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raguet

  • COMUNIQUE DE PRESSE des anciens Raguet

     

    Partant du constat que la reprise de Raguet par Forgex s’est fait à hauteur de 300000€ seulement, qu’il y avait des stocks mobilisables pour 3,5 millions d’€, que le repreneur a touché une subvention de2000€ par salarié repris, qu’il a obtenu 7 ans d’exonération de charges. Ce qui fait ‘’une dote grandiose pour la mariée ‘’!!!
    Nous basant sur l’expérience des anciens Thomé-Genot et des anciens Lenoir et Mernier, l’association des anciens Raguet exige que le stock que nous avons produit ainsi que les gains de trésorerie artificiellement créés par ses cadeaux à Forgex, financent de véritables mesures d’accompagnement vers le retour à l’emploi :
    - Un abondement, pour chaque pour l’ensemble des salariés licenciés, de 12 % sur la valeur du stock 201009174c92dde50209d-0.jpgcompté au 8 Octobre 2010, sous forme d’une prime extralégale de 30000€ par ayant droit.
    - Le financement de la mutuelle d’entreprise jusqu’à l’obtention d’un CDI.
    - La garantie d’accès à l’Allocation Temporaire Dégressive dans le cadre du retour à l’emploi.
    - La prise en charge des frais de déplacement, de repas et d’hébergement dans le cadre des formations professionnelles.
    - La possibilité de travailler en intérim pendant le CTP sans période limitée et défavorable.
    - La mise à disposition d’une antenne locale du CTP à Bogny sur Meuse ou Monthermé.
    Nous porterons ces justes revendications lors de notre rencontre avec le préfet le mardi 16 novembre et dans nos prochains échanges avec les collectivités. Dans ce dossier, il a été fait des cadeaux somptueux au patronat, notamment avec de l’argent public et le travail des anciens Raguet, mais à ce jour rien pour les ouvriers licenciés. Nous ne nous contenterons pas d’un CTP au rabais après n’avoir touché que des miettes par des indemnités légales de licenciement de 2 à 3 mois de salaire pour certains d’entre nous !!!
    Les anciens Raguet sont plus motivés que jamais. Nous sommes soutenus par plus de 1500 signataires de ‘’l’appel des 58 licenciés’’ qui comme nous rappellent que nous sommes passés de 225 emplois à un maximum de 85 sauvegardés en seulement 24 mois.
    Après avoir été rejoint par les Thomé-Genot, les Lenoir et Mernier, nous appelons les salariés de OXAME, DELPHI, Nicolle, SEROMA ainsi que tous ceux qui subissent les affres de la précarisation du salariat, à nous rejoindre pour construire un mouvement qui peux faire reculer les acteurs de cette logique.

  • Raguet à Bogny :situation difficile

    Nous vous avons présenté dans L'An Vert la situation difficile de l'entreprise Raguet de Bogny. Au terme des deux mois donnés par le tribunal, les choses ne semblent pas s'arranger.pilon5.jpg

    Des salariés de l'entreprise s'expriment dans "L'Union": « On est mal barrés et le mois d'avril pourrait être source de mauvaises nouvelles », résumait laconiquement un membre du personnel, hier.

    « Le préfet a beau faire le forcing pour éviter tout licenciement dans les Ardennes et que les chiffres de l'emploi soient moins catastrophiques, on sait qu'il faudra bien passer par là d'ici quelques semaines. C'est, malheureusement, la réalité du terrain », regrettait un autre.

    Une décision sera prise au mois d'août, mais dans l'état actuel des choses, la mise en place d'un plan social comprenant des licenciements semble se profiler.

  • Bogny :la SA Raguet en redressement judiciaire

    La société Raguet de Bogny vient d'être placée en redressement judiciaire par le tribunal de commerce des Ardennes . Cette entreprise existe depuis 1879 .Son histoire est résumée sur son site :

     

     

     

     

    L'entreprise RAGUET a été fondée en 1879, elle comptait alors trois foyers de forge à main.

    En 1960, la Société RAGUET entreprend sa reconversion technique et s'oriente vers des pièces de formes complexes et de sécurité. pilon5.jpgL'effectif est de 40 personnes.
    Toutes ces années ont permis d'acquérir un savoir-faire, reconnu à ce jour dans les secteurs suivants : poids-lourd, ferroviaire, attelage, adduction d'eau, bâtiment, machinisme agricole.

    Début 2000, les entreprises Raguet et Forge Sefac ont uni leurs compétences et leurs outils de production pour satisfaire la demande de leurs clients en produits estampés, usinés et assemblés.

    Aujourd'hui
    , la société RAGUET, c'est une équipe de 210 personnes qui œuvrent et s'adaptent à un marché en constante évolution, afin de fournir à ses clients des produits de qualité, traités de la conception à la livraison, avec les moyens techniques les plus performants.

     


     

     

     

    En fait elle compte actuellement un peu moins de 200 salariés,

    qui vont découvrir la semaine prochaine

    leur situation. Cette société possède aussi un site à Monthermé,

    dans les locaux de l'ancienne SEFAC.

    Encore un coup dur pour l'industrie ardennaise, et beaucoup

    d'inquiétude pour les jours qui viennent :

    Que va décider le liquidateur nommé par le tribunal ?