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Monde agricole - Page 56

  • Un nouveau projet d'extension de poulailler dans le Vouzinois

    La Préfecture des Ardennes publie ce jour les documents concernant une demande d'extension d'un poulailler situé sur les communes de Sugny et de Contreuve. L'exploitation existante accueille déjà 30 000 animaux équivalents volailles (c'est le jargon officiel). Les responsables souhaitent passer à 70 000 animaux équivalents volailles, c'est à dire plus que doubler leur capacité. Le bâtiment existant se situe à 500 m de Sugny, le long de la route qui relie Sainte-Marie à Contreuve.

    L'avis de l'autorité environnementale est globalement favorable. Pourtant des points négatifs sont signalés dans  l'avis des services préfectoraux :

    L'impact olfactif de l’agrandissement de l'exploitation n'est pas pris en compte. L'exploitant répond que les nuisances olfactives sont faibles actuellement, et qu'elles ne devraient pas augmenter. Les Vouzinois connaissent les problèmes d'odeurs liés aux épandages,  600 tonnes supplémentaires de fientes de poulets par an ne sont négligeables, loin de là.

    La zone est classée comme vulnérable pour la protection de l'eau par les nitrates. Le site d’épandage se situe dans le bassin versant de la rive gauche de l'Aisne. L'état des ruisseaux du secteur n'a pas été étudié depuis 2013.

    L'épandage est prévu sur une surface de 317 hectares, dont une partie se trouve sur la commune de Vouziers.

    Pour ces raisons, cet élevage (qualifié de plein-air) rentre dans la catégorie des fermes usines, très éloignée de l'agriculture "paysanne" ou des normes bio.

    Voici les moyens d'exprimer votre avis lors de l'enquête publique

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  • Jean-Pierre SIMON, un procès pour la liberté !

    Ce mardi 12 septembre 2017, le Tribunal de Bar le Duc a jugé Jean-Pierre Simon, agriculteur à Cirfontaines, pour avoir mis son matériel agricole à disposition des personnes qui, en juin et juillet 2016, ont occupé le Bois Lejuc, près de Bure. L’Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (Andra) y avait entrepris des travaux illégaux, préalables à la construction du site d’enfouissement Cigéo. Le délibéré est fixé au 24 octobre 2017.

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    Dossier vide et lourdes charges

    Pour l’avocat de Jean-Pierre Simon, le dossier pénal est vide. L’Andra n’était pas propriétaire de la forêt au moment des faits (Décision du 28/02/2017).
    L’Andra, n’ayant subi aucun préjudice, ne demandant aucun dommages et intérêts, semble vouloir faire de Jean-Pierre Simon le « bouc émissaire » des multiples faits d’opposition à Cigéo, portés par des milliers de personnes de tous horizons depuis deux ans.

    Pour rappel : il a juste apporté sa remorque ainsi qu’une aide logistique aux centaines de personnes mobilisées dans le Bois Lejuc. C’est la première fois en France que l’on reproche à un paysan de prêter un tracteur dans une manifestation ! A savoir que le principe d’entraide et de prêt de matériel dans le monde agricole est un fait courant, nécessaire et immuable !

    En attendant, les conséquences sont lourdes. Jean Pierre Simon est fortement pénalisé par le manque de son tracteur, cela ayant non seulement des incidences économiques mais aussi un impact inquiétant sur sa santé tant physique que morale.

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  • Le rêve et le vécu

    Daniel Doyen vient de publier son 6e recueil de poèmes. Ses compositions maintiennent toujours un équilibre entre la Meuse, son département d'origine, et les Ardennes où il réside depuis plusieurs décennies. Dans ses sonnets, on retrouve également un va-et-vient entre la jeunesse (marquée par la guerre d'Algérie) et l'âge mûr et le temps des bilans.

    Il intitule son ouvrage "Le rêve et le vécu", autre oscillation qui caractérise souvent l'art poétique. Daniel Doyen reste fidèle au sonnet, qui reconstitue les contraintes du vécu en lui permettant d'y exprimer sa part de rêve.

