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Monde agricole - Page 55

  • Soutenez le combat de la Confédération paysanne contre l’industrialisation de l’agriculture !

    350 €/mois ! C’est le revenu de la moitié des paysans en 2016 (MSA) !

    140.000 € ! C’est la somme réclamée par la ferme-usine des 1000 vaches à 6 militants de la Confédération paysanne !

    526 Millions d’€ ! C’est la somme que la coopérative SODIAAL a mis à l’abri dans sa holding au Luxembourg, dans le dos des paysans !

    2 milliards d’€ ! C’est le pendant financier du scandale Lactalis qui, non content de commercialiser du lait pour nourrissons contaminé aux salmonelles depuis 2005, ne publie pas ses comptes et optimise fiscalement ses bénéfices au Luxembourg !

    En 2013 et en 2014, la Confédération paysanne lors de deux actions non violentes alerte l’ensemble de la société sur les dangers de l’industrialisation de l’agriculture, en démontant symboliquement quelques éléments de la future salle de traite de la ferme-usine des 1000 vaches en construction. La justice a reconnu cet acte comme « symbolique et relevant d’une action de lanceurs d’alerte ». C’est pourtant suite à cette même action que 6 militants de la Confédération paysanne seront jugés au civil le 22 mars prochain au tribunal d’Amiens pour « dédommager » la ferme-usine des 1000 vaches. La Confédération paysanne a demandé un report du procès.

    Cette ferme-usine qui affiche clairement que sa production principale est celle de fumier et de lisier destinés à la méthanisation, plaçant le lait comme un sous-produit des déjections animales, est le symbole même de la dérive qui, avec la connivence des industriels de la filière laitière, met les paysannes et paysans sur la paille. Elle est la concrétisation de la doctrine de regroupement et d’agrandissement des filières qui se développe dans notre pays ; doctrine ouvertement soutenue par la « tête pensante » du syndicat agricole majoritaire : « Il existe des fermes de 4700 vaches en Roumanie. Mon fils y travaille. Elles sont dans des conditions remarquable», déclarait Christiane Lambert le 20 janvier 2018 sur TV5. Contrairement à cette déclaration, 1000 vaches dans un hangar, ce n’est pas notre conception du bien-être animal.

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  • Promenade artistique à Boult-aux-Bois

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  • Rassemblement le lundi 14 mai pour un avenir commun dans le bocage ! 13h place du Pont Morand à Nantes

    A l’appel de COPAIn 44, Acipa, des habitant.e.s de la zad, Naturalistes en lutte.


    La vague d'expulsions sur la zad de notre dame des landes a suscité d'importantes mobilisations sur le terrain et des réactions à travers tout le pays. Après dix jours d'intervention, les destructions de lieux de vie ont été suspendues. Un dialogue a repris entre le mouvement et la Préfecture après le dépôt collectif d'un dossier présentant plusieurs dizaines de projets agricoles, artisanaux, sociaux ou culturels sur la zad. Ce geste collectif vise à mettre en avant ce qui lie profondément ses activités et l'usage commun des terres et ressources.


    Mais la trêve apparaît extrêmement fragile : des centaines de gendarmes sont toujours déployés dans le bocage, maintenant une pression quotidienne et mettant à mal la possibilité même de mettre en œuvre les travaux agricoles en plein début de saison. Le premier ministre a posé un nouvel ultimatum avec la menace d'une reprise des expulsions après le 14 mai. Alors qu'un cycle de rendez-vous est actuellement engagé sur la pérennisation des projets, le gouvernement décidera-t-il de rompre une fois de plus unilatéralement le dialogue pour se livrer à une nouvelle opération de destruction ?


    Au-delà des lieux de vie, certains projets agricoles en cours depuis plusieurs années sont aujourd’hui menacés sur des terres convoitées par d’autres agriculteurs. Le gouvernement doit trancher au plus vite pour que les parcelles concernées aillent à de nouvelles installations plutôt qu’à l’agrandissement d’exploitations existantes.

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  • Ferme-usine de Digoin : le rejet doit en appeler d’autres


    04.05.2018 La préfecture de Saône-et-Loire a rejeté le projet de ferme-usine de Digoin qui prévoyait la création d’un centre d’allotement et de quarantaine de près de 4000 bovins destinés à l’export vers le Maghreb, la Turquie et la Chine. Pour la Confédération paysanne qui se bat contre l’industrialisation de l’agriculture cette décision est une très bonne nouvelle. Nous avions manifesté contre ce projet d'élevage industriel qui ne répond en rien au manque de revenu et de reconnaissance des paysan-ne-s et cause des dégâts environnementaux importants. Cette forte mobilisation conduite sur le terrain a pesé dans cette décision de rejeter ce projet qui avait reçu un avis négatif du commissaire enquêteur.

