Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

économie et finances - Page 152

  • Quand le bâtiment va,...

    Le bâtiment est un secteur d'activité très sensible à la conjoncture économique, sa bonne santé traduit un optimisme ambiant et un crédit facile, à 20071205SDFParis.jpgl'inverse les crises le touchent de manière précoce et marquée .

    2 Chiffres: les permis de construire sont en baisse de 25% sur un an, et le nombre de logements mis en chantier serait de 365.000, alors que l'objectif était de 500.000 .

    Et encore, le creux de la vague est attendu pour 2009, le président de la fédération du bâtiment s'attend à 330.000 mises en chantier pour l'an prochain .

    Bien sûr, cela va entraîner du chômage supplémentaire . Le bâtiment est une des industries qui emploie le photo_1227602861823-1-0-225x149.jpgplus de main d'oeuvre . Mais les conséquences seront aussi pour les mal logés, qui auront toujours des difficultés à trouver un toît à un prix accessible .

  • Henkel ferme à Châlons

    Après avoir fermé son site de Reims, le groupe Henkel annonce la suppression de 5 sites, dont celui de Châlons en Champagne : l'unité marnaise 02270e9c-ba60-11dd-b624-25a59f9e7c80.jpgcompte une centaine d'employés, et était installée depuis longtemps dans la ville . Voici le point de vue du Figaro :

    Le groupe allemand va également mettre la clé sous la porte de son site de Châlons-en-Champagne (62 postes, dont deux seulement seront transférés), qui produit des colles destinées aux marchés du papier et de l'emballage (enveloppe, papier à cigarettes…). «Les volumes ont chuté de 23% depuis 2005, les lignes ne tournent plus qu'à 40% de leur capacité, et les coûts de production ont augmenté de 10%», ex­plique une porte-parole de Henkel France.

    56279_72dpi_605W.jpgDu coup, le groupe, qui a conclu en avril l'acquisition de National Starch, devenant ainsi le numéro un mondial des adhésifs, doit mieux répartir sa production en Europe afin de dégager plus de synergies

    Par dégager plus de synergies, il faut comprendre faire plus de bénéfices .

  • croissance en panne en Europe

    Pour la zone euro, la croissance est négative pour le deuxième trimestre de suite : pour une économie basée sur une progression permanente, c'est une première depuis 1999 (création de cette zone euro) .

    La France semble échapper au chiffre négatif, on annonce une croissance de 0,1% . Ce chiffre peut encore être corrigé, mais il est tellement faible qu'il faut mieux considérer que l'on se trouve autour de zéro de croissance : 0,1 en plus ou en moins !

    Voici la carte de la situation économique en Europe :

    h_4_CROISSANCE+X1I1.gif

    La situation est légèrement différente d'un pays à l'autre, il peut s'agir parfois que d'un décalage dans le temps . Voici ce qu'en dit "Le Figaro", une source de bonne facture :

    Pour la première fois depuis sa création en 1999, elle enregistre un recul de 0.2 % de son PIB au troisième trimestre par rapport au deuxième. La France est une des rares économies à enregistrer une croissance positive sur cette période.

    C'est une situation inédite depuis sa création il y a presque dix ans : la zone euro est entrée en récession avec la contraction du produit intérieur brut (PIB), pour le deuxième trimestre consécutif.

    Selon l'Office statistique européen Eurostat, l'économie des quinze pays qui partagent aujourd'hui l'euro enregistre un recul de 0,2% de son PIB au troisième trimestre après une baisse de 0.2% au deuxième semestre.

    La performance de la zone euro a été moins bonne que celle des Etats-Unis où le PIB a baissé de 0,1% au troisième trimestre. Sur un an, la croissance de la zone euro est de 0.7% contre 0.8% outre-Atlantique.

    Poids lourd de la zone, l'économie allemande est entrée officiellement en récession pour la première fois depuis 2003, avec une contraction de 0,5% de son PIB au troisième trimestre, après un recul de 0.4% au précédent. Même scénario en Italie, troisième économie de la zone euro.

  • General motors nationalisé ?

