nouvelles victimes au sein de la population civile.Les trois villes du Nord du pays, Gao, Kidal et Tombouctou, ont été la scène de pillages, d’enlèvements et de chaos depuis leur occupation par des groupes armés en fin de semaine passée. Des femmes et des jeunes filles auraient été violées.

    Les populations font face à un risque imminent de graves pénuries alimentaire et médicale qui pourraient entraîner de nouvelles pertes humaines, notamment parmi les femmes et les enfants qui Mali-Gao-Pres-Soldats-1.jpgsont plus vulnérables.
    Amnesty International a appris que, dans les villes de Gao et de Menaka, des femmes et des jeunes filles ont été enlevées de chez elles et auraient été violées.
    Un témoin de Gao a confié à Amnesty International : "Le 2 avril, trois jeunes filles ont été enlevées par des hommes armés dans le 8e quartier appelé Boulgoundié et ont été emmenées dans des véhicules. Elles ont été ramenées le lendemain. Elles étaient trop traumatisées pour raconter ce qu’elles avaient subi".
    Amnesty International a également appris que, le 3 avril, un homme a tenté d’enlever une fillette de 13 ans qui se trouvait chez elle. Des voisins ont donné l’alarme et l’homme a fui.
    Les femmes et les jeunes filles sont en particulier terrifiées à l’idée de sortir de chez elles.

    Les populations décrivent une atmosphère de quasi anarchie. La situation continue de se détériorer dans le Nord du pays.

    Toute la nourriture et les médicaments stockés par les grandes agences humanitaires ont été pillés et la plupart des travailleurs humanitaires ont fui.

    Gaëtan Mootoo, chercheur d’Amnesty International sur l’Afrique de l’ouest.

    À Gao, l’électricité et l’eau ont été coupées et l’hôpital a été pillé. Un habitant de Gao a dit à Amnesty International le 5 avril : "Le marché et tous les magasins sont fermés. Les gens vivent de leurs maigres réserves alimentaires."
    Un médecin de Gao a confié à Amnesty International : "Les médicaments ont été volés et les dossiers des malades détruits. En quelques jours, des années d’efforts et de succès médicaux ont disparu dans carte-Mali.jpgles flammes".

    À Kidal, un des groupes armés, Ansar Dine, qui veut imposer la charia a demandé aux femmes de porter le voile et a détruit un night club dont le gérant est en fuite. À Gao, tous les bars ont été détruits. À Tombouctou, des groupes armés d’Ansar Dine ont arrêté des personnes accusées de vols et de pillages. Il existe des craintes que certains d’entre eux ne subissent des châtiments basés sur la charia.

    Des habitants de Kidal, Gao et Tombouctou tentent de quitter ces villes par tous les moyens. Un habitant de Tombouctou a dit à Amnesty International ce matin: "La ville est en train de se vider. Les gens partent vers le Sud ou vers la Mauritanie. Ils utilisent tous les moyens : le bus, la moto ou à dos d’âne".
    Depuis le début de cette insurrection, plus de 200 000 personnes ont quitté le nord du Mali dont quelques 100 000 ont trouvé refuge dans les pays voisins (Mauritanie, Niger, Algérie et Burkina Faso).

  • Sénégal, la page Wade est tournée

    Le Sénégal tourne la page Wade avec la nette défaite du vieux président sortant.

    Il était en tête au premier tour, avec environ 34% des suffrages. Mais tous les candidats d'opposition se sont retrouvés derrière Macky Sall, qui était second pas loin de Wade. Cet ancien premier ministre s'était rebellé contre le président quand celui-ci a voulu protéger son fils Karim, accusé de corruption.

    Sall est un libéral comme Wade, il y a surtout une différence de génération et de personnalité entre les19042012034433.jpg&h=300&w=495&zc=1 deux. Sall a complètement réussi son pari de fédérer l'opposition, puisque son score correspond à l'addition des scores des anti-Wade du premier tour.

    Lematindafrique.com écrit : Les résultats provisoires du second tour de la présidentielle viennent confirmer l’accession de Macky Sall à la magistrature suprême et la défaite du président sortant Abdoulaye Wade. En effet, les suffrages valablement exprimés dans ce deuxième tour sont estimés par le CNRV à 2.995.893 votants, soit un taux de participation de 55,0%. Le candidat Macky Sall déclaré vainqueur a brigué 1.909.244 des voix, soit un taux de 65,80%, alors que son adversaire Abdoulaye Wade a eu 992.556 voix, soit un taux de 34,20%.

    Wade n'améliore pas son score de premier tour et subit donc une défaite sans appel, qu'il reconnaît.

    Sall considère son score comme un plébiscite en sa faveur,  mais il devra rapidement se monter capable d'apporter des réformes concrètes, sinon l'état de grâce sera de courte durée.