    La nature et l'humanisme y tiennent une grande place, montrant ainsi les valeurs auxquelles il est resté toujours attaché.

    L'auteur dédicacera son ouvrage aux points de vente de Vouziers aux dates suivantes :

    A l'Office de Tourisme (Place Carnot), le samedi 9 septembre de 10h à 12h30.

    A la librairie du Centre Leclerc, le samedi 16 septembre de 10h à 12 h et de 14h à 18 h.

    A l'établissement "Verte et Blanche", 3 rue Chanzy, le samedi 14 octobre de 9h30 à 12 h.

    Voici deux sonnets tirés de cet ouvrage, pour vous faire (re)découvrir notre barde local.

     

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  • Élevage : un scandale de plus étouffé dans l’œuf ?

    Communiqué de Greenpeace le 11 août 2017.

    Les autorités essaient de minimiser les conséquences de ce scandale, il fait la une de tous les médias européens depuis plusieurs jours : au cours de la première semaine d’août, l’autorité de sécurité alimentaire des Pays-Bas, la NWMA, a annoncé avoir découvert des milliers d’œufs contaminés au fipronil, un pesticide anti-poux rouges dont l’utilisation pour la production alimentaire est interdite dans l’Union européenne. Ce produit est connu pour sa toxicité sur les abeilles et pour son impact sur la production d’hormones thyroïdiennes ; autant dire qu’il n’a rien d’anodin. Les polices néerlandaise et belge ont d’ores et déjà procédé à des perquisitions et à des arrestations.

    Des millions d’œufs pourraient être contaminés. On ignore encore l’ampleur de cette crise, mais 180 exploitations néerlandaises ont temporairement été fermées, et de grands distributeurs allemands comme Lidl et Aldi ont retiré des œufs de leurs rayons. En Allemagne, les autorités procèdent à des tests sur des produits contenant des œufs, comme les pâtes, la mayonnaise ou les gâteaux. En France, sept entreprises sont concernées et près de 250 000 œufs contaminés auraient été mis sur le marché.

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  • Le gouvernement prône une meilleure gestion de la ressource en eau. FNE aussi, mais pour de vrai…

    Communiqué de FNE le 10 août 2017

    La France est à sec. La carte des arrêtés de restriction d’eau le montre très clairement. Il est plus que temps d’en prendre conscience et de mettre en place des mesures efficaces et durables quant à la gestion quantitative de l’eau. Il semble que le Gouvernement ait eu cette prise de conscience lors du Conseil des Ministres du 9 août. Messieurs Hulot et Travert souhaitent agir, faire en sorte que cette période critique de sécheresse, cette année exceptionnelle, ne devienne pas la norme d’ici à 2050. France Nature Environnement partage cette volonté : il faut prendre des mesures urgemment. Mais les solutions que propose le Gouvernement ne sont pas (toutes) viables et la question des retenues d’eau fait une fois de plus réagir le mouvement associatif.

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  • PAC 2018 : La trahison gouvernementale !

    Communiqué de la Confédération paysanne le 27.07.2017

    Après un simulacre de consultation des acteurs agricoles, le gouvernement a clairement laissé la FNSEA* arbitrer la PAC* 2018. Il fait donc le choix dangereux de léser la grande majorité des paysans au bénéfice d'une minorité. Il n'aura pas fallu longtemps pour que les promesses de campagne du candidat Macron soient enterrées par les lobbies !

    L'Etat français s'apprête en effet à porter un coup fatal à l'emploi agricole, en ne majorant pas davantage les 52 premiers hectares, et donc en défavorisant les fermes les plus pourvoyeuses d'emploi. Il met également en grand danger tous les paysans installés en zone de handicap naturel en n'anticipant absolument pas les besoins de financement de l'ICHN ( L'indemnité compensatoire de handicaps naturels) liés à l'extension prochaine du zonage. Il va ensuite sacrifier l'agriculture biologique en retirant ses financements à l'aide au maintien. Comme si cela ne suffisait pas, il compte laisser un trou budgétaire béant dans le financement des mesures agro-environnementales et climatiques, mettant en péril un dispositif qui permet concrètement aux paysans de s'engager progressivement dans la transition vers une agriculture plus écologique.

