Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

économie et finances - Page 150

  • Bogny :la SA Raguet en redressement judiciaire

    La société Raguet de Bogny vient d'être placée en redressement judiciaire par le tribunal de commerce des Ardennes . Cette entreprise existe depuis 1879 .Son histoire est résumée sur son site :

     

     

     

     

    L'entreprise RAGUET a été fondée en 1879, elle comptait alors trois foyers de forge à main.

    En 1960, la Société RAGUET entreprend sa reconversion technique et s'oriente vers des pièces de formes complexes et de sécurité. pilon5.jpgL'effectif est de 40 personnes.
    Toutes ces années ont permis d'acquérir un savoir-faire, reconnu à ce jour dans les secteurs suivants : poids-lourd, ferroviaire, attelage, adduction d'eau, bâtiment, machinisme agricole.

    Début 2000, les entreprises Raguet et Forge Sefac ont uni leurs compétences et leurs outils de production pour satisfaire la demande de leurs clients en produits estampés, usinés et assemblés.

    Aujourd'hui
    , la société RAGUET, c'est une équipe de 210 personnes qui œuvrent et s'adaptent à un marché en constante évolution, afin de fournir à ses clients des produits de qualité, traités de la conception à la livraison, avec les moyens techniques les plus performants.

     


     

     

     

    En fait elle compte actuellement un peu moins de 200 salariés,

    qui vont découvrir la semaine prochaine

    leur situation. Cette société possède aussi un site à Monthermé,

    dans les locaux de l'ancienne SEFAC.

    Encore un coup dur pour l'industrie ardennaise, et beaucoup

    d'inquiétude pour les jours qui viennent :

    Que va décider le liquidateur nommé par le tribunal ?

     

     

     

     

     

     

  • On n'a pas d'Epr, mais on a des idées .

    Dans la pointe de Givet, on n'a pas eu l'EPR, mais on a des idées pour traverser la crise . Un patron de Givet propose à ses employés de baisser leur salaire, et plus il sera baissé moins il y aura de licenciements dans l'entreprise .

    Ce chantage est inadmissible, et tend à faire porter aux salariés la responsabilité d'un choix dont ils n'ont pas la réelle maîtrise . On n'a jamais vu à l'inverse un patron demander à ses salariés de combien ils voulaient être augmentés . C'est un peu facile de se défausser de ses .blog_infos_salaire_m.jpgresponsabilités dès que les choses deviennent difficiles . La source de cette info est Europe1.fr :

     

    Un chef d’entreprise de Givet dans les Ardennes a décidé d’aller plus loin : de la baisse de rémunération acceptée par ses 23 salariés dépendra le nombre de licenciements dans sa société.

    Dans le détail, le barème est le suivant : si les salariés acceptent de raboter 5% sur leur salaire, cinq licenciements auront lieu sur les sept d’ores et déjà prévus. Mais si l’effort sur la fiche de paie est porté à 10%, ce ne sont plus que deux licenciements qui seront décidés alors que cette imprimerie connaît d’importantes difficultés face à la crise financière.

    "Il est bien évidemment que cette proposition est temporaire pour passer la crise (…) On a besoin que tout le monde se serre les coudes", assure Jean-Pierre Duchesne, le chef d’entreprise qui a promis de réduire son propre salaire. Les employés et les syndicats dénoncent eux "un chantage à l’emploi" inacceptable alors qu’il n’y a aucune garantie sur le retour de l’activité au-delà des mois les plus forts de la crise. Et ils indiquent qu’ils ont déjà fait des efforts dans le passé, renonçant notamment à leur prime de fin d’année.

     


  • Euro Bengale et le conseil général

    Le conflit entre le Conseil Général des Ardennes et la société Euro Bengale devient un feuilleton économico-judiciaire . Nous vous avons mis au corant de la situation dans une note du 9 janvier, avec une promesse de vente de terrains par le Conseil Général, puis un recul de celui-ci .

    Les responsables du conseil général veulent s'appuyer sur un argument de droit : la vente doit se faire au profit de la société Euro Bengale, et non pas d'une SCI crée à cet effet .

    Le dirigent d'Euro Bengale, Bernard Deom, prend le CG au mot et demande au tribunal administratif de valider la vente à sa société ._feu-d_artifice.gif

    Il nous en a informé par un commentaire sur une note du blog ce jour, en voici copie :

    Le CG ayant déclaré par l'intermédiaire de son avocat, devant le TGI qu'il ne voulait pas vendre à la SCI de la Noue adam ( Note explicative:cette SCI nous appartient totalement et gére les immeubles d'Euro Bengale) car ce n'est pas le rôle du CG d'enrichir des particuliers. Il a ajouté, en substence, que la commission permanente du CG avait décidé, par délibération,de vendre le terrain en question à Euro Bengale, société commerciale, pour favoriser son développement mais seulement à Euro Bengale. Fort de cette déclaration devant témoins, j'ai aussitôt demandé à mon notaire damien Delegrange à le Chesne, de préparer et d'envoyer officiellement un acte de vente au nom des parties CH et EB, avec convocation pour signature le 21 janvier. Le CG ne s'est déplacé ce jour là mais a envoyé une lettre au notaire pour lui signifier qu'il ne comprenait pas pourquoi le notaire avait fait cette démarche et qu'en tout cas il n'était "pas question de régulariser cette vente". De toute évidence le CG a oublié sa délibération! Quoi qu'il en soit nous avons entamé une action devant le TA pour forcer le président HURE personnellement à exécuter la décision de sa commission permanente. Réponse rapide puisqu'il s'agit d'une procèdure en référé