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  • Mortalité des abeilles : les apiculteurs ont besoin d’un soutien fort pour continuer leur métier

    03.05.2018 La Confédération paysanne soutient la marche organisée cette semaine en Bretagne pour dénoncer les effets nocifs des pesticides sur les abeilles et la situation désespérée des apiculteurs et apicultrices. Ce convoi mortuaire de ruches finira son trajet à Rennes, ce vendredi, devant la chambre d'agriculture régionale où la Confédération paysanne sera présente.

    Depuis plus de 20 ans, les apiculteurs et apicultrices dénoncent les effets délétères des pesticides systémiques. Ce printemps, ils sont nombreux à constater une hécatombe de leurs colonies. Les pertes sont comprises entre 50 et 100% des cheptels, ce qui est intolérable !

    Les hypothèses avancées pour expliquer cette hécatombe sont le butinage à l'automne sur cultures dérobées à fleurs implantées après une céréale traitée néonicotinoïde mais aussi le traitement de colza au printemps avec néonicotinoïde associé à un pyréthrinoïde. Comment se fait-il qu'il ne soit toujours pas interdit d'implanter une culture dérobée à fleurs derrière une culture de céréale enrobée néonicotinoïde, les fleurs devenant alors un piège mortel pour les pollinisateurs ? Il est incompréhensible que dans le cadre de l'Observatoire des mortalités et des affaiblissements de l'abeille mellifère (OMAA), l'État ait jusqu'à présent refusé de procéder aux analyses toxicologiques nécessaires pour confirmer ou infirmer ces hypothèses.

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  • Pesticides : tops et flops de ce mois d'avril

    Ce mois d'avril 2018 a été chargé en actualité sur le dossier pesticides. Le gouvernement a présenté son « plan pesticide » et le sujet a également été évoqué dans le cadre de la loi alimentation. L'exécutif européen a lui avancé sur le dossier alors que les apiculteurs ont alerté sur l'hécatombe en cours dans les ruches. Que retenir des bonnes et moins bonnes nouvelles du mois ? France Nature Environnement fait le point.

    Les tops pour la biodiversité et la santé publique

    Du côté de la France

    Nouvelle définition des néonicotinoïdes : ces pesticides tueurs de pollinisateurs seront interdits en France à partir du 1er septembre 2018. La nouvelle du mois ? Les députés proposent une nouvelle définition, plus juste, de ces substances. Résultat : davantage de pesticides sont inclus dans l'interdiction, le sulfoxaflor notamment. Reste à voir si cette nouvelle définition plus protectrice sera définitivement adoptée à la fin du mois de mai.

    Zones de Non traitement pour protéger les riverains : ces espaces sans pesticides à proximité des habitations sont réclamés depuis longtemps par France Nature Environnement pour protéger la population de l’impact nocif de ces substances sur la santé. Alors que le sujet avait été totalement écarté, c’est le gouvernement qui le remet sur la table. Il s’est ainsi engagé à porter des mesures de protection des riverains dans la future loi et c’est une bonne nouvelle.

    Du côté de l'Europe

    Interdiction de 3 néonicotinoïdes en Europe : les États membres ont enfin décidé d’interdire 3 des substances les plus dangereuses. Une majorité qualifiée d’États a donc validé la proposition de la Commission européenne. Exit donc clothianidine, imidaclopride et thiamétoxame utilisés en extérieur. Toutes les molécules néonicotinoïdes n’y sont pas, mais c’est un début. À quand un alignement de l’Europe sur l’interdiction française, plus protectrice pour nos abeilles ?

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  • Notre-Dame-des-Landes : un début de dialogue

    Après des années de combat contre le projet d'aéroport, et plus de dix jours d'affrontements sur la zone, un début de dialogue semble se mettre en place à Notre-Dame-des-Landes.

    L'abandon du projet d'aéroport n'a pas réglé tous les problèmes. Les occupants de la ZAD ont construit au fil des ans des lieux et de projets de vie qui se veulent en opposition totale avec la vision étatique de la société.

    L'Etat ne peut accepter la poursuite de ces expérimentations alternatives, et souhaite faire rentrer dans le rang les occupants de la zone. Ceux-ci ne représentent pas une population homogène, une vision différente de l'avenir apparaissant entre les opposants "historiques" et les zadistes. ( voir les différents sites de la lutte, et les récents communiqués publiés). Le gouvernement tente de jouer sur ces différences et demandes des projets individuels. Les occupants essayent de préserver le caractère collectif de leur engagement.

    Le gouvernement fait donner toute la puissance de l'appareil d’État. Les occupants ont conservé un capital de sympathie et peuvent compter sur soutien d'une partie importante de la population.

    Sauf à croire que la révolution libertaire est sur le point de s'étendre sur toute la France, ou à croire inversement que l’État va éteindre définitivement toute critique radicale, seul un compromis peut éviter la poursuite et l'aggravation des affrontements violents de ces derniers jours.

    Sans renoncer au caractère collectif de leur démarche, les occupants de la zone ont accepté de présenter des fiches de projets individuels lors d'une rencontre en préfecture.

    Voici leur communiqué.

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