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  • Sécheresse : des restrictions d’eau dans le Vouzinois et dans les Ardennes

    Information reprise du site de la ville de Vouziers.

    Sur certains secteurs de la Marne et des Ardennes, le manque d'eau devient critique. Les nappes phréatiques ont un niveau très inférieur à la normale. Ce qui a contraint les deux préfectures à limiter l'usage de l'eau.
    En conséquence, le préfet des Ardennes a décidé de prendre un arrêté de restriction des usages de l’eau applicable pour les communes situées sur les nappes de la Craie de Champagne Nord et des calcaires dans l’Oxfordien, dont VOUZIERS.
    Des dispositions maintenues jusqu’au 31 octobre, sauf si les conditions climatiques des prochains mois permettaient une nette amélioration des débits des rivières et des niveaux des nappes. (arrêté préfectoral n° 2017-228)

    Les restrictions à appliquer

    Restriction des usages non agricoles

    Sont interdits :

    • le remplissage des piscines (hors piscines publiques, piscines d'établissements recevant du public et piscines ďhôtels), hors remplissage pour les besoins du chantier des piscines privées en cours de construction ;
    • le lavage des véhicules hors stations professionnelles dédiées à cette activité, sauf pour les véhicules ayant obligation réglementaire (véhicules sanitaires ou alimentaires) ou technique (bétonnière...) et pour les organismes liés à la sécurité ;
    • le lavage des voiries et trottoirs, le nettoyage des terrasses et façades ;
    • l'arrosage des pelouses et espaces verts publics ou privés, des terrains de sports, des jardins ď agrément ou potagers entre 9 heures et 20 heures ;
    • l'alimentation des fontaines publiques en circuit ouvert ;
    • le remplissage ou la vidange des plans d’eau et des étangs non exploités par un pisciculteur agréé ou exerçant une activité commerciale ; la vidange des plans ď eau et des étangs exploités par un pisciculteur agréé ou exerçant une activité commerciale doit avoir été préalablement autorisée par la police de l'eau ;
    • l 'arrosage des golfs sauf "green" et "départ".

    En outre :

    • les commerces et industries, hors installations classées pour la protection de l'environnement, limiteront leur consommation ď eau au strict nécessaire ;
    • pour les usages liés au process industriel, les installations classées pour la protection de l’environnement limiteront leur consommation ď eau conformément aux dispositions de leur arrêté préfectoral ;
    • pour la navigation fluviale, les prélèvements effectués pour l'alimentation des canaux seront réduits. Les bateaux seront regroupés pour le passage des écluses sur les canaux. L'enfoncement sur les biefs navigués est restreint ;
    • les exploitants de barrages installés sur un cours ď eau ou ses canaux de dérivation, hormis les ouvrages gérés par Voies navigables de France, doivent obtenir l'accord préalable du service chargé de la police de I' eau avant toute manœuvre ayant une incidence sur la ligne ď eau ou sur le débit du cours ď eau ;
    • les travaux en rivière sont décalés jusqu'au retour d’un débit plus élevé, sauf travaux d’urgence devant être autorisés par la police de l'eau ;
    • la surveillance des rejets de stations ď épuration est accrue ; les délestages directs sont soumis à autorisation préalable du service chargé de la police de l'eau et peuvent être décalés jusqu'au retour d’un débit plus élevé;
    • la vidange des piscines publiques est soumise à autorisation ;
    • les rejets industriels préjudiciables il la qualité de l'eau pourront faire l'objet de limitation voire de suppression.

    Restriction des usages agricoles

    L'irrigation agricole n'est autorisée que pour les agriculteurs qui pratiquent des cultures spéciales (oignons, pommes de terre...) à qui un quota d'eau a été attribué. Les reliquats de quotas pour chaque forage d’irrigation sont réduits de 15 %. Ce pourcentage s'applique sur les volumes restant à prélever à la date d’entrée en vigueur du présent arrêté.


    FNE revient sur ces mesures, et sur les causes de ces baisses de niveau des nappes phréatiques.

     

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