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politique internationale - Page 150

  • Pour un cessez le feu à Gaza

    La situation à Gaza prend chaque jour un aspect plus tragique . Le chiffre des victimes s'accroît d'heure en heure, et aucune solution de paix ne semble pouvoir émerger . Ces événements se déroulent dans un territoire minuscule où vivent des centaines de milliers de civils, qui se retrouvent de fait en première ligne des combats .

    Nous avons publié le 2 janvier l'appel de la ligue des droits de l'homme qui s'intitulait : "la violence n'est pas une solution" Ce texte explique qu'au-delà de la tragédie présente, la guerre actuelle condamne les parties en cause à poursuivre le cycle de la violence . La solution ne peut venir ,ni à court terme ni à long terme, de la poursuite d'actions de guerre .

    C'est pourquoi nous appelons

    demain mercredi 7 janvier à 12 heures

    à un rassemblement devant la mairie de Vouziers

     

    Cet appel est soutenu par le groupe Écologie-Solidarité, par la section du Parti Socialiste de Vouziers et par la section de Vouziers de la Ligue des Droits de l'Homme.

    Faites suivre et connaître ce message autour de vous .

     

     

     

    Lien vers infographie du"Monde"

  • Offensive israelienne : des réactions

    L'offensive israelienne à Gaza provoque des réactions diverses .

    Le président de la république tchèque, président en titre de l'Europe parle d'une "opération défensive", s'alignant sur la position israélienne . A l'ONU, les Etats-Unis bloquent le vote d'une résolution, soutenant comme d'habitude leur alié de Tel Aviv.

    Des manifestations de protestations ont eu lieu dans le monde, avec une mobilisation forte pour la France . Voici un compte rendu de l'AFP :xin_69f25ada1a1e4bdba9fec9558cf69036.jpg

    Des milliers de personnes ont manifesté samedi dans les grandes villes européennes pour réclamer l'arrêt de l'offensive israélienne dans la bande de Gaza, notamment plus de 20.000 personnes à Paris, où ont eu lieu des heurts avec la police en fin de journée.

    Les manifestants, dont beaucoup portaient un keffieh, étaient entre 21.000 selon la police et 25.000 selon les organisateurs dans la capitale française, rassemblés à l'appel d'un collectif regroupant associations, partis de gauche et syndicats.

    "Nous sommes tous des Palestiniens, Israël assassin" ou "Gaza, Gaza, on est tous avec toi", scandaient-ils.

    "La communauté internationale est hypocrite. La politique (du président français) Sarkozy est largement complice", a déclaré Olivier Besancenot, le leader de la Ligue communiste révolutionnaire (extrême-gauche), présent dans la manifestation comme la dirigeante du Parti communiste français (PCF) Marie-George Buffet.

  • offensive terrestre à Gaza

    Nous avons passé hier la tribune des présidents de la Ligue des droits de l'Homme, qui titraient "La violence n'est pas une fatalité ".

    Depuis ce soir, la violence a franchi un nouveau stade à Gaza, avec l'entrée des troupes israéliennes sur le territoire de Gaza . Comme il était écrit dans la tribune, qui peut croire que cela résoudra un problème ou même seulement une partie d'un problème . L'armée d'Israel agit avec le consentement plus que tacite des Etats-Unis, point sur lequel l'ancienne et la nouvelle administration ne semble pas avoir de désaccords .photo_1231011348002-7-0.jpg

    Israel est en période pré électorale, et le "message" délivré par l'offensive est plus à destination interne que destiné à faire taire les mortiers du Hamas . A moins de tuer des centaines de milliers de palestiniens, ce genre d'action à peu de chance de se révéler efficace du point de vue militaire . Voici l'info qui existe à cette heure(source "Le Parisien.fr")

    Un nombre important de troupes israéliennes ont pénétré samedi soir sur le territoire de Gaza. Le bureau du Premier ministre a précisé qu' Israël va «prendre le contrôle» des régions d'où sont tirées les roquettes. Des soldats se sont déployés dans des zones inhabitées du nord du territoire, selon des témoins palestiniens.

