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économie et finances - Page 138

  • EPR, échec technologique, échec commercial

    L'EPR devait représenter le fleuron de l'industrie nucléaire française.

     

    Nous vous avons informé des nombreux déboires qui marquent la conception et la construction de ces centrales de nouvelle génération. Ces difficultés donnent une image négative de cette technologie, en particulier pour d'éventuels acheteurs.

    La France semblait très bien placée pour bénéficier d'un contrat avec les Emirats arabes unis. C'est finalement la Corée qui emporte l'offre pour les 4 centrales et 20 milliards de dollars.

    Le site lexpansion.com donne les raisons de la faiblesse de l'offre française:

     

    Depuis quelques mois, l'EPR français essuie toutes les critiques. En novembre dernier les autorités de sécurité nucléaires britannique, française et finlandaise émettent des réserves sur le système de "contrôle-commande" de l'EPR. Ce système de pilotage, qui permet l'exploitation du réacteur au quotidien, ne serait pas suffisamment indépendant du système de sauvegarde, déclenché en cas d'urgence. Ces remontrances laissent planer la menace de coûts et de délais supplémentaires sur les chantiers en cours, déjà en retard. Ainsi, le chantier finlandais accuse  trois ans de retard et a coûté 2,3 milliards d'euros de provisions à Areva, qui pilote le projet. A Flammanville, les perspectives ne sont guères plus réjouissantes. Les indices de retard s'y multiplient. Peu diserte, la direction d'EDF évoque désormais "un démarrage en 2012 avec une production d'électricité commercialisable en 2013" alors qu'en 2006, on parlait de "raccorder la centrale au réseau à la mi 2012".

     

    Ironie du sort, à l'heure de privatisations pour cause de compétitivité, c'est une entreprise publique coréenne qui a présenté l'offre retenue.

     

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    La signature du contrat. Pourtant Sarkozy était venu vendre ses centrales
  • Lagarde l'a dit

    La politique est un domaine où la communication prend une place essentielle.

     

    Il ne suffit plus de réaliser quelque chose, de présenter des projets novateurs, ou d'avoir des idées intéressantes : il faut surtout le faire savoir .

    Et même si on a rien à dire, ce n'est pas une raison de se taire, tout est dans la forme, le fond importe peu.

    Et si l'on se trompe, le citoyen de base (appelé lambda, car cette lettre est au milieu de l'alphabet grec, en situation "moyenne"), ne retiendra que l'image, ou le ton de l'intervention, il ne se souviendra que plus rarement du contenu des propos.

     

    Lors de la publication des chiffres provisoires du chômage en novembre, Christine Lagarde a déclaré qu'elle se félicitait également de la « décélération du rythme des destructions d’emploi, qui est souvent un signe annonciateur  de reprise économique. 5.500 emplois salariés ont été perdus au troisième trimestre, après 271.300 sur les six premiers mois de l’année.

    la France a pris le tournant de la reprise, elle est sur la bonne lancée et va entrer en 2010 avec de l’élan ».

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    Ce jour, l'INSEE publie les chiffres définitifs pour cette période, avec une modification de taille. Les petites entreprises n'avaient pas été prises en compte dans les  chiffres provisoires :

    D'après" Le Monde", la crise continue de détruire massivement des emplois. Au troisième trimestre 2009, 48 100 ont disparu selon les statistiques publiées jeudi 10 décembre par Pôle emploi sur la base des cotisations d'assurance chômage payées par les entreprises. L'Insee, qui couvre un champ plus large, évalue quant à elle leur nombre à 80 700, très proche de l'estimation du deuxième trimestre (87 000).

    Ces mauvais résultats font d'autant plus l'effet d'une douche froide qu'ils contredisent les estimations provisoires que l'Insee avait publiées à la christine-lagarde.jpgmi-novembre.

     

    De 5500 à 80700 emplois perdus, il y a plus qu'une nuance. On attend les commentaires et analyse de notre ministre de l'économie.

    Quand les chiffres sont favorables, elle intervient très rapidement, parfois elle anticipe même la publication.

    Ce jour, il va falloir attendre un peu que la cellule communication mette le message en bonne forme.

  • Chômage : La montée continue

    Les chiffres du Chômage viennent d'être publiés pour octobre : une nette dégradation se confirme.

