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économie et finances - Page 149

  • Qui va protéger le bouclier fiscal ?

    Nicolas Sarkozy représente un modèle pour tous les chefs d'Etat du monde.

    Il est donc normal que les mesures qu'il préconise et qu'il fait mette en application soit des mesures "phares", éclairant ce bas monde de sa lumière radieuse.

    Le bouclier fiscal fait partie de ces décisions géniales, indispensables (surtout aux plus riches), qu'il n'est pas question de supprimer pour notre président.

    Pourtant cette mesure commence à être mollement défendue par ses premiers partisans (Fillon bouclier-fiscal.jpgcompris), elle est même attaquée par des députés UMP qui souhaitent sa disparition.

    Voici ce qu'en dit Europe1

     

    Le bouclier fiscal, c’est une des mesures phares du début de mandat de Nicolas Sarkozy. Un dispositif qui fait l’objet de critiques de plus en plus fréquentes depuis quelques jours. 97 députés UMP sont passés à la vitesse supérieure jeudi en annonçant un amendement au projet de loi de finances pour une suppression dès 2011.

    Parmi les signataires, figurent l'ancien ministre de l'Economie Hervé Gaymard et le villepiniste François Goulard. Mais aussi Patrick Balkany, considéré comme un ami très proche de Nicolas Sarkozy.


    Si ses braves petits soldats attaquent le bouclier du chef, où va-t-on ?

  • Des résineux partout ?

    La forêt devient aussi un enjeu économique important.


    Nous le savons bien dans le Vouzinois, nos forêts ont une importance capitale.

    Elles façonnent le paysage de l'Argonne depuis des siècles. Elles jouent aussi un rôle dans les loisirs, le tourisme, l'écologie (stockage du CO2, lutte contre l'érosion et les inondations) et la biodiversité...

    Bien entendu, l'exploitation du bois fait partie de l'activité forestière. Mais pour les responsables de cette filière, le critère rentabilité prend le dessus sur toute autre considération.

    vallée Meuse.jpgEt il est plus  facile et plus rentable d'exploiter des résineux. Pour ces tenants de l'économie à visée uniquement financière, le monde doit s'adapter à leurs valeurs.

     

    Photo ci-contre : la vallée de la Meuse et la forêt ardennaise.

     

     

    La FNE (qui regroupe de nombreuses associations écologiques) condamne cette vision étroite et mercantile du rôle que doit avoir la forêt.

    Voici un extrait de leur communiqué :

     

     

    Lundi 27 septembre, sur France-Info, le président de la Fédération Nationale du Bois (FNB), Laurent Denormandie, a déclaré que la multifonctionnalité en forêt était un obstacle à la production de bois. Dans la continuité de la campagne « Réinvestir la forêt », qui aurait touché 3 millions de personnes, en faveur d’une relance de la politique de plantation de résineux, il a jugé que les feuillus, comme le chêne ou le hêtre, n’avaient plus d’intérêt de production en France. Réaction de FNE.

    Le « tout résineux » envers et contre tout et tous…

    Pour François Lefèvre, pilote du Réseau Forêt de FNE « en se positionnant ainsi, la FNB se place à contre-courant total du consensus du Grenelle qui propose de produire plus de bois, tout en préservant mieux la biodiversité par une approche territoriale concertée pour une gestion multifonctionnelle des forêts. Or, certains n’entendent que le « produire plus « !»

    Notre filière bois subit les marchés actuels au lieu d’adopter une démarche plus volontariste et dédaigne la ressource feuillue disponible en abondance. Quand nos hêtres de qualité ne sont pas exportés en Chine, ils ne trouvent plus d’acheteurs en France ! Pour François Lefèvre, « c’est à l’industrie de s’adapter à la forêt, et non l’inverse. Il faut s'affranchir d'un marché international normalisé pour les bois résineux, à commencer par le marché national.»

  • Professions libérales : 500 millions d'impôts en moins.

    Sarkozy ne compte plus tellement de supporters capables de le soutenir aux prochaines élections.

     

    C'est une bonne raison pour essayer d'en garder quelques uns dans les milieux socio-économiques qui lui sont le plus favorables.

    Ainsi pour les personnes âgées, le thème de l'insécurité est toujours bon à agiter, même si l'ex-ministre de l'intérieur ne peut présenter que des résultats bien médiocres en ce domaine. Il est vrai qu'il ne s'attaque jamais aux causes ; il est pourtant certain que l'exclusion dont est victime toute une partie de la population ne peut que favoriser la marginalité et la délinquance.

     

    Il espère aussi pouvoir compter sur les professions libérales (médecins, pharmaciens, notaires, avocats, ...) qui constituent traditionnellement un réservoir de votes pour la droite.

