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économie et finances - Page 154

  • Le FMI dicrédité veut toujours s'imposer

    La crise actuelle est une terrible preuve des mauvais choix économiques qui sont pratiqués depuis des décennies. Certaines institution sont au coeur des prises de décision dans l'économie libérale, parmi elles se trouve le FMI. Celui-ci impose aux états qui ont besoin de ses services des image-caro-fmi.jpgmesures de type ultralibéral. Elles ont fait bien des dégats dans les pays où elles ont été apliquées.

    Malgré la crise, le FMI persiste à imposer aux états en difficulté( et il y en a de plus en plus) des baisses de salaires ou des économies de  fonctionnement qui vont à l'opposé de l'intérêt des habitants de ces pays . Voici une analyse du comité pour l'annulation de la dette du tiers monde (CADTM) :

    Alors que la situation économique se détériore rapidement, les grands argentiers du monde s’efforcent de garder la main et de donner à un FMI discrédité et délégitimé le rôle du chevalier blanc qui va aider les pauvres à faire face aux ravages de cette crise.

    Or c’est tout le contraire qui se passe. Les principes défendus par le FMI depuis les années 1980 et combattus par le CADTM depuis sa création sont toujours de mise. Les gouvernements qui signent un accord avec le FMI pour se voir prêter des fonds doivent appliquer toujours les mêmes recettes frelatées, qui aggravent la dégradation des conditions de vie des populations.

    2008-10-12T080432Z_01_APAE49B0MFM00_RTROPTP_2_OFRBS-CRISE-G7-FMI-20081012.JPGSous la pression du FMI dirigé par Dominique Strauss-Kahn, plusieurs pays confrontés aux effets de la crise s’en sont pris aux revenus des salariés et des allocataires sociaux. La Lettonie a imposé une baisse de 15% des revenus des fonctionnaires, la Hongrie leur a supprimé le 13e mois (après avoir réduit les retraites dans le cadre d’un accord antérieur) et la Roumanie est sur le point de s’engager aussi dans cette voie. La potion est tellement amère que certains gouvernements hésitent. C’est ainsi que l’Ukraine a récemment jugé « inacceptables » les conditions imposées par le FMI, notamment le relèvement progressif de l’âge de mise à la retraite et la hausse des tarifs du logement.

    Le CADTM dénonce le double langage du FMI et de Dominique Strauss-Kahn, qui, d’une part, demandent à la communauté internationale d’augmenter les efforts pour atteindre les objectifs de développement du millénaire déjà bien tièdes et, d’autre part, forcent les gouvernements ayant recours à ses services à baisser les salaires dans la fonction publique. Il s’agit là de l’exact opposé d’une vraie véritable politique destinée à faire face à la crise en défendant l’intérêt de ceux qui en sont victimes.

  • automobile et écologie

    Les mesures prises par le gouvernement  manquent de cohérence, il semble naviguer à courte vue . Il cherche à combler les brèches, sans donner l'impression d'un plan d'ensemble et d'une politique de rechange à ce libéralisme qui vient d'échouer .

    L'exemple des prêts au secteur automobile est assez significatif :le gouvernement ne propose pas d'alternative au transport individuel par embouteillages-trafic-voiture-2020476_1378.jpgvoitures . Les transports en communs ne bénéficient pas d'un plan de relance global et massif .

    Pourtant , les mesures prévues pour le secteur automobile sont très mal vues de l'Europe : l'aide directe et l'engagement à ne pas délocaliser sont en contradiction avec les textes européens .

    D'autre part , les voitures entrent pour une part importante dans l'émission des gaz à effet de serre, développer cette industrie est à l'inverse de ce que préconise le Grenelle de l'environnement .

    Voici un communiqué de France Nature Environnement sur le sujet :


    L'Etat vient de s'engager à accorder des prêts bonifiés au secteur automobile à hauteur de 7,5 milliards d'euros en échange d'une lettre d'engagement à maintenir des emplois en France. Réaction de FNE.

    Pour FNE, la politique d'aide au secteur automobile ne peut se résumer à des milliards prêtés sans réflexion sur l'avenir et la place de la voiture dans notre société. Pour FNE, il faut répondre dans le même temps au risque de « double casse » : sociale et environnementale.