     

    Les signes de reprise ont beau exister, sur le terrain de l'emploi, la situation ne s'arrange pas.

    Selon les chiffres officiels, on compte 2 % de chômeurs en plus ce mois ci.

    Sur le plan des chiffres symboliques deux plafonds viennent d'être franchis. En France (DOM inclus) il y a plus de 4 millions de personnes qui recherchent du travail. Ce sont celles que l'on regroupe dans les catégories A, B et C , c'est à dire en comptant les personnes exerçant une activité à temps partiel.

    Un autre cap a été franchi, c'est celui du taux de chômage à 10 %, qui devrait être confirmé par l'INSEE début décembre. C'est à ce moment que seront disponibles les chiffres par département.

     

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  • On est les meilleurs

    Avec le président Sarkozy et son équipe gouvernementale, pas de doute on est les meilleurs.

     

    Ils ont pris rapidement les décisions qu'il fallait pendre pour répondre à la crise économique. La France a donc une longueur d'avance sur ses Christine-Lagarde-economie-suppression-fonctionnaires-budget-crise-financiere-economique-roselyne-bachelot-hopital.jpgpartenaires européens, même si ceux-ci ont tenté de copier nos bonnes idées par la suite.

    Bien sûr on est endetté jusqu'au cou, mais il fallait cela pour sauver les banques et le système libéral. Pour le pouvoir d'achat et la sécurité sociale, il ne reste plus rien, désolé revenez dans dix ans.

    C'est, à peine modifié, le discours de nos gouvernants. Cela fait mal, mais c'est pour votre bien : on va s'en sortir mieux que les autres.

     

    Sauf que les chiffres montrent une sortie de crise bien molle en France (0,3%), malgré tous les milliards injectés, une reprise qui est inférieure à celle de la moyenne des pays de la zone euros (0,4%). Un chiffre de moitié inférieur à celui de l'Allemagne qui n'a pourtant qu'Angela Merkel a sa tête.

     

     

    Voici les derniers chiffres européens présentés par "Le Figaro" :

     

    Le chiffre publié par l'Insee (+0,3%) est nettement inférieur aux prévisions des économistes. D'autant que nos voisins européens font mieux. Malgré tout, la ministre de l'Economie, Christine Lagarde, estime «qu'on va bien finir l'année».

    1293_croissance.jpgLe produit intérieur brut de la France a augmenté de 0,3% au troisième trimestre par rapport aux trois mois précédents, comme au deuxième trimestre, selon les résultats provisoires des comptes nationaux publiés vendredi par l'Insee. Les chiffres avaient été dévoilés un peu plus tôt par la ministre de l'Economie, Christine Lagarde, en visite à Singapour. L'acquis de croissance pour 2009 est de -2,4% à fin septembre.

    Ce chiffre est inférieur aux prévisions puisqu'en octobre, l'Institut national de la statistique prévoyait une croissance de 0,5% au troisième trimestre, après la bonne surprise du trimestre précédent (+0,3%) qui avait permis de mettre un terme à une année de reflux de l'activité. Le consensus établi par les économistes était de 0,6% en moyenne, soit deux fois le chiffre annoncé ce vendredi. Le chiffre annoncé par l'Insee est également inférieur à celui dévoilé par l'Allemagne, qui a annoncé un PIB en hausse de 0,7% sur la période. Quant à l'Italie, la croissance ressort à 0,6% sur cette période.

  • 10% symboliques

    Le taux de chômage vient de dépasser le taux de 10% aux États-Unis.

     

    Ce chiffre a une valeur symbolique (un taux à 2 chiffres, qui n'a pas été atteint depuis plus de 20ans). Pour les chômeurs américains, ce n'est pas un symbole, mais une très dure réalité. D'autant que personne ne s'attend à une amélioration dans les mois qui viennent.

    ALeqM5i5un2UzD61iPbd9d1KfeZpbiIX-Q?size=lIl ya deux ans encore, les États-Unis, comme l'Angleterre, étaient montrés comme des exemples de la réussite du libéralisme. A l'inverse la France était décriée comme croulant sous les archaïsmes d'une société protectrice.

    La crise a montré que la croissance était surtout une bulle artificielle, et que les "archaïsmes français" avaient eu un rôle important pour amortir les conséquences de la crise.