    Pour ces personnes, l'argument du cadeau fiscal a du apparaître pertinent à notre président. Il vient de renoncer avec son gouvernement à une rentée fiscale de 500 millions. (voir Les Echos)

    bl_111224536_px_501__w_lanouvellerepublique_.jpgIl faut savoir que lors de la réforme de la taxe professionnelle, il a été décidé de ne plus la faire reposer que sur la valeur ajoutée et la valeur locative liées à leur activité.

    Pour les professions libérales, ces deux postes sont très faibles, il était donc prévu de les taxer sur leurs recettes. Mais le Conseil Constitutionnel a censuré cette disposition au nom de l'égalité entre toutes les entreprises.

    Le gouvernement n'envisage pas de revoir sa copie, et on obtient donc une belle réduction d'impôt pour ces professions.

    Par la politique fiscale, on peut juger objectivement les choix politiques d'une équipe : bouclier fiscal, réforme de la taxe professionnelle, abandon de la taxe carbone, ... voici des mesures qui donnent une image très réaliste de l'équipe Sarkozy Fillon.

  • 10 milliards d'impôts en plus : qui va payer ?

    Sarkozy et Fillon annoncent un "rabotage" des niches fiscales.

     

    Celles-ci permettent de réduire l'impôt versé, et jusqu'à preuve du contraire quand on diminue une réduction on augmente la somme à payer.

    Mais nous sommes dans l'ère de la communication, et il plus correct d'annoncer la fin de niches fiscales niche-fiscale.jpgque de prononcer les termes d'augmentation d'impôts.

     

    A ce sujet, Xavier Bertrand ne veut pas entendre parler d'une augmentation généralisée. Qu'il se rassure, avec le bouclier fiscal, les grandes fortunes ne seront pas touchées : puisqu'un plafond a été fixé, les plus riches n'ont rien à craindre de ces mesures.

     

    Pour les plus pauvres, cela ne change rien non plus, sur le plan fiscal. Les moins riches ne bénéficient pas de ces niches, la majorité d'entre eux est exonérée d'impôts sur le revenu.

    Mais on sait que les dotations aux collectivités vont baisser, et que la Sécurité Sociale va devoir faire des économies. Ce sont donc ces mécanismes de redistribution des richesses qui vont moins bien fonctionner : c'est là une manière de faire payer les pauvres.

     

    Les classes moyennes seront directement touchées par ces augmentations d'impôt, ainsi que par d'autres mesures dont le gel des salaires des fonctionnaires.

    Le gouvernement va chercher encore d'autres moyens de remplir ses caisses, vidées par ses choix politiques (baisse d'impôts, aide massive aux banques,...).

     

    Il va être obligé de demander la contribution du plus grand nombre, et seuls les plus riches seront épargnés.

  • Logement : la crise va s'amplifier

    La France connaît depuis des dizaines d'années une pénurie de logements.

     

    Ce manque d'offre se traduit par des prix élevés pour les loyers, en particulier dans les grandes villes. Il aboutit aussi au mal logement pour de très nombreuses familles, avec en plus des transports interminables pour se rendre sur son travail.

    Pour les très riches, pas de problème : on reste entre soi à Neuilly, où la construction de logements sociaux est inexistante malgré ce qu'impose la loi (faut-il déchoir de sa nationalité l'ancien maire de Neuilly ?).

    Le gouvernement avait un beau plan de relance, et le logement social devait connaître un développement considérable. La réalité a rattrapé ces plans démagogiques, et les choix budgétaires actuels aboutissent à une baisse des construction de logements, en particulier sociaux.

    Le retard était considérable, et il ne pouvait être comblé rapidement étant donné le temps nécessaire hlm-inscrption.jpgentre un projet et une fin de réalisation en ce domaine.

    Le ralentissement constaté aura donc des conséquences dramatiques, qui n'auront pas disparu avant de nombreuses années. Manifestement le logement, comme la santé ou l'emploi sont des secteurs secondaires pour le gouvernement de Sarkozy. Il a comme clientèle la plus fidèle des personnes qui ne connaissent pas de problèmes dans ces domaines.

     

    Voici les chiffres officiels, repris par le nouvelobs.com

     

    Le nombre de mises en chantier entre juillet 2009 et juin 2010 est en baisse de plus de 10 % par rapport aux 12 mois précédents, avec seulement 334 000 mises en chantier. Dans le détail, 178 000 mises en chantier ont été enregistrées pour le logement individuel (+ 6,3 % par rapport aux 12 mois précédents) et 134 000 mises en chantier concernent le secteur du logement collectif (- 9 % par rapport à la même période).

  • Un apport de l'Etat pour la zone d'activité de Vouziers

    Le député Jean-Luc Warsmann annonce un versement important pour la 2C2A


    La communauté de communes de l'Argonne ardennaise a commencé à aménager une zone d'activité derrière le centre Leclerc. Les travaux préalables de recherche de traces archéologiques ont déjà eu lieu.

    La ville de Vouziers a fait procéder à d'importants travaux de réseaux pour relier cette zone au reste de la ville.