    Repenser la place de la voiture dans notre société. De combien et de quelles voitures avons-nous besoin ? Il faut commencer par se poser les bonnes questions. L'urgence écologique l'impose. Michel Dubromel, responsable Transports à FNE rappelle : « Aujourd'hui c'est en matière de transports que les efforts doivent se faire en priorité : ce secteur, en constante croissance, représente en France 27% des émissions de gaz à effet de serre. Cette mesure est en parfaite contradiction avec les urgences climatiques ! »

    27-28-terre-energie.jpgPrévenir la double casse sociale et environnementale. La seule contrepartie des milliards prêtés par le Gouvernement tient à la lutte contre les délocalisations. Or, les délocalisations du secteur automobile ont déjà été réalisées. Environ 60% des voitures vendues en France sont aujourd'hui fabriquées à l'étranger.

    S'engager à maintenir les emplois en France pendant 5 ans ne fait que reporter le problème sans le résoudre. L'objectif est de créer de la valeur ajoutée environnementale au moyen de voitures de conception nouvelle qui permettront de relocaliser l'emploi.

    Michel Dubromel ajoute : « Prêter des milliards sans contrepartie environnementale revient à foncer dans un mur en allant un peu moins vite. Il faut cesser la politique de la rustine sur un pneu crevé. FNE souhaite que les aides accordées au secteur automobile permettent de prévenir à la fois une casse sociale et une casse environnementale. Plutôt que de mettre le patient sous morphine, il faut l'aider à investir dans les technologies vertes pour préparer la voiture de demain : moins émettrice de CO² et de particules polluantes. »

    France Nature Environnement souhaite que le Gouvernement ait le courage d'une vision à long terme pour l'environnement et l'emploi du secteur automobile.

  • Au secours, la crise est là

    Sosforet.jpgLe nom du groupe "écologie-solidarité" qui édite l'An Vert montre bien que pour nous ces deux notions sont aussi importantes l'une que l'autre, mais qu'elles sont également liées .

    Si la crise actuelle est si intense, c'est aussi parce qu'elle touche les deux domaines : l'écologie par la crise des ressources (énergie, nourriture, eau,...) et le social par la montée du chômage, de la précarité et de la pauvreté .

    Le lien entre toutes ces notions est bien mis en évidence dans ce petit billet qui nous vient tout droit de Dakar .


    Au secours, on incite à la désertification !!!!!

    Voilà depuis quelques semaines les ménages dakarois souffrent d'une  h-3-1284156-1223561730.jpg
    pénurie sans précédent de gaz butane ( gaz de cuisine ) surtout les  
    "bon bones" de 6 kg auxquelles sont habitués les gens aux faibles revenus, eh  
    bien,les vendeurs de charbon se frottent les mains, le sac de charbon  
    vendu jusqu'ici à 6000 frs( 10 euros ) s'arrache maintenant à 15000 frs (  23 euros ),  
    résultats:les coupes de bois sont devenues une activité lucrative, les  
    forêts ( surtout au sud du pays, la Casamance ) sont en train d'être  
    décimées à un rythme effréné.

     


  • Bogny :la SA Raguet en redressement judiciaire

    La société Raguet de Bogny vient d'être placée en redressement judiciaire par le tribunal de commerce des Ardennes . Cette entreprise existe depuis 1879 .Son histoire est résumée sur son site :

     

     

     

     

    L'entreprise RAGUET a été fondée en 1879, elle comptait alors trois foyers de forge à main.

    En 1960, la Société RAGUET entreprend sa reconversion technique et s'oriente vers des pièces de formes complexes et de sécurité. pilon5.jpgL'effectif est de 40 personnes.
    Toutes ces années ont permis d'acquérir un savoir-faire, reconnu à ce jour dans les secteurs suivants : poids-lourd, ferroviaire, attelage, adduction d'eau, bâtiment, machinisme agricole.

    Début 2000, les entreprises Raguet et Forge Sefac ont uni leurs compétences et leurs outils de production pour satisfaire la demande de leurs clients en produits estampés, usinés et assemblés.

    Aujourd'hui
    , la société RAGUET, c'est une équipe de 210 personnes qui œuvrent et s'adaptent à un marché en constante évolution, afin de fournir à ses clients des produits de qualité, traités de la conception à la livraison, avec les moyens techniques les plus performants.

     


     

     

     

    En fait elle compte actuellement un peu moins de 200 salariés,

    qui vont découvrir la semaine prochaine

    leur situation. Cette société possède aussi un site à Monthermé,

    dans les locaux de l'ancienne SEFAC.

    Encore un coup dur pour l'industrie ardennaise, et beaucoup

    d'inquiétude pour les jours qui viennent :

    Que va décider le liquidateur nommé par le tribunal ?