    Le premier constructeur automobile est au bord de la faillite, et la situation de cette industrie n'incite pas à l'optimisme . Le géant appelle donc 568716.jpgl'état à son aide, encore un progrès pour le socialisme outre-atlantique . Voici ce que dit "Le Monde" :

    General Motors (GM) pourrait être à court de liquidités dès le premier semestre 2009. Le spectre de la faillite du numéro un américain de l'automobile était latent depuis plusieurs mois. Ce scénario noir est aujourd'hui plus qu'une simple hypothèse.
    Lors de la publication de ses résultats du troisième trimestre, vendredi 7 novembre, GM a multiplié les mauvaises nouvelles : des pertes abyssales, 2,5 milliards de dollars (1,96 milliard d'euros) en net et 4,2 milliards de dollars sur le plan opérationnel. Quant au chiffre d'affaires, il est en recul de 13 % à 37,9 milliards. Mais le plus inquiétant à court terme, c'est
    photo_1221645836372-1-0.jpgle niveau de trésorerie dont GM dispose. "Les liquidités estimées pour le reste de 2008 approcheront le minimum requis pour faire fonctionner l'entreprise. Pour les deux premiers trimestres de 2009, même avec les mesures (de restructuration) prévues, les liquidités tomberont largement au-dessous de ce niveau", a indiqué GM.

    En réalité, le premier constructeur américain brûle plus de 1 milliard de dollars de liquidités chaque mois. Entre juin et septembre, elles sont tombées de 21 milliards à 16,2 milliards.

  • Sarkozy nationalise

    20071008.FIG000000364_25503_1.jpgLe camarade président Sarkozy a pris la tête de la croisade pour réformer le libéralisme . Il est homme à mettre ses actes en conformité avec ses discours . On apprend que l'état entre pour 33 % dans le capital des Chantiers de l'Atlantique : ce fleuron des chantiers navals français est désormais contrôlé majoritairement par les Norvégiens . Pour maintenir l'activité, l'état a donc décidé de nationaliser en partie l'entreprise .

    C'est bien la preuve que le libéralisme est en crise profonde, et qu'il a besoin de fonds publics pour les banques mais aussi pour l'industrie traditionnelle . Dans le même temps, on libéralise des services publics . La contradiction n'est qu'apparente : il faut libéraliser ce qui rapporte (pour les futurs actionnaires) et privatiser les secteurs en crise (qui n'intéressent pas les investisseurs) . Pas de dogmatisme économique au gouvernement, juste une logique du profit .

  • Total et la crise

    petrole1.jpgLa crise économique ne fait pas que des malheureux . L'envolée de prix du pétrole a permis au groupe Total de réaliser des bénéfices record.

    L'état prend  très rapidement des mesures exceptionnelles pour aider les banques, taxera-t-il aussi rapidement les bénéfices exceptionnels engendrés par la crise ? Voici les chiffres donnés par Le Monde :

    Esquivant la crise financière, Total a dégagé le bénéfice le plus élevé de son histoire au troisième trimestre. Le groupe français est bien parti pour réaliser en 2008 le plus gros profit jamais enregistré par une entreprise française, grâce à l'envolée des cours du pétrole.

    Le bénéfice net ajusté de Total a bondi de 35 % au troisième trimestre, à 4,1 milliards d'euros, soit plus qu'attendu par les analystes financiers. 1201298160-total.jpgSur les neuf premiers mois de 2008, le bénéfice a gagné 21 %, à 11 milliards d'euros, un record là aussi.

    S'il termine l'année sur cette lancée, le groupe ne devrait pas avoir de mal à battre son record de 2006 (12,58 milliards d'euros), qui était le plus gros profit jamais enregistré par une entreprise française.

  • Sévèrement puni

    Vous savez que depuis l'élection de Sarkozy, on ne plaisante pas avec les condamnations : peines plancher, comparution immédiate, rétention de sûreté, double peine, ..., les mécanismes ne manquent pas pour montrer la sévérité de la justice .

    Pour les patrons défaillants, la façon de procéder est un peu différente : La caisse d'épargne a vécu un scandale retentissant, dans lequel plus de 24996_une-milhaud.jpg700 millions d'euros ont disparu . Il y a eu manifestement de grosses défaillances dans la mise en place et l'application des mécanismes de contrôle nécessaires . Une enquête judiciaire est en cours, et les dirigeants de l'établissement ont du démissionner .

    Parmi eux, Charles Milhaud(photo), ancien président du directoire de la caisse d'épargne On apprend ls-11-moorea-tahiti-lagon.jpgque ce monsieur n'a pas complètement disparu des cadres : il conserve la présidence du conseil de surveillance d'Océor, filiale chargée des opérations outre-mer . Pour un maigre salaire (!?) il va devoir supporter de fréquents déplacements aux Antilles, à la Réunion, à Tahiti ou à l'île Maurice .

    On est de tout coeur solidaire de ce pauvre homme dans cette pénible reconversion nécessitée par cette petite bourde de 700 millions .