    Les blindés ont ouvert le feu, selon des témoins, tandis que les troupes du Hamas répliquaient au mortier

    «Les combats vont durer de nombreux jours», a annoncé le bureau du ministre de la Défense Ehud Barak, qui mobilisait samedi soir des milliers de réservistes. L'armée a, par ailleurs, menacé les Gazaouis qui aideraient les «terroristes» du Hamas.

    401845-493553.jpgLes menaces du Hamas

    La branche armée du mouvement de résistance islamique a aussitôt avertit que l'Etat hébreu allait payer «un lourd tribu» en représailles. Avant l'incursion, Khaled Mechaal, le chef du Hamas qui vit en exil à Damas, avait assuré sur la chaîne Al-Jazira que son mouvement «ne capitulerait pas» et prévenu qu'un «sombre destin» attendait Israël s'il mettait le pied à Gaza. «Si vous commettez la stupidité de lancer une offensive terrestre, un destin sombre vous attendra à Gaza. Ce sera là votre malédiction, la colère de Dieu tombera sur vous», avait-il poursuivi.

    Dans un message diffusé sur sa radio interne samedi, le Hamas a menacé d'enlever des soldats israéliens en cas d'offensive terrestre. «S'ils (les Israéliens) entrent (dans Gaza), Gilad Shalit aura de nouveaux amis», a-t-il averti, en allusion au soldat israélien capturé le 25 juin 2006 par un commando palestinien et détenu depuis dans Gaza.

     

  • LA VIOLENCE N’EST PAS UNE FATALITE

     


