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économie et finances - Page 149

  • ArcelorMittal continue de réduire sa production

    ArcelorMittal, le géant indien de la sidérurgie continue de réduire sa production, et ne fonctionne plus qu'au ralenti sur de nombreux sites . Parmi les unités menacées se trouve celle de Mouzon. Voici les informations de l'AFP :

     

    Confronté à des carnets de commande toujours dégarnis, ArcelorMittal est contraint de mettre temporairement à l'arrêt de nouveaux hauts-fourneaux en Europe, en particulier à Florange (Moselle) où un millier de salariés vont se retrouver au chômage partiel pour au moins 5 mois.

    Le numéro un mondial de l'acier compte faire tourner ses usines européennes à seulement 50% de leurs capacités, un rythme suivi "depuis Mouzon.jpgplusieurs mois" selon la direction. La réduction de la voilure est toutefois accrue: à l'automne, ArcelorMittal avait évoqué une réduction de production de 35%, puis de 45% en février.

    (...)

    Désormais, ArcelorMittal ne s'avance plus sur un redémarrage de l'activité et gardera fermées nombre d'installations "jusqu'à une reprise de la demande", dont il n'y a pour l'instant aucun signe.

    Dans le détail, en France, la situation ne devrait pas empirer pour les usines de Fos-sur-Mer et de Dunkerque. En revanche, des lignes de galvanisation de l'acier vont être arrêtées à Mouzon (Ardennes), Montataire (Oise) et celle mise en berne à Mardyck (Nord) le restera.

  • On ira tous au paradis

    Le paradis fiscal n'est pas donné à tous. Le G20 vient de définir les pays qui sont considérés comme participant à la fraude financière . Mais la liste retenue est assez curieuse, oubliant certains noms .  Ceux qui avaient un appui au sein du G20 ont bénéficié de mansuétude. Ainsi Hong Kong et Macao n'y figurent pas, pour ne pas déplaire à la Chine. Et Jersey se trouve également blanchie . Il fallait bien sortir une liste pour faire plaisir à notre président, mais de compromis en compromis, le choix final n'a pas beaucoup de sens, d'autant plus qu'aucun système de sanction paradisFiscaux-5eme.jpgn'a été validé . Voici un extrait de l'analyse de Libération.

     

    Question piège : qui sont les trois pays considérés comme les plus grands paradis fiscaux selon le G20 ? Sont-ce les îles Caïman, la Suisse, les Bermudes (les principaux centres financiers offshore de la planète) ? Pas du tout. Les nouveaux pestiférés de la finance mondiale ont pour nom Costa Rica, Philippines, île de Labuan (une zone franche de la Malaisie), l’Uruguay ayant été retiré de cette liste vendredi soir, 24 heures après que l’OCDE eut établi celle des pays «fiscalement non coopératifs», c’est-à-dire qui n’ont pas (ou pas encore) signé au moins 12 conventions de coopération avec d’autres pays membres de l’organisation.

    Pour le coup, c’est une surprise. Les trois pays figurant sur cette «liste noire» se voient reprocher de n’avoir pris «aucun engagement de se plier aux standards internationaux sur le plan fiscal». Quant aux principaux centres offshore connus, l’OCDE les cite, mais sur une «liste grise» à part, qui inclut les pays ayant pris des engagements, mais ne les ayant pas «substantiellement» mis en œuvre. Et certains territoires, comme Jersey ou la Barbade, ont même eu le plaisir de faire partie de la «liste blanche», aux côtés de la France et des principaux pays de la planète. Du coup, l’initiative du G20 contre le secret bancaire et les paradis fiscaux s’en est trouvée de beaucoup relativisée.

  • G20 :sauver le capitalisme

    Le G20 a-t-il sauvé la planète? Ce groupe de 20 pays, dominé par les Etats-Unis a principalement tenter de sauver le capitalisme .

    Parmi les mesures principales, on retient les mille milliards pour la relance de l'économie, qui ne sont rien que l'addition des plans de relance déjà connus. Il n'y a pas de plan concerté, et encore moins un plan pour refonder le système capitaliste. Ce ne sont pas les paradis fiscaux qui ont provoqué la crise actuelle, mais le manque de confiance des investisseurs face aux banques engluées dans les "fonds pourris". Le FMI va disposer de crédits considérables pour éviter l'effondrement du système, on connaît les conditions qu'il met pour préter aux pays dans le besoin : moins d'état, moins de fonctionnaires, plus de rigueur....

    le capitalisme aurait été refondé en trois jours par les pays le plus riches ! Soyons sérieux, dans quel régime sommes nous? Toujours ce vieux libéralisme qui cherche à sortir d'une de ses crises à répétition, avant de repartir vers une nouvelle course folle aux profits. Voici ce que dit Clémentine Autin sur le G20, il n'y a pas grand'chose à retirer:

     

    1990-2783.main_p.jpg

    Les infos sur ce que les grands de ce monde nous concoctent sont franchement insupportables. Partout, on nous serine que le G20 a pris les choses en main, la photo de famille est censée nous rassurer et il paraît même que les mesures sont “historiques”. Une sorte de concert de l’idéologie dominante voudrait nous faire prendre des vessies pour des lanternes. Et à l’image, aux JT par exemple, ce sont les manifestants qui sont présentés comme dangereux pour l’ordre public.

