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Il faudrait que quelqu'un lui dise ...

C'est vrai que cela ne doit pas être simple, mais il serait bon d'informer Nicolas Sarkozy qu'il n'est plus président de la République.

Après un entretien avec le président du conseil national syrien (l'opposition à Bachar el Assad), il s'en prend à à l'inaction supposée de François Hollande. En comparant  la situation libyenne et la situation syrienne, il laisse entendre que dans un moment comparable, il a su agir, lui.

Sauf que les situations sont très différentes, et sur plusieurs points fondamentaux :

En Syrie, il n'existe aucune zone libérée, sous le contrôle des opposants.

La Syrie a des alliés locaux, dont l'Iran, et une armée nettement plus importante que la Lybie.

A l'ONU, il n'y a pas de possibilité d'obtenir un mandat international du fait des vetos russes et chinois.

 

Alors faut-il partir seuls à la charge au milieu de cette guerre civile ? Cela parait pour le moins risqué.

Bashar_Al_Assad_Sarkozy_13_11_2009_2-430x273.jpgSarkozy semble avoir parlé pour montrer qu'il existe encore, mais son analyse politique et sa suggestion d'action sont loin des réalités.

Une chronique du"Point", pourtant pas de gauche,  a pour titre :Libye-Syrie la lourde erreur de Nicolas Sarkozy.

Et Pierre Lellouche, ancien secrétaire d'Etat de Sarkozy déclare "Je ne fais pas du tout partie de ceux qui disent qu'il n'y a qu'à intervenir, au contraire c'est très, très compliqué".

Il ajoute même "J'espère que tout ça a été coordonné avec le nouveau pouvoir en place parce qu'il n'y a pas de place pour deux diplomaties françaises. Et que quand on est chef d'Etat, qu'on a été chef de l'Etat, on doit pouvoir se parler sur ces sujets-là". Ce qui veut bien dire en langage codé : il aurait mieux fait de se taire.

Pour une rentrée, Sarkozy se trouve totalement à côté de la plaque, c'est que cela doit vraiment lui manquer le frisson du pouvoir.

 

Commentaires

  • Il est vrai que l'ancien président de la République a encore perdu une occasion de se taire.Et le meilleur reste encore qu'il se taise. Mais que dire du silence assourdissant du gouvernement actuel sur la situation syrienne ?

  • Il serait bon aussi de lui dire que la crise syrienne ne date pas d'aujourd'hui, et que peut-être, les Russes n'ont pas digéré l'intervention militaire en Libye, et l'intervention médiatique de Nicolas le Petit en Géorgie.
    La crise syrienne (crise = génocide d'un peuple par son chef d'état !) aurait mérité un traitement certainement moins médiatique et plus diplomatique que les autres crises arabes : ici, nous avons un chef d'état jeune ... qui a tout à perdre à quitter le pouvoir ... et qui peut encore rester longtemps !
    Alors Mr Sarkozy : Ta g....., pov' c... !

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