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économie et finances - Page 67

  • Réunion publique PLU le mercredi 5 juin 2019

    Révision générale du PLU de Vouziers : 2e réunion publique, mercredi 5 juin 2019 - 18 h - Salle Bellevue, rue de Condé, Vouziers.

    Dans le cadre de la révision générale de PLU (Plan local d'urbanisme) seront présentés les différents documents constituant le PLU, à savoir :


    -Présentation synthétique des Orientations d’Aménagement et de Programmation (OAP)
    -Présentation synthétique de l’avant-projet de zonage
    -Présentation synthétique du règlement écrit (dans les grandes lignes)
    -Présentation des Périmètres Délimités des Abords (PDA).


    Rappel : Les documents et registre de concertation du public sont toujours disponibles au service Urbanisme et ce, jusqu'à la fin de la procédure.

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  • C'est parti pour la foire de Vouziers

    Cette année, l'Ascension tombe tout à la fin du mois de mai, et la foire de Vouziers se trouve décalée avec deux jours en mai et deux jours en juin.

    L'inauguration s'est déroulée sous un ciel maussade, mais les prévisions météorologiques sont optimistes pour la fin de semaine. Renaud Potron, le Président de Dynamic Argonne a lancé cette 67e édition en remerciant tous ceux qui ont contribué à sa mise en place. Yann Dugard, le maire de Vouziers, a rappelé l'importance de cette foire pour la ville et a salué l'ouverture (temporaire) des Galeries Carnot, symbole positif ou négatif du commerce du centre ville. André Malvaux représentait le Président de la Communauté de Communes lors de cette inauguration, il a rappelé le soutien financier apporté à Dynamyc Argonne par la 2C2A. Alain Lizzt, le Sous-préfet de Vouziers a pris ensuite la parole, en l'absence d'élus départementaux, régionaux ou nationaux à ce temps fort de la vie communale. Il a félicité les organisateurs et a souhaité que la redynamisation du centre bourg et la candidature au label "petite ville de caractère" contribuent à relancer le commerce local.

    Après ces prises de parole, les officiels ont coupé le ruban, avant de suivre l'harmonie municipale pour découvrir les allées de la foire. Le nombre d'exposants semble réduit cette année, avec un recul perceptible en particulier dans la rue Bournizet, où le restaurant " le Saint-Honoré" se retrouve bien esseulé, et non plus au cœur des stands comme habituellement.

    Ce vendredi a été l'occasion de deux compétitions :

    -Le concours du plus grand mangeur de pâté croûte, événement qui a attiré une dizaine de participants et dont l'intérêt ne fait pas l'unanimité. Il est vrai que l'on peut s'interroger dur l'opportunité de faire participer des enfants à cette compétition, alors que par ailleurs des conseils leur sont donnés pour s'alimenter sainement.

    -Le prix cycliste de la Foire a vu un petit peloton (une trentaine) tourner dans les rues de la ville sous un chaud soleil, malgré l'horaire de fin d'après-midi. A noter le manque de respect de certains automobilistes stationnés sur le circuit malgré les interdictions mentionnées. La police municipale et la gendarmerie se sont mobilisées pour résoudre cette difficulté, sans pouvoir retrouver tous les conducteurs en cause. La course a finalement pu se dérouler dans de bonnes conditions.

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  • Industrialisation de la bio : la Confédération paysanne et la FNAB quittent le Comité bio d’Interfel

    LOGOCONFFNAB.PNGCe jeudi matin, le comité Bio de l'interprofession des fruits et légumes a élu comme co-rapporteur un défenseur affiché d'une agriculture biologique industrialisée, poussant notamment un recours sans restriction au chauffage des serres pour la production de fruits et légumes bio à contre saison, en contradiction totale avec le règlement biologique européen.

    L'interprofession des fruits et légumes veut tirer le cahier des charges bio vers le bas

    Depuis plusieurs mois, la FNAB, aux côtés des acteurs de l'économie bio que sont Forébio (fédération des organisations économiques de producteurs 100% bio), le Synabio (syndicat des transformateurs et distributeurs bio) et Biocoop, se bat pour empêcher le recours au chauffage en agriculture bio conformément au règlement européen qui stipule que la production biologique doit respecter le cycle des saisons et faire un usage raisonné de l'énergie.

