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On n'a pas d'Epr, mais on a des idées .

Dans la pointe de Givet, on n'a pas eu l'EPR, mais on a des idées pour traverser la crise . Un patron de Givet propose à ses employés de baisser leur salaire, et plus il sera baissé moins il y aura de licenciements dans l'entreprise .

Ce chantage est inadmissible, et tend à faire porter aux salariés la responsabilité d'un choix dont ils n'ont pas la réelle maîtrise . On n'a jamais vu à l'inverse un patron demander à ses salariés de combien ils voulaient être augmentés . C'est un peu facile de se défausser de ses .blog_infos_salaire_m.jpgresponsabilités dès que les choses deviennent difficiles . La source de cette info est Europe1.fr :

 

Un chef d’entreprise de Givet dans les Ardennes a décidé d’aller plus loin : de la baisse de rémunération acceptée par ses 23 salariés dépendra le nombre de licenciements dans sa société.

Dans le détail, le barème est le suivant : si les salariés acceptent de raboter 5% sur leur salaire, cinq licenciements auront lieu sur les sept d’ores et déjà prévus. Mais si l’effort sur la fiche de paie est porté à 10%, ce ne sont plus que deux licenciements qui seront décidés alors que cette imprimerie connaît d’importantes difficultés face à la crise financière.

"Il est bien évidemment que cette proposition est temporaire pour passer la crise (…) On a besoin que tout le monde se serre les coudes", assure Jean-Pierre Duchesne, le chef d’entreprise qui a promis de réduire son propre salaire. Les employés et les syndicats dénoncent eux "un chantage à l’emploi" inacceptable alors qu’il n’y a aucune garantie sur le retour de l’activité au-delà des mois les plus forts de la crise. Et ils indiquent qu’ils ont déjà fait des efforts dans le passé, renonçant notamment à leur prime de fin d’année.

 


Commentaires

  • C'est cela le "Travailler plus pour gagner plus".
    Maintenant, si tu ne gagnes pas plus d'argent, tu gagnes la reconnaissance de ton collègue qui ne s'est pas fait virer.
    Ce n'est pas seulement du chantage à l'emploi, c'est du harcèlement. Et malheureusement, dans nombres d'entreprises dans lesquelles des salariés on acceptés de telles conditions, ou un retour aux 39 heures, les licenciements ont eu lieu quand même ...
    D'ailleurs, ces salariés ont déjà fait l'effort de la prime de fin d'année, et ce ne sera jamais suffisant. Résultat : Quand ils vont se retrouver au chômage, ils auront moins d'indemnités !

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