    Or, les mesures ne sont absolument pas à la hauteur des enjeux. Les paradis fiscaux vont être montrés du doigt : à la bonne heure ! Mais cela clem.pngne fait pas le compte. Le FMI présidé par DSK est renfloué : mais pour faire quoi ? Les hedge fund sont ciblés mais est-ce que cela remet en cause la quête du profit maximum à court terme qui se produit par ailleurs en toute impunité ? Au fond, le G20 a ccouché de quelques mesures qui se veulent symboliquement emblématiques pour donner à voir que les aspects les plus “immoraux” du capitalisme sont dénoncés et combattus. C’est dérisoire pour lutter contre la spéculation financière. Rien ne remet fondamentalement en cause la logique du système. Je voyais hier à la télé Lula et Sarkozy bras-dessus, bras-dessous, et ça m’a fait vraiment bizarre… Car il ressort de ce G20 une atonie de la conflictualité entre différents choix politiques. Le consensus apparu alimente l’idée qu’il n’y a qu’une voie possible pour faire face à la crise. En outre, l’enjeu majeur de la consommation des pays les plus riches est passé à la trappe. Si l’on veut agir utilement, changer de modèle de développement pour combattre les crises économiques et écologiques, il est indispensable d’engager une politique drastique de transformation du modèle de production et de consommation de pays les plus riches.

  • Raguet à Bogny :situation difficile

    Nous vous avons présenté dans L'An Vert la situation difficile de l'entreprise Raguet de Bogny. Au terme des deux mois donnés par le tribunal, les choses ne semblent pas s'arranger.pilon5.jpg

    Des salariés de l'entreprise s'expriment dans "L'Union": « On est mal barrés et le mois d'avril pourrait être source de mauvaises nouvelles », résumait laconiquement un membre du personnel, hier.

    « Le préfet a beau faire le forcing pour éviter tout licenciement dans les Ardennes et que les chiffres de l'emploi soient moins catastrophiques, on sait qu'il faudra bien passer par là d'ici quelques semaines. C'est, malheureusement, la réalité du terrain », regrettait un autre.

    Une décision sera prise au mois d'août, mais dans l'état actuel des choses, la mise en place d'un plan social comprenant des licenciements semble se profiler.

  • Le FMI dicrédité veut toujours s'imposer

    La crise actuelle est une terrible preuve des mauvais choix économiques qui sont pratiqués depuis des décennies. Certaines institution sont au coeur des prises de décision dans l'économie libérale, parmi elles se trouve le FMI. Celui-ci impose aux états qui ont besoin de ses services des image-caro-fmi.jpgmesures de type ultralibéral. Elles ont fait bien des dégats dans les pays où elles ont été apliquées.

    Malgré la crise, le FMI persiste à imposer aux états en difficulté( et il y en a de plus en plus) des baisses de salaires ou des économies de  fonctionnement qui vont à l'opposé de l'intérêt des habitants de ces pays . Voici une analyse du comité pour l'annulation de la dette du tiers monde (CADTM) :

    Alors que la situation économique se détériore rapidement, les grands argentiers du monde s’efforcent de garder la main et de donner à un FMI discrédité et délégitimé le rôle du chevalier blanc qui va aider les pauvres à faire face aux ravages de cette crise.

    Or c’est tout le contraire qui se passe. Les principes défendus par le FMI depuis les années 1980 et combattus par le CADTM depuis sa création sont toujours de mise. Les gouvernements qui signent un accord avec le FMI pour se voir prêter des fonds doivent appliquer toujours les mêmes recettes frelatées, qui aggravent la dégradation des conditions de vie des populations.

    2008-10-12T080432Z_01_APAE49B0MFM00_RTROPTP_2_OFRBS-CRISE-G7-FMI-20081012.JPGSous la pression du FMI dirigé par Dominique Strauss-Kahn, plusieurs pays confrontés aux effets de la crise s’en sont pris aux revenus des salariés et des allocataires sociaux. La Lettonie a imposé une baisse de 15% des revenus des fonctionnaires, la Hongrie leur a supprimé le 13e mois (après avoir réduit les retraites dans le cadre d’un accord antérieur) et la Roumanie est sur le point de s’engager aussi dans cette voie. La potion est tellement amère que certains gouvernements hésitent. C’est ainsi que l’Ukraine a récemment jugé « inacceptables » les conditions imposées par le FMI, notamment le relèvement progressif de l’âge de mise à la retraite et la hausse des tarifs du logement.