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  • Projet commercial : on prend les mêmes et on recommence

    Une impression de déjà vu se dégageait lors des débats du conseil municipal de ce mardi, pendant la discussion sur l'implantation d'un projet commercial en périphérie. Le 26 février dernier, les élus avaient étudié un dossier présenté par investisseur, qui prévoyait de créer plusieurs cellules commerciales près du supermarché Aldi. Il avait été décidé de saisir la commission départementale d'aménagement commercial (CDAC) afin de rassembler des arguments précis sur les conséquences de cette arrivée sur le commerce de centre-ville.

    Mais cette saisie a été faite hors délai, et le porteur de projet a modifié sa demande de permis.

    La question est donc revenue sur le devant de la scène, avec la même interrogation sur le bien-fondé de cette arrivée.

    Le projet n'a pas été présenté en détail, mais il apparaît que la nouvelle version compte le même nombre de cellules commerciales, mais que la surface de plancher a été divisée par 3. Le retrait d'un projet de pharmacie et d'un restaurant expliquerait cette distorsion.

    Le Maire et son équipe municipale souhaitent saisir à nouveau la CDAC, mettant en avant le risque de "mettre en péril le tissu commercial existant du centre-bourg, des grandes surfaces à proximité immédiate et des communes avoisinantes". C'est presque mot pour mot l'argumentaire utilisé en février dernier.

    De son côté, Frédéric Courvoisier-Clément a repris également son raisonnement, en doutant de la pertinence de l'analyse de la CDAC. Il réitère son interrogation antérieure sur l'intérêt de créer une zone puis de décourager le premier investisseur qui se présente pour s'y implanter.

    Finalement, l'appel à la CDAC a été validé à la grande majorité avec 3 votes en abstention.

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  • Monsanto : faux groupes de fermiers, vrais lobbyistes

    Le 16 mai 2019

    L’unité Unearthed de Greenpeace a enquêté pendant plusieurs mois sur Bayer-Monsanto et ses pratiques de lobbying. Le résultat de leurs investigations est effarant. Retour sur cette enquête publiée en octobre 2018.
    Agriculture et Liberté.

    C’est le nom d’un (faux) groupe d’agriculteurs français qui assurent s’être “unis pour protéger [leur] mode de vie et [leurs] moyens de subsistance” et défendre l’agriculture et la production alimentaire en France.
    Scandale et Propagande.

    En réalité, ce groupe est composé en partie de faux fermiers. Il s’agit d’une campagne menée par Red Flag, organisation de lobby qui travaille pour Monsanto, et qui a créé ce genre d’entité dans au moins sept pays d’Europe pour “donner des informations factuelles” aux agriculteurs et aux citoyens afin qu’ils puissent se faire leur propre avis sur le glyphosate.

    Leur mission ? Se présenter dans les salons et foires agricoles afin de vanter les bienfaits du glyphosate. Dans leur enquête, nos chargé.e.s d’investigation ont notamment retrouvé des témoignages d’hôtesses présentes dans certains de ces salons, qui affirment avoir été briefées pour distribuer des documents de “clarification de la vérité” sur le pesticide et à recueillir des signatures pour en défendre l’utilisation.

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  • Chiffres du chômage : toujours pas de tendance nette.

    La publication trimestrielle des chiffres du chômage devait permettre de s'affranchir des fluctuations mensuelles non significatives. Les statistiques publiées hier ne donnent pas de tendance nette, avec une discordance entre une petite diminution pour la catégorie A, mais une stagnation si on prend en compte les catégories A, B,  et C.

    La présentation faite par les services du ministère ne permet pas de savoir si ce sont les mêmes personnes rayées de la catégorie A (chômage total) qui viennent grossir les catégories B et C (chômage partiel). Il faut cependant noter que les sorties de catégorie A qui correspondent à une reprise d'activité ne représentent que 21 % des cas, alors que les radiations pour défaut d'actualisation comptent pour 43 % du total.