    Bernard Deom

  • In Memoriam

    D'après "Le Monde"

    Une stèle en l'honneur des promesses "non tenues" de Nicolas Sarkozy a été érigée, mercredi 4 février, par la CFDT à l'entrée de l'usine ArcelorMittal de Gandrange (Moselle). Sur la stèle en granit gris de 70 cm par 50 cm, le syndicat a fait graver en lettres d'or la phrase suivante : "Ici reposent les promesses de N. Sarkozy faites le 4 février 2008 à Gandrange: 'Avec ou sans Mittal, l'Etat investira dans Gandrange' ".

     

    v_8_ill_1150773_b238_921541.jpg

  • relance pour les Ardennes

    Le plan de relance du gouvernement s'appliquera aussi aux Ardennes . Les sites officiels donnent la liste de projets retenus .

    Pour notre département, on en trouve 4 :

    Rénovation de la chaussée d'une partie de la RN 43

    Rénovation de la prison de Charleville

    Rénovation de barrages et d'écluses sur la Meuse (seul gros projet, chiffré à environ 11 millions d'euros, à rapprocher des 26 milliards d'euros du BMJ002800a_cle762849.gifplan national)

    Et enfin, la rénovation du musée de Bazeilles (la maison de la "dernière cartouche") pour 60 000 euros : avec un tel investissement, il n'y a même pas le prix d'une étude qui précède et guide tout projet sérieux .

     

    On nous présente la crise actuelle comme la plus grave depuis 1929 . On n'est pas dans le genre critique du gouvernement (?!), mais si ces mesures sont à la hauteur du problème, c'est que les Ardennes n'ont pas besoin de grand-chose pour s'en sortir .

    On veut bien être positif et optimiste, mais en restant un peu réaliste : rendez-vous dans un an pour juger du résultat sur les chiffres du chômage et de l'activité économique dans notre département, et même dans tout le pays .

     

  • Davos sommet des coupables

    A Davos en Suisse se tient tous les ans un sommet des responsables économiques et politiques, qui aiment bien échanger entre eux dans cette dyn003_original_605_437_pjpeg_2585772_bc02fa051d8ab785884a4a6333050e79.jpgcharmante station de ski pour millionnaires .

    Dans ces temps de crise, ils n'hésitent à maintenir leur rencontre : Sont-ils là en tant que responsables, et alors quel culot de parader !

    Et s'ils ne sont pas responsables de ce qui se passe dans le monde politico-financier, on se demande encore plus ce qui justifie leur présence (le bon air Suisse ?) .

    Ce sommet réunit de grands démocrates (dirigeants russes, chinois, israeliens, ....), et leur présence n'est pas un trouble à l'ordre public aux yeux des autorités suisses .

    Par contre, les quelques centaines de manifestants rassemblés à Genève représentait story05703ff48630c9a961b912252be7ad70_320x240.jpgprobablement un grave danger pour la Suisse : la manifestation a été interdite . Voyez comment elle a été réprimée dès sa formation, et la disproportion de l'usage de la violence par la police suisse :

    Lien vers la video

  • Restons optimistes

    Les responsables divers et variés nous disent souvent"restez optimistes","il y a des raisons d'espérer"," vous avez des atouts", etc..

    Nous, qui sommes un peu irresponsables, on a parfois un peu de mal à suivre ce tempo . Nous sommes réalistes, et dans la réalité il se trouve ford-model-t-001.jpgparfois des raisons d'espérer, parfois des raisons de se  décourager .

    On se demande souvent où ces conseilleurs vont trouver cet optimisme permanent qu'ils conseillent aux autres . Peut-être dans des stages de communication, puisque cette discipline semble prendre une place privilégiée chez tout responsable de quelque envergure.

    Le responsable marketing de Ford aux Etats-Unis ne manque pas d'optimisme . Les ventes de sa marque chutent de 20% sur un an, et il trouve des raisons de rester optimiste : les autres constructeurs ont chuté d'avantage . Voilà une belle leçon qu'il donne aux grincheux permanents :

     

    Le constructeur automobile américain Ford a terminé l'année 2008 sur une chute de 32,4% sur un an de ses ventes de voitures neuves aux Etats-Unis en décembre, couronnant une année marquée par un recul de 20,7% au total. Ford a vendu au total 139.067 voitures neuves en graphic-evolution-prix2.jpgdécembre, contre 205.685 en décembre 2007. Sur l'année, le total de voitures vendues s'élève à 1,98 million, contre 2,5 millions en 2007.  Ford a trouvé des raisons de se réjouir notamment dans l'accroissement de sa part de marché, le troisième en trois mois, avec 14,6% du marché (+0,7% par rapport à l'an dernier). Les ventes de ses concurrents fondent en effet encore plus rapidement que les siennes. "C'est une façon solide de finir une année difficile", s'est réjoui le responsable du marketing et de la communication de Ford, Jim Farley.