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Monde agricole - Page 55

  • Mobilisation contre le projet de poulailler de Saint-Morel

    22089332_176350066273189_5193546953797468038_n.png?oh=bd1df371ad96e71e3e99dbe727e3ef27&oe=5A9EA456Les projets d'agriculture industrielle se multiplient dans le Sud-Ardennes : porcs à Leffincourt, poulailler à Sugny, et maintenant à Corbon (commune de Saint-Morel), etc. Ces projets sont représentatifs d'une pratique agricole qui tourne le dos à une agriculture paysanne. Le respect de la terre et des eaux,  celui des animaux et en dernier lieu la prise en compte du bien être des citoyens (environnement, alimentation, ...) ne sont pas des priorités pour ceux qui pratiquent cette agriculture industrielle.

    A Saint-Morel, une association s'est créée pour dire non à ce projet, elle organise une manifestation le 18 novembre à Vouziers. Voici un extrait de sa présentation sur sa page Facebook.

    L’association « Non Au Poulailler de Corbon » est un regroupement de personnes contre ce projet. La plupart de ces personnes vivent sur la commune de Saint-Morel et seront impactées, au quotidien, par cet élevage. Cependant toutes personnes peut rejoindre notre association afin d’aider à nous faire entendre.

    (...)

    Après de nombreuses discussions il en ressort des arguments des deux côtés.

    Arguments Commune et Environnement :

    • Pollutions de l’air : Ammoniac (11 470 kg/an)/poussières/ Mouches.
    Ces arguments sont prouvés scientifiquement (Estimation des rejets d’azote phosphore-potassium calcium - cuivre – et zinc par les élevages avicoles, Mise à jour des références CORPEN-Volailles de 2006. Juin 2013).
    • Pollution de l’eau : Pollution de 113 000 m3 d’eau par an aux abords de la pisciculture.
    Avec en plus 6,84 tonnes d’azote dans la nappe phréatique (Etude d’impact PERCAFRANCE, 2017)
    • Route de Corbon non adaptée pour une telle fréquence de passage supplémentaire liée aux approvisionnements et ventes du poulailler.
    • Dégradation du chemin rural qui sera essentiellement utilisé par l’EARL GOUBLE, cette dégradation sera payée par les habitants de la commune de Saint-Morel. Rappelons que Mr Sylvain G n’habite pas Saint-Morel mais Mont Saint-Martin.
    • Risques de pollution de l’eau et de l’air pour la pisciculture (Etude d’impact PERCAFRANCE, 2017)




    Arguments Mr Sylvain G :

    • Il n’y a pas de rejets, il n’y a pas d’odeur. Sources scientifiques : Lui-même.
    • Il n’y a pas de risque pour la pisciculture. Sources scientifiques : Lui-même.


    Nous pouvons que constater la grande différence d’argumentations et de preuves entre les différentes parties.

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  • Marché du beurre : Urgence à la régulation des marchés et à la souveraineté alimentaire

    Communiqué de la Confédération paysanne le 30.10.2017

    Cet épisode de flambée des prix du beurre et de pénurie dans les magasins est symptomatique duLogo_conf%C3%A9d%C3%A9ration_paysanne.jpg fonctionnement absurde de la filière laitière et de notre système alimentaire.

    Premièrement, cette situation met en évidence la mainmise des industriels sur les orientations de la filière ainsi que l'opacité de l'industrie laitière. Les paysan.ne.s et consommateurs devraient subir sans broncher les choix stratégiques des entreprises, opportunistes et court-termistes : aller à l'export ou sur le marché spot, réorienter les fabrications vers les fromages… tout cela sans aucune concertation démocratique.

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  • Bure : Jean Pierre Simon condamné, toutes et tous coupables de nos convictions !

    CONF%2BST-vectoCMJN-2-01.pngCe mardi 24 octobre, Jean Pierre Simon, paysan de la Conf’, a été reconnu coupable par le Tribunal correctionnel de Bar le Duc d’avoir prêté un tracteur et sa remorque aux opposants au projet d’enfouissement de déchets nucléaires de l’ANDRA à Bure. La condamnation à 2 mois d’emprisonnement avec sursis assortie de 6 années de mise à l’épreuve est lourde de signification pour les paysans et habitants de ce territoire.

    En suivant globalement l’avis du procureur, le juge a sanctionné un acte de bienveillance et d’entraide, coutumier dans le monde agricole et, au-delà, les convictions d’un lanceur d’alerte.