    Le financement par le département d'une grande partie de l'aménagement de cette zone était prévu. Mais devant les difficultés que rencontrent les Ardennes, on pouvait avoir quelques doutes sur cette participation.

    Une information sera certainement beaucoup commentée lors du prochain conseil de communauté qui aura lieu cette semaine : Jean-Luc Warsmann annonce une aide de 1,3 millions de l'Etat sur les 5 millions de travaux.

    674113-0016.jpg?t=699Nous vous tiendrons au courant des réactions des responsables de la 2C2A.

    On peut supposer qu'ils vont afficher une mine réjouie (photo d'archives "L'An Vert")

    Voici le communiqué du député :

     

    Ce jeudi 24 juin, Jean-Luc WARSMANN, Député des Ardennes et Président de la Commission des Lois de l’Assemblée Nationale, est intervenu dans l’hémicycle afin de défendre le projet d’extension de la zone d’activités de Vouziers.

    warsmann.jpgCe projet porté par la Communauté de Communes de l’Argonne Ardennaise vise à étendre la zone actuelle sur 24 hectares, et représente un investissement de plus de 5 millions d’euros.

    Jean-Luc WARSMANN a fait valoir l’importance de ce projet pour l’ensemble des habitants de l’arrondissement de Vouziers.

    Il a également souligné l’importance pour le chef-lieu d’arrondissement de posséder une zone d’activités permettant le développement de nouvelles entreprises et de nouveaux emplois.

    Répondant à l’interpellation du député ardennais, le ministre représentant le Gouvernement a donné acte de l’intérêt du projet, et a répondu aux demandes de Jean-Luc WARSMANN en annonçant que l’Etat accorderait une aide de 1,3 millions d’euros à la Communauté de Communes de l’ArgonneArdennaise au titre du Fonds National d’Aménagement et de Développement du Territoire.

    Jean-Luc WARSMANN a remercié l’Etat de cette aide qui représente un soutien fort pour l’arrondissement de Vouziers.

  • Révolte ouvrière en Chine contre la surexploitation

    Communiqué LDH
    Les conflits sociaux dans la province du Guangdong, à Foshan (usine Honda, 1 700 ouvriers) et à Shenzhen (usine Foxconn, 400 000 ouvriers) montrent la condition ouvrière désastreuse et le mépris des droits de l’Homme qui prévaut dans les unités industrielles chinoises, y compris les plus modernes.

    Dans le système actuel des relations sociales, rien ne permet de régler les conflits d’entreprise : ni comité d’entreprise, ni comité d’hygiène et de sécurité, ni représentation élue du personnel, ni droit de grève officiellement et sincèrement reconnu. Nombre de salaires restent impayés ou sont versés avec retard, les décisions de licenciements sont discrétionnaires, les dépassements d’horaires de travail se pratiquent librement.

    h_4_ill_1216167_a32b_ouvrier.jpgLes conflits dans ces entreprises – japonaises ou taïwanaises – mettent l’accent sur l’existence de conflits du travail dans les entreprises à capitaux étrangers. Celles-ci jouent un rôle décisif dans l’expansion industrielle chinoise. Foxconn, par exemple, avec ses 800 000 salariés sur l’ensemble du territoire, assure à elle seule 3,9 % des exportations du pays. L’importance des effectifs de ces firmes facilite l’apparition de conflits de masse ; leur situation dans les zones industrielles à statut spécial rend plus aisée la diffusion de l’information vers l’étranger. Mais, il ne faut pas oublier que la grande majorité des salariés du pays sont employés par des sociétés chinoises de moindre notoriété, parfois sous-traitantes de firmes étrangères, où les conditions de travail et les niveaux de rémunération sont bien inférieurs, et que les possibilités de faire respecter les clauses de contrats du travail sont souvent inexistantes.

    La Ligue des droits de l’Homme attire l’attention des citoyens consommateurs sur la double nature de la stratégie d’installation des firmes multinationales en Chine. Non seulement, les entreprises étrangères, y compris les sociétés mixtes à capitaux français, tirent un énorme profit du bas niveau des rémunérations, mais en outre, pour accroître leurs bénéfices, elles utilisent la faiblesse du droit du travail, le défaut de représentation authentique du personnel, l’absence d’assurances sociales et de formation à la sécurité ainsi que la corruption des gestionnaires locaux. Elles construisent ainsi leur prospérité sur le mépris du droit du travail et sur la privation des droits de l’Homme, organisés par le ouvrier.jpgrégime chinois.

    Ainsi, la mise en concurrence sans freins des systèmes sociaux, ajoutant à la destruction des emplois du « Nord » la surexploitation des salariés du « Sud », globalise-t-elle la négation des droits. La LDH appelle à garantir, au contraire, l’assujettissement du commerce international aux normes sociales et environnementales et au droit international des droits de l’Homme, afin que la dynamique des échanges internationaux contribue non à la surexploitation des êtres humains, mais à la mondialisation des droits.

    Paris, le 17 juin 2010