    Les morts, surtout civils et accessoirement militaires, se comptent par centaines, les blessés peuplent les hôpitaux de Gaza et les mots encombrent les ondes et les images. Qu’elles maudissent, s’indignent, justifient, condamnent, appellent à la vengeance ou à la raison, ces Infos_Gaza_-_345_-.bmppauvres paroles s’envolent au vent mauvais de l’inertie qui règne depuis des décennies. La trêve est rompue, dit-on. Interruption momentanée d’une guerre chaude, voici ce que furent ces six mois où Gaza n’a cessé de survivre, l’existence de ses habitants étant enfouie dans ces tunnels qui charroient les biens nécessaires à la vie ou à la mort. Retour aux réalités les plus crues. On peut détester le Hamas et son refus affiché de l’existence de l’Etat d’Israël, on peut et on doit aussi rejeter cette violation assumée par tous de s’en prendre aux civils. Bref, on peut dénoncer une nouvelle fois l’engrenage de la violence et se livrer à la comptabilité minutieuse des responsabilités ou jeter l’anathème sur l’interlocuteur de demain. En attendant les violences se poursuivent, ouvertes comme ces derniers jours, sournoisement quand elles asphyxient tout un carte_bande_gaza432.gifpeuple déjà embastillé. Nous sommes envahis par la honte car rien de cela n’était imprévisible et nous connaissons parfaitement les remèdes à cette maladie qui ronge cette région du monde et déchaîne les passions partout ailleurs. Sommes-nous si irrésolus, si dénués de sens commun pour laisser faire ainsi ? Ici et maintenant, au sein même de l’Union européenne, nous venons de conforter les autorités israéliennes en leur accordant un statut encore plus privilégié. La bonne conscience fera que l’on déversera quelques centaines de millions d’euros au bénéfice des Palestiniens, qui serviront à reconstruire ce que l’occupant aura détruit et que l’on recommencera encore et encore cet investissement sans fin et surtout sans dividendes. Comme si la paix, ou la guerre d’ailleurs, dépendaient d’un argent qui dissimule l’impuissance. Pourtant jamais conflit ne connut de solutions plus évidentes ; des accords de Taba, à ceux de Genève en passant par la proposition de paix de la Ligue Arabe, à quelques détails près, tout est déjà écrit et les cartes n’attendent que d’être précisées. Mais pour faire vivre la paix autrement que sur du papier, il faut en terminer avec les faux équilibres. La politique israélienne n’a plus pour but d’assurer la sécurité de cet Etat. Bien sûr, cette exigence est légitime et elle est toujours présente dans la pensée de ce peuple et de ses dirigeants. Mais aucune « raison de sécurité » ne peut justifier l’accaparement des terres palestiniennes, de l’eau et le refus de laisser la Cisjordanie et Gaza se développer. Le Hamas n’est plus qu’un alibi commode. Il y a longtemps que derrière le discours sécuritaire se cache, à peine, une volonté d’agrandir le territoire et de convaincre les gaza_wideweb__470x315,0.jpgPalestiniens de s’en aller. Au-delà de l’impératif éthique qui interdit de déposséder un peuple de son existence, il en va de la pérennité d’Israël. Soit Israël admet enfin l’existence d’un Etat palestinien pleinement souverain et installé sur la totalité de la Cisjordanie et de Gaza, soit la sécurité d’Israël ne durera pas plus longtemps que sa puissance militaire, dont la guerre du Liban a commencé à montrer la relativité. Sont-ils bien conscients de l’avenir ceux et celles qui font de cet Etat le poste avancé du monde occidental ? Sont-ils bien conscients que chaque mort à Gaza, c’est un peu plus de haine aveugle contre le reste d’un monde jaugé à la dimension de ses mensonges et de son double discours ? Sont-ils bien conscients que cette guerre endémique permet aux régimes arabes de maintenir leurs peuples sous l’emprise de la dictature et de refuser toute évolution démocratique ? Il n’est plus utile de se lamenter, encore moins de faire des belligérants des fanatiques irréductibles alors que nous avons les moyens de mettre un terme à ce conflit. Et l’Union européenne la première : qu’elle applique les accords passés, qu’elle change de politique et cesse de faire d’Israël son allié privilégié. C’est le seul moyen pour que le gouvernement israélien comprenne qu’il est un Etat comme les autres, avec ses droits mais aussi avec ses responsabilités. Alors, peut-être, la communauté internationale trouvera les ressources politiques nécessaires à faire appliquer ce qui n’est jamais que le droit de chaque peuple à vivre en paix dans des frontières sûres et reconnues. Pour les Palestiniens aussi.


    Patrick BAUDOUIN, Président d’honneur de la Fédération internationale des ligues des droits de l’Homme (FIDH)
    Michel TUBIANA, Président d’honneur de la Ligue des droits de l’Homme (LDH)


    Tribune publiée dans Le Monde, édition du 31 12 08

  • Bush aide à baisser les salaires

    Le plan américain pour sauver leur industrie automobile comporte une aide de 13,4 Milliards de dollars . Comme il le dit lui même (voir la note du 19/12 sur ce sujet), il renonce au libéralisme pour sauver le libéralisme . D'ailleurs dans les mesures demandées en échange figure la baisse des _general%20motors.jpgavantages dont bénéficient les ouvriers du secteur, en particulier une diminution de leurs salaires .

    Les syndicats américains avaient obtenu par des années de lutte des conditions de travail et de salaire convenables . Ce plan les obligent à s'aligner sur les conditions de la concurrence : une belle régression sociale . Voici un extrait de "Libération" :

    Concrètement, l’aide fédérale se décompose en 9,4 milliards de dollars pour GM et 4 pour Chrysler, sans compter 4 milliards de plus pour GM en février, sous réserve du déblocage de la seconde partie des fonds du plan Paulson par le Congrès. En échange, la Maison Blanche exige des efforts, tant de la part des dirigeants des groupes que des syndicats. Elle réclame notamment un alignement des salaires sur ceux pratiqués par les usines américaines des constructeurs étrangers d’ici au 31 décembre 2009.