    Ce ne sont pas les réformes de Sakozy qui ont eu une action positive ( bouclier fiscal, heures supplémentaires détaxées, travail du dimanche, baisse des fonctionnaires,...). Toutes ces mesures ont plutôt eu un impact négatif, sur l'emploi en particulier.

    Les acquis sociaux ont protégé les salariés, le service public a encore pu jouer un rôle, les entreprises privées s'en sortent par une intervention massive de l'état.

    Le libéralisme vient de nous montrer ses limites, et également que les "crises" ne sont pas des accidents mais des moments obligatoires et répétitifs de son existence.

  • FEST'Nef à Attigny

     

    La Nef en quelques mots


    La Société financière de la Nef collecte de l'épargne et accord des prêts pour des projets à fortes plus-values sociale et environnementale. Véritable outil de transformation sociale depuis plus de 30 ans, le projet de la Nef a pour objectif de se mettre au service des initiatives novatrices et responsables pour que « l'argent relie les hommes ». La Nef (ré)affirme la place essentielle des projets favorisant un développement social et économique, local et durable.

     

     

    la-nef.jpgLe mois de l'ESS


    Chaque année en novembre, les Chambres Régionales d'Économie Sociale et Solidaire et les Conseils Régionaux invitent les structures de l'ESS à organiser des manifestations en direction du grand public. Derrière cet objectif de sensibilisation, l'événement est un moyen de donner un écho national aux initiatives respectueuses de la personne et de l'environnement.

     

     


    Les sociétaires de la Nef de Champagne-Ardenne sont heureux de vous convier à un Fest'Nef au coeur du « Pays où l’on n’arrive jamais » pour fêter ensemble l'Économie Sociale et Solidaire ! Au programme : une journée festive et conviviale, la découverte de réalisations concrètes et de nombreuses rencontres avec des sociétaires de notre coopérative et des porteurs de projets de la région tels que Enercoop ou la SCIC Eco- Territoires.

     

     

    • Siège d’Enercoop Ardennes -

    23A rue André Dhôtel, 08130 Attigny

    Samedi 21 novembre

    À partir de 17h

     

     

    • Contact : Francis Levasseur - francis.levasseur@laposte.net

    03 26 07 76 57

     

  • Frappées par la crise

    Chistine Lagarde s'oppose à la suppression du crédit "revolving", crédit renouvelable qui est une des sources du surendettement de beaucoup de ménages modestes.

     

    Ce crédit qui se renouvelle automatiquement pousse les consommateurs à aller au-delà du raisonnable dans leur endettement. Les taux ALeqM5jIBl8HKbOgyNl8-927ojGxYd0-Cw?size=lpratiqués sont souvent très élevés, près de 20%.

    Un tel crédit est souvent le doigt mis dans l'engrenage, le crédit suivant servant à rembourser le précédent, et à ce taux la chute est rude et inévitable à court terme.

    Ses motivations

    Christine Lagarde ne souhaite pas conserver ce type de crédit au motif qu'il rendrait service aux ménages.Ce n'est manifestement pas un argument qui tient la route, puisque les observateurs constatent que les ménages sont plus pénalisés que bénéficiaires dans ce type de financement.

    Son choix repose sur la vision de ce qu'apporte ce crédit à certaines entreprises. Elle déclare qu'elle ne veut pas mettre en difficulté des secteurs de vente comme "La Redoute" ou "Les 3 Suisses" qui font une grosse part de leur chiffre d'affaire avec ce type de payement.

    La ministre de l'économie est sensée s'occuper des entreprises et des consommateurs : manifestement les intérêts des premiers comptent plus pour elle.

    Ce qui se confirme sur un autre point : (d'après l'AFP)

    credit_consommation__12030b.jpgLa ministre confirme aussi que le gouvernement reporte à l'après-reprise la réflexion sur les actions de groupe, ces recours juridiques collectifs pour les consommateurs lésés. "Actuellement, je ne souhaite pas modifier l'environnement juridique des entreprises qui sont déjà durement frappées par la crise", dit-elle.

    La ministre n'a peut-être pas remarqué que les entreprises ne sont pas les seules à être frappées par la crise et que rien ne peut justifier que la défense des ménages et des consommateurs soit remise à des jours meilleurs.