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écologie - Page 219

  • La catastrophe sociale du typhon Haiyan

    Il est possible de considérer le typhon qui vient de dévaster une partie des Philippines comme un phénomène naturel.

    Il est actuellement difficile de savoir si le réchauffement climatique a pris une part plus ou moins importante dans la puissance exceptionnelle de cet épisode dramatique.

    Il est certain par contre que les choix politiques locaux et la misère qui règne dans ce pays sont bien parmi les des causes majeures de l'ampleur du bilan humain, qui reste à chiffrer d'une manière définitive.

    Voici des extraits d'une analyse qui confirme cette responsabilité, tirée de Mondialisation.ca

    Au moins 10 000 personnes sont mortes aux Philippines après le passage d’un typhon dévastateur. Neuf ans seulement après le tsunami de l’Océan indien, huit ans après l’ouragan Katrina, et trois ans après le tremblement de terre en Haïti, l’humanité est une fois de plus confrontée au spectacle catastrophique de la souffrance et de vies perdues en masse.

    Haiyan-400x278.jpgUn million de gens sont maintenant réfugiés dans des centres d’évacuation, des centaines de milliers n’ont ni nourriture ni eau, et les hôpitaux qui ont résisté au typhon débordent de patients qui souffrent et meurent de maladies qui pourraient être traitées si des médicaments étaient disponibles. L’électricité, les communications et les infrastructures de transport de la région ont été dévastées.

    Il ne fait aucun doute que la tâche qui consiste à construire des abris capables de protéger les masses contre des tempêtes dévastatrices comme Haiyan, et de reconstruire les villes frappées par ces désastres est d’une ampleur exceptionnelle. Avec des vents à 313 Km/h et des bourrasques à 378 Km/h Haiyan a été la pire tempête à atteindre des côtes dans les annales météorologiques mondiales. Il y a peu de doute que le changement climatique mondial soit un facteur dans l’intensité de plus en plus forte des ouragans et des typhons.

    (...)

    Si les vents rageurs d’Haiyan ne pouvaient pas être arrêtés, le nombre massif de morts et de blessés ainsi que l’ampleur de la carence des denrées essentielles à Tacloban ne sont pas une catastrophe naturelle mais une catastrophe sociale. La grande majorité des victimes du typhon auraient survécu si elles avaient eu accès à des centres d’évacuation solidement construits, situés dans des endroits sûrs et contenant à l’avance les provisions nécessaires.

    Parmi les centres d’évacuation de la ville, il y avait le complexe sportif municipal couvert par un dôme. Des centaines de gens fuyant la tempête y ont été dirigés par les responsables locaux pour trouver refuge. Comme toutes les constructions en dur de Tacloban, elle a résisté à la tempête. Cependant, cette zone n’était pas située suffisamment au-dessus du niveau de la mer et l’intérieur a été inondé. Ceux qui étaient à l’intérieur ont soit péri noyés soit ont été écrasés en tentant de lutter pour se maintenir au-dessus de l’eau qui s’engouffrait à l’intérieur.

    Les quartiers qui sont maintenant détruits ou ont été emportés étaient construits avec des matériaux bon marché et fragiles avec lesquels les travailleurs et les pauvres sont contraints de construire leur maison. Plus d’un tiers de tous les logements à Tacloban ont des murs extérieurs en bois, et un sur sept a un toit en herbe d’après les données du Bureau de recensement des Philippines. Brian McNoldy, chercheur spécialiste des ouragans à l’Université de Miami a déclaré que ces maisons étaient des « constructions [tellement] fragiles […] qu’une tempête plus faible aurait causé presque autant de dégâts. »

    Alors que des centaines de milliers de victimes de la tempête aux Philippines luttent pour trouver de la nourriture, et que l’aide du gouvernement est introuvable, les victimes tentent de trouver la nourriture, l’eau et les denrées dont ils ont besoin dans des magasins et des centres commerciaux fermés.

    Le Président philippin Aquino a répondu en déployant 1300 policiers et soldats lourdement armés avec des véhicules blindés pour patrouiller dans la ville et protéger la propriété privée, placer la ville sous couvre-feu et soumettre les victimes de la tempête à des fouilles arbitraires. Il a laissé l’essentiel des efforts humanitaires à la charge d’agences privées ou, ce qui est alarmant, de l’armée des États-Unis, l’ancienne puissance coloniale aux Philippines.