    s-BUSH-CIA-OBAMA-large.jpgB. Obama est d'accord avec ces décisions. Toujours d'après "Libération" :

    Bush justifie aussi sa décision de venir en aide aux constructeurs par son refus de laisser son successeur face à une industrie majeure en voie de disparition. Dans ce trou noir qu’est la période de transition entre les administrations sortante et élue, les dirigeants ont donc décidé de se serrer les coudes. Un responsable de la Maison Blanche confirme d’ailleurs que des consultations ont bien eu lieu entre les deux équipes à ce sujet

    Et, vendredi, Barack Obama a estimé que l’aide octroyée par Washington était «une étape nécessaire».

    La crise est un moyen bien commode pour faire payer aux ouvriers les pots cassés par d'autres .

  • corruption africaine

    L'association "transparence international France" vient de déposer une plainte contre des dirigeants africains soupsonnés de corruption . Ces amis de la France auraient fait l'acquisition de biens immobiliers en France avec de l'argent public détourné . Voici le communiqué de l'association :

     

    TI France et un citoyen gabonais, Gregory Ngbwa Mintsa, ont déposé une plainte avec constitution de partie civile pour recel de détournements d’argent public visant les conditions dans lesquelles un très important patrimoine immobilier et mobilier a été acquis en France par les chefs d’Etat Omar Bongo (Gabon), Denis Sassou N’Guesso (Congo-Brazzaville) et Teodoro Obiang (Guinée équatoriale). Cette plainte vise les mêmesphoto_0302_459_306_17609.jpg

    Le dépôt de ces plaintes n'a pas été sans conséquences pour la sécurité des co-plaignants congolais et gabonais, parties à la plainte déposée en juillet. L’intensification des menaces sur son intégrité physique et celle de ses proches a été telle que Béatrice Miakakela-Toungamani, ressortissante gabon_france_200.jpgcongolaise et membre de la Plateforme Congolaise contre la Corruption et l’Impunité, a finalement décidé de ne pas poursuivre. Gregory Ngbwa Mintsa a lui aussi subi des pressions croissantes de la part de certains membres du gouvernement gabonais qui ont jusqu’au dernier moment tenté de le convaincre de se retirer.


    En se constituant partie civile, TI France et M. Ngbwa Mintsa ont la possibilité de surmonter le classement sans suite des deux précédentes plaintes intervenu malgré les résultats très probants d’une enquête préliminaire diligentée en 2007. Cette action a pour objectif l'ouverture d'une information judiciaire, un processus automatique si l'intérêt à agir des plaignants est reconnu. Or l’objet social de TI France étant spécifiquement la lutte contre la corruption, la recevabilité de la plainte devrait en toute logique être reconnue.
  • Mourir en Afghanistan

    Mourir en Afghanistan

    La mort d'un sous-officier du 3ème génie ,les blessures graves d'un autre soldat au cours d'une mission à proximité de Kaboul nous conduisent afghanistan-patrouille-soldat-francais-kaboul-france.jpgau delà  de notre compassion avec les familles douloureusement frappées à nous poser la question:pourquoi mourir aujourd'hui en Afghanistan?. Les politiques déclarent que c'est un devoir de défendre le monde occidental  du terrorisme qui a ses bases dans ce Pays. Les mêmes responsables(?) politiques ont la mémoire courte. Les talibans aujourd'hui si redoutables ont été les alliés des Américains qui les ont armés quand ils luttaient contre l'occupation de l'Afghanistan par les Soviétiques. Demain, ils redeviendront sans doute fréquentables quand la stratégie mondiale exigera de négocier avec eux comme le propose déjà le président Karzaï. C'est alors et malheureusement -alors seulement- que l'on constatera l'inutilité de cette guerre et des sacrifices injustifiables des soldats aujourd'hui envoyés au front.