     

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  • Les associations demandent la suspension immédiate du Sulfoxaflor, pesticide tueur d’abeilles

    Contre toute attente, en pleine tenue des Etats généraux de l’alimentation et au mépris de la Loi biodiversité qui interdit l’usage des néonicotinoïdes, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement, et du travail (Anses), vient d’autoriser en catimini en France un nouveau pesticide néonicotinoïde : le sulfoxaflor. Plusieurs associations dont France Nature Environnement exigent du Ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation la suspension immédiate de cette autorisation incompréhensible, vécue comme une remise en cause des engagements pris par la France.

    Plusieurs études scientifiques attestent de la mise en cause des néonicotinoïdes dans l’effondrement des populations des invertébrés. Une étude publiée hier par l'Université de Saskatchewan, au Canada, conclut à la disparition de 75% de la biomasse des insectes dans les aires protégées en 27 ans seulement. En 2015, plus de 50 chercheurs académiques internationaux issus de la Task Force Systemic Pesticides ont démontré la vulnérabilité des invertébrés aquatiques et terrestres, des pollinisateurs et des oiseaux, aux insecticides systémiques.

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  • Ressource aquatique Stop à la gabegie !

    Dans le cadre des Etats Généraux de l’Alimentation consacrés notamment à la transition écologique de l’agriculture, l’UFC-Que Choisir dresse le bilan catastrophique des conséquences de décennies d’agriculture principal-29104.jpgproductiviste sur la ressource aquatique et l’inaction des pouvoirs publics. L’association part en campagne aujourd’hui pour réclamer une réforme en profondeur de la politique de l’eau en France et la stricte application du principe « préleveur-pollueur-payeur », en lançant une pétition à cet effet.

    Alors qu’en 2005 dans le cadre de sa campagne ‘Eau, réconciliation 2015’, l’UFC-Que Choisir dénonçait déjà la progression inquiétante des pollutions des ressources aquatiques et le caractère inéquitable des taxes renchérissant le prix de l’eau potable, force est de constater que le bilan environnemental et économique de la politique de l’eau en France, loin de s’améliorer, est encore plus désastreux :

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  • (Ré)autorisation du glyphosate : va-t-on se faire couper l'herbe sous le pied ?

    Depuis des années, le glyphosate fait couler beaucoup d’encre. Cette molécule chimique,principe actif du images?q=tbn:ANd9GcTeuPvUGPgzX1iOnRC0k31hIJW7GeP527RURdPBAu281fRNDPylcwRound Up, est l’herbicide actuellement le plus utilisé, en France, en Europe et dans le monde. En plus de la toxicité pour la santé et l’environnement de ce pesticide, son usage massif rend la situation extrêmement préoccupante pour l’avenir.Voilà pourquoi France Nature Environnement souhaite envoyer un signal fort à l’ensemble des acteurs : l’agriculture doit sortir de sa dépendance au glyphosate. Il faut interdire cette molécule aux effets dramatiques pour la biodiversité et probablement aussi pour les agriculteurs et les citoyens.

    Une polémique qui dure depuis trop longtemps

    France Nature Environnement demande l'interdiction du glyphosate. Cette demande est portée depuis des années par les acteurs préoccupés de la santé des agriculteurs et des citoyens. Trop peu de choses ont été faites pour apprendre à s'en passer. La solution n'est évidemment pas de la remplacer par une autre substance chimique dont l’ensemble des effets nocifs ne seront découverts que dans 10 ans.

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  • Etats Généraux de l'Alimentation : les demandes des organisations de la société civile

    A l’occasion des Etats Généraux de l’Alimentation, 50 organisations de la société civile se sont rassemblées au sein d’une « Plateforme citoyenne pour une transition agricole et alimentaire » pour porter ensemble des propositions concrètes à la table des concertations.

    Les Etats Généraux de l’Alimentation doivent être un processus de co-construction des solutions afin de bâtir des filières relocalisées et équitables et obtenir un juste revenu paysan, tout en préservant la santé des agriculteurs et des consommateurs. Ils doivent ainsi permettre la mise en place d’une véritable transition agroécologique et alimentaire, ainsi que l’adaptation de l’agriculture française au changement climatique. De plus, il est nécessaire de voir plus loin que nos propres frontières et d'appuyer cette transition dans les pays du Sud.

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    Pour cela, nous proposons 63 mesures concrètes autour de 7 thématiques. Ces propositions s’appuient sur des initiatives locales exemplaires et sur l’expertise croisée de nos réseaux d’acteurs. Elles s'adressent aux participants et présidents des ateliers, ainsi qu’au gouvernement qui organise les États Généraux et au Président Emmanuel Macron qui en a fait l'un de ses engagements de campagne.

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