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Huit ans de crise ?

Certains apperçoivent déjà des signes de fin de crise et laissent entendre que le pire est passé.

Les bourses ont tendance à remonter depuis quelque temps, marquant également une part d'optimisme des investisseurs.

Mais il faut s'entendre sur la crise : parle-t-on des faillites bancaires ou industrielles, ou bien de drames humains et de misère à grande échelle.

Si les grands pays industrialisés ont sauvé des banques et recapitalisé des entreprises, quelles mesures massives ont été prises dans le domaine social?

Pour le nombre de chômeurs, le directeur de l'Organisation Internationale du Travail envisage un délai de huit ans pour retrouver un taux de chômage "normal", comme avant la crise. C'est une preuve de plus que les plus pauvres payent bien plus que leur part pour permettre la sortie de cette crise du libéralisme.

Voici un article du "Monde" sur les déclarations du directeur de l'OIT:

 

 

Le directeur général de l'Organisation internationale du travail (OIT) Juan Somavia a salué, mercredi 3 juin, les prémices de reprise oit_aff_a4.jpgéconomique mais a mis en garde contre le décalage prévisible pouvant aller jusqu'à huit années pour retrouver le niveau d'emploi d'avant la crise.

"Le monde peut avoir devant lui une crise de l'emploi et de la protection sociale d'une durée de six ou huit ans", a-t-il prévenu en ouvrant la Conférence annuelle des 183 membres de l'OIT. "Il y a de premiers signes bienvenus que la récession ralentit, que la chute libre se freine", a reconnu M. Somavia, mais "les leaders politiques n'ont pas prêté suffisamment d'attention aux implications humaines et sociales du décalage" entre récupération économique et reprise du marché de l'emploi.

Pourtant, le monde aurait besoin de créer environ 300 millions de nouveaux emplois d'ici à 2015, ne serait-ce que pour absorber l'arrivée sur le marché du travail de 45 millions de personnes supplémentaires chaque année, a relevé M. Somavia. Dans ce but, M. Somavia a préconisé aux membres de l'OIT, réunis jusqu'au 19 juin à Genève, d'adopter un "Pacte mondial pour l'emploi".

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