     

     

     

     

     

     

  • On n'a pas d'Epr, mais on a des idées .

    Dans la pointe de Givet, on n'a pas eu l'EPR, mais on a des idées pour traverser la crise . Un patron de Givet propose à ses employés de baisser leur salaire, et plus il sera baissé moins il y aura de licenciements dans l'entreprise .

    Ce chantage est inadmissible, et tend à faire porter aux salariés la responsabilité d'un choix dont ils n'ont pas la réelle maîtrise . On n'a jamais vu à l'inverse un patron demander à ses salariés de combien ils voulaient être augmentés . C'est un peu facile de se défausser de ses .blog_infos_salaire_m.jpgresponsabilités dès que les choses deviennent difficiles . La source de cette info est Europe1.fr :

     

    Un chef d’entreprise de Givet dans les Ardennes a décidé d’aller plus loin : de la baisse de rémunération acceptée par ses 23 salariés dépendra le nombre de licenciements dans sa société.

    Dans le détail, le barème est le suivant : si les salariés acceptent de raboter 5% sur leur salaire, cinq licenciements auront lieu sur les sept d’ores et déjà prévus. Mais si l’effort sur la fiche de paie est porté à 10%, ce ne sont plus que deux licenciements qui seront décidés alors que cette imprimerie connaît d’importantes difficultés face à la crise financière.

    "Il est bien évidemment que cette proposition est temporaire pour passer la crise (…) On a besoin que tout le monde se serre les coudes", assure Jean-Pierre Duchesne, le chef d’entreprise qui a promis de réduire son propre salaire. Les employés et les syndicats dénoncent eux "un chantage à l’emploi" inacceptable alors qu’il n’y a aucune garantie sur le retour de l’activité au-delà des mois les plus forts de la crise. Et ils indiquent qu’ils ont déjà fait des efforts dans le passé, renonçant notamment à leur prime de fin d’année.

     


  • Euro Bengale et le conseil général

    Le conflit entre le Conseil Général des Ardennes et la société Euro Bengale devient un feuilleton économico-judiciaire . Nous vous avons mis au corant de la situation dans une note du 9 janvier, avec une promesse de vente de terrains par le Conseil Général, puis un recul de celui-ci .

    Les responsables du conseil général veulent s'appuyer sur un argument de droit : la vente doit se faire au profit de la société Euro Bengale, et non pas d'une SCI crée à cet effet .

    Le dirigent d'Euro Bengale, Bernard Deom, prend le CG au mot et demande au tribunal administratif de valider la vente à sa société ._feu-d_artifice.gif

    Il nous en a informé par un commentaire sur une note du blog ce jour, en voici copie :

    Le CG ayant déclaré par l'intermédiaire de son avocat, devant le TGI qu'il ne voulait pas vendre à la SCI de la Noue adam ( Note explicative:cette SCI nous appartient totalement et gére les immeubles d'Euro Bengale) car ce n'est pas le rôle du CG d'enrichir des particuliers. Il a ajouté, en substence, que la commission permanente du CG avait décidé, par délibération,de vendre le terrain en question à Euro Bengale, société commerciale, pour favoriser son développement mais seulement à Euro Bengale. Fort de cette déclaration devant témoins, j'ai aussitôt demandé à mon notaire damien Delegrange à le Chesne, de préparer et d'envoyer officiellement un acte de vente au nom des parties CH et EB, avec convocation pour signature le 21 janvier. Le CG ne s'est déplacé ce jour là mais a envoyé une lettre au notaire pour lui signifier qu'il ne comprenait pas pourquoi le notaire avait fait cette démarche et qu'en tout cas il n'était "pas question de régulariser cette vente". De toute évidence le CG a oublié sa délibération! Quoi qu'il en soit nous avons entamé une action devant le TA pour forcer le président HURE personnellement à exécuter la décision de sa commission permanente. Réponse rapide puisqu'il s'agit d'une procèdure en référé

    Bernard Deom

  • In Memoriam

    D'après "Le Monde"

    Une stèle en l'honneur des promesses "non tenues" de Nicolas Sarkozy a été érigée, mercredi 4 février, par la CFDT à l'entrée de l'usine ArcelorMittal de Gandrange (Moselle). Sur la stèle en granit gris de 70 cm par 50 cm, le syndicat a fait graver en lettres d'or la phrase suivante : "Ici reposent les promesses de N. Sarkozy faites le 4 février 2008 à Gandrange: 'Avec ou sans Mittal, l'Etat investira dans Gandrange' ".

     

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