    Le CADTM dénonce le double langage du FMI et de Dominique Strauss-Kahn, qui, d’une part, demandent à la communauté internationale d’augmenter les efforts pour atteindre les objectifs de développement du millénaire déjà bien tièdes et, d’autre part, forcent les gouvernements ayant recours à ses services à baisser les salaires dans la fonction publique. Il s’agit là de l’exact opposé d’une vraie véritable politique destinée à faire face à la crise en défendant l’intérêt de ceux qui en sont victimes.

  • automobile et écologie

    Les mesures prises par le gouvernement  manquent de cohérence, il semble naviguer à courte vue . Il cherche à combler les brèches, sans donner l'impression d'un plan d'ensemble et d'une politique de rechange à ce libéralisme qui vient d'échouer .

    L'exemple des prêts au secteur automobile est assez significatif :le gouvernement ne propose pas d'alternative au transport individuel par embouteillages-trafic-voiture-2020476_1378.jpgvoitures . Les transports en communs ne bénéficient pas d'un plan de relance global et massif .

    Pourtant , les mesures prévues pour le secteur automobile sont très mal vues de l'Europe : l'aide directe et l'engagement à ne pas délocaliser sont en contradiction avec les textes européens .

    D'autre part , les voitures entrent pour une part importante dans l'émission des gaz à effet de serre, développer cette industrie est à l'inverse de ce que préconise le Grenelle de l'environnement .

    Voici un communiqué de France Nature Environnement sur le sujet :


    L'Etat vient de s'engager à accorder des prêts bonifiés au secteur automobile à hauteur de 7,5 milliards d'euros en échange d'une lettre d'engagement à maintenir des emplois en France. Réaction de FNE.

    Pour FNE, la politique d'aide au secteur automobile ne peut se résumer à des milliards prêtés sans réflexion sur l'avenir et la place de la voiture dans notre société. Pour FNE, il faut répondre dans le même temps au risque de « double casse » : sociale et environnementale.

    Repenser la place de la voiture dans notre société. De combien et de quelles voitures avons-nous besoin ? Il faut commencer par se poser les bonnes questions. L'urgence écologique l'impose. Michel Dubromel, responsable Transports à FNE rappelle : « Aujourd'hui c'est en matière de transports que les efforts doivent se faire en priorité : ce secteur, en constante croissance, représente en France 27% des émissions de gaz à effet de serre. Cette mesure est en parfaite contradiction avec les urgences climatiques ! »

    27-28-terre-energie.jpgPrévenir la double casse sociale et environnementale. La seule contrepartie des milliards prêtés par le Gouvernement tient à la lutte contre les délocalisations. Or, les délocalisations du secteur automobile ont déjà été réalisées. Environ 60% des voitures vendues en France sont aujourd'hui fabriquées à l'étranger.

    S'engager à maintenir les emplois en France pendant 5 ans ne fait que reporter le problème sans le résoudre. L'objectif est de créer de la valeur ajoutée environnementale au moyen de voitures de conception nouvelle qui permettront de relocaliser l'emploi.

    Michel Dubromel ajoute : « Prêter des milliards sans contrepartie environnementale revient à foncer dans un mur en allant un peu moins vite. Il faut cesser la politique de la rustine sur un pneu crevé. FNE souhaite que les aides accordées au secteur automobile permettent de prévenir à la fois une casse sociale et une casse environnementale. Plutôt que de mettre le patient sous morphine, il faut l'aider à investir dans les technologies vertes pour préparer la voiture de demain : moins émettrice de CO² et de particules polluantes. »

    France Nature Environnement souhaite que le Gouvernement ait le courage d'une vision à long terme pour l'environnement et l'emploi du secteur automobile.

  • Au secours, la crise est là

    Sosforet.jpgLe nom du groupe "écologie-solidarité" qui édite l'An Vert montre bien que pour nous ces deux notions sont aussi importantes l'une que l'autre, mais qu'elles sont également liées .

    Si la crise actuelle est si intense, c'est aussi parce qu'elle touche les deux domaines : l'écologie par la crise des ressources (énergie, nourriture, eau,...) et le social par la montée du chômage, de la précarité et de la pauvreté .

    Le lien entre toutes ces notions est bien mis en évidence dans ce petit billet qui nous vient tout droit de Dakar .


    Au secours, on incite à la désertification !!!!!

    Voilà depuis quelques semaines les ménages dakarois souffrent d'une  h-3-1284156-1223561730.jpg
    pénurie sans précédent de gaz butane ( gaz de cuisine ) surtout les  
    "bon bones" de 6 kg auxquelles sont habitués les gens aux faibles revenus, eh  
    bien,les vendeurs de charbon se frottent les mains, le sac de charbon  
    vendu jusqu'ici à 6000 frs( 10 euros ) s'arrache maintenant à 15000 frs (  23 euros ),  
    résultats:les coupes de bois sont devenues une activité lucrative, les  
    forêts ( surtout au sud du pays, la Casamance ) sont en train d'être  
    décimées à un rythme effréné.