Daniel Doyen a usé ses premières chaussures dans les terres meusiennes, il garde de cette enfance paysanne une douce nostalgie. Il met à nouveau ses souvenirs en sonnet, ses rîmes narrent également son passage sous les drapeaux, et le temps qui passe inexorablement, de vingt ans à quatre fois vingt ans.
Dans sa préface, Gilles Déroche rapproche l'inspiration de Daniel Doyen de celle de Jean-Jacques Rousseau, en soulignant qu'à la différence de l'auteur des Confessions, notre poète local fait preuve d'une "belle empathie pour l'espèce humaine".
C'est aussi pour la nature que Daniel Doyen manifeste un intérêt permanent, ainsi qu'une inquiétude certaine face aux destructions qui accablent notre environnement.
Ce septième recueil nous le montre donc fidèle à ses engagements de toujours, et, plus que jamais, inspiré par Calliope, la muse de la poésie.
Son ouvrage est en vente à l'Office de Tourisme (place Carnot à Vouziers), à la librairie du Centre Leclerc de la commune et chez "Verte et Blanche" (3, rue Chanzy à Vouziers).
Indre une parcelle des 1700 hectares de terres accaparées par le groupe chinois Hongyang. En réalisant une action symbolique de déchaumage et de semis sur ces terres, la Confédération paysanne entend dénoncer cet accaparement du foncier qui met en danger l'installation de jeunes paysan-ne-s et participent à la mise en place de véritables fermes-usines, où la production d'une alimentation de qualité n'est pas la priorité.