    L'ancienneté moyenne des demandeurs d'emploi en catégories A, B, C est de 625 jours au premier trimestre 2019. 

    Voici les chiffres nationaux officiels de la DARES :

    En moyenne au premier trimestre 2019, en France métropolitaine, le nombre de personnes inscrites à Pôle emploi et tenues de rechercher un emploi (catégories A, B, C) s’établit à 5 603 400. Parmi elles, 3 391 900 personnes sont sans emploi (catégorie A) et 2 211 500 exercent une activité réduite (catégories B, C).

    En France métropolitaine, le nombre de demandeurs d’emploi en catégorie A baisse de 0,7 % (–24 200) ce trimestre et de 1,5 % sur un an. Le nombre de personnes exerçant une activité réduite courte (catégorie B) augmente de 0,6 % par rapport au trimestre précédent et celui des personnes en activité réduite longue (catégorie C) croît de 1,2 %. Au total, le nombre de demandeurs d’emploi en catégories A, B, C reste stable ce trimestre (–2 200) et recule de 0,4 % sur un an.

    Au premier trimestre, 621 300 personnes inscrites à Pôle emploi ne sont pas tenues de rechercher un emploi. Elles sont soit non immédiatement disponibles et sans emploi (catégorie D, par exemple : formation, contrat de sécurisation professionnelle, maladie), soit pourvues d’un emploi (catégorie E, par exemple : création d’entreprise, contrat aidé). Sur ce trimestre, le nombre d’inscrits en catégorie D augmente de 1,2 % et celui des inscrits en catégorie E diminue de 0,3 %.

    En France (y compris départements - régions d’outre-mer, hors Mayotte), le nombre de demandeurs d’emploi s’élève à 3 649 300 pour la catégorie A. Il diminue de 0,7 %sur le trimestre (–1,5 % sur un an). Pour les catégories A, B, C, ce nombre s’établit à 5 914 600. Il est stable ce trimestre et recule de 0,4 % sur un an.

     

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  • Le coût de la dette française diminue : est-ce vraiment une bonne nouvelle ?

    Extraits d'une tribune parue dans Politis 19 avril par Anouk Renaud

    Depuis 2011, le coût  de la dette française ne fait que diminuer. Cette réduction est le résultat de la baisse des taux d’intérêt auxquels emprunte la France. À l’heure actuelle, ces taux s’avèrent même négatifs pour certaines obligations de moins de 5 ans. Si bien qu’on estime que l’État français paie plus ou moins en moyenne 2% d’intérêts annuellement (1,7% en 2018) et que la tendance devrait continuer à la baisse, selon la Banque de France.

    (…)

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     Le problème de l’endettement public ne se limite pas au coût financier de la dette

    Apprécier le caractère problématique ou non d’une dette à l’aune uniquement de son coût amène à confisquer et dépolitiser le débat autour de l’endettement public. Circonscrite à des enjeux techniques et financiers, on nous fait croire (et on le croit nous-mêmes) qu’il faut être expert•e ou économiste pour comprendre quelque chose à la dette et donc émettre un avis dessus. Or, les enjeux techniques et financiers sont précisément des enjeux politiques, sur lesquels nous avons toutes et tous voix au chapitre. De plus, cantonner le débat à la sphère technique, à la question du coût ou de la soutenabilité de la dette, c’est-à-dire de savoir si la dette française est payable, empêche d’interroger sa légitimité, c’est-à-dire de savoir si elle doit être vraiment payée. Les interrogations, telles que « pourquoi l’État s’est endetté ? Quelles ont été les conditions et modalités d’emprunts ? Qui détient la dette ? » ces questions restent que trop peu souvent posées sur les plateaux télévisés et dans les colonnes des journaux, évinçant avec elles, celle des responsabilités.

    Et cela sans compter que les coûts d’une dette ne se limitent déjà pas à son seul coût financier. Ne serait-ce qu’à considérer le coût écologique colossal généré par ces politiques d’endettement (cf. point 7°). Des coûts cachés et des questions qu’un audit citoyen pourrait mettre en lumière pour tenter d’y trouver des réponses.

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