    Les opérations logistiques complexes impliquées dans l’effort humanitaire en cours ne sont qu’une pâle indication des vastes efforts économiques qui seront nécessaires pour créer une société qui puisse supporter des tempêtes de cette force. Cela ne peut être fait que par la mobilisation planifiée et internationale des ressources industrielles et scientifiques de toute la région et du monde…

    Joseph Santolan

  • Les Ardennes, département écologique ?

    L'hebdomadaire " La Vie" publie un classement des départements les plus écologiques, qui malgré ses imperfections, présente un certain intérêt.

    Cette étude met le département des Ardennes en 75ème position, avec des résultats très contrastés selon les critères retenus.

    Notre département occupe une très bonne 11ème place pour la qualité de l'eau , le journal  expliquantmini3559.jpg que :"Le classement s’appuie d’abord sur la qualité des eaux souterraines et la présence de nitrates, la qualité des cours d’eau et leur contenance en phosphates (source : Agences de l’eau 2011) et l’indice Poissons de rivière (source : Conseil supérieur de la pêche et Onema, 2010). Ont également été pris en compte la qualité des eaux brutes destinées à la consommation ainsi que la qualité des eaux de baignade (source : Direction générale de la santé, 2012)."

    Par contre le département des Ardennes se retrouve 78ème pour la gestion des déchets et 70ème pour l'agriculture biologique. et 94ème pour "l'agenda 21".

    Voici l'explication pour ce dernier : "Ce critère est né des engagements pour le XXIe siècle pris au Sommet de la Terre à Rio en 1992, Pour le mesurer, nous avons évalué le nombre de collectivités territoriales (conseils généraux, intercommunalités et communes) ayant choisi de respecter les normes exactes de l’agenda 21, l’évolution de ce nombre depuis l’année dernière, et le pourcentage de population concerné par un agenda 21 local (hors département) (source : Comité 21, 2013)."

    On peut également noter que les départements voisins (Marne, Aisne, Meuse) sont encore plus mal classés. Ces notes seront probablement contestées, en particulier chez les mal classés. Les sources sur lesquelles reposent les notations semblent sérieuses et cohérentes. Il reste à voir si des erreurs se sont glissées dans la réalisation de ce travail, ce qui pourrait remettre en cause son sérieux.

  • Hydrocarbures de schiste : « Monsieur le ministre, ne signez pas ! »

    Point de vue publié dans terraeco.net - Le ministère de l’Ecologie s'apprête à accorder à Hess Oil sept permis de recherche de pétrole de schiste. Il pourrait faire autrement, estiment les avocats Arnaud Gossement et Olivier Meyer.

    Le ministère de l’Ecologie vient de diffuser, ce vendredi 8 novembre, un communiqué de presse aux termes duquel il affirme être contraint par une décision de justice d’accorder dans les jours prochains sept permis à la société Hess Oil pour rechercher un gisement de pétrole de schiste en Seine-et-Marne et dans l’Aisne. Pour Arnaud Gossement et Olivier Meyer, avocats engagés contre des projets de forage, c’est faux.

     

    Nous, avocats engagés contre des projets de forages d’hydrocarbures non conventionnels, appelons Philippe Martin, ministre de l’Ecologie, à refuser de signer les arrêtés qui permettraient d’accorder à la société Hess Oil le bénéfice de sept permis exclusifs de recherches.

    Nous dénonçons le double discours d’une partie de l’administration. En effet, pendant que le chef de l’Etat et le ministre de l’Ecologie, avec une sincérité certaine, défendent l’interdiction du recours aux gaz et huiles de schiste, leur administration se bat contre nous, pied à pied, devant les tribunaux. Et pour la première fois depuis le vote de la loi du 13 juillet 2011 qui interdit tout forage au moyen de la fracturation hydraulique, le ministère de l’Ecologie pourrait autoriser la société Hess Oil à se prévaloir par mutation de sept permis, clairement destinés à mettre en œuvre cette technique dangereuse pour les hommes et leur environnement.

     

    L’Etat n’est pas contraint de délivrer des permis, bien au contraire

    En 2010, diverses sociétés, dont Lundin Petroleum et Toréador, ont obtenu des permis exclusifs de recherches d’hydrocarbures non conventionnels en Seine-et-Marne et dans l’Aisne. La révélation de ces permis a suscité une vive émotion, une mobilisation citoyenne et le vote en urgence de la loi du 13 juillet 2011. Cette loi, votée par la droite comme par la gauche, interdit la fracturation hydraulique et contraint les pétroliers à dénoncer les permis obtenus pour des projets fondés sur le recours à cette technique. En septembre et octobre 2011, la ministre de l’Ecologie a abrogé plusieurs permis. Mais certaines sociétés ne se sont pas dénoncées. Leurs permis n’ont donc pas été abrogés alors qu’ils auraient dû l’être. Leurs permis sont manifestement illégaux comme le ministère de l’Ecologie le reconnaît d’ailleurs dans son communiqué de presse du 8 novembre, qui rappelle à juste titre l’opacité dans laquelle ces permis ont été signés.

    La société Hess Oil a souhaité acheter ces permis qui font l’objet d’une spéculation financière étonnante. Elle a donc demandé au ministre de l’Ecologie d’autoriser les sociétés titulaires de ces permis à les lui vendre. Il s’agit d’une procédure de « mutation » régie par les dispositions du code minier. Delphine Batho, l’ancienne ministre de l’Ecologie, a refusé ces demandes de mutations. Ces refus ont été attaqués devant les tribunaux par Hess Oil. Par une ordonnance du 25 avril 2013, le Tribunal administratif de Cergy-Pontoise a ordonné à l’Etat non pas de délivrer les permis demandés par Hess Oil, mais de réexaminer ses demandes. Insistons sur ce point crucial : la justice n’a jamais demandé à l’Etat de délivrer à Hess Oil des permis de recherches d’hydrocarbures, elle lui a demandé d’instruire les demandes, de les examiner. Et cette instruction aurait dû aboutir à une décision de rejet. Car il ne saurait être possible d’autoriser l’achat d’un permis qui aurait dû être abrogé à la suite de la loi du 13 juillet 2011.

     

    L’Etat ne s’est pas défendu

    Lorsqu’une décision de l’administration est contestée devant un tribunal administratif, elle doit défendre sa décision et être représentée à l’audience. Pour ce faire, le ministère concerné écrit des mémoires en défense et se fait représenter le jour de l’audience. Etrangement, dans un dossier aussi sensible, le ministère de l’Ecologie n’a rigoureusement jamais défendu la décision de sa ministre de refuser le permis demandé par Hess Oil ! La lecture de l’ordonnance du Tribunal administratif de Cergy-Pontoise le démontre (voir ci-dessous) : le Juge relève que l’Etat n’a pas présenté de mémoire en défense et n’était pas présent à l’audience. L’Etat a donc délibérément laissé la société Hess Oil s’exprimer seule devant le Tribunal administratif de Cergy-Pontoise.

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    Photo d'un forage, reprise du site de Hess Oil france

  • Projet de loi d’avenir pour l’agriculture et la forêt : l’agro-écologie en reste au stade du slogan

    Communiqué de la FNE

    Le Ministre de l’agriculture, Stéphane Le Foll, promeut depuis plusieurs mois « l’agro-écologie »qui vise la double performance, économique et environnementale. Le projet de loi pour l’avenir de l’agriculture et de la forêt présenté ce matin en conseil des Ministres est annoncé comme la concrétisation de cette agro-écologie. Pour FNE, il reste insuffisant, entre autres, pour répondre à deux des grands enjeux de la transition agricole : la diminution des pesticides et la lutte contre l’artificialisation de nos territoires.


    Non aux pesticides dans nos assiettes !

    pesticides.jpgLes rapports sur les dangers pour la santé des pesticides se multiplient . Et pourtant, leur utilisation ne diminue pas en France, elle augmente même . Le plan Ecophyto 2018 sensé réduire de moitié leur utilisation d’ici 2018 patine. Pour FNE, ce projet de loi doit être l’occasion de prendre enfin une mesure courageuse et nécessaire : la séparation des activités de vente de pesticides et celles de conseil pour utiliser ces produits. Aujourd’hui, celui qui conseille vend les produits. Il est donc dans son intérêt d’en « prescrire » le plus possible, indépendamment des impacts sur l’environnement.

    Pour Jean-Claude Bevillard, vice-président de FNE en charge des questions agricoles, « Tant que cette mesure de séparation de la vente et du conseil ne sera pas prise, l’utilisation de pesticides ne diminuera pas ni dans les champs ni dans nos assiettes. C’est comme si on demandait aux pharmaciens qui vendent les médicaments d’écrire eux-mêmes les ordonnances !»

    Artificialisation des sols : ne laissons pas le bitume grignoter notre qualité de vie et notre patrimoine naturel

    agroecologie-marion-guillou-propose-une-revolution-agricole-sur-10-ans.jpgL’équivalent d’un département français de terres agricoles, naturelles et forestières disparaitrait tous les sept ans sous le béton et le bitume. C’est notre patrimoine qui est ainsi grignoté. Outre la diminution des capacités de production de la production agricole française et les impacts dramatiques sur les écosystèmes, ce sont les citoyens qui en pâtissent, car cette artificialisation peu dense aboutit à une perte de qualité de vie (éloignement des services publics et des lieux de vie, difficulté d’accès à la nature, temps et fréquence des transports augmentés…). Cela induit également une hausse des impôts locaux (les coûts de raccordement des bâtiments isolés aux réseaux électriques, aux services de gestion des déchets, l’entretien des routes reposent sur les collectivités…). Ce projet de loi doit proposer des outils efficaces pour lutter contre l’artificialisation des sols. Pour Jean-Claude Bevillard, « l’espace est une ressource finie, nous devrons trouver le moyen de subvenir à nos besoins, à ceux de notre économie sans détruire les ressources dont ils dépendent. C’est pourquoi FNE défend un objectif de « zéro artificialisation nette » d’ici 2025 ».

    Pour Bruno Genty, président de FNE « ce qui se passe en Bretagne, au-delà de la seule actualité, est le résultat d’une crise structurelle et non conjoncturelle. Le « modèle » agricole français est malade. Nous devons accepter de le changer, le projet de loi d’avenir pour l’agriculture et la forêt doit inciter et aider les agriculteurs à passer aux actes. Souhaitons que les parlementaires se saisissent de ce texte pour en relever l’ambition et en fasse l’ outil de la transition vers le nouveau modèle agricole : l’agro-écologie. »

  • Géothermie à Bure : la Lorraine est assise sur un gisement d’énergie…renouvelable !

    Comme le supposait déjà le BRGM (Bureau de Recherche Géologique et Minière) dès 1976, une contre expertise vient de confirmer que le sous sol de Bure présente un intérêt particulier pour l’exploitation géothermique. Une donnée qui aurait pu faire de l’ombre au choix du site pour le projet Cigéo d’enfouissement des déchets nucléaires si elle n’avait pas été minimisée par l’ANDRA (Agence Nationale pour la gestion des Déchets RAdioactifs). Explications.


    Une ressource dissimulée

    L’ASN (Autorité de Sûreté Nucléaire) estime dès 1991 que la présence d’une ressource géothermique doit être évitée dans la recherche d'un site pour le laboratoire puisqu’elle ferait peser des risques de forages géothermiques dans le centre de stockage dans le futur, lorsque la mémoire du site sera perdue. Malgré ces recommandations fondamentales et les travaux antérieurs existants, il faudra attendre 2008, 12 ans après l’installation du laboratoire de Bure, pour que, sous la pression des associations, un forage destiné à mieux caractériser cette ressource soit réalisé par l'ANDRA.

    Au moins l’équivalent de la ressource francilienne en Lorraine

    bure-stop.gifPourtant, la ressource de Bure est au moins équivalente à celle du Dogger dans le bassin parisien, aujourd’hui largement valorisée. C’est ce que met en lumière l’étude réalisée par le cabinet suisse expert en géothermie Géowatt, à la demande du CLIS (Comité Local d’Information et de Surveillance) de Bure, et rendue public le 04 novembre 2013.

    « Le forage de 2008 était colmaté par de la boue et les tests n'ont pas été réalisés entièrement. De plus, l'étage inférieur (Permien) n'a pas été exploré alors qu’il doit être intéressant vu son épaisseur exceptionnelle. Pour l'ANDRA, le débit est de 5m3/h. Selon Géowatt, c'est environ 300 m3/h. On sait déjà depuis les travaux du BRGM en 1976 que la géothermie est bonne. Aujourd'hui, à 2 ans de la demande d'autorisation de Cigéo, on ne connaît toujours pas plus précisément cette ressource. Cette question fondamentale doit être approfondie au plus vite. » explique Romain Virrion, directeur de MIRABEL LNE.

    La Lorraine doit revoir sa copie

    Le Schéma Régional Climat Air Energie de Lorraine avait déclaré qu’il n’y avait pas de potentiel géothermique en Lorraine. Avec les révélations découlant de l’étude Géowatt, la Lorraine va devoir revoir sa copie.

    « La géothermie à Bure est exploitable dans l’immédiat comme dans le bassin parisien. C’est une énergie propre, disponible, stratégique d’autant plus dans le cadre de la transition énergétique et une chance pour la Lorraine. » déclare Bruno Genty, président de FNE.

    Liens :
    Rapport Géowatt
    Courrier SRCAE (http://mirabel-lne.asso.fr/f/geothermie_SRCAE_0.pdf)
    http://pandor.at/fr/memoire

  • La Hulotte : sortie du numéro 100

    Depuis 1972, Pierre Deom fait vivre le journal "La Hulotte" qui est passé du statut de bulletin d'écoles à celui de magazine  international de référence .

    C'est ainsi que Vouziers est connu dans le monde entier pour être la ville proche de Boult-aux-Bois, lieu où travaille l'équipe du journal à parution irrégulomadaire.

    Son style inimitable fait que l'on s'amuse en s'instruisant, et sa rigueur documentaire le place en référence dans la vulgarisation des règnes végétaux et animaux.

    Voici donc la musaraigne (et le martin-pêcheur) au sommaire de ce n°100

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        N° 100 - Le Martin-pêcheur et la Musaraigne étrusque

            La Musaraigne étrusque, le plus petit mammifère du monde

            Elle ne sort que la nuit et passe sa journée à dormir dans un tas de pierres ou un vieux mur (pendant des siècles, l'Homme ne s'est pas aperçu de son existence !). Elle est toute petite et si légère qu'elle passe sur les pièges sans les déclencher. Dans son numéro 100, la Hulotte nous raconte les folles aventures de la Musaraigne étrusque, le plus petit mammifère du monde : deux grammes sur la balance. Une athlète tellement microscopique qu'elle doit chasser comme un tigre, vivre à deux cents à l'heure et multiplier les exploits les plus époustouflants pour ne pas mourir de faim ou de froid.

            Autre invité du numéro 100 : Le Martin-pêcheur, l'Oiseau des Glaces

            Qu'est devenue la jolie Sonelë-Martine ? Comment Martin va-t-il réussir à nourrir seul ses sept petits ? Où a-t-il pêché ce nom bizarre d'Oiseau des Glaces ? Vous n'êtes pas au bout de vos surprises !

            Le plus beau des oiseaux de France et le plus petit mammifère du monde sont les invités de la Hulotte. Leurs exploits vont vous stupéfier.

            48 pages, 145 dessins

    Un lien pour s'abonner à La Hulotte

  • Halos Gênent et économie d’énergie à Rethel

    Nature et Avenir organise une réunion d’information à Rethel sur 2 thèmes :
    - faire des économies d’énergie chez soi,
    - présentation des halos gênent

     

    Cette soirée permettra de présenter les trucs et astuces pour faire des économies d’énergie et notamment pour abaisser sa facture d’électricité !

    Puis à une plus grande échelle des économies peuvent être faites au niveau de la commune, comme sur l’éclairage public par exemple.

    Une présentation du collectif des Halos gênent sera effectuée à cette occasion.

    Le projet est de sensibiliser l’ensemble des communes ardennaises et leurs habitants à la pollution lumineuse causée par un éclairage trop abondant et de plus en plus long, des rues, des parkings, des monuments, et provoquant surconsommation d’électricité avec son corollaire de pollutions et de coûts, atteinte à la biodiversité et perte des possibilités d’observations du ciel.
    Le but est de retrouver un juste équilibre et de promouvoir des modes d’éclairage doux et raisonnés dans le respect de l’environnement, tout en assurant la sécurité des habitants.

    Rendez-vous mardi 5 novembre 2013 à 18h à la mairie